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2.5 RESULTAT ET DISCUSSION

2.1.3 P OPULATION

2.1.3.4 Religions

La pratique religieuse est très diversifiée à Adjagbo. On n’y rencontre :

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les adeptes du christianisme avec ses démembrements (le Christianisme Céleste, l’Eglise évangélique, etc.) ;

les adeptes de l’islamisme ;

les adeptes des religions traditionnelles africaines (Sakpata, Danvodoun, Kokou, Atingalin, Hounvê, Thron Kpetodeka, Héviosso) (PNDCC,2007).

2.2 DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS 2.2.1 Qualité de l’eau

C’est l’aptitude de l’eau, déterminée par ses caractéristiques physiques, chimiques, biologiques ou organoleptiques, à servir à un usage défini ou à permettre le fonctionnement d’un milieu aquatique donné. (www.hydrologie.org)

2.2.2 Eau potable

Une eau est dite potable quand elle satisfait à un certain nombre de caractéristiques la rendant propre à la consommation humaine. (wikipedia.org)

2.2.3 Accès à l’eau potable

Selon l’OMS (2000), chaque individu a accès à l’eau potable s’il est desservi par un réseau ou une pompe à moins de 200 m de son habitation (Zerah, 1999). Une personne a accès facile à une eau de boisson de qualité, lorsqu’elle dispose de cette eau sur place ou dans les15minutes de marche de son domicile (Nzuzi et Mbuyi, 2004).

2.2.4 Environnement

L’environnement est un espace où sont situés les facteurs et les conditions déterminant l’état et l’évolution d’un être vivant, d’un écosystème ou d’un élément artificiel. Ici, l’environnement est un milieu naturel dont les composantes sont influencées par les actions de l’homme, et qui en retour agissent sur la vie de celui-ci. (www.google.com)

2.2.5 Eau polluée

Une eauest dite polluée lorsque ses qualités physiques, chimiques, biologiques ou bactériologiques sont dégradées, perturbant la vie aquatique et rendant son utilisation dange-reuse pour les hommes et les animaux. (www.ademe.fr)

2.2.6 Les streptocoques

Ce sont des bactéries aérobies arrondies à Gram positif. Les streptocoques se présen-tent en chaînettes ou par paires et certains groupes sont pathogènes pour l'Homme. (Microsoft Encarta 2009)

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 13 2.2.7 Les coliformes totaux

Ils constituent un groupe hétérogène de bactéries d’origine environnementale et fécale.

La plupart des espèces peuvent se trouver naturellement dans le sol et la végétation. Leur pré-sence dans un puits n’indique généralement pas qu'il y a contamination fécale ou qu'il y a un risque sanitaire, mais traduit une dégradation de la qualité bactérienne de l’eau. Celle-ci peut être causée, notamment, par une infiltration d’eau de surface (www.google.com)

2.2.8 Les coliformes fécaux

Les coliformes fécaux ou coliformes thermotolérants, sont un sous-groupe des coli-formes totaux. Ce sont des bactéries qui vivent dans les intestins d’animaux ou humains. Leur présence dans l’eau indique une pollution fécale. Les coliformes fécaux sont capables de fer-menter le lactose à une température de 44,5°C. L’espèce la plus fréquemment associée à ce groupe bactérien est l’Escherichia coli. (www.google.com)

2.2.9 Notion de puits

Trou vertical, le plus souvent circulaire, entouré parfois d'une margelle, creusé dans le sol pour atteindre une nappe aquifère. Grand trou, généralement circulaire et doté d'un murail-lement, creusé dans la terre pour atteindre la nappe aquifère souterraine (nappe libre ou phréa-tique) (www.larousse.fr).

2.3 REVUE DE LITTERATURE

L’importance de l’eau dans la vie a amené bon nombre d’organismes et auteurs d’ouvrages à réaliser des études sur le devenir du monde dans la perspective de la pénurie de l’eau de bonne qualité.

Bates et al. (2008) ont analysé dans leur rapport les impacts du changement climatique sur les ressources en eau dans le monde. Ils ont montré qu’en Afrique, la période 1970 – 1990 est marquée par un déficit pluviométrique qui a des implications négatives sur les ressources en eau et par ricochets sur la population africaine (25% de la population souffrent de stress hy-drique). L’observation et l’analyse faites ont donc montré la variation des ressources en eau dans le monde.

Mott et al (1993), dans leur étude ont montré que les faibles pluviosités de la pé-riode1962 – 1982 ont des répercussions sur la recharge des nappes souterraines du Continen-tal Terminal du Bénin. Cela ramène le problème de variation des ressources en eau susmen-tionnée. Cependant, ces deux études n’ont pas mis l’accent sur les difficultés d’accès à l’eau potable des populations.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 14 Oucho (1999), dans son article a analysé la relation d’interaction entre les ressources en eau et l’évolution démographique en Afrique. En se fondant sur les travaux d’PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), il a montré les difficultés d’accès à l’eau potable des populations en Afrique. Cela lui a permis de classifier en 5 catégories les pays africains selon leur accessibilité à l’eau potable (très difficile, difficile, bon, très bon et excellant). Cette étude décrit une situation qui pourrait compliquer la vie sur la terre puisque l’eau doit être non seulement dis-ponible mais de bonne qualité pour sa consommation.

Vilagnes (2000), dans son ouvrage intitulé, après avoir évoqué l’évolution de l’eau entre l’hydrosphère, l’atmosphère et la lithosphère (eaux atmosphérique, superficielles et sou-terraines) et le principe pollueur payeur mis en vigueur pour la gestion des eaux en France, a montré la relation entre l’eau et la santé publique à partir des maladies hydriques et parasi-taires. Il a présenté ensuite les consommations d’eaux dans l’industrie et à domicile, quelques types de pollution par les micropolluants et les méthodes de traitement des eaux. Parmi ces méthodes, il est revenu sur celles de l’assainissement (individuel et collectif) et des eaux des-tinées à la consommation humaine. Cette étude descriptive, faite dans un contexte de pluridis-ciplinarité, a mis en exergue les risques de la consommation de l’eau non potable sur la santé humaine et les précautions à prendre. L’hygiène est la base fondamentale d’une bonne santé.

Toutefois, le niveau des revenus ainsi que la disponibilité de l’eau potable méritent une ré-flexion.

La présence de l'azote ammoniacal dans les eaux traduit habituellement un processus de dégradation incomplète de la matière organique. L'ammonium résulte de la première étape de la dégradation de la matière organique azotée par les bactéries ammonifiantes : on parle d'ammonisation. En dehors de la pollution organique (matières végétales, matières organiques animales ou humaines), l’ammoniac peut provenir des rejets industriels, des engrais, des eaux souterraines, des eaux de pluies. Une forte concentration d'ion ammonium dans l'eau avec un pH faible n'est pas dangereuse pour la flore et la faune aquatique. Par contre, une quantité faible d'ions ammonium avec un pH élevé se révèle toxique. Il se transforme assez rapidement en ammoniac qui est nuisible aux poissons quand il pénètre dans leurs branchies (Fonkou, 1996).

Lane (1996) dans son article a montré, qu’il existe plusieurs catégories de maladies transmises par l’eau. Ces maladies constituent pour lui un désastre pour l’humanité qu’il fau-drait réduire ou prévenir. En mentionnant les causes de ces maladies, il interpella les gouver-nements et décideurs politiques dans une série de questions. L’analyse de l’auteur souligne l’importance de la santé de l’homme dans le développement économique de tout pays. Mais

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 15 l’accent devrait être mis sur les politiques à mettre en œuvre pour une alimentation en eau potable équitable des populations dans la mesure où les ressources en eau actuelles sont su-jettes à la pollution.

Luzolo (2012) dans son étude a présenté les trois principaux types de puits qu’on peut rencontrer à savoir : le puits ordinaire, le puits foncé et le puits foré. Un puits ordinaire est un puits creusé manuellement à l'aide d'une pioche, d'une pelle et de tout autre matériel d'excava-tion. Il peut être de forme carrée ou circulaire. Tandis que pour un puits foncé, il existe plu-sieurs méthodes de fonçage de puits : fonçage par battage de tube perforé, fonçage par injec-tion d'eau et fonçage par havage.

