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2.5 RESULTAT ET DISCUSSION

2.4.1 MATERIEL

2.4.1.2 Matériel de laboratoire

Le matériel de laboratoire utilisé est constitué de:

 un appareil qui mesure le pH, la conductivité et la température ;

 un spectrophotomètre pour déterminer les paramètres chimiques ;

 des boîtes de pétri, des milieux de culture ;

 des réactifs pour les différentes analyses ;

 une balance pour peser le milieu de culture ;

 un autoclave pour stériliser les milieux et les matériaux ;

 verreries de laboratoire ;

 un incubateur ;

 un réfrigérateur pour la conservation du milieu préparé ;

 une plaque chauffante pour la préparation des milieux.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 17 2.4.2 METHODES

2.4.2.1 Recherche documentaire

Cette phase s’est étendue sur toute la durée du travail jusqu'à la réalisation du rapport.

Elle a consistée à la collecte des documents (mémoires, publications, rapports, livres, thèse etc.) disponibles sur le sujet de recherche et à les lire afin de mieux cerner et maîtriser le su-jet. Elle a permis non seulement de mieux définir les concepts à utiliser et les contenus à leur donner mais aussi de faire une synthèse des résultats de recherches antérieures sur le sujet.

Pour ce faire, plusieurs centres de documentations et bibliothèques tels que la bibliothèque de l’EPAC, la bibliothèque centrale de l’Université d’Abomey-Calavi, la bibliothèque de la FSA ont été parcourues.

2.4.2.2 Méthode d’Enquêtes

Des fiches d’enquête ont été établies et ont permis de recueillir des informations au sein des populations d’Aïtchédji et de Zékanmey. L’enquête a permis aussi de connaitre le type d’eau consommée par ces habitants, de connaitre leur conditions d’approvisionnement en eau, l’usage qu’elles en font et les maladies les plus fréquentes observées dans ces localités.

2.4.2.3 Echantillonnage

Au cours des investigations sur le terrain, des ménages sont ciblés pour faire objet d’enquête. Au total 96 ménages ont été visités sur un total de 160. Nous avons fais notre en-quête dans des maisons distantes de 50 m chacune. Dans ces maisons seuls les ménages dans lesquels il y avait des adultes disponibles pour répondre à nos questions ont été enquêtés.

2.4.2.4 Technique de Prélèvement

et

Transport

Les prélèvements pour l’analyse bactériologique sont faits dans des flacons en verre de 500 ml qui sont lavés et rincés avec de l’eau distillée.

Au total 4 prélèvements ont été effectués à raison de 2 prélèvements pour les analyses physico-chimiques et les 2 restants pour les analyses bactériologiques. Les prélèvements d’eau des puits ont été réalisés à l’aide d’une puisette utilisée par les villageois, au bout de laquelle est fixée une corde permettant de faire descendre la puisette dans le puits. Une fois les prélèvements faits, les flacons ont été étiquetés et rangés dans une glacière contenant de la glace pour être immédiatement acheminés au laboratoire pour des analyses. Nous avons effec-tués un prélèvement par localités. Quant aux analyses physico-chimiques, les prélèvements ont été faits dans des bouteilles en plastique des eaux minérales de capacité 1,5 L. Chaque

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 18 bouteille est rincée trois fois par l’eau qu’elle doit contenir et ont été amené au laboratoire pour être analysé.

2.4.2.5 Analyse des échantillons d’eau

Analyse Physico-chimique

Cette analyse a permis de déterminer les paramètres physiques et chimiques tels que le pH, la conductivité, la température, la couleur, le chlorure (Cl), les bicarbonates (HCO3), le nitrate (NO3), le phosphate (PO43) etc.

Le pH, la conductivité et la température

Ces trois facteurs ont été déterminés par le multi-paramètre de type HACH combe Hamm. Le pH indique la basicité ou l'acidité d'une eau. C'est un paramètre très important dans la qualité de l'eau. La température est un paramètre physique qui influence considérablement la multiplication microbienne ainsi que le métabolisme. La conductivité détermine les sels minéraux dissous dans l’eau. Après allumage du multi-paramètre, on rince bien les deux élec-trodes avec l’eau de robinet puis avec l’eau à analyser avant qu’il ne soit plongé dans l’échantillon contenu dans un bécher. Après stabilisation de l’appareil, on fait la lecture du pH, de la conductivité et de la température sur son écran.

