1 Description de l’échantillon
Les entretiens auprès de différents acteurs du territoire se sont déroulés du 14 mars 2011 au 24 mars 2011. Au total, 100 personnes ont été interrogées. Elles se répartissent en différents catégories d’acteurs (figure 29) : la moitié représente des résidents de Flourens (société civile), 20% sont des macro-acteurs (décideurs, élus, etc) et les 30% restants sont des acteurs économiques et socio-culturels (commerçants, services à la personne, présidents d’associations et agriculteurs).
Afin de localiser les lieux de vie ou de travail des personnes interrogées, nous avons divisé le territoire en trois zones géographiques. Ces zones ont été choisies car elles correspondent aux différents « quartiers » de vie de la commune (Figure 30) :
- la zone 1 : située à l’ouest, qui comprend la zone artisanale et Mauressac,
- la zone 2 : située au nord-est, qui comprend le Super U et le lotissement en construction, - la zone 3 : située au sud-est, comprenant le « centre » du village ainsi que les lotissements plus anciens.
16% des personnes interrogées résident dans la zone 1 (Mauressac / Vignalis et Madeleine). Dans cette zone le mitage agricole / urbain prédomine et les habitations sont éparses. 21% des habitants vivent dans la zone 2 (extensions plus récentes et Moussard). Enfin, la moitié des personnes interrogées habitent en zone 3, dans le « centre ancien » de la commune, là où réside la majorité des flourensois. 11% des individus interrogés résident à l’extérieur de Flourens. Il s’agit de macro acteurs ou personnes travaillant dans la ZA pour l’essentiel.
La figure 32 indique la durée de résidence sur Flourens des personnes interrogées. 45% des personnes rencontrées vivent depuis au moins 15 ans sur la commune et 14% y vivent depuis toujours. Une majorité (34%) y réside depuis 5 à 15 ans. Enfin, la proportion de nouveaux arrivants habitant sur Flourens depuis 5 ans ou moins est de 8%.
L’âge des personnes enquêtées est présenté sur la figure 33. La majorité des personnes se situent dans la tranche d’âge de 40 à 60 ans (41%). Les 25-40 ans ainsi que les 60-80 sont également nombreux, ils représentent respectivement 21 et 26% de l’échantillon. Enfin, une minorité des personnes interrogées a moins de 25 ans ou plus de 80 ans.
Figure31: Répartition par zone d'habitation 11%
16%
21% 52%
Répartition par zone d'habitation
Extérieur Zone 1 Zone 2 Zone 3
En comparant la répartition par âge des personnes enquêtées avec celle de la population de Flourens, on remarque que cette distribution est plutôt concordante, ce qui traduit une certaine représentativité de l’échantillon. En effet, la majorité de la population flourensoise a entre 30 et 60 ans.
Les familles représentent plus de la moitié de la population enquêtée (figure 34). Celles-ci sont caractérisées par la présence d’un ou plusieurs enfants à charge. Viennent ensuite, par ordre d’importance, les personnes en couple puis les personnes seules (célibataires ou veuves).
2 Analyse stratégique
L’analyse stratégique présente une synthèse des dires d’acteurs. Les résultats des entretiens réalisés sont présentés sous forme de matrice AFOM (Atouts/ Faiblesses/ Opportunités/ Menaces) et sont abordés selon les quatre entrées thématiques suivantes :
1- Territoire, urbanisme, et transports
2- Environnement, cadre de vie et espaces verts Figure 33 : Répartition par âge. 8% 21% 41% 26% 3% 0% 5% 10% 15% 20% 25% 30% 35% 40% 45% <25 25-40 40-60 60-80 >80
Répartition par âge
Figure 34: Situation familiale de la population enquêtée. 51% 35% 14% Famille Couple Seul
3- Economie et vie locale 4- Gouvernance
Les informations présentes dans les matrices sont pondérées en fonction de leur fréquence d’apparition dans les discours. Cette pondération est illustrée par un système d’étoiles :
- * : le propos est apparu de manière plus anecdotique - ** : le propos est revenu fréquemment
- *** : le propos a été mentionné de manière quasi-systématique
Un système de couleur permet d’améliorer la lecture des matrices, en mettant en vis-à-vis deux idées opposées ou portant sur le même sujet.
