• Aucun résultat trouvé

Notre propre approche concernant la datation des hymnes du Rig Veda et de l’Avesta / Un retour à la

civilisation d’Harappa

A partir de là, nous demandons au lecteur toute son attention, car le propos que nous allons lui tenir, ci-après, innove par rapport à nombre de choses qui ont été écrites, jusqu’ici, par les savants, sur le sujet, tous domaines d’activité confondus : Mésopotamie, Grèce, Monde la Bible, etc.

Commençons avec la Bible.

Tous ceux qui croient que le Livre de la Genèse date d’une très haute époque, sous prétexte qu’il raconte la Création du Monde par Dieu, sont à côté de la plaque.

Ce texte datait, au plus tôt, des VIIIe, VIIe ou VIe siècles avant JC, en ayant été rédigé par des Israélites qui avaient connu, durant leur exil en Assyrie ou en Babylonie, les anciens textes sumériens, accadiens et babyloniens

****

Ces textes-là étant sabéens, le sabéisme, si l’on regarde un pareil mouvement dans son ensemble, a dominé l’histoire du monde (sous-entendu : quand la discipline concernée était la religion), durant tout le première millénaire avant notre ère, avec une vague d’avancée qui atteignit (sous-entendu : depuis la Babylonie), la Grèce au temps d’Homère et d’Hésiode, et qui atteignit l’Inde exactement à la même époque.

La preuve : tous les hymnes du Rig Veda que nous avons étudiés, jusque là, dans cette section, cadraient parfaitement avec des années qui toutes appartenaient au VIIIe siècle avant notre ère.

Mais cela signifie aussi une chose très importante, au moment de comprendre la création même du livre appelé Rig Veda, en termes de strates chronologiques.

Tandis que les rédacteurs (on était, ici, avec des brahmanes qui avaient mis les hymnes en question par écrit) avaient observé le ciel (sous-entendu : depuis le centre de l’Inde ou depuis ses côtes, finalement peu importe) au VIIIe siècle avant JC, au moment de donner un scénario précis, aux actes accomplis par des dieux qui

étaient Varuna, Mitra, Agni, Soma et compagnie (on ne va pas tous les citer ici), ils s’étaient référés, au moment d’inclure certains éléments, dans leurs récits, à une tradition ancestrale qui disait notamment trois choses :

a) qu’en des temps très reculés, le point vernal se situait, ou bien dans la constellation d’Orion (ce qui nous renvoyait au Ve millénaire ou au IVe millénaire avant JC), ou bien à la même hauteur que les Pléiades d’Orion (ce qui nous renvoyait en l’an 2'500 avant JC) ;

b) que la rivière Sarasvati coulait encore, dans le bassin de l’Indus ;

et c) que les Dasyas/Dasyous, tous ennemis des Aryas, habitaient dans des cités circulaires protégées par trois murs extérieurs, de forme circulaire eux aussi, et qui, en abritant, à l’intérieur, des foyers servant d’autels où les gens du lieu sacrifiaient, par des holocaustes, des animaux à la divinité, et où eux-mêmes, habitants du lieu, plantaient encore, comme éleveurs-agriculteurs maraîchers, de la vigne ou des arbres fruits qui tous donneront (on était alors dans le bassin de l’Oxus), une fois les fruits pressés, puis distillés, de l’alcool, et notamment ce soma dont on retrouvera le nom dans certains hymnes du Rig Veda.

****

Et parce que Varuna, Mitra et les Nasatyas figuraient déjà sur une tablette de Bogazkoï datant du second millénaire avant JC, cela signifie que les Indo-Aryens de la BMAC avaient déjà donné de pareils noms aux planètes Mercure et Soleil, s’agissant de Varuna et de Mitra, et le nom de Nasatyas, à deux des étoiles associées à la constellation du Bélier (probablement qu’il s’agissait d’Hamal et de Sheratan).

Mais cela ne prouve pas, même si les dieux figurant ci-dessus étaient cités, du côté des souverains du Mitanni, comme des gardiens du traité d’amitié signé entre eux et le souverains du royaume hittite, que le Rig Veda existât déjà, en sa forme écrite, à cette époque-là.