La Couleur

C’est l’un des caractères organoleptiques. Elle se détermine à l’aide d’un spectropho-tomètre. Pour la mesurer, on prélève 10 ml de l’échantillon à analyser dans un tube ensuite on prélève 10 ml d’eau distillée comme témoin dans un autre tube. La lecture est faite à l’aide d’un spectrophotomètre à une longueur d’onde de 465 nm.

Le Chlorure (Cl)

Il est dosé par la méthode volumétrique : on prélève 100 ml de l’échantillon à analyser dans un erlenmeyer, on y ajoute deux gouttes de bicarbonate de potassium, ainsi la couleur devient jaune. On agite à l’aide d’un agitateur magnétique sur lequel on pose l’erlenmeyer ensuite on dose la solution par une solution de nitrate d’argent jusqu'à l’obtention de la coloration rouge brique. Ceci marque la fin du dosage puis on note le volume de nitrate utilisé. Le taux de chlorure est déterminé par la formule suivante :

Cl en mg/l V x 35,5 Le bicarbonate (HCO3)

Pour doser le bicarbonate on procède de la manière suivante : on prélève dans un er-lenmeyer, 100 ml de l’échantillon d’eau à analyser, on y ajoute quelques gouttes d’indicateur mixte qui lui donne une couleur bleue ensuite, on pose l’erlenmeyer sur un agitateur

magné-Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 19 tique allumé et on dose le mélange par une solution d’acide sulfurique à 0,02N à l’aide d’une burette graduée jusqu’au virage de la solution puis on note le volume d’acide utilisé. La con-centration de bicarbonate contenu dans l’eau est déterminée par la formule suivante :

HCO3  V H2SO4 x 61 avec M HCO3  61 gmol.

Le nitrate (NO3)

La présence de nitrate dans l'eau est un indice de pollution d'origine agricole (engrais) ou industrielle. Il se détermine par le spectrophotomètre à une longueur d’onde de 500 nm.

Pour se faire, on prélève 25 ml de l’échantillon à analyser dans deux flacons et on ajoute dans l’un des flacons une gélule de réactif Nitra Ver puis on agite. Ensuite on prend pour témoin le second flacon on fait la lecture du témoin puis celle de l’échantillon à analyser après 5 mi-nutes de réaction.

Le nitrite (NO2)

Pour le nitrite le procédé est le même que le précédant à la différence que la lecture se fait à une longueur d’onde de 507 nm et la gélule utilisée est le Nitri Ver et le temps de réac-tion est de 20 minutes.

Le phosphate (PO43)

Il se détermine par le spectrophotomètre. Pour se faire, on prélève dans deux flacons de 25 ml de l’échantillon à analyser puis on ajoute dans l’un des flacons une gélule de réactif phospho Ver et on homogénéise ensuite on prend le second flacon comme témoin et on fait la lecture du témoin et de l’échantillon après 2 minutes de réaction.

Le calcium (Ca2)

Pour doser le calcium: on prélève 50 ml de l’échantillon à analyser puis on y ajoute 1 ml de KOH (hydroxyde de potassium) et un sachet de réactif (Calver). Ensuite on dose avec l’EDTA (Acide Diamine Tétra-Acétique) jusqu’au virage de la solution du rose au bleu. La détermination de calcium se fait suivant la formule ci-dessous :

Ca2 mg/l  VEDTA x 0, 4 x 20, 04 Le Magnésium (Mg2)

On prélève 50 ml de l’échantillon à analyser, on y ajoute 5 gouttes d’eau oxygénée plus 5 ml d’acide chlorhydrique (HCL). On porte à ébullition pendant 15 minutes puis on laisse refroidir. On ajoute ensuite 5 ml de la solution tampon et 5 gouttes d’indicateur net, on dose avec l’EDTA (Acide Ethylène Diamine Tétra-Acétique) jusqu’au virage c'est-à-dire

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 20 jusqu’à ce que la solution prenne une couleur bleu. La dureté magnésienne est déterminée par la différence entre la dureté totale et la dureté calcique :

Mg2 mg/l VEDTAMg2 VEDTACa2 x 0, 4 x 12, 16 La masse équivalente de l’ion Mg2  12,16

L’ammonium (NH4)

La lecture est faite au spectrophotomètre à une longueur d’onde de 425 nm. On pré-lève 25 ml de l’échantillon d’eau à analyser et 25 ml d’eau distillée dans des flacons diffé-rents, on ajoute à chaque flacon un sachet du réactif de nessler et 1 ml du réactif rochelle.

