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COTONNIÈRE DU MALI

RÉSULTATS ET DISCUSSIONS

P

roduction debioMasse herbacéeet caPacité decharge dans les terroirs de

b

enguéné

, z

iguéna et

n

afégué

La production moyenne de biomasse dans le terroir de Benguéné est supérieure à celle de Ziguéna et de Nafégué. Cette situation est assez paradoxale d’autant plus que le village de Benguéné est situé dans la zone soudano-sahélienne. Cela s’ex-plique par la forte emprise agricole du terroir de Benguéné. Une bonne partie du troupeau part en transhumance vers la zone soudanienne. Le tapis herbacé se dé-veloppe plus facilement à Benguéné qu’à Ziguéna et à Nafégué qui reçoivent des troupeaux transhumants.

Tableau 3: Production de biomasse et calcul de la capacité de charge dans les ter-roirs de Benguéné, Ziguéna et Nafégué pour une période de six mois

Villages/type de sol

Quantité de biomasse (kg MS/ha) Charge

ani-male (UBT/ ha)

Moyenne Min Max Écartype

Benguéné 551,64 122,32 1345,96 275,46 0,98 Gravillonnaire 487,69 122,32 1053 236,59 0,87 Limono-Gravillon-naire 743,5 253 1345,96 301,56 1,32 Ziguéna 425,88 74,52 1489,6 319,71 0,76 Gravillonnaire 320,14 74,52 902,88 199,97 0,57 Limono-Gravillon-naire 790,02 276,64 1489,6 425,39 1,4 Limoneux 349,55 95,76 948,48 216,65 0,62 Nafégué 462,91 73,26 1369,72 322,7 0,82 Gravillonnaire 143,67 73,26 221,76 44,19 0,26 Limono-Gravillon-naire 512,25 128 956 235,07 0,91 Limoneux 597,85 126,16 1369,72 333,61 1,06

Ensemble des

vil-lages 475,97 73,26 1489,6 310,79 0,85

e

ffectif du chePtel bovin dansles villages de

b

enguéné

, z

i

-guéna et

n

afégué en

2014

L’élevage bovin est pratiqué dans les trois villages (Figure 2). La structure du trou-peau est dominée par les vaches à Ziguéna et à Nafégué, et par les bœufs de labour à Benguéné. Les troupeaux de Benguéné et Ziguéna partent en transhumance, à

l’exception des vaches et des bœufs de labour qui restent dans les villages. Cela s’explique par le fait que les parcours naturels se rétrécissent au profit des champs, contrairement au terroir de Nafégué.

Figure 2: Structure du troupeau bovin a) résidant b) transhumant dans les trois villages en 2014

d

ensitédu chePtel Par terroirvillageois

La densité du cheptel est le nombre d’UBT par unité de surface. La pression animale est plus forte à Nafégué que dans les deux autres terroirs, car la zone de Nafégué est devenue une zone de concentration des troupeaux transhumants venus du sahel.

Tableau 4: Densité du cheptel bovin dans les trois terroirs villageois en 2015

Village Cheptel en UBT Superficie en ha Densité UBT/ha

ST SC SP UBT/ST UBT/SC UBT/SP

Benguéné 623 3645,77 2192,48 1453,29 0,17 0,28 0,43 Ziguéna 1438 6908,08 3470,26 3437,82 0,21 0,41 0,42 Nafégué 1272 7994,43 3113,11 4881,32 0,16 0,41 0,26 Légende : ST : surface totale ; SC : Surface cultivée ; SP : Surface Pâturée ; UBT : Unité Bétail Tropical

s

cénariod

évolutionduchePtelbovinetsoninfluencesurles Pâturages

Evolution du cheptel bovin

Compte tenu de l’importance numérique du cheptel bovin par rapport aux autres espèces, la modélisation n’a concerné que cette espèce. L’évolution du cheptel bo-vin par village est présentée sur une durée de 20 ans (Figure 3). L’année de référence est l’année 2014 qui correspond à la date de l’inventaire du cheptel.

Entre 2014 et 2034, l’effectif du cheptel de Benguéné devrait augmenter de 46%, celui de Ziguéna de 65%, et celui de Nafégué de 58%. Cette différence s’explique par le fait que les femelles adultes sont plus importantes dans la structure des trou-peaux à Ziguéna et Nafégué. Contrairement à Benguéné où les bœufs de labours ont une prédominance dans la structure des troupeaux (Figure 2). De ce fait les effectifs croient plus vite à Ziguéna et Nafégué qu’à Benguéné.

