• Aucun résultat trouvé

2.5 RESULTAT ET DISCUSSION

2.4.2 METHODES

2.5.1.1 Résultats des enquêtes

Populations enquêtées

Afin d’avoir à une estimation satisfaisante de la taille de la population étudiée, respecti-vement 62,5% et 58,33% du nombre total de ménages vivant à Aïtchédji et à Zékanmey ont été enquêté. Le tableau 2 présente l’estimation de la taille de l’échantillon.

Tableau 2 : Echantillonnage des ménages enquêtés

Arrondissement Akassato Akassato

Village Adjagbo Adjagbo

Localité Aïtchédji Zékanmey

Nombre total de ménage 64 96

Nombre de ménages enquêtés 40 56

Pourcentage 62,5 58,33

Source : Résultat des travaux, 2014

Coordonnées géographiques des sites de prélèvement

Le tableau 3 montre les coordonnées géographiques des lieux où les échantillons d’eau ont été prélevés.

Tableau 3 : coordonnées géographiques des sites de prélèvement Sites de

prélève-ment

Position Nord Position Est Altitude Source

Aïtchédji 06°32’08,9’’ 002°20’30,4’’ 152 Puits

Zékanmey 06°31’54,3’’ 002°20’28,9’’ 169 Puits

Source : Résultat des travaux, 2014

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 24

Sources d’eau consommée par la population

56,25

Figure 1 : Répartition des sources d’approvisionnement en eau Source : Résultat des travaux, 2014

L’enquête réalisée dans les localités d’Aïtchédji et Zékanmey a permis d’identifier les différentes sources d’approvisionnement en eau qui sont : les puits, les forages et les eaux stockées (STOREX). Ces sources d’eau utilisées varient en fonction de chaque individu et des moyens dont il dispose. Cependant, seules les populations vivant à proximité des forages utili-sent cette eau. Les autres préfèrent s’approvisionner en eau de puits à cause de l’existence en grand nombre de ce dernier dans ces localités. L’insuffisance de forage, le manque de moyen financier et l’inexistence du réseau de la SONEB pousse la population à s’approvisionner en eau de puits bien qu’elle soit consciente des risques qu’elle court en les buvant. Car au cours de nos investigations ces populations nous ont confirmés qu’ils boivent l’eau de puits soit à cause de l’insuffisance ou de la distance des forages par rapport aux maisons ou encore à cause de l’absence de réseau de la SONEB.

Usages de l’eau par la population

0%

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 25

Figure 3 : Usages de l’eau par la population d’Aïtchédji

Source : Résultat des travaux, 2014

Les figures 2 et 3 renseignent sur les proportions de chaque usage. S’agissant de l’utilisation des sources d’approvisionnement en eau dans les deux localités, divers usages ont pu être identifiés. Il s’agit notamment de la lessive, de la vaisselle, du bain, de la consomma-tion et autres. Il est alors constaté que dans les localités de Zékanmey et d’Aïtchédji l’eau de puits est le plus utilisée par les populations pour leur divers usages puis après vient l’eau des forages à Zékanmey et les eaux stockées à Aïtchédji.

Traitements apportés à l’eau de puits et états des puits en saison sèche

Les enquêtes ont montré que la majorité de la population de ces localités consomme l’eau de puits. Il a été remarqué que la plupart des ménages ne traite pas l’eau avant consom-mation :

94,7 de la population ne traitent pas l’eau avant de la consommer ;

5,3 de la population traitent leur eau. Certains ménages utilisent plusieurs méthodes pour traiter l’eau, on peut citer entre autres les traitements à l’eau de javel, avec aquatabs, à l’alun, par ébullition ou par filtration.

Pendant la saison sèche la majorité des puits traditionnels tarissent.

Hygiène autour des puits

Il a été constaté lors de l’enquête que la majorité des puits visités ne sont pas couverts et constituent ainsi un bon milieu de développement pour les microorganismes de l’environnement. Les puisettes sont mal entretenues, elles sont déposées par terre ou au bord des puits et ne sont pas régulièrement lavées.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 26 Source : Cliché GBAGUIDI C. 2014 Source : Cliché GBAGUIDI C. 2014

Source : Cliché GBAGUIDI C. 2014 Source : Cliché GBAGUIDI C. 2014

Etat épidémiologique de la population des localités de Zékanmey et Aïtchédji

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

Zékanmey Aïtchédji

44,50% 45,50%

10,70%13,60% 8,30%18,30%

16,20%15% 15,50%12,40%

Pourcentages ()

paludisme choléra fièvre typhoïde diarrhée maux de ventre

Figure 4: Répartition des maladies contractées par les populations d’Aïtchédji et Zékanmey Source : Résultat des travaux, 2014

L’eau transmet les maladies après ingestion de microorganismes pathogènes. L’eau sert de gîte larvaire aux vecteurs du paludisme. Les maladies dont souffrent les ménages en-quêtés sont : la diarrhée, la fièvre typhoïde, le paludisme, le choléra et les maux de ventre. Il est donc constaté que dans les deux localités le paludisme est la maladie qui sévie le plus.