Outre les atouts, faiblesses, opportunités et menaces, sur lesquelles la municipalité peut agir, la commune doit tenir compte de deux contraintes (éléments sur lesquels on ne peut agir, qu’il faut prendre en compte) qui ont été mises en évidences dans les entretiens :
- La proximité du centre de Toulouse (à 12km)
- Le relief vallonné de Flourens (une commune allongée entre deux lignes de crêtes principales).
2.1 Territoire, urbanisme et transport
La proximité de Toulouse ressort comme un des principaux atouts de Flourens. Les personnes enquêtées apprécient l’idée d’avoir à proximité une telle offre d’activités et de services. Cependant, dans les faits, ils ne se rendent que rarement à Toulouse et n’utilisent peu ou pas les services que propose cette grande ville.
Pour la majorité des habitants, l’urbanisation est « maitrisée », permettant un développement contenu des différentes zones d’activité et d’habitation. Beaucoup s’en réjouissent, mais quelques personnes voient cette restriction de l’urbanisation comme un frein au développement de la commune.
La plupart des flourensois sont inquiets face à la pression de l’agglomération toulousaine en termes d’habitat. Cette inquiétude est moindre pour certains, qui considèrent les documents d’urbanisme (SCoT, PLU) comme des outils de protection suffisants face à cette pression. La révision du SCoT dans quelques années leur apparaît toutefois comme une menace. Cependant, la majorité de la population méconnaît l’existence et le rôle de ces documents.
Les terres agricoles et le paysage rural sont décrits comme « préservés ». Cela est vu comme un atout par une majorité des flourensois, très attachés au caractère « rural » de leur
commune. Flourens est considérée comme faisant partie de la zone verte de l’est toulousain ce qui est perçu comme une opportunité (pour préserver le cadre de vie).
L’éloignement géographique entre la zone artisanale et les zones résidentielles est vu comme bénéfique par certains. En effet, cela préserve les habitants des nuisances occasionnées par la ZA. Néanmoins, ce clivage induit un manque de contact entre ces deux « réalités » de la vie communale. Enfin, la proximité de la ZA avec l’agglomération toulousaine est perçue comme un avantage pour les entreprises.
La grande majorité des habitants déplore l’absence d’un véritable « centre de village » (au sens vécu), ou même d’un lieu de rencontre, comme un café par exemple. Selon une majorité des personnes enquêtées, la présence d’un tel lieu pourrait atténuer le sentiment d’éclatement de la commune en plusieurs zones... Pour autant, le centre actuel autour de la mairie, des écoles, de l’église et de la salle des fêtes, n’est pas perçu comme « fédérant »…
Selon certains dires d’acteurs, l’installation de commerces viables n’est pas possible, y compris autour du lac, car trop éloigné des voies de communication. D’autre part, le fait qu’il n’y ait pas de desserte de la commune par des axes routiers importants, limite l’implantation de commerces ou d’industries. Néanmoins, cet éloignement préserve la tranquillité du territoire.
La majorité des personnes enquêtées s’accordent à dire que la commune est très bien desservie par les transports en commun. Le TAD, service très apprécié, participe fortement à cela. Les personnes enquêtées sont également satisfaites de la facilité d’accès à Toulouse et à son périphérique.
Alors qu’une partie des habitants sont satisfaits de l’état des voiries, certains déplorent un manque d’entretien sur quelques routes. De plus, quelques habitants préconisent la création de giratoires pour sécuriser des carrefours décrits comme dangereux. Certains flourensois regrettent l’absence d’aménagement pour les vélos et le manque de chemins piétonniers.
Les logements sociaux, décrits par leurs habitants comme étant de bonne qualité, sont appréciés. Le manque de locatif et l’augmentation du prix du foncier sur l’agglomération toulousaine sont ressortis toutefois comme étant une menace quant à l’installation sur la commune d’une population plus jeune et/ou disposant de revenus plus modestes, pouvant contribuer à renouveler le tissu social.