A Nafégué, l’effectif des femelles sera supérieur à celui des mâles. A Ziguéna, l’ef-fectif des femelles sera supérieur à celui des mâles à partir de la fin des dix premières années. A Benguéné, l’effectif des mâles restera supérieur à celui des femelles sur toute la période de 20 ans.

Avec l’augmentation des effectifs, la capacité de charge animale augmente progres-sivement au fil des années (Figure 4). La charge animale à trois mois est de 0,96 UBT/ha en 2015 à Nafégué, elle augmentera jusqu’à 0,43 UBT/ha en 20 ans après. De 0,46 UBT/ha pour six mois, elle atteindra 0,22 UBT/ha en 2034.

A Ziguéna la capacité de charge animale estimée de 0,13 UBT/ha par an en 2015 pourra atteindre en 2034 0,05UBT/ ha par an. Elle est de 0,63 UBT/ha par an et pourra atteindre 0,26 UBT/ha par an en 2034. La capacité de charge est plus forte à Ziguéna que dans les deux autres villages. Cela s’explique par l’importance nu-mérique des femelles adultes (vaches) mais aussi des génisses dans la structure du troupeau.

Figure 4: Evolution de la capacité de charge sur 20 ans dans les terroirs de Nafégué, Ziguéna et

Benguéné

Evolution du cheptel et estimation des journées de pâture sur 20 ans Le nombre de journée de pâture diminue progressivement dans tous les villages d’étude. (Figure 5), mettant en évidence une pression fortement accrue de l’élevage sur les ressources pastorales des trois villages qui ne pourront permettre le pâturage qu’un nombre réduit de jour.

Le nombre de journées de pâture est estimé à 83 jours dans le terroir de Benguéné pour 500 UBT en 2015. Il pourra atteindre 33 jours pour 1300 UBT en 2034. Le nombre de journées est de 45 jours à Ziguéna pour 1600 UBT en 2015 et pourra atteindre 18 jours pour 4200 UBT en 2034. Le nombre de journées est de 88 jours à Nafégué pour 1400 UBT en 2015 et pourra atteindre 39 jours pour 3100 UBT en 2034.

Figure 5:Evolution du cheptel et estimation des journées de pâture sur 20 ans DISCUSSIONS

u

ne Productionde bioMasseherbacée contrastée entreles villages

La production de biomasse herbacée en savane arbustive de notre étude est proche des résultats d’autres auteurs dans la même zone pour le terroir de Benguéné, et inférieure pour les terroirs de Ziguéna et Nafégué : 671 kg MS/ha dans le terroir de N’goukan, cercle de Koutiala (Bagayoko et al., (2005), 512 kg MS/ha soit une charge de 0,46 UBT/ha en six mois à M’pessoba dans la zone Nord soudanienne (Coulibaly et al., (2009).

La production de biomasse herbacée est paradoxale à Benguéné situé au Nord (800 mm de pluie en moyenne) moins favorable que Ziguéna et Nafégué situés dans la zone subhumide (1100 mm de pluie en moyenne). La production fourragère est inférieure en moyenne à Ziguéna et Nafégué qu’à Benguéné. Cela s’explique par le fait que la pression pastorale a beaucoup augmenté ces dernières années dans la zone Sud du Mali. Cette zone est devenue un meilleur eldorado pour les troupeaux transhumants. C’est aussi dû à la faiblesse des productions herbacées sur les terres de parcours des sols gravillonnaires sur pâture pendant la saison des pluies (Hier-naux et al., 2015).

Par contre, la transhumance des troupeaux bovins en saison des pluies entraîne une chute de la capacité de charge sur les superficies pâturées seulement par les bœufs de labour. Cette exploitation favorise surtout la croissance des herbacées dans les zones enclavées entre les champs de culture.

i

nfluencedel

évolution du chePtel sur taPisherbacée

Les effectifs des vaches et des catégories de jeunes (veaux, génisses, taurillons) sont les plus importants dans la structure du troupeau de tous les villages sauf à Benguéné. Dans ce dernier village l’effectif des bœufs de labour est plus important dans la structure du troupeau bovin car le troupeau bovin est en phase de reconstitution à Benguéné.