 Fonçage par battage : c'est une méthode qui consiste à chasser dans le sol, un tube à l'extrémité inférieure duquel est fixé un embout conique. Le fonçage s'arrête à quelques mètres au-dessous de la surface libre de la nappe. Les puits foncés par battage ont en général un diamètre de 2,5 à 100mm et ne peuvent être utilisés que dans les formations dépourvues de pierres, de roches ou d'argile compacte et là où la profondeur de la nappe est faible.

 Fonçage par injection d'eau : cette méthode permet d'atteindre très rapidement des profondeurs considérables. Elle consiste à creuser à l'emplacement prévu pour le trou de 1,5 à 2m de profondeur, sur lequel on monte un trépied portant un tourillon creux ; à ceci se fixe un tubage dont l'extrémité inférieure munie d'un couteau pénètre dans le trou. Cette mé-thode convient dans des sables et des alluvions et pour les puits de diamètre allant de 38 à 380 mm et de profondeurs de 50 à 100 m.

 Fonçage par havage : ce procédé permet de construire dans des sols meubles, des puits de grand diamètre mais de faible profondeur (15 à 20 m). De ce fait, on dispose sur le sol une couronne métallique triangulaire formant une trousse circulaire coupante.

Puis un puits foré est un puits à un diamètre relativement réduit, il est foré à la main ou à l'aide de divers accessoires grâce auxquels on peut atteindre de grandes profondeurs et ex-traire de plus grandes quantités d'eau que le puits creusé à la main. Il peut donner lieu à un puits artésien.

Cette revue de la littérature nous a permis de comprendre certains aspects qui rendent difficile l’approvisionnement en eau potable dans les localités d’Aïtchédji et Zékanmey dans le village d’Adjagbo. La présente étude mettra en exergue les aspects insuffisamment étudiés tels que les conditions sociales, économiques et politiques de l’accès à l’eau potable à Adjag-bo.

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2.4 MATERIEL ET METHODES 2.4.1 MATERIEL

2.4.1.1 Matériel de Terrain

Le matériel de terrain est constitué de :

 une fiche d’enquête pour les questionnaires ;

 un appareil photo numérique ;

 des étiquettes pour étiqueter les bouteilles de prélèvement ;

 une glacière contenant de la glace pour conserver les échantillons ;

 un GPS (Globale Position Système) pour prendre les coordonnées géographiques des points de prélèvement ;

 des flacons étiqueté et bien rincés puis stérilisés.

2.4.1.2 Matériel de laboratoire

Le matériel de laboratoire utilisé est constitué de:

 un appareil qui mesure le pH, la conductivité et la température ;

 un spectrophotomètre pour déterminer les paramètres chimiques ;

 des boîtes de pétri, des milieux de culture ;

 des réactifs pour les différentes analyses ;

 une balance pour peser le milieu de culture ;

 un autoclave pour stériliser les milieux et les matériaux ;

 verreries de laboratoire ;

 un incubateur ;

 un réfrigérateur pour la conservation du milieu préparé ;

 une plaque chauffante pour la préparation des milieux.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 17 2.4.2 METHODES

2.4.2.1 Recherche documentaire

Cette phase s’est étendue sur toute la durée du travail jusqu'à la réalisation du rapport.

Elle a consistée à la collecte des documents (mémoires, publications, rapports, livres, thèse etc.) disponibles sur le sujet de recherche et à les lire afin de mieux cerner et maîtriser le su-jet. Elle a permis non seulement de mieux définir les concepts à utiliser et les contenus à leur donner mais aussi de faire une synthèse des résultats de recherches antérieures sur le sujet.

Pour ce faire, plusieurs centres de documentations et bibliothèques tels que la bibliothèque de l’EPAC, la bibliothèque centrale de l’Université d’Abomey-Calavi, la bibliothèque de la FSA ont été parcourues.

2.4.2.2 Méthode d’Enquêtes

Des fiches d’enquête ont été établies et ont permis de recueillir des informations au sein des populations d’Aïtchédji et de Zékanmey. L’enquête a permis aussi de connaitre le type d’eau consommée par ces habitants, de connaitre leur conditions d’approvisionnement en eau, l’usage qu’elles en font et les maladies les plus fréquentes observées dans ces localités.

2.4.2.3 Echantillonnage

Au cours des investigations sur le terrain, des ménages sont ciblés pour faire objet d’enquête. Au total 96 ménages ont été visités sur un total de 160. Nous avons fais notre en-quête dans des maisons distantes de 50 m chacune. Dans ces maisons seuls les ménages dans lesquels il y avait des adultes disponibles pour répondre à nos questions ont été enquêtés.

2.4.2.4 Technique de Prélèvement

et

Transport

Les prélèvements pour l’analyse bactériologique sont faits dans des flacons en verre de 500 ml qui sont lavés et rincés avec de l’eau distillée.

Au total 4 prélèvements ont été effectués à raison de 2 prélèvements pour les analyses physico-chimiques et les 2 restants pour les analyses bactériologiques. Les prélèvements d’eau des puits ont été réalisés à l’aide d’une puisette utilisée par les villageois, au bout de laquelle est fixée une corde permettant de faire descendre la puisette dans le puits. Une fois les prélèvements faits, les flacons ont été étiquetés et rangés dans une glacière contenant de la glace pour être immédiatement acheminés au laboratoire pour des analyses. Nous avons effec-tués un prélèvement par localités. Quant aux analyses physico-chimiques, les prélèvements ont été faits dans des bouteilles en plastique des eaux minérales de capacité 1,5 L. Chaque

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 18 bouteille est rincée trois fois par l’eau qu’elle doit contenir et ont été amené au laboratoire pour être analysé.

2.4.2.5 Analyse des échantillons d’eau

Analyse Physico-chimique

Cette analyse a permis de déterminer les paramètres physiques et chimiques tels que le pH, la conductivité, la température, la couleur, le chlorure (Cl), les bicarbonates (HCO3), le nitrate (NO3), le phosphate (PO43) etc.

Le pH, la conductivité et la température

Ces trois facteurs ont été déterminés par le multi-paramètre de type HACH combe Hamm. Le pH indique la basicité ou l'acidité d'une eau. C'est un paramètre très important dans la qualité de l'eau. La température est un paramètre physique qui influence considérablement la multiplication microbienne ainsi que le métabolisme. La conductivité détermine les sels minéraux dissous dans l’eau. Après allumage du multi-paramètre, on rince bien les deux élec-trodes avec l’eau de robinet puis avec l’eau à analyser avant qu’il ne soit plongé dans l’échantillon contenu dans un bécher. Après stabilisation de l’appareil, on fait la lecture du pH, de la conductivité et de la température sur son écran.

La Couleur

C’est l’un des caractères organoleptiques. Elle se détermine à l’aide d’un spectropho-tomètre. Pour la mesurer, on prélève 10 ml de l’échantillon à analyser dans un tube ensuite on prélève 10 ml d’eau distillée comme témoin dans un autre tube. La lecture est faite à l’aide d’un spectrophotomètre à une longueur d’onde de 465 nm.

Le Chlorure (Cl)

Il est dosé par la méthode volumétrique : on prélève 100 ml de l’échantillon à analyser dans un erlenmeyer, on y ajoute deux gouttes de bicarbonate de potassium, ainsi la couleur devient jaune. On agite à l’aide d’un agitateur magnétique sur lequel on pose l’erlenmeyer ensuite on dose la solution par une solution de nitrate d’argent jusqu'à l’obtention de la coloration rouge brique. Ceci marque la fin du dosage puis on note le volume de nitrate utilisé. Le taux de chlorure est déterminé par la formule suivante :

Cl en mg/l V x 35,5 Le bicarbonate (HCO3)

Pour doser le bicarbonate on procède de la manière suivante : on prélève dans un er-lenmeyer, 100 ml de l’échantillon d’eau à analyser, on y ajoute quelques gouttes d’indicateur mixte qui lui donne une couleur bleue ensuite, on pose l’erlenmeyer sur un agitateur

magné-Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 19 tique allumé et on dose le mélange par une solution d’acide sulfurique à 0,02N à l’aide d’une burette graduée jusqu’au virage de la solution puis on note le volume d’acide utilisé. La con-centration de bicarbonate contenu dans l’eau est déterminée par la formule suivante :

HCO3  V H2SO4 x 61 avec M HCO3  61 gmol.

Le nitrate (NO3)

La présence de nitrate dans l'eau est un indice de pollution d'origine agricole (engrais) ou industrielle. Il se détermine par le spectrophotomètre à une longueur d’onde de 500 nm.