Atouts Proximité de Toulouse*** Accès facile à Toulouse et au
périphérique***
Commune bien desservie par les transports en commun. Le TAD est un service très apprécié***
Urbanisme maîtrisé*** :
- développement contrôlé et regroupé tant au point de vue des habitations que de la ZA
- préservation des terres agricoles
Clivage spatial ZA village** :
- pas de nuisances pour les résidents
- ZA plus proche de Toulouse Réseau routier en bon état**
Logements sociaux de bonne qualité*
Faiblesses
Pas de centre de village (vécu)*** Méconnaissance des acteurs et
outils de gestion et de l’urbanisme***
Manque d’aménagement piétonnier et deux roues*
La commune (ni le lac) ne permet pas l’installation de commerces viables car éloigné des voies de communication**
La protection des terres agricoles freine la construction et l’accueil de nouveaux habitants*
Clivage spatial ZA / zones
d’habitations : manque de
connaissance et de lien entre les deux*
Certaines routes mal entretenues** Manque de locatifs*
Opportunités
Zone verte de l’est toulousain (cadre préservé et reconnu)**
Le SCOT et le PLU permettent
aujourd’hui de maîtriser l’urbanisation*
Le SCOT permet une cohérence dans l’aménagement du territoire
(urbanisme, transports) de nombreuses communes*
Menaces
Pression du développement urbain sur Toulouse qui risque d’atteindre Flourens***
Révision du SCOT dans 4-5 ans*
Augmentation du prix du foncier*
2.2 Environnement, cadre de vie et espaces verts
La proximité de Toulouse apparait être un privilège pour la majorité des habitants de Flourens. Vivre « à la campagne » en étant à 12km du Capitole semble être un avantage en comparaison à l’ouest toulousain (ex : Tournefeuille), qui subit plus fortement les effets de l’étalement urbain. L’arrivée à Flourens, en venant de Toulouse, marque une réelle rupture entre l’urbanisation et le rural. A l’inverse, les communes voisines telles que Balma et Quint- Fonsegrives sont très urbanisées. Malgré l’expansion de l’agglomération toulousaine, Flourens semble conserver son caractère rural, plutôt tourné vers celui du Lauragais.
Le calme et la tranquillité des lieux sont présentés comme un aspect positif de la commune. L’absence de problèmes environnementaux et de nuisances fortes contribuent également à ce cadre de vie paisible et tant apprécié. De plus, la commune propose différents équipements aux flourensois, notamment sportifs : cours de tennis, terrain de football, skate-park, salle des fêtes…amenant encore plus de confort.
Les personnes interrogées perçoivent leur environnement agricole comme une chance pour la qualité de leur cadre de vie. Aussi, elles tiennent à conserver ces espaces ouverts et voient le développement de l’urbanisation comme une menace. Le phénomène de diminution des exploitations agricoles est redouté par certains car il pourrait entrainer l’enfrichement des terres, sinon l’artificialisation des terres, et « abîmer » le décor paysager qui leur est cher. Cependant, leur connaissance du monde agricole est très souvent faible, associant l’agriculteur à un simple rôle de « jardinier du paysage » et ne sachant pas très bien décrire ce qui est cultivé près de chez eux ni pourquoi. L’utilisation de produits phytosanitaires est généralement perçue comme une nuisance et une menace pour la préservation de la biodiversité.
Les flourensois sont majoritairement satisfaits de la qualité des espaces verts aménagés sur la commune : le lac, les bois... Certains d’entre eux précisent que leur entretien coûte cher à la commune. D’autres soulignent le manque de civisme de certaines personnes, entrainant ainsi des espaces verts dégradés et pollués. Le lac est le premier élément paysager qui ressort dans les entretiens sur le thème des espaces verts. Considéré comme un emblème par les habitants, il est paradoxalement majoritairement fréquenté par des personnes extérieures à la commune. Les personnes enquêtées sont globalement satisfaites des aménagements réalisés autour du lac. Pour les flourensois, le lac constitue une opportunité pour développer des activités touristiques. Cependant un développement touristique plus important serait mal venu. Ils redoutent, en effet, une fréquentation excessive et les nuisances qu’elle entrainerait. Ils tiennent à ce que la tranquillité des lieux soit préservée.
La moitié des personnes enquêtées ont peu de connaissance des actions menées par la commune en matière d’environnement. Les autres personnes interrogées citent des actions réalisées par la municipalité pour préserver la biodiversité telles que des pièges à cicadelles, nichoirs à mésanges, hôtels à insectes… Toutefois, ces mesures sont perçues comme ponctuelles et ne semblent pas entrer dans une démarche globale et cohérente. L’organisation du ramassage des déchets est appréciée par une majorité d’habitants, qui pratique le tri sélectif chez eux.