Face à la pénurie fourragère, la transhumance est pratiquée pour atténuer la crise alimentaire du cheptel, sauf à Nafégué. Le village est situé dans la zone climatique la plus favorable. Les animaux qui partent en transhumance sont majoritairement les vaches et souvent des génisses.

L’itinéraire de transhumance suit un gradient Nord-Sud. La pratique de « système en escalier » de la transhumance est développée, c’est-à-dire, les troupeaux de la partie Nord migrent vers le sud et ceux de la zone sud migrent plus au Sud voire en Côte d’Ivoire. Les animaux de Benguéné, village situé au Nord de la zone co-tonnière descendent vers la zone intermédiaire à Ziguéna. Ceux-ci descendent plus au Sud à Nafégué. Certains troupeaux transhumants vont jusqu’en Côte d’Ivoire. A Ziguéna et Benguéné la transhumance est pratiquée du mois de janvier à juin. Ex-ceptionnellement quelques exploitations ont leur troupeau fragmenté et/ou déloca-lisé qui font les 12 mois de l’année. Ces pratiques (fragmentation et délocalisation) sont antagonistes au développement de l’intégration de l’agriculture et de l’élevage. L’augmentation importante des effectifs du cheptel bovin dans les 20 ans (46% à Benguéné, 65% à Ziguéna et 58% à Nafégué) concorde avec celle raportée par d’autres études (Corniaux et al., 2012), affirmant qu’en absence de catastrophes naturelles majeures, le cheptel bovin peut doubler son effectif au bout de deux décennies.

L’augmentation plus faible des effectifs bovins à Benguéné fait exception, car la structure du troupeau est dominée par les mâles notamment les bœufs de labour, et par la mobilité du cheptel vers les zones subhumides.

La pression animale est plus forte à Nafégué que dans les deux autres villages. La densité UBT par superficie pâturée de 0,53 UBT/ha est élevée à Benguéné contre 0,47 UBT/ha à Ziguéna et 0,29 UBT/ha à Nafégué. Cela s’explique par le fait que le terroir de Benguéné subi une forte pression foncière où plus de la moitié des terres arables sont mises en cultures. Ces résultats sont inférieurs à ceux de (Ba, 2011) qui a obtenu 0,98 UBT/ha à Dentiola et 0,37 UBT/ha à Zanférebougou de surface pâturée. Tous ces résultats mettent en évidence une très forte variabilité de la charge animale selon les terroirs aussi bien dans une même zone qu’entre les zones agro-climatiques.

pour améliorer la productivité de la biomasse des parcours naturels, d’ici 20 ans le stock sera épuisé. L’augmentation du cheptel favorise dans tous les terroirs la dimi-nution des journées de pâture.

CONCLUSION

La production de biomasse est variable dans l’espace entre les villages et selon les types de sols, ce qui montre l’importance des conditions locales dans l’évaluation et la simulation de l’évolution de la production de biomasse. Du Nord au Sud de la zone cotonnière, la production de biomasse reste inférieure à une tonne de ma-tières sèche à l’hectare. Cela montre qu’il y a une pénurie cruciale de fourrage dans la zone cotonnière bien que l’effectif du cheptel continue de croitre. Le modèle de simulation de l’évolution des effectifs du cheptel et de la charge animale utilisé montre qu’avec les taux actuels de croissance des effectifs bovins, en gardant les mêmes espaces pâturés avec la même production de biomasse herbacée, la pression du cheptel sur ces espaces sera multipliée au moins par deux quels que soient les villages étudiés. Les troupeaux ne pourront être nourris sur les espaces naturels que pendant un mois et demi maximum pour des besoins s’étalant sur six mois.

Sur le long terme, il est important de renforcer les pratiques d’intégration de l’agri-culture et de l’élevage dans les systèmes de production en zone cotonnière du Mali afin de mieux valoriser la complémentarité entre l’élevage et l’agriculture, entre autres pour l’alimentation du cheptel. Le modèle de simulation de l’évolution des effectifs du cheptel et de la charge animale testé dans cette étude sur une période de 20 ans, est un outil qui peut être utile pour conseiller les décideurs, les programmes et actions d’accompagnement et d’aménagements des pâturages naturels en zone cotonnière du Mali en vue de la préservation des écosystèmes et le développement durable des systèmes de production.

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ÉVALUATION DE LA PRODUCTIVITÉ