****

Nous avons donc eu tort, plus haut dans cette section, d’écrire que les hymnes du Rig Veda dataient, au plus tard, du XIVe siècle avant JC, au motif que les dieux Mitra, Varuna et Nasatyas figurant dans ces hymnes, figuraient également, comme garants de sa valeur, sur le traité d’amitié qu’avaient signé, à l’époque, Matiwaza, le roi du Mitanni, et Suppiluliuma, le roi du grand royaume hittite.

Si la deuxième partie de la phrase précitée est correcte, la première partie, elle, ne l’est pas.

En effet, les brahmanes n’avaient pas eu besoin d’écrire quoi que ce soit, pour lire le ciel et donner tel ou tel nom aux planètes et aux étoiles qu’ils observaient au moment indiqué.

En revanche, pour mettre des choses aussi complexes que celles qu’on lit dans le Rig Veda ou dans l’Avesta, ces mêmes prêtres avaient bel et bien été obligés de mettre leurs observations sur un support écrit. Sans quoi jamais ils n’eussent été capables de se souvenir, chaque jour que Dieu fait, de la configuration exacte du ciel, en termes de mouvements des planètes et des étoiles, sur ce même ciel (et surtout pas, si, parmi elles, figuraient des comètes).

****

Si donc, pour nous résumer sur ce thème, le premier sabéisme créé par l’homme fut de type oral, celui que l’on trouve consigné dans les deux Livres précités, résulta de la mise, par écrit, des choses qu’on lit dans ces textes, ce qui présuppose que l’écriture existait déjà à cette époque.

Et comme nous étions en Iran dans un cas, et en Inde dans l’autre cas, cette écriture n’existera, dans sa forme développée, qu’au premier millénaire avant notre ère. Pas avant.

Cela signifie donc, pour dire les choses autrement, que les prêtres écrivains, tous brahmanes, qui avaient mis les hymnes du Rig Veda par écrit, ceux-là, au lieu de vivre, comme leurs ancêtres, dans la BMAC (et donc dans le bassin de l’Oxus), ou au lieu de vivre, comme leurs ancêtres, dans le bassin de l’Indus, vivaient (nous étions alors au beau milieu du premier millénaire avant JC) dans le centre de l’Inde, ou près de l’Himalaya si la Voie Lactée était invisible depuis le centre de l’Inde.

Et parce qu’ils vivaient à une époque où des royaumes existaient déjà, sur la terre de l’Inde, avec des guerriers pour les défendre, eux et leur roi, et des producteurs pour créer des richesses dont une partie servira à l’entretien des rois et de leur cour d’un côté, et la classe des brahmanes de l’autre, les trois varnas mentionnés dans le Rig Veda, se référaient à cette société-là, contemporaine, à la fois du Ier millénaire et de l’Âge du fer, plutôt qu’à des sociétés plus anciennes.

****

Pour en revenir à cette fameuse rivière Sarasvati, des mouvements tectoniques ont été évoqués, pour justifier la rupture de la rivière Sarasvati avec ses sources himalayennes et le

détournement desdites sources vers le fleuve Yamuna, et, plus loin, vers le Gange.

Or cela prouverait, si de tels mouvements avaient réellement existé, que les prêtres védiques, en s’adressant, dans leurs hymnes, à la déesse rivière Sarasvati, s’adressaient à elle au moment de la période de la mousson, puisqu’il n’y avait que les pluies tombées du ciel qui pussent réveiller, durant cette période, la rivière terrestre nommée Sarasvati.

****

Toujours à propos de la rivière Sarasvati, il ne faut pas se tromper sur le sens à lui donner, tel qu’il ressort de la lecture des hymnes du Rig Veda.