Enfin, les habitants participent individuellement à la préservation de l’environnement par un ensemble de petits gestes quotidiens, essentiellement en lien avec leur habitation (ampoules basse consommation, isolation plus performante, etc.). Quelques-uns sont équipés ou ont pour projet l’installation d’infrastructures plus spécifiques : panneaux solaires, chauffage à bois, pompe à chaleur.
Atouts • Lac comme emblème ***
• Est toulousain + proximité = privilèges ***
• Qualité des espaces verts **
• Agriculteurs : jardiniers du paysage * • Paysages calmes et paisibles (=
décor)***
• Peu de problèmes environnementaux ou de nuisances **
• Aménagements autour du lac **
• Tri sélectif entré dans les mœurs ***
• Des actions mises en place par la commune pour la biodiversité ** • La préservation de l’environnement
par les habitants passe par des petits gestes quotidiens **
Faiblesses • Coût élevé de l’entretien des
espaces verts *
• Pas de conscience du métier et des contraintes agricoles ***
• Aménagements profitent aux autres avec faible fréquentation par les habitants **
• Manque de civisme espaces verts dégradés / pollués *
• Peu de connaissances des actions mises en place par la mairie ** • Les actions dans le domaine de la
biodiversité restent ponctuelles **
Opportunités
• Maintien paysage (dans la ceinture verte de Toulouse)**
• Développement tourisme vert et de proximité (avec Toulouse,
Carcassonne, …) *
Menaces
• Entrée CUGT : redevance sur la collecte des déchets devient une taxe (basée sur le foncier bâti) *
• Développement touristique par rapport à la volonté des habitants de préserver leur tranquillité avant tout *
• Risque d’enfrichement * ou d’artificialisation des terres agricoles (recul agricole) **
2.3 Economie et vie locale
Sur la commune, le récent Super U et le centre médical semblent utilisés par une grande partie des personnes interrogées. Celles-ci apprécient de disposer de ces services à proximité de leurs lieux d’habitation. De plus, selon ces mêmes personnes, ces deux pôles sont également attractifs pour les résidents d’autres communes. Les habitants apprécient le fait que les services médicaux soient regroupés. Ce pôle médical bénéficie également aux habitants des communes limitrophes. On trouve aussi autour du lac un cabinet dentaire (2 dentistes), une coiffeuse, une esthéticienne, un artisan créateur verrier, un détective privé ainsi qu’un restaurant. Ces différents services sont connus et utilisés de façon hétérogène par la population.
Sinon, les autres services et commerces ne se trouvant pas sur Flourens même sont à proximité immédiate (Fonsegrives, Balma, St Orens). Cela constitue un atout pour la majorité des personnes interrogées qui ont pris l’habitude de se déplacer dans les communes voisines (itinéraires quotidiens). De plus, la majorité des Flourensois travaillant à l’extérieur de la commune font leurs achats près de leur lieu de travail ou sur le trajet. De toute manière, la majorité des personnes enquêtées présentent la commune de Flourens comme peu attractive pour des commerçants qui souhaiteraient s’y installer. Selon eux, les divers commerces et services se trouvant dans des communes proches où la population est supérieure à celle de Flourens, n’incitent pas la venue de commerces de proximité. En ce sens, l’extension périurbaine de Toulouse et de ce fait l’arrivée de nouveaux consommateurs sur Flourens représentent, pour certains, une opportunité.
Flourens dispose d’un centre de village « physique » ou se trouve la mairie, l’église et les établissements scolaires. Toutefois, celui-ci ne réussit pas à rassembler les habitants. Un manque de convivialité est déploré par une majorité des personnes interrogées. Au-delà d’un simple « relookage » des espaces publiques, dans ce contexte, des commerces de proximité pourraient, aux yeux de la plupart des personnes enquêtées, être des lieux où les habitants de la commune se rencontrent et échangent. Leur absence est d’autant plus regrettée que la quasi-totalité des habitants enquêtés considèrent Flourens comme une « ville-dortoir » où les habitants organisent leur vie à l’extérieur de la commune. Certains évoquent, par exemple, leurs rapports avec les autres résidents par la phrase suivante « on ne se croise qu’en voiture ». Un sentiment d’absence de cohésion communale est ressenti même si les personnes enquêtées remarquent une certaine solidarité par quartier de vie.
La vie associative et culturelle, apparaît riche aux yeux de la majorité des personnes rencontrées avec un grand nombre d’entre elles qui les utilisent. Toutefois, certaines personnes interrogées doutent de la pérennité de ces activités. Selon eux, seul un noyau d’actifs (personnes retraitées ou ayant du temps libre) y participent. Ces associations
représentent pour un grand nombre de personnes rencontrées l’unique forme de lien social entre les habitants. Les personnes n’en faisant pas partie se sentent, de ce fait, quelque peu exclues de la vie sociale du village.
La zone artisanale est présentée comme un pôle économique dynamique où sont implantées diverses entreprises. Il a également été évoqué que les infrastructures seraient mal adaptées pour les activités présentes ou à venir (routes trop étroites, pas de haut débit, problèmes de coupures de courant électrique dû à un système obsolète, absence du tout à l’égout, tri des déchets des entreprises mal organisé …). Si la ZA venait à s’agrandir de manière excessive, les personnes enquêtées redoutent que les nuisances s’accentuent. Par sa position sur la commune, la ZA apparaît comme excentrée des quartiers de vie et plutôt tournée vers Balma et Toulouse. De plus, la majorité des personnes qui y travaillent, ne vivant pas sur Flourens, ne passent quasiment jamais par le centre du village. De même, les personnes résidant aux alentours de la ZA, ainsi que dans le quartier de Mauressac se sentent éloignées par rapport au village. La plupart des habitants ou des personnes qui travaillent sur cette partie ouest de la commune n’ont, ainsi, pas le sentiment d’appartenir à Flourens. Certains ont même fait part d’un certain sentiment d’exclusion par rapport à la vie communale.
Concernant le secteur agricole, quelques personnes interrogées doutent de son maintien sur la commune et ainsi, de la préservation du paysage rural. Ce sentiment est lié à l’étalement périurbain important dans l’agglomération, aux pressions foncières ainsi qu’au départ à la retraite de certains agriculteurs… En effet, parmi les agriculteurs présents sur la commune, trois sont proches de la retraite parmi lesquels deux n’ont pas de successeurs… Dans le contexte actuel de diminution du nombre d’exploitants en France et du difficile renouvellement de la génération agricole, l’agriculture sur Flourens semble menacée. Pour autant, certaines des personnes enquêtées souhaiteraient voir se développer une agriculture locale avec de la vente en circuit court : marché, AMAP, vente à la ferme… bien que ce type d’agriculture ne soit pas présents sur la commune (majoritairement des grandes cultures).
Atouts
• Proximité des services manquants *** - Commerces
- Culturel et associatif
• Solidarité par quartier de vie ***
• Activités socioculturelles (associatif développé et événementiel important) ***
• Centre médical intercommunal**
• ZA = pôle économique dynamique * • Super U : pôle économique
intercommunal**
Faiblesses
• Ville dortoir ***
• Faible développement des commerces et services de proximité**
• Pas de cohésion « communale »* • Peu de poids de l’agriculture dans
l’économie locale (quelques agriculteurs)* • Absence de centre-ville
vécu, pas de commerces ni lieu
freine la convivialité ***
• Infrastructures inadaptées aux entreprises lourdes*
• ZA excentrée du village
Opportunités
• Souhait des habitants de développer l’agriculture locale de proximité **
- Marchés
- vente à la ferme - AMAP
• Extension urbaine de l’agglomération toulousaine **
Menaces
• Forte concurrence entre les commerces de proximité ***
• Disparition des agriculteurs locaux *
• Si densification ZA accentuation des nuisances*
• Si le manque de relations persiste départ des habitants de la ZA * (clivage ZA-village)
Commune :
Manque de lien social :
- - ZA tournée vers
l’agglomération
- - Le village refermé sur lui-même
« Village »: Pôles d’activités :
2.4 Gouvernance
D’une manière générale, la population de Flourens semble reconnaître l’effort fait par la