Après le paludisme vient respectivement à Aïtchédji et Zékanmey un taux de 18,30  de fièvre typhoïde et un taux de 16,20  de diarrhée.

Photo 5: Puits moderne de Zékanmey Photo 4: Hygiène près du puits de Zékanmey

Photo 6: Puits couvert avec des bois à Aïtchédji Photo 7: Hygiène près du puits d’Aïtchédji

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 27 2.5.1.2 Résultats des paramètres physico-chimiques

 Le pH

Figure 5 : Valeur du pH des différents échantillons d’eau prélevés Source : Résultat des travaux, 2014

Les valeurs mesurées sont de 6,94 à Aïtchédji et 5,64 à Zékanmey.Contrairement à la lo-calité d’Aïtchédji, les valeurs mesurées dans la localité de Zékanmey ne respectent pas les normes recommandées par les directives de l’OMS. La figure 5 illustre clairement ces résultats.

Température

Figure 6 : Températures des eaux prélevées dans les puits Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 6 montre que les valeurs de la température dans ces (2) localités respectent les normes recommandées par l’OMS.

Figure 7 : Conductivité des eaux prélevées au niveau des puits Source : Résultat des travaux, 2014

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 28 La figure 7 montre la variation de la conductivité dans les différents échantillons d’eau prélevés. On constate que la conductivité des échantillons d’eau dans ces deux localités est

Figure 8 : Couleur de l’eau de puits prélevée sur les sites Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 8 montre la variation de la couleur des eaux prélevées au niveau des puits. Les valeurs obtenues au niveau des deux sites respectent la valeur admise par l’OMS qui est de 15 UC.

Figure 9 : Concentration en bicarbonates des eaux prélevées Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 9 traduit le taux de bicarbonate contenu dans les échantillons d’eau de puits.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 29

Figure 10 : Taux de chlorure dans les eaux analysées Source : Résultat des travaux, 2014

Les taux de chlorures obtenus dans les eaux prélevées au niveau des deux localités va-rient entre 15,975 mg/L et 40,825 mg/L. La norme recommandée par l’OMS est de 250 mg/L.

Ces valeurs obtenues sont donc inférieures aux recommandations prescrites.

Nitrates (NO3-)

Figure 11 : Concentration en nitrate des eaux prélevées Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 11 montre la teneur en nitrate des différents échantillons d’eau. Elle varie entre 10,12 mg/l et 13,64 mg/l. Les taux de nitrate sont inférieurs à la valeur recommandée par l’OMS qui est de 50 mg/l.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 30

Figure 12 : Concentration en nitrite des eaux prélevées Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 12 montre la teneur en nitrites des différents échantillons d’eau. Elle varie de 0,198 mg/l à 0,198 mg/l. La norme recommandée par l’OMS étant de 3 mg/l.

Phosphates (PO43-)

Figure 13 : Taux de phosphate dans les eaux analysées Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 13 montre la teneur en phosphate des différents échantillons d’eau des deux loca-lités. La valeur obtenue est de 0,12 mg/l. Aucune norme n’a été recommandée par l’OMS.

Sulfates (SO42-)

Figure 14 : Taux de sulfate dans les eaux analysées Source : Résultat des travaux, 2014

0

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 31 La figure 14 montre le taux de sulfate dans les différents échantillons d’eau. Ce taux varie entre 1 mg/l et 2 mg/l. La norme étant de 400 mg/l, les échantillons analysés ont des valeurs infé-rieures à celle recommandée par l’OMS.

Fluorures (F-)

0 0,5

Aïtchédji Zékanmey

0,39 0

Concentration en mg/l

Fluorures (I

-

) en mg/L

Fluorures en mg/L

Figure 15 : Taux de Fluorure dans les eaux analysées Source : Résultat des travaux, 2014

Les valeurs varient entre 0 mg/l et 0,39 mg/l et sont inférieures à la norme permise par l’OMS qui est de 1,5 mg/l.

