• Aucun résultat trouvé

Sciences de l’information et de la communication, LERASS, Université Toulouse 3 Paul Sabatier

INTRODUCTION A) Méthodologie

B) Les monographies et les articles biographiques C) Les publications, les colloques et les journées d’études dédiés

III) LES GALERIES DE PORTRAITS ET PUISQU’IL FAUT CONCLURE…

2) Repérer, retenir et classer

Certains objets relevant de l’Université de Toulouse ont déjà donné lieu à des travaux destinés à les repérer, les identifier, les classer, les contextualiser, les analyser. On pense plus particulièrement aux grands équipements scientifiques, aux bâtiments, aux institutions (établissements, laboratoires…), aux hommes et aux femmes qui ont contribué à animer et à structurer la vie scientifique. Mais assez peu ont été étudiés sous les angles retenus ici : attributions de noms de chercheurs, hommages oraux et écrits sous forme de publications ou de représentations « artistiques ». C’est dire que nous avons prêté une attention particulière aux rares études qui s’y sont attelées. Nous nous sommes d’ailleurs borné à présenter de façon synthétique leurs résultats, éventuellement à les compléter… et à renvoyer à ces travaux pour toute précision, notamment sur la vie et l’œuvre des universitaires cités.

Dans les autres cas de figure, il a été nécessaire de procéder à des inventaires. Ces inventaires tendent vers l’exhaustivité toutes les fois où les objets sont en nombre limité et/ou sont facilement repérables : c’est, par exemple, le cas pour les attributions de noms à des bâtiments et à des amphithéâtres, des bibliothèques, des salles du conseil ou des thèses ; mais c’est déjà plus délicat pour les attributions de noms à des prix ou à des chaires car certains ont disparu sans laisser de trace visible. En tout état de cause, l’exhaustivité est impossible pour les publications que des pairs ont dédiées à des chercheurs97 car elles sont nombreuses et dispersées dans de multiples sources locales, nationales et internationales de statuts divers : ouvrages et articles scientifiques, journaux et bulletins de sociétés scientifiques, littérature grise, magazines et sites Internet d’universités, médias traditionnels et numériques, archives des établissements dont l’état laisse souvent à désirer. La présentation des objets matériels et

96

On aura l’occasion de relever que nombre d’universitaires renommés, membres de l’Académie des Sciences ou d’institutions (inter)nationales prestigieuses, ont été aussi élus - et ils en étaient fiers - mainteneurs de l’Académie des Jeux Floraux, et pour quelques uns, secrétaire perpétuel.

97

Par exemple, les notices nécrologiques ou les discours d’hommages funèbres rendus depuis plus de 130 ans à des hommes (surtout) et à des femmes que l’on a estimé(e)s, à un moment donné, « dignes de les recevoir ».

68

immatériels qui n’avaient jamais été inventoriée jusqu’ici sera chaque fois accompagnée d’une brève biographie permettant de situer les chercheurs qui leur ont donné leurs noms. Des compléments biographiques sous la forme d’articles, d’ouvrages, de notices (…) puisés dans notre corpus de publications dédiées, seront régulièrement fournis dans des notes de bas de page. Ils permettront à ceux qui le souhaitent d’aller plus loin dans la connaissance de la vie et l’œuvre des chercheurs.

La recherche a reposé à la fois sur un travail d’observation (visites in situ) et un travail sur documents. Toutes les traces ne sont pas disponibles ou visibles in situ, et celles qui le sont doivent être confortées par un travail documentaire afin de mieux cerner les objets et les acteurs. Or ces documents sont rarement des travaux académiques qui ont « pignon sur rue ». Le plus souvent, il s’agit d’une littérature scientifique « secondaire » (bulletins de sociétés scientifiques locales…), voire d’une littérature plus ou moins « grise » (working papers de laboratoires), quand ce ne sont pas des publications éditées par la presse locale ou nationale, les universités (décisions des instances officielles, magazines « papier » ou en ligne, brochures et autres flyers, plans, archives administratives - dont l’état peut laisser à désirer…), ou par d’autres acteurs locaux, au premier rang desquels figure la Ville de Toulouse. Toutes les informations recueillies à propos des dénominations de lieux (bâtiments, locaux, cours, jardins, institutions) ont été vérifiées des visites in situ.

Ce travail a été complété, quand nécessaire, par des entretiens, principalement avec des universitaires et des agents des universités ayant ou ayant exercé des responsabilités sur les questions patrimoniales à quelque titre que ce soit : inventaire, conservation, construction, entretien, signalétique, communication…

On aura compris que la présente étude constitue avant tout en état des lieux qui devra être complété au moins pour deux raisons : d’abord combler les lacunes et les oublis, ensuite actualiser, car les processus de patrimonialisation se poursuivront bien évidemment au-delà de la date retenue ici (). Néanmoins, des éléments d’analyse seront livrés ici ou là, et en tout cas toutes les fois où ils permettront de mieux comprendre tel ou tel inventaire, la logique ou les sens de patrimonialisation, voire une décision particulière. Les analyses détaillées seront réservées à des publications académiques ultérieures (articles, ouvrages, communications…).

B) Plan

Les éléments matériels et immatériels recensés dans ce rapport, parce qu’ils relèvent de ce que l’on appelle des « hommages » au sens le plus large du terme, ont été classés en trois grandes catégories qui constituent autant de parties : Les attributions de noms (I), Les publications dédiées (II), Les portraits, du moins quand ils sont organisés en galeries (III).

La première catégorie, et ce n’est pas une surprise, est la plus importante sur le plan quantitatif, mais aussi sans doute la plus significative sur le plan symbolique. Elle est décomposée en trois sous-parties : les établissements et leurs composantes (A), les grands

69

équipements, les jardins académiques, les édifices et les locaux, les voies internes (B), et enfin les chaires et les prix scientifiques (C).

70