Ensuite on laisse reposer pendant 1 minute. On fait d’abord la lecture du zéro avec le tube contenant de l’eau distillée puis la lecture de l’échantillon d’eau à analyser.

Le fer total (Fe2/Fe3)

Sa lecture est faite à l’aide d’un spectrophotomètre à une longueur d’onde de 510 nm.

Son dosage consiste à prélever 10 ml de l’échantillon à analyser dans deux flacons différents, on y ajoute un sachet de réactif Ferro Ver et on laisse réagir pendant 3 minutes, ensuite on faire le zéro avec l’échantillon témoin et enfin on lit à l’appareil la concentration de fer conte-nu dans l’échantillon.

Le sulfate (SO42)

La lecture se fait avec un spectrophotomètre à une longueur d’onde de 450 nm. On prélève 25 ml de l’échantillon d’eau à analyser. On y ajoute ensuite un sachet du réactif Sulfa Ver. On homogénéise et on laisse reposer pendant 5 minutes. On lit au spectrophotomètre la concentration de sulfate contenu dans l’échantillon.

L’iodure (I)

Sa lecture se fait avec un spectrophotomètre. On prélève 25 ml de l’échantillon d’eau à analyser dans deux flacons. On ajoute ensuite un sachet du réactif DPD dans l’un des flacons puis on homogénéise et on laisse reposer pendant 3 minutes, ensuite on fait le zéro avec ajoute 1 ml de réactif SPADNS Reagent for fluoride et on laisse réagir pendant minutes, en-suite on fait le zéro avec l’eau distillée et enfin on lit la concentration de fluorure à une lon-gueur d’onde de 455 nm.

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Analyse Bactériologique

Les analyses bactériologiques de l'eau ont pour but de mettre en évidence des bactéries dont la présence constitue des risques pour la santé de l'homme. Ainsi les coliformes totaux, coliformes fécaux et les streptocoques ont été recherchés.

Les coliformes totaux et les coliformes fécaux

Les coliformes totaux et les coliformes fécaux sont des indicateurs de pollution. Pour leur détermination, nous avons préparé des milieux de culture, coulé des boîtes de pétri, en-semencé et dénombré.

 Préparation du milieu de culture

Les coliformes totaux et les coliformes fécaux sont recherchés sur le milieu de culture Chrom Agar. On pèse à l’aide de la balance électronique 25,5g du milieu de culture Chrom Agar. On verse dans 1L d’eau déminéralisée contenue dans un erlenmeyer dans un bain marie bouilli ou sous vapeur fluente en agitant régulièrement, jusqu'à ce que le milieu de culture soit entièrement dissout.

 Coulage et ensemencement

Pour le faire, on laisse refroidir à 45-50°C la solution après ébullition complète puis on coule dans les boîtes de pétri préalablement stérilisées, les manipulations se font auprès d’une flamme et on étiquète les boîtes de pétri. On filtre à travers une membrane posée dans les boîtes de pétri étiquetées, les échantillons à ensemencer et on retourne les boîtes de pétri afin de créer la condition anaérobique et ensuite on incube les coliformes totaux et coliformes fé-caux à 37°C et enfin on fait le dénombrement après 24 h.

 Dénombrement

Cette étape consiste à lire sur les milieux coulés, les colonies qui ont poussé après 24h et on fait la lecture de façon manuelle.

Les coliformes totaux apparaissent en jaune et les coliformes fécaux apparaissent en bleu foncé et présentent un reflet métallique lorsqu'on les examine en lumière réfléchie.

Photo 2: Etuve Photo 1: Milieu de culture après 24h (coliformes)

Source: Cliché GBAGUIDI C. 2014

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 22 Les streptocoques

Pour les streptocoques, le milieu de culture utilisé est le Slanetz et Bartley. On procède de la même manière que les coliformes totaux et les coliformes fécaux à la différence que chez les streptocoques l’incubation se fait à 44,5°C et la préparation des milieux de culture diffère. On pèse à l’aide de la balance électronique 41,5g du milieu Slanetz et Bartley qu’on verse dans 1L d’eau déminéralisée par chauffage dans un bain fluente Pour stériliser on chauffe encore 20 minutes sous vapeur fluente. A environ 50°C on mélange 10 mL d’une so-lution filtrée stérile à 1 de chlorure de 2, 3, 5-triphényltétrazolium. On laisse refroidir à 50°C et on conserve dans un endroit frais et sec et de façon soigneuse le flacon fermé.

Les streptocoques s'identifient dans le milieu Slanetz et Bartley à des colonies rouges à marron visibles sur la boîte maintenue à l'incubation pendant 24 heures à 44,5°C.

Technique de Traitement et d’Analyse des Données

Les données collectées ont fait l'objet d'un dépouillement manuel. Les résultats des analyses physico-chimiques et bactériologiques ont été saisie et traitée avec les logiciels Word et Excel.

Photo 3: Milieu de culture 24h après ensemencement (Streptocoques fécaux) Source: Cliché GBAGUIDI C. 2014

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 23

2.5 RESULTAT ET DISCUSSION 2.5.1 RESULTAT

2.5.1.1 Résultats des enquêtes

Populations enquêtées

Afin d’avoir à une estimation satisfaisante de la taille de la population étudiée, respecti-vement 62,5% et 58,33% du nombre total de ménages vivant à Aïtchédji et à Zékanmey ont été enquêté. Le tableau 2 présente l’estimation de la taille de l’échantillon.

Tableau 2 : Echantillonnage des ménages enquêtés

Arrondissement Akassato Akassato

Village Adjagbo Adjagbo

Localité Aïtchédji Zékanmey

Nombre total de ménage 64 96

Nombre de ménages enquêtés 40 56

Pourcentage 62,5 58,33

Source : Résultat des travaux, 2014

Coordonnées géographiques des sites de prélèvement

Le tableau 3 montre les coordonnées géographiques des lieux où les échantillons d’eau ont été prélevés.

Tableau 3 : coordonnées géographiques des sites de prélèvement Sites de

prélève-ment

Position Nord Position Est Altitude Source

Aïtchédji 06°32’08,9’’ 002°20’30,4’’ 152 Puits

Zékanmey 06°31’54,3’’ 002°20’28,9’’ 169 Puits

Source : Résultat des travaux, 2014

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Sources d’eau consommée par la population

56,25

Figure 1 : Répartition des sources d’approvisionnement en eau Source : Résultat des travaux, 2014

L’enquête réalisée dans les localités d’Aïtchédji et Zékanmey a permis d’identifier les différentes sources d’approvisionnement en eau qui sont : les puits, les forages et les eaux stockées (STOREX). Ces sources d’eau utilisées varient en fonction de chaque individu et des moyens dont il dispose. Cependant, seules les populations vivant à proximité des forages utili-sent cette eau. Les autres préfèrent s’approvisionner en eau de puits à cause de l’existence en grand nombre de ce dernier dans ces localités. L’insuffisance de forage, le manque de moyen financier et l’inexistence du réseau de la SONEB pousse la population à s’approvisionner en eau de puits bien qu’elle soit consciente des risques qu’elle court en les buvant. Car au cours de nos investigations ces populations nous ont confirmés qu’ils boivent l’eau de puits soit à cause de l’insuffisance ou de la distance des forages par rapport aux maisons ou encore à cause de l’absence de réseau de la SONEB.

Usages de l’eau par la population

0%

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 25

Figure 3 : Usages de l’eau par la population d’Aïtchédji

Source : Résultat des travaux, 2014

Les figures 2 et 3 renseignent sur les proportions de chaque usage. S’agissant de l’utilisation des sources d’approvisionnement en eau dans les deux localités, divers usages ont pu être identifiés. Il s’agit notamment de la lessive, de la vaisselle, du bain, de la consomma-tion et autres. Il est alors constaté que dans les localités de Zékanmey et d’Aïtchédji l’eau de puits est le plus utilisée par les populations pour leur divers usages puis après vient l’eau des forages à Zékanmey et les eaux stockées à Aïtchédji.

Traitements apportés à l’eau de puits et états des puits en saison sèche

Les enquêtes ont montré que la majorité de la population de ces localités consomme l’eau de puits. Il a été remarqué que la plupart des ménages ne traite pas l’eau avant consom-mation :

94,7 de la population ne traitent pas l’eau avant de la consommer ;

5,3 de la population traitent leur eau. Certains ménages utilisent plusieurs méthodes pour traiter l’eau, on peut citer entre autres les traitements à l’eau de javel, avec aquatabs, à l’alun, par ébullition ou par filtration.