Voici, en effet, toutes les définitions que l’on peut associer à son nom, telles qu’on peut les découvrir dans le Monier Sanskrit Digital Dictionary (MWSDD 1.5 Beta) colloqué sur la Toile : saras- mfn. abounding in or connected with ponds &c. BhP. juicy, sapid L. elegant ib. sentimental ib. finding pleasure or delight in (loc.) Cat. m. N. of a divinity belonging to the upper region (considered as offspring of the water and plants, as guardian of the waters and bestower of fertility) RV. AV. TS. PancavBr. of a male deity corresponding to Sarasvati TS. SBr. the sea Sis. a river L. N. of a river (sarasati) BhP. a buffalo W. (ati) f. see s.v. (of sarasvat q.v. under saras) a region abounding in pools and lakes MBh. i, 7745 N. of a river (celebrated in RV. and held to be a goddess whose identity is much disputed ; most authorities hold that the name Sñ Sarasvati is identical with the Avestan Haraquaiti river in Afghanistan, but that it usually means the Indus in the RV., and only occasionally the small sacred rivers in Madhya-desa [see below] ; the river-goddess has seven sisters and is herself sevenfold, she is called the mother of streams, the best of mothers, of rivers, and of goddesses ; the Rishis always recognize the connection of the goddess with the river, and invoke her to descend from the sky, to bestow vitality, renown, and riches ; elsewhere she is described as moving along a golden path and as destroying Vritra &c. ; as a goddess she is often connected with other deities e.g. with Pushan, Indra, the Maruts and the Asvins [1182,3] ; in the Apri hymns she forms a triad with the sacrificial goddesses Illâ and Bhagatî ; accord. to a myth told in the VS. xix, 12, Sñ Sarasvati through speech [vc] communicated vigour to Indra ; in the Brâhmanas she is identified with vAc, `" Speech "', and in later times becomes goddess of eloquence (see below) RV. &c. &c. N. of a well-known small river (held very sacred by the Hindus ; identified with the modern Sursooty, and formerly marking with the Drishadvati one of the boundaries of the region Arya-desa and of the sacred district called Brahmavarta [see Mn. ii, 17] in RV. vii, 95, 2, this river is represented as flowing into the sea, although later legends make it disappear underground and join the Ganges and Jumna at Allahibad

; see tri-veni, pray aga) ib. N. of various rivers (esp. of rivers which in sacredness are equal to Sñ Sarasvati and which are three accord. to AV. vi, 101, and seven accord. to MBh. ix, 2188) any river Naigh. i, 13 N. of the goddess of eloquence and learning (cf. above ; she is opposed to Sri or Lakshmi [cf. Vikr. v, 24], and sometimes considered as the daughter and also wife of Brahma, the proper wife of that god being rather Savitri or Gayatri ; she is also identified with Durga, or even with the wife of Vishnu and of Manu, and held to be the daughter of Daksha) Mn. MBh. & c. speech or the power of speech, eloquence, learning wisdom MBh. Ka1v. & c. a celestial or oracular voice Kalid. Kathas. Rajat. a cow VS. viii, 43 an excellent woman (strI-ratna) L. N. of various plants (Cardiospermum Halicacabum, Egle Marmelos, Ruta Graveolens & c.) L. N. of a two year-old girl representing Durga at her festival L. of a poetess Cat. of various other women (esp. of the wives of Dadhica, Samkaracarya, Mandanamisra

&c.) ib. of one of the ten mendicant orders traced back to Sarnkaracarya (whose members add the word sarasvati to their names).

De tout cela nous pouvons déduire que la déesse Sarasvati, en plus d’être une rivière, ou la déesse des rivières, était la déesse de la sagesse, ou la voix de la sagesse, ou la déesse de l’éloquence aussi bien que de l’intelligence ; et d’autres choses du même genre.

****

Pour en revenir aux modifications, d’ordre climatique et écologique, qui mirent fin à la civilisation d’Harappa, elles s’étaient traduites, aussi bien par l’assèchement de certains cours d’eau (à l’exemple de la rivière Sarasvati) que par des inondations qui, avec le temps, détruisirent les récoltes chaque fois que le lit des fleuves et des rivières était dévasté par des torrents de boue.

