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Répartition des réponses par rapport aux normes

Temps moyen du test

2.6 Répartition des réponses par rapport aux normes

Le nombre moyen de réponses pour les groupes global, léger et sévère est respectivement de 29, de 28 et de 34. La différence entre les groupes léger et sévère n’est pas significative.

Comme on le voit sur le schéma ci-dessous, la différence avec la répartition de référence est très faible et non significative. (

2 (2, N=50) = 4, 96, p<.0,083).

Figure 37 : Répartition des réponses par rapport aux normes au Rorschach.

Nous remarquons qu’environ moitié des protocoles sont dans la norme. 28% des sujets sont au-dessus de la norme, moyenne pouvant correspondre à des sujets de niveau supérieur ou, désirant se faire bien voir du psychologue. Pour les 24% en-dessous de la norme nous pouvons imaginer des sujets qui s’impliquent peu dans le test, qui sont inhibés ou, encore qui présentent un blocage émotionnel. Remarquons que nous avons approximativement autant de sujets au-dessus qu’au-dessous de la norme.

On note que le nombre de réponse pour notre population globale est dans la norme montrant une productivité satisfaisante et une adhésion à la passation correcte. 24,00% 48,00% 28,00% 0,00% 10,00% 20,00% 30,00% 40,00% 50,00% 60,00%

Inf. Norme De 20 à 35 Sup,Norme

Nombre de réponses

Inf. Norme De 20 à 35 Sup,Norme

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3.

Modes d’appréhension

3.1

Le G%

Figure 38 : G% au Rorschach.

Le G% de l’ensemble du groupe a une moyenne de 50,92%, donc, très au-dessus de la norme comme nous pouvons le voir sur ce graphique.

Nous remarquons que les deux groupes léger et sévère sont largement au-dessus de la norme (21 à 30%) et suivent ainsi la tendance de l’ensemble de notre population. Cependant la différence entre le groupe sévère et le groupe léger est significative : t (29) = 2,61 ; p = 0,014. Cela pourrait signifier que les sujets du groupe léger s’investissent plus personnellement dans le test.

3.1.1 Les différents G%

Rappelons que les G de bonne qualité sont : Gz et G impressionnistes et les G de mauvaise qualité : G conf + G cont + G num + G juxta + ’impressionnistes-‘ + G vagues.

Les G% sont respectivement, pour le groupe léger, 48% de bonne qualité, 19,5% de moindre qualité et 32,5% de G simples. Quant au groupe sévère, il affiche respectivement, 44,7% de bonne qualité,15,30% de moindre qualité et 40% de G simples. Ces résultats mènent à penser que les sujets du groupe sévère ont moins de possibilité créatrice que ceux du groupe léger, de même qu’ils montrent moins de capacités d’intériorisation et de mentalisation ou, dit autrement, un espace psychique réduit. En effet pour ce groupe, les G simples sont dominants et confirment l’absence d’élaboration et de combinaison. Ce point est spécifique et dénote « une certaine passivité du sujet dans l’abord du monde extérieur, un

50,92% 56,63% 40,53% 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60%

Global Léger Sévère

G%

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conformisme social stéréotypé, ou encore une attitude défensive qui consiste à ne pas s’impliquer trop dans une démarche plus approfondie ou plus personnelle »

(Anzieu et Chabert, 1983, p.64).

3.1.2 Répartition du G% par rapport aux normes

Figure 39: Répartition du G% par rapport aux normes. La différence avec la répartition de référence est significative,

(

2 (2, N = 31) 53,32 ; p = 0,001).

Nous remarquons des réponses massives en G. 80% des résultats des sujets supérieurs à la norme, nous laissent entrevoir des mécanismes adaptatifs,

mécanismes défensifs puissants.

Selon la référence (C. Chabert), les réponses massives en G signent, sur le plan cognitif, une approche permettant la connaissance globale synthétique d’un objet ou d’une situation.

Un G% élevé témoigne également d’un faible investissement cognitif ainsi que d’une hyper adaptabilité à la réalité pouvant, à ce niveau, masquer une attitude défensive de mise à distance, de ne pas trop s’impliquer dans le test, et de contrôler. En ce sens, les G participent à des mécanismes de défense, soit du type adaptatif afin de lutter contre l’émergence de la réalité interne par le recours à la réalité externe, soit des mécanismes de défense de l’ordre du refoulement, les représentations impliquantes ou signifiantes sont évitées par un abord imprécis. Les G% peuvent également montrer, un effort de maîtrise du matériel qui, par l’intellectualisation, notamment, isole les affects. Nous constatons, pour l’ensemble de notre population, 46% de G organisés pour 19% de G non

10,00% 8,00% 82,00% 0,00% 20,00% 40,00% 60,00% 80,00% 100,00%

Inf. Norme De 21 à 30 Sup. Norme

G%

Inf. Norme De 21 à 30 Sup. Norme

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organisés et 35% de G simples. Ces résultats montrent que nos sujets ne se contentent pas de s’attacher aux données du stimulus mais, sont capables de réaliser une opération mentale dans la perception qu’ils ont de la planche. Cet indice témoigne d’une bonne capacité intellectuelle de notre population ainsi que d’une capacité créatrice.

3.2

D%

Figure 40 : D% au Rorschach.

Le D% de l’ensemble du groupe a une valeur moyenne de 40,50%, donc, très inférieur à la norme, ce qui contre balance le G% élevé.

Entre groupe léger et sévère : 36,40 / 48,06 : La différence est significative :

t (29) = 2,14 ; p = 0,039).

Les D% des deux groupes suivent la tendance du groupe global, soit très inférieurs à la norme, cependant, le groupe sévère montre un D% plus élevé semblant équilibrer le G%. La différence entre les deux groupes peut venir signer une nécessaire plus grande adaptation pour le groupe sévère et aussi, un Moi moins fort pour affronter la réalité mais aussi une intelligence pratique.

40,50% 36,40% 48,06% 0% 20% 40% 60% 80%

Global Léger Sévère

D%

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3.2.1 Répartition du D% par rapport aux normes

Figure 41 : Répartition du D% par rapport aux normes. La différence avec la répartition de référence est significative.

(

2 (2, N = 31) = 57,88 ; p = 0 ,001).

Nous constatons que 84% des sujets présentent un D% inférieur à la norme. Ce pourcentage élevé de D inférieurs à la norme pourrait témoigner d’un Moi insuffisamment fort pour affronter la réalité.

3.3

Dd%

Figure 42 : Dd% au Rorschach.

Le Dd% de l’ensemble du groupe a une valeur moyenne de 0,33%, très inférieur

aux normes.

Les Dd% des groupes léger et sévère sont inférieurs à la norme surtout celui du groupe léger. L’écart avec le Dd% du groupe sévère est très important, passant de 0,25% à 4,53%. La différence entre les groupes léger et sévère est significative

84,00% 6,00% 10,00% 0,00% 20,00% 40,00% 60,00% 80,00% 100,00%

Inf. Norme De 61 à 68 Sup. Norme

D%

Inf. Norme De 61 à 68 Sup. Norme 0,33% 0,25% 4,53% 0% 2% 4% 6% 8% 10% 12%

Global Léger Sévère

Dd%

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t (29) = 3,13 ; p = 0,004. Ces Dd peuