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Un rapide détour dans les aventures de Noé / Rôles assignés à Noé, ainsi qu’aux deux paires de

jumeau/jumelle Yama et Yami, dans l’Inde védique, et Adam et Eve dans la Genèse de la Bible, sur le plan sabéen

Pour en revenir à Noé lui-même, voici ce que nous écrivions, à son sujet, dans une précédente édition :

Nous avons d’ailleurs mal interprété ses propres aventures, à l’aune du sabéisme, dans le premier volume de la présente série (en raison, alors, d’un manque de technicité, ou de maîtrise, de notre part, dans le traitement desdites aventures - manque dû, à l’époque, à une période d’apprentissage durant laquelle tout savant doit forcément passer, avant de devenir un docteur de son sujet).

En l’occurrence, nous avons assigné à Sem, le premier fils de Noé, le rôle d’être le soleil, ce qu’il ne pouvait être si Sem et Japhet avaient marché à reculons, au moment de couvrir la nudité de leur père (cette nudité qu’avait vue Cham, ce qui causera la malédiction de sa descendance - représentée alors par Canaan - puisque celle-ci aura la peau noire).

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Car il faut préciser que le soleil, si Sem était son expression, ne marche jamais à reculons, durant son déplacement le long de la ligne de l'Écliptique.

Sem étant le fils aîné de Noé, il était la planète Saturne, comparé à un Noé qui était, au choix, la planète Uranus ou la constellation d’Orion.

Mais cela signifie aussi, si Noé était la constellation d’Orion, que Cham, qui avait vu la nudité de son père, était la planète Mars au moment où celle-ci avait vu la nudité d’un père qui n’affichait, à cet instant, que le bras droit d’Orion, dans la partie visible du planisphère céleste (chose que l’on pouvait observer, par exemple, en l’année 738 BC).

Or la planète Mars, en se tenant au-dessus dudit bras, au moment de pénétrer dans la constellation du Taureau, constata qu’aucun nuage lactéen ne recouvrait la constellation d’Orion (étant précisé qu’à l’exception dudit bras, celle-ci ne s’était pas encore manifestée, à l’orient, dans la partie visible du planisphère céleste, durant son mouvement diurne).

Et parce que cette constellation va se manifester à l’orient, avec toutes ses étoiles, durant son mouvement diurne, celles-ci, en étant recouvertes par la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux, seront revêtues, une fois rendues visibles, sur le planisphère céleste, d’un vêtement qui était cette Voie-là.

Et là est la subtilité : dans la mesure où, durant cette même année 738 BC, la planète Saturne recula, durant sa boucle, au moment de traverser l’espace céleste occupé par les cornes du Taureau ; et dans la mesure également où la planète Mercure recula, durant sa propre boucle (nous étions alors en l’année 736 BC, soit deux ans plus tard), effectuée dans la partie dense de la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux, ces deux planètes étaient représentées par un Sem et un Japhet, qui, en marchant à reculons, avec recouvert la nudité de leur père.

Et là est cette autre subtilité : dès lors que ces deux planètes, au moment de faire leur boucle, avaient pris le manteau qui servira à couvrir la nudité de leur père, et l’avaient mis sur leurs deux épaules, ce manteau-là était la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux une fois celle-ci regardée dessus de la ligne de l’Écliptique, et même au-dessous de cette ligne-là, puisque la planète Mercure était descendue très au-dessous d’elle, durant sa boucle - en quoi elle s’était rapprochée très considérablement, à cet instant, de la constellation d’Orion.

C’est donc à cet instant, aussi, qu’elle avait mis le vêtement sur le corps de son père.

Et parce que le narrateur nous disait que Sem et Japhet n’avaient pas vu, contrairement à Cham, la nudité de leur père, cela signifie que les planètes Saturne et Mercure s’étaient remises dans le sens normal de la marche, durant leur déplacement le long de la ligne de l'Écliptique (sous-entendu : au terme de leur boucle), quand elles avaient mis ce fameux manteau sur le corps de leur père.

En se dirigeaient, désormais, vers la constellation des deux Gémeaux et celle du Cancer, elles ne voyaient pas le bras droit d’Orion.

Et elles le voyaient encore moins, si celui-ci avait déjà disparu, à l’occident, de la partie visible du planisphère céleste, prouvant par là que la constellation d’Orion était en train de se coucher, en ce même occident, durant son mouvement diurne.

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Dans la présente édition, nous devons rectifier ce qui précède, en précisant que dans la version révisée du premier volume associé à la présente série consacrée au sabéisme, nous avons fait jouer à Noé, un rôle qui sera, en définitive (c’est-à-dire, après bien des tâtonnements et des suppositions) la planète Uranus.

A partir de là, voici ce que nous écrivions dans ce volume : Ci-dessus nous avons postulé que Noé était la constellation d’Orion.

Mais si, en revanche, ce même Noé était une planète (qu’il s’agisse d’Uranus ou de Saturne), l’arche construite par lui était la ligne de l’Écliptique au moment de se dresser depuis la constellation du Capricorne en direction de celle du Taureau.

Le Noé ivre était donc la planète concernée au moment d’arriver au-dessous des Pléiades.

Et le Noé dont Cham avait vu la nudité, était une planète que la planète incarnée par Cham (on verra laquelle tout à l’heure) avait dépassé au moment de pénétrer dans la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux (d’où la peau noire de la descendance de celui-ci).

Quant à Noé, il était nu quand la planète Uranus ou Saturne incarnée par lui, était ressortie, durant sa boucle, de la partie non dense de la Voie Lactée située côté Taureau, après y être entrée au début de sa boucle.

Quant aux planètes incarnées par Sem et Japhet, dès lors qu’elles étaient revenues en arrière, au moment de couvrir la nudité de leur père, on peut considérer qu’elles aussi avaient fait une boucle dans les cornes du Taureau.

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On avait donc, au total, trois planètes qui avaient fait leur boucle, après avoir traversé le segment reliant l’étoile Aldébaran aux sept Pléiades : à savoir la planète Uranus représentée par Noé, la planète Saturne représentée par Sem, et la planète Mercure représentée par Japhet.

Quant à la planète incarnée par Cham, et qui était, au choix, Mars ou le Soleil, elle avait vu la planète Uranus incarnée par Noé, quand celle-ci était ressortie de la partie non dense de la Voie Lactée située côté Taureau durant sa propre boucle.

Et parce que la planète incarnée par Cham, qui elle ne faisait pas de boucle, au moment considéré, va traverser la partie dense de la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux, après avoir pénétré dans les cornes du Taureau, il se trouve que les descendants de Cham (représentés ici par Canaan) auront la peau noire à cet instant.

Quant à la colombe qui n’était pas revenue dans l’arche, elle était une planète Vénus qui, durant sa boucle effectuée devant la Voie Lactée située côté Taureau, était revenue dans cette fameuse arche, prouvant par là, à contrario, qu’elle en avait terminé avec sa boucle quand elle quitta l’arche définitivement.

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A partir de là, voici ce que nous écrivions dans une précédente édition du présent volume :

Si, après cet aparté consacré à Noé, on peut comparer, en théorie, les récits de Manou et de Noé, en disant que les Aryens avaient quitté le bassin de l’Oxus, en raison des inondations ; et en disant que Noé, quand il s’appelait Utnapishtim, ou Ziusudru/Ziusudra, avait échappé à un Déluge sumérien qui, en se manifestant à l’initiative d’un dieu sumérien qui était Enlil, avait complètement mis sous les eaux la cité sumérienne de Shuruppak (en raison, ici, de crues émanant d’un fleuve Tigre ou d’un fleuve Euphrate qui avait débordé à cause des chutes de pluie très importantes), il se trouve, une fois qu’on mettait tous ces récits sur le planisphère céleste, que les correspondances disparaissaient.

Ne serait-ce que parce que Manou était, dans le sabéisme, la planète Uranus, contrairement à un Noé qui était la constellation d’Orion.

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Or là également la chose doit être rectifiée si Manou/Manu et Noé étaient tous deux, dans la version sabéenne du récit, la planète Uranus.

Quant à cet Alexandre Langlois qui voyait, au moment de traduire le Rig Veda en français, en Manu/Manou, le premier représentant de la race humaine, s’il était justifié dans sa démarche, une fois celle-ci regardée in abstracto, la teneur même de sa remarque doit être précisée.

En effet, dès lors que Manou était le père sage de toute la race aryenne, autrement dit son tout premier ancêtre (ici en tant qu’expression de la sagesse), ce père-là étant, dans le sabéisme, la planète Uranus, il n’était pas la même chose, conceptuellement parlant, qu’un Adam qui, dans le Livre de la Genèse, n’était le père, de la race humaine, qu’à la condition de le mettre en couple avec Ève.

En quoi Adam et Ève étaient la version biblique de personnages qui s’appelaient Yama et Yami dans le patrimoine védique (et, plus tard, hindou) ; étant précisé que ces quatre personnages étaient, dans le sabéisme, des personnages chtoniens, chose démontrée par le fait que les planètes incarnées par eux (à savoir Mercure ou le soleil, s’agissant d’Adam et de Yama, et la planète Vénus s’agissant d’Eve et de Yami) étaient en train de traverser la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux.

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Pour connaître le nom exact des planètes qui étaient chargées de donner leur identité sabéenne, à Yama et à Yami, nous allons lire un extrait tiré du site internet, en forme de blog, doit voici le libellé :

https://pagantroop.wordpress.com/category/indo-europeens/page/6.

Sous ce site, nous lisons un article intitulé Influences tokhariennes sur la mythologie chinoise, écrit par M. Serge Papillon, et publié dous le document voici le libellé :

Sino-Platonic Papers; Number 136 May, 2004; Victor H. Mair, Editor;

Sino-Platonic Papers; Department of East Asian Languages and Civilizations University of Pennsylvania; Philadelphia, PA 19104-6305 USA

Voici, de cet article, l’extrait relatif à notre sujet :

Le même thème est illustré en Inde. Le Ciel, Dyauh (également appelé Tvashtar, le Créateur), avait pour fils un dieu solaire et igné appelé Vivasvat, le Rayonnant de l’Aurore. Il avait également une fille, Saranyu. Afin de la féconder, il donna sa semence à Vivasvat. Elle engendra d’abord deux jumeaux, un garçon et une fille qui s’appelaient respectivement Yama et Yami [76].

Le terme yama signifie «jumeau» et yami en est la forme féminine.

Saranyu prit ensuite la fuite sous l’apparence d’une jument, mais Vivasvat la poursuivit en prenant celle d’un étalon, et il parvint à la rattraper. De leur rencontre, naquirent deux garçons, les Nasatya. Ils étaient encore appelés les Asvin, nom dérivé du terme asva - «cheval»

et qui signifiait« cavalier ».

Un curieux hymne du Rig-Veda montre Yama repousser les assauts de sa sœur, qui veut absolument s’unir à lui pour prolonger leur race.

Selon Louis Renou, il provient d’une déviation moralisante qui condamnait l’inceste et qui n’a pas eu de suite [77] : Yama et Yami se sont en réalité unis et ont engendré l’ancêtre de l’humanité, appelé Manu par les Indiens. Dans le brahmanisme, Yama est devenu le roi des morts, et c’est surtout sous cet aspect qu’il est connu. Manu a été considéré comme étant issu de l’union de Vivasvat avec une copie de Saranyu que la déesse avait elle-même fabriquée. Ce mythe artificiel est le fruit de la déviation moralisante.

Les Germains continentaux avaient un mythe, raconté par Tacite, qui rappelait le mythe indien. La Terre a engendré Tuisto, un personnage dont le nom signifiait « Double» et qui était donc une ancienne paire de jumeaux (le mari de la Terre n’est pas mentionné). A son tour, Tuisto a engendré Mannus, l’ancêtre des Germains.

C’est de son nom que vient l’allemand Mann ou l’anglais man

«homme ». Mannus eut trois fils, qui furent les fondateurs des trois peuples allemands, les Ingaevones ou Ingvaeones, au bord de la mer, les Irminones ou Henninones, originaires de l’Elbe moyenne, et les Istaevones ou Istvaeones, le long du Rhin.

Notes

76 Cornillot, 1998, pp. 90-91.

77 L Renou et J. Filliozat, L’Inde classique, Paris, Adrien Maisonneuve, 1985, p. 333.18 Serge Papillon, « Influences tokhariennes sur la mythologie chinoise, » -Sino-Platonic Papers–, 136 (May, 2004).

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Concernant la naissance des Asvins, le texte susmentionné fait référence au morceau suivant, tiré du Rig Veda (cf. section VII;

lecture VII; hymne XII : A Twasthri et à divers dieux, par Dévasravas, le fils de Yama; mètres Trichtoubh, Anouchtoubh et Vrihatî) :

1. Twachtri marie sa fille [2]; tous les êtres sont assemblés. L’épouse du grand Vivaswân apparaît, et devient la mère de Yama.

2. (Saranyoû) était immortelle. (Les Dévas) la cachèrent aux yeux des mortels, et donnèrent Savarnâ [3] à Vivaswân. C’est Saranyoû qui, (nommée) Aswinî [4], enfanta les jumeaux Aswins.

3. (Ô trépassé), que le sage Poûchan, ce pasteur du monde qui sauve tout son troupeau, t’emporte loin de ces lieux. Qu’Agni te donne aux Pitris et aux dieux bienveillants.

4. Que Poûchan, le voyageur universel, te protège et te conserve, partout où s’étend son empire. Que le divin Savitri te garde dans le lieu où séjournent (les hommes) pieux, où les (Pitrisj ont passé.

5. Poûchan connaît toutes ces régions. Qu’il nous conduise, et nous mette à l’abri de toute crainte. Qu’il s’empresse de marcher devant nous, ce (dieu) sage et brillant, qui donne le bonheur et possède la force.

6. Poûchan naît; il a étendu les voies du ciel et de la terre. (Dieu) prudent, ii s’avance au milieu de ces deux mondes qui lui sont chers.

7. Les serviteurs des dieux invoquent Saraswati dans la pompe du sacrifice. Les (hommes pieux) s’adressent à Saraswati. Que Saraswati accorde ses bienfaits à celui qui l’honore.

Notes

2. Voy. page 515, col. 5, note 4.

3. Ce mot signifie « ayant la méme couleur ». Saranyoû, cette soeur de Trisiras, ayant achevé sa carrière, se perd au sein de la nuit. Elle est remplacée le lendemain par une autre libation de la même nature, mais que Yama reconnaît n’être pas sa mère. Savarnâ donne le jour à Manou Sâvarni.

4. Nous avons déjà vu que la Libation portait le nom d’Aswini, nom quon lui donne à raison de sa rapidité, comparable à celle du cheval. Le Soma est sans cesse assimilé au coursier impétueux. Saranyoû, sous le nom d’Aswint, enfante les dieua Âswins, de la même manière qu’Agni ou le sacrifice met au monde le Ciel et la Terre.

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Concernant la page 515 note 4 (voir note 2 susmentionnée), elle se réfère à des hymnes qui racontaient ceci (cf. section V ; lecture VI ; hymne V : Dialogue de Yama et de Yami- Richis [note 4] : Yama et Yami ; mètre Trichtoubh ; vers 1-14. ; trad de A. Langlois ; Paris 1872) :

1. (Yami). Qu’un ami vienne à son amie. Traverse le large océan (de la mort). Que le sage (Vivaswân), pour fruit de ses méditations, voie le petit-fils de son père s’étendre sur la terre.

2. (Yama). Ton ami ne recherche point ton amitié. Si nous avons la même origine (que les autres dieux), notre forme est différente. Les enfants du grand Asoura sont des héros qui soutiennent le ciel; ils étendent leur large puissance.

3. (Yami). Tous ces immortels désirent quelque chose, ne serait-ce que l’offrande d’un mortel. Moi, ma pensée est unie à la tienne. Que mon époux naisse, et se revête d’un corps.

4. (Yama). Je suis juste, et ne veux point condamner comme injuste ce que nous avons déjà fait. (Je sais) que le (divin) Gandharwa (est notre père), qu’au sein des ondes (célestes) Apyà est son épouse et notre mère. Notre naissance est illustre,

5. (Yami). Notre aïeul le divin Twachtri, et Savitri qui donne toutes les formes, ont voulu qu’au sein même (de notre mère) nous fussions mari et femme. Personne ne peut détruire ces oeuvres. La Terre et le CieL nous connaissent (ils connaissent) notre père.

6. (Yama). Qui n connu son premier jour? Qui l’a vu alors? qui peut ici en parler? La demeure de Mitra et de Varouna est grande. Que me dis-tu, ô toi qui veux le mal des hommes?

7. (Yami). Yami désire Yama. Elle veut avec lui dormir dans un même sein. Comme une épouse pour son époux, je veux pour toi parer mon corps. Roulons ensemble ainsi que les deux roues d’un char.

8. (Yama). Les oeuvres brillantes (les dieux ne peuvent un instant s’arrêter dans ce monde, O toi donc qui frappes (les hommes),cherche promptement un autre époux que moi. Roule avec lui ainsi que les deux roues d’un char.

9. (Yarmi.) Que les offrandes soient présentées à Yama le matin et le soir. Que l’oeil du Soleil se rouvre pour lui. Que le Ciel et la Terre soient encore un couple de bons parents. Qu’Yaml retrouve un époux dans Yama.

10. (Yama). Nous sommes arrivés dans un âge où les épouses doivent supporter la perte de leurs maris. O femme, étends ton bras sous (la tète) d’un homme. Désire un autre époux que moi.

11. (Yami). Qu’est-ce qu’un frère qui n’est [toint votre protecteur?

Qu’est-ce qu’une soeur livrée à Nirriti? Dans mon amour, je parle beaucoup. Rapproche ton corps du mien.

12. (Yama). Je ne rapprocherai point mon corps du tien. On a déclaré pécheur celui qui épouse sa soeur. Cherche le plaisir avec un autre que moi. O femme, ton fière ne veut point de toi.

13. (Yami). hélas! Yama, tu es cruel. Je ne reconnais ni ton coeur, ni ton âme. Qu’une autre t’enlace avec sa ceinture, et t’embrasse comme la liane (embrasse) l’arbre.

14. (Yama). Yamî, embrasse un autre; qu’un autre t’embrasse comme la liane (embrasse( l’arbre. Désire son amour. Qu’il désire ton amour.

Que votre union soit heureuse.

Dans la note 4 , nous lisons :

J’ai déjà prévenu que le mot « auteur » ne traduisait pas exactement le mot « richi ». Le Richi n’est pas toujours l’auteur d’un hymne; c’est celui qui y prend la parole. Dans plusieurs hymnes précédents j’avais douté du bon emploi que je faisais du mot auteur. (Voyez page 508, col.

2, note 1. Ici je n’ai pu éprouver aucune hésitation. L’hymne que nous allons traduire semble être une scène d’un petit drame sacré, dont nous n’avons que cette page. En effet, Yama doit se décider â remplir son office éternel ; il doit renaître pour mourir encore.

Yama et Yami sont deux enfants de Vivaswân. Voy. page 511, col.1,, note1. Yami, soeur et épouse de Yama, me paraît être, selon l’usage, la prière employée pour Yama; ainsi lndrâni est l’épouse d’Indra, Agnâyl celle d’Agni, etc. Quant au personnage de Yama, il me semble être pour Agni ce que Varouna est pour Mitra, c’est Agni nocturne, c’est Agni mort dans le sacrifice, et endormi dans l’Arani, d’où il doit renaîre. Dans l’hymne VII . qui va suivre, le poète dit que Vrihaspati, le Sacrifice, meurt, et livre son corps à Yama. La signification de ce mot doit être celle qu’indique le Dictionnaire de M. Wilson, n° 3.

« Cessation, stop, conclusion, finish ». Yama, c’est Agni, qui a cessé de briller; c’est le sacrifice qui est éteint; c’est la noirceur de la nuit qui a remplacé l’éclat du jour; c’est l’interruption du sacrifice perpétuel de la lumière et de la vie. Yama est le feu latent, enseveli dans l’Aranî, et que l’effort des prêtres doit ressusciter : c’est Agni pivé de sa flamme, c’est le soleil de nuit dont la chaleur est morte. Les

« Cessation, stop, conclusion, finish ». Yama, c’est Agni, qui a cessé de briller; c’est le sacrifice qui est éteint; c’est la noirceur de la nuit qui a remplacé l’éclat du jour; c’est l’interruption du sacrifice perpétuel de la lumière et de la vie. Yama est le feu latent, enseveli dans l’Aranî, et que l’effort des prêtres doit ressusciter : c’est Agni pivé de sa flamme, c’est le soleil de nuit dont la chaleur est morte. Les