Sans parler de la vase où étaient probablement venus nicher, et se nicher aussi, par la même occasion, quantité d’oiseaux porteurs d’un virus, tout cela détruisant les récoltes associées à des plantations qui se situaient sur les bords mêmes d’un grand fleuve qui était l’Indus en personne.

Or cette boue et ce limon s’étaient manifestés dès que la végétation avait disparu en amont des grands cours d’eau (en raison, ici, de la déforestation abracadabrante voulue par des résidents de l’Indus qui utilisaient le bois, non point tant, en l’occurrence, pour faire des cabanes ou des maisons avec ce matériau, que pour alimenter ce feu qui servait lui-même, d’une part à cuire les briques destinées aux constructions de toutes sortes, et d’autre part, à satisfaire les dieux grâce à cette fameuse oblation de soma qui ne pouvait couler qu’une fois déposée sur le feu sacré (lui-même étant installé, si l’on remontait au temps ou

nos Aryens demeuraient encore dans la BMAC, à l’intérieur d’un foyer qui était entouré de trois murs circulaires (tous faits avec des briques cuites au feu).

Et parce que ces murs étaient représentés, dans certains hymnes du Rig Veda, par des cités-forteresses de forme circulaire, cela signifie que, pour accéder au foyer sacré, les prêtres devaient commencer par tuer, rituellement parlant, les gardiens des trois cités forteresses, sans quoi ils ne pouvaient accéder au foyer.

Et une fois qu’ils avaient fait cela, ils pouvaient faire fondre l’oblation, sur le feu sacré, après avoir pressé la plante magique.

****

Mais là encore, tout ce rituel, que nous sommes en train de décrire à grands traits, n’était que la réplique, sur terre, d’un rite céleste qui consistait, pour des dieux qui étaient les planètes du système solaire, à tuer le démon qui enfermait les eaux de vie dans sa sphère (elles qui, une fois libérées, descendront, du ciel sur la terre, sous forme de pluies propres à réveiller, sur terre, des rivières et des fleuves qui, en coulant à nouveau, ranimaient la vie sous toutes ses formes, et ce dans une région qui, dans le cas du Rig Veda, était le bassin de l’Indus).

Et comme ces dieux planètes avaient besoin d’énergie, au moment de combattre ce démon en chef qu’était la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux (sous-entendu : au moment de la traverser de part en part), ils recevaient, en guise d’énergie, ce fameux soma qui, une fois devenu liquide grâce au feu sacré, ressemblait à cette liqueur magique que les dieux avalaient avant de combattre le démon et ses accesseurs.

****

Ajoutons, afin que chacun comprenne bien, que ces planètes avaient besoin d’énergie pour une raison qu’aucun Indianiste n’a jamais mentionné dans ses écrits, à savoir qu’elles s’étaient quasiment arrêtées, au moment de traverser cette Voie, en raison de la boucle qu’elles étaient en train d’effectuer.

Et que c’était donc pour les aider à redémarrer, après leur immobilisation en ce lieu, que les prêtres védiques leur donnaient ce fameux soma qui tenait lieu, pour ce qui le concerne, de fortifiant au pouvoir magique.

Elles en avaient d’autant plus besoin qu’il s’agissait, pour elles, de tuer ce démon qu’était la Voie Lactée située côté Taureau Gémeaux (étant précisé que la traversée de ladite Voie, par les

planètes du système solaire, équivalait, dans l’esprit des prêtres védiques, à une guerre mettant aux prises, elles-mêmes d’un côté, et les nuages de la Voie Lactée - située, ici, du côté du Taureau et des deux Gémeaux - de l’autre).

****

Pour en revenir à cette déforestation du bassin de l’Indus dont nous avons parlé tout à l’heure, en permettant aux ruisseaux et aux rivières de charrier des alluvions importants, elle rendit, avec le temps, le fleuve Indus lui-même (puisque celui-ci captait tous ces ruisseaux et toutes ces rivières) impropre à la culture, en raison de la boue et du limon qui s’aggloméreront sur ses bords, sans parler des épidémies dues aux virus, tout cela obligeant la population installée dans la région à émigrer sous d’autres cieux.

Et comme nous étions à une époque où la majorité de la population s’activait, ou bien comme cultivateurs (les céréales plantées par eux étant, majoritairement, le blé ou l’orge, selon les régions), ou bien comme éleveurs (avec des animaux qui étaient des bovins ou des ovins, selon les régions), les hommes de cette époque retourneront, pour certains d’entre eux, au nomadisme.

Et c’est à cet instant aussi que les nomades transhumant dans les régions d’altitude descendront dans les plaines, en raison d’herbages insuffisants dus à la sécheresse et au manque de nourriture pour les bêtes et les hommes.

****

C’est donc dans un pareil contexte qu’il s’agit d’étudier cette chose que certains savants du XIXe siècle ont appelée «l’invasion de l’Inde par les Aryens».

Ce terme doit d’ailleurs être précisé, depuis que les Indiens eux-mêmes nient l’existence même d’une pareille invasion.

En effet, les Aryens étant, d’après eux, des natifs de l’Inde, la question est de savoir si ceux-ci s’étaient installés dans le bassin de l’Indus dès le IIIe millénaire avant J-C, ou s’ils étaient arrivés en ce lieu (que ce soit depuis les contreforts de l’Himalaya, ou que ce soit depuis la Bactriane), au début du IIe millénaire avant JC (en raison, ici d’un changement de climat).

Mais cela signifie aussi, puisque Mitra et Varuna étaient des dieux typiquement védiques, que ce sont, dans le premier scénario susmentionné, des Indiens de l’Indus qui, sous le nom d’Aryens, avaient colonisé le pays du Mitanni, et qu’ils l’avaient fait, au plus tard, au XIVe siècle avant JC.

Dans le second scénario, en revanche, on peut considérer que les envahisseurs du pays du Mitanni étaient des Aryens qui demeuraient, au départ, ou bien dans l’Hindu Kush et les contreforts de l’Himalaya, ou bien dans la BMAC, et qui, depuis là, s’étaient scindés en deux groupes (et ce dès la fin du IIIe millénaire et le début du IIe millénaire, avant JC) l’un se dirigeant vers le Kurdistan (après avoir traversé la rive sud de la Mer Caspienne) et, au-delà, vers la Mésopotamie), et l’autre se dirigeant vers le Pendjab et le bassin de l’Indus.

****

Et l’on peut également imaginer que ceux qui s’étaient dirigés vers le bassin de l’Indus y étaient arrivés vers les années 1'500, soit à une époque où la civilisation d`Harappa était déjà tombée en décadence.

A ceci près qu’ils y avaient été précédés par une vague d’avancée qui était arrivée, en ce lieu, vers la fin du IVe millénaire et le début du IIIe millénaire avant JC), elle dont les membres se mettront à cultiver la terre et habiteront, une fois complètement sédentarisés, dans les grandes cités.

Du moins une partie d’entre eux.

Si donc le gros des immigrants vivront, comme éleveurs cultivateurs, dans les villages, une élite, parmi eux, vivra dans des cités qui grandiront et s’enrichiront grâce, sur le plan matériel, au commerce et à un artisanat de plus en plus développé; et grâce, sur le plan spirituel, à des prêtres qui étaient en contact permanent avec les divinités demeurant dans les cieux.

C’est d’ailleurs le statut de ces prêtres qui constituait le nœud gordien de toute l’affaire.

****

Et puisque nous sommes, ici, avec les auteurs des hymnes du Rig Veda, la première question à poser, s’agissant de ces prêtres, est la suivante :

Dès lors que la religion incluse dans le Rig Veda était une religion sabéenne, la question est de savoir si les prêtres auteurs des hymnes du Rig Veda demeuraient dans le bassin de l’Indus, ou s’ils demeuraient, par exemple, dans la BMAC, lorsqu’ils

Dès lors que la religion incluse dans le Rig Veda était une religion sabéenne, la question est de savoir si les prêtres auteurs des hymnes du Rig Veda demeuraient dans le bassin de l’Indus, ou s’ils demeuraient, par exemple, dans la BMAC, lorsqu’ils