Iodures (I-)

0 0,1

Aïtchédji Zékanmey

0,08 0,1

Concentrations en mg/l

Iodures (I-) en mg/L

Iodures en mg/L

Figure 16 : Concentration en iodure des eaux prélevées Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 16 montre les valeurs d’iodures obtenues dans les échantillons d’eau de puits.

Elles varient entre 0,08 mg/l et 0,1 mg/l.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 32

Figure 17 : Concentration en fer des eaux prélevées Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 17 illustre le taux de fer obtenu dans l’eau prélevée à Aïtchédji et à

Figure 18 : Concentration en calcium des eaux prélevées Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 18 illustre le taux de calcium contenu dans l’eau prélevée à Aïtchédji et à Zé-kanmey. Ce taux varie de 24,048 mg/l à 12,024 mg/l. Ces valeurs sont inférieures à la norme admise par l’OMS qui est de 100 mg/L.

Magnésium (Mg2)

Figure 19 : Concentration en magnésium des eaux prélevées Source : Résultat des travaux, 2014

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 33 La figure 19 illustre la valeur de magnésium contenue dans les eaux prélevées à Aïtché-dji et à Zékanmey. Elle varie de 0,9728 mg/l à 1,4592 mg/l. La norme admise par l’OMS étant de 50 mg/L, ces valeurs obtenues sont donc inférieures à la norme prescrite par l’OMS.

2.5.2.1 Résultats des analyses bactériologiques

Coliformes totaux, coliformes fécaux et streptocoques

0

Figure 20 : Taux de coliformes totaux, coliformes fécaux et streptocoques Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 20 traduit le taux de coliformes totaux, de coliformes fécaux et de strepto-coques contenus dans les échantillons d’eau de puits. Toutes les valeurs obtenues sont élevés dans les eaux prélevées à Aïtchédji. On conclut que l’eau de puits de la localité d’Aïtchédji ne respecte pas la norme permise par l’OMS. A Zékanmey, seul les valeurs obtenues pour les coliformes fécaux et les streptocoques sont égales à celles recommandées par l’OMS et qui sont de 10 UFC pour les coliformes totaux, 0 UFC pour les coliformes fécaux et 0 UFC pour les streptocoques fécaux.

2.5.2 DISCUSSION

L’enquête réalisée dans ces localités a permis de constater les difficultés auxquelles la population est confrontée. Il n’existe aucun réseau d’adduction d’eau de la SONEB ce qui fait que la majeur partie de la population s’approvisionne en eau de puits, et le reste en eau de forage. Dans les différentes localités on note l’absence d’un assainissement adéquat (structure de pré-collecte, latrines). Les ordures sont jetées pêle-mêle dans la nature et finissent par for-mer d’énormes dépotoirs sauvages. La plupart des ménages ne savent pas que l’eau doit être traitée avant d’être consommée. Seul 5, 3  de la population traite l’eau soit à l’eau de javel soit avec aquatabs, soit à l’alun, soit par ébullition ou par filtration. Toutes ces conditions dé-tériorent la qualité de l’eau et les eaux consommées sans aucun traitement au préalable

cau-Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 34 sent certaines maladies à la population comme : la diarrhée, la fièvre typhoïde, le paludisme, le choléra et les maux de ventre.

Les résultats des analyses physico-chimiques traduisent les variations des différents paramètres (pH, température, couleur, conductivité, nitrite, nitrate, magnésium, calcium, fer, ammonium, phosphate, chlorure, iodure, fluorure). Le pH est un paramètre qui renseigne sur l’acidité ou l’alcalinité d’une eau. Selon les directives de l’OMS et du Bénin le pH de l’eau de boisson doit être compris entre 6,5 et 8,5. Les résultats des analyses révèlent que l’eau de Zé-kanmey avec un pH de 5,64 ne respecte pas la norme recommandée. Cette eau est donc légè-rement acide. Les valeurs obtenues sont proches de celles d’Ouniry qui a trouvé en 2007 au Mali un pH qui varie de 4,59 à 7,02 et sont similaires à celle de Coulibaly qui a analysé l’eau du Mali en 2005 et a trouvé un pH qui varie entre 4,33 et 7,6. La température est normale pour les différents échantillons prélevés. Elle varie entre 25,5 et 25,8°C.

La conductivité et la couleur sont considérées comme étant des paramètres importants de la qualité de l’eau. Les échantillons d’eaux prélevés présentent une coloration normale qui respecte la norme requise par l’OMS qui est de 15 UC. Pour la conductivité, les valeurs va-rient entre 126 et 143 µs/cm donc sont inférieures à la valeur recommandée par l’OMS qui est de 2000 µs/cm.

La teneur en nitrites est de 0,198 mg/l dans les localités. Cette valeur est inférieur à la concentration fixé par l’OMS qui est de 3 mg/l selon. Le nitrite étant toxique pour l’organisme humain la présence en quantité importante dégrade la qualité de l’eau. La toxicité liée au nitrite est très significative en raison de leur pouvoir oxydant.

La teneur en nitrates est de 10,12 mg/l dans l’eau prélevée à Aïtchédji et 13,64 mg/l dans l’eau prélevée à Zékanmey tandis que le taux normal est fixé à 50 mg/l selon l’OMS.

Bien que les nitrates n’aient pas d’effets toxiques directs sauf à des doses élevées, le fait qu’ils puissent donner naissance à des nitrites conduit à une toxicité. Signalons que les valeurs obte-nues dans nos échantillons sont très faibles.

Les sulfates sont presque absents dans les eaux analysées. 2 mg/L et 1mg/l sont les taux de sulfates retrouvés. Ces valeurs sont inférieures à la norme fixée par l’OMS qui est de à 400 mg/l.

Quant aux fers, la figure 17 montre que les eaux du site d’Aïtchédji (0,03 mg/l) et Zé-kanmey (0,05 mg/l) respectent la norme de l’OMS (0,1 mg/l).

Les teneurs en fluorure; en chlorure; en calcium ; en magnésium ; en iodure et en am-monium dans les différents échantillons d’eau ont des valeurs qui varient de 0 à 0,39 mg/l

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 35 pour le fluorure ; de 15,975 à 40,825 mg/l pour le chlorure ; de 12,024 à 24,048 mg/l pour calcium ; de 0,9728 à 1,4592 mg/l pour le magnésium ; de 0,08 à 0,1 mg/l pour l’iodure et enfin de 0 mg/l pour l’ammonium. Ces valeurs respectent les normes requise par l’OMS qui sont de 1,5 mg/l pour le fluorure ; de 250 mg/l pour le chlorure ; de 100 mg/l pour le calcium ; de 50 mg/l pour le magnésium et de 0,5 mg/l pour l’ammonium. L’iodure n’a pas une valeur requise par l’OMS.

Les résultats des analyses bactériologiques révèlent que toutes les eaux de puits préle-vées sont contaminées. Les eaux de puits ne respectent pas les normes de qualité bactériolo-gique qui sont respectivement de 10/100 ml pour les coliformes totaux ; de 0/100 ml pour les coliformes fécaux et de 0/100 ml pour les streptocoques. Les échantillons renferment un taux très élevé de coliformes totaux qui ont des valeurs variant de 1092 à 1800 pour 100 ml d’eau de puits. Les coliformes fécaux ont une valeur variant de 0 à 1056 par 100 ml d’eau de puits et les streptocoques ont des valeurs comprises entre 0 et 2272 par 100 ml d’eau de puits. La présence de coliformes fécaux et de streptocoques dans l’eau prélevée à Aïtchédji révèle une contamination fécale de ce puits. Nos valeurs sont similaires à celle d’Avocanh (2014) qui a analysées les postes d’eau autonomes dans la ville de Bohicon. Il a obtenues pour les coli-formes totaux des valeurs qui varient entre 38 et 95 UFC, pour les colicoli-formes fécaux des va-leurs qui varient entre 17 et 42,5 UFC et pour les streptocoques fécaux des vava-leurs qui varient entre 34 et 85 UFC.

Ces valeurs élevées indiquent une pollution bactériologique des puits. Cette pollution a des conséquences graves sur la santé des populations riveraines. Les résultats des analyses bactériologiques ne montrent pas la présence de coliformes fécaux et de streptocoques dans les eaux de puits de la localité de Zékanmey.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 36

Conclusion générale et

suggestions

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 37

CONCLUSION ET SUGGESTIONS

Les résultats de l’analyse physico-chimique de l’eau de puits dans les localités d’Aïtchédji et Zékanmey ont montré que la conductivité, la température, la couleur, l’ammonium, le chlorure, le fluorure, l’iodure, le nitrite, le nitrate, le bicarbonate, le sulfate, le phosphate, le calcium, le magnésium, le fer total, peuvent être considérés admissibles et ne présentent aucun danger pour la consommation.