Pendant la saison sèche la majorité des puits traditionnels tarissent.

Hygiène autour des puits

Il a été constaté lors de l’enquête que la majorité des puits visités ne sont pas couverts et constituent ainsi un bon milieu de développement pour les microorganismes de l’environnement. Les puisettes sont mal entretenues, elles sont déposées par terre ou au bord des puits et ne sont pas régulièrement lavées.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 26 Source : Cliché GBAGUIDI C. 2014 Source : Cliché GBAGUIDI C. 2014

Source : Cliché GBAGUIDI C. 2014 Source : Cliché GBAGUIDI C. 2014

Etat épidémiologique de la population des localités de Zékanmey et Aïtchédji

0,00%

20,00%

40,00%

60,00%

Zékanmey Aïtchédji

44,50% 45,50%

10,70%13,60% 8,30%18,30%

16,20%15% 15,50%12,40%

Pourcentages ()

paludisme choléra fièvre typhoïde diarrhée maux de ventre

Figure 4: Répartition des maladies contractées par les populations d’Aïtchédji et Zékanmey Source : Résultat des travaux, 2014

L’eau transmet les maladies après ingestion de microorganismes pathogènes. L’eau sert de gîte larvaire aux vecteurs du paludisme. Les maladies dont souffrent les ménages en-quêtés sont : la diarrhée, la fièvre typhoïde, le paludisme, le choléra et les maux de ventre. Il est donc constaté que dans les deux localités le paludisme est la maladie qui sévie le plus.

Après le paludisme vient respectivement à Aïtchédji et Zékanmey un taux de 18,30  de fièvre typhoïde et un taux de 16,20  de diarrhée.

Photo 5: Puits moderne de Zékanmey Photo 4: Hygiène près du puits de Zékanmey

Photo 6: Puits couvert avec des bois à Aïtchédji Photo 7: Hygiène près du puits d’Aïtchédji

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 27 2.5.1.2 Résultats des paramètres physico-chimiques

 Le pH

Figure 5 : Valeur du pH des différents échantillons d’eau prélevés Source : Résultat des travaux, 2014

Les valeurs mesurées sont de 6,94 à Aïtchédji et 5,64 à Zékanmey.Contrairement à la lo-calité d’Aïtchédji, les valeurs mesurées dans la localité de Zékanmey ne respectent pas les normes recommandées par les directives de l’OMS. La figure 5 illustre clairement ces résultats.

Température

Figure 6 : Températures des eaux prélevées dans les puits Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 6 montre que les valeurs de la température dans ces (2) localités respectent les normes recommandées par l’OMS.

Figure 7 : Conductivité des eaux prélevées au niveau des puits Source : Résultat des travaux, 2014

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 28 La figure 7 montre la variation de la conductivité dans les différents échantillons d’eau prélevés. On constate que la conductivité des échantillons d’eau dans ces deux localités est

Figure 8 : Couleur de l’eau de puits prélevée sur les sites Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 8 montre la variation de la couleur des eaux prélevées au niveau des puits. Les valeurs obtenues au niveau des deux sites respectent la valeur admise par l’OMS qui est de 15 UC.

Figure 9 : Concentration en bicarbonates des eaux prélevées Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 9 traduit le taux de bicarbonate contenu dans les échantillons d’eau de puits.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 29

Figure 10 : Taux de chlorure dans les eaux analysées Source : Résultat des travaux, 2014

Les taux de chlorures obtenus dans les eaux prélevées au niveau des deux localités va-rient entre 15,975 mg/L et 40,825 mg/L. La norme recommandée par l’OMS est de 250 mg/L.

Ces valeurs obtenues sont donc inférieures aux recommandations prescrites.

Nitrates (NO3-)

Figure 11 : Concentration en nitrate des eaux prélevées Source : Résultat des travaux, 2014

La figure 11 montre la teneur en nitrate des différents échantillons d’eau. Elle varie entre 10,12 mg/l et 13,64 mg/l. Les taux de nitrate sont inférieurs à la valeur recommandée par l’OMS qui est de 50 mg/l.

Réalisé et présentée par GBAGUIDI Chamely UAC/EPAC/GEn Page 30

Figure 12 : Concentration en nitrite des eaux prélevées

Figure 12 : Concentration en nitrite des eaux prélevées

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