Pour se faire, on prélève 25 ml de l’échantillon à analyser dans deux flacons et on ajoute dans l’un des flacons une gélule de réactif Nitra Ver puis on agite. Ensuite on prend pour témoin le second flacon on fait la lecture du témoin puis celle de l’échantillon à analyser après 5 mi-nutes de réaction.

Le nitrite (NO2)

Pour le nitrite le procédé est le même que le précédant à la différence que la lecture se fait à une longueur d’onde de 507 nm et la gélule utilisée est le Nitri Ver et le temps de réac-tion est de 20 minutes.

Le phosphate (PO43)

Il se détermine par le spectrophotomètre. Pour se faire, on prélève dans deux flacons de 25 ml de l’échantillon à analyser puis on ajoute dans l’un des flacons une gélule de réactif phospho Ver et on homogénéise ensuite on prend le second flacon comme témoin et on fait la lecture du témoin et de l’échantillon après 2 minutes de réaction.

Le calcium (Ca2)

Pour doser le calcium: on prélève 50 ml de l’échantillon à analyser puis on y ajoute 1 ml de KOH (hydroxyde de potassium) et un sachet de réactif (Calver). Ensuite on dose avec l’EDTA (Acide Diamine Tétra-Acétique) jusqu’au virage de la solution du rose au bleu. La détermination de calcium se fait suivant la formule ci-dessous :

Ca2 mg/l  VEDTA x 0, 4 x 20, 04 Le Magnésium (Mg2)

On prélève 50 ml de l’échantillon à analyser, on y ajoute 5 gouttes d’eau oxygénée plus 5 ml d’acide chlorhydrique (HCL). On porte à ébullition pendant 15 minutes puis on laisse refroidir. On ajoute ensuite 5 ml de la solution tampon et 5 gouttes d’indicateur net, on dose avec l’EDTA (Acide Ethylène Diamine Tétra-Acétique) jusqu’au virage c'est-à-dire

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 20 jusqu’à ce que la solution prenne une couleur bleu. La dureté magnésienne est déterminée par la différence entre la dureté totale et la dureté calcique :

Mg2 mg/l VEDTAMg2 VEDTACa2 x 0, 4 x 12, 16 La masse équivalente de l’ion Mg2  12,16

L’ammonium (NH4)

La lecture est faite au spectrophotomètre à une longueur d’onde de 425 nm. On pré-lève 25 ml de l’échantillon d’eau à analyser et 25 ml d’eau distillée dans des flacons diffé-rents, on ajoute à chaque flacon un sachet du réactif de nessler et 1 ml du réactif rochelle.

Ensuite on laisse reposer pendant 1 minute. On fait d’abord la lecture du zéro avec le tube contenant de l’eau distillée puis la lecture de l’échantillon d’eau à analyser.

Le fer total (Fe2/Fe3)

Sa lecture est faite à l’aide d’un spectrophotomètre à une longueur d’onde de 510 nm.

Son dosage consiste à prélever 10 ml de l’échantillon à analyser dans deux flacons différents, on y ajoute un sachet de réactif Ferro Ver et on laisse réagir pendant 3 minutes, ensuite on faire le zéro avec l’échantillon témoin et enfin on lit à l’appareil la concentration de fer conte-nu dans l’échantillon.

Le sulfate (SO42)

La lecture se fait avec un spectrophotomètre à une longueur d’onde de 450 nm. On prélève 25 ml de l’échantillon d’eau à analyser. On y ajoute ensuite un sachet du réactif Sulfa Ver. On homogénéise et on laisse reposer pendant 5 minutes. On lit au spectrophotomètre la concentration de sulfate contenu dans l’échantillon.

L’iodure (I)

Sa lecture se fait avec un spectrophotomètre. On prélève 25 ml de l’échantillon d’eau à analyser dans deux flacons. On ajoute ensuite un sachet du réactif DPD dans l’un des flacons puis on homogénéise et on laisse reposer pendant 3 minutes, ensuite on fait le zéro avec ajoute 1 ml de réactif SPADNS Reagent for fluoride et on laisse réagir pendant minutes, en-suite on fait le zéro avec l’eau distillée et enfin on lit la concentration de fluorure à une lon-gueur d’onde de 455 nm.

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