Les analyses bactériologiques montrent que les concentrations en coliformes totaux, en coliformes fécaux et en streptocoques sont plus élevées dans les eaux prélevées dans la localité d’Aïtchédji. La présence élevée de germes indicateurs de contamination fécale, ainsi que la présence d’autres germes responsables d’infections transmises par l’eau, constituent sans doute une menace pour les habitants. Ces formes de pollution causent de nombreuses maladies telles que : la diarrhée, la fièvre typhoïde, le paludisme, le choléra et les maux de ventre.

En vue de contribuer à l’amélioration de la qualité des eaux des puits dans le village d’Adjagbo, quelques recommandations sont proposées à savoir:

 détruire tous les dépotoirs d'ordures ménagères installés autour des puits et des fo-rages et interdire aux populations riveraines de jeter leurs déchets solides autour des puits ;

 éduquer les populations riveraines sur la gestion des ressources en eaux ;

 doter les élus locaux de moyens efficaces afin de faire respecter les dispositions réglementaires dans le cadre de la protection des eaux superficielles ;

 minimiser la contamination des puits et des forages par des matières fécales, en encourageant la vulgarisation des latrines écologiques ;

 multiplier et développer les réseaux d'adduction d'eau potable dans les villages.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 38

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. AHOPKOSSI Y., 2005. Qualité de l’eau dans la commune de DASSA-SOUME : cas des fluorures. Mémoire de fin de formation. UAC/EPAC/GEn/D.I.T. 72 p.

2. AVOCANH G., 2014. Evaluation de la potabilité des eaux des Postes d’Eau Auto-nomes (PEA) et des impacts socio-sanitaires liés à leur utilisation dans la commune de Bohicon (Bénin). Mémoire de Master. 42p.

3. BATES B. C., KUNDZEWICZ Z. W., Wu S., PALUTIKOF J., EDS 2008. Climate change and water, Technical Paper of the Intergovernmental Panel on Climate Change, IPCC Secretariat, Geneva, 210 p.

4. BOKOSSA V., NOUDOGBESSI S., 2008. Etude de la minéralisation des eaux sou-terraines des Communes de Dassa-Zoumè et de Djidja : cas des fluorures.69 P.

5. Ministère de la Santé Publique (MSP), 2001. Annuaire des Statistiques Sanitaire Cotonou. 174p.

6. DARBOUX A-E. P., 2012. La gestion Intégrée des ressources en Eau et les change-ments climatiques au Bénin : Cas de la rivière Fourigninkèrè à Natitingou, mémoire d’ingénieur de conception GEn/EPAC/UAC, 114 p.

7. DG-Eau, 2008. Politique nationale de l’eau, Projet de version définitive MMEE, 52 p.

8. EZIN C. M., 2012. caractéristiques bactériologiques et physico-chimiques des eaux souterraines et celles des citernes dans la commune d’Allada : Cas des villages

« Dagleta, Soyo et DodjiAliho ».01 p.

9. FONKOU T., 1996. L’épuration par voie naturelle des eaux usées du campus de l’Université de Yaoundé I. Thèse de Doctorat 3ème. Cycle. Univ. De Yaoundé I.

133p.

10. Institut National de la Statistique et d’Analyse Economique (INSAE), 2012. In-ventaire des localités et infrastructures EAR G-Emergency. 12p.

11. JAGALS P., GRABOW W. O. K., DE VILLIERS J. C., 1995. Evaluation of indi-cators for assessment of human and animal faecal pollution of surface runoff Wat.

Sci. Tech., 31. 235-241.

12. KEGNÉ I. M., AMOUGOU A., SOH E. K., TSAMA V., NGOUTANE M. M., DODANE P.H. & KONÉ D., 2008. Effects of feacal sludge application on growth characteristics and chemical composition of Echinochloapyramidalis (Lam.) Hitch.

And Cyperus papyrus L. Ecological Engineering 30: 1-10.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 39 13. LANE J., 1996. Key issues in improving people’s health through water and

sanita-tion, in proceedings Sixth Stockholm Water Symposium, publication n° 6, pp 173 – 180.

14. LUZOLO LUTETE K., 2012. Les eaux souterraines : Captage, exploitation et ges-tion. Université de Kinshasa, Mémoire Master. 25 p.

15. Ministère de la Santé Publique (MSP), 2001. Annuaire des statistiques sanitaire de Cotonou. 174 p.

16. MOTT MACDONALD., 1993. Evaluation Hydrologique de l’Afrique Sub-

Saharienne, Pays de l’Afrique de l’Ouest : Rapport de pays : Bénin, Banque Mondiale, Programme des Nations Unies pour le développement, Banque Africaine de

Développement, Ministère Français de la Coopération.

Développement, Ministère Français de la Coopération.

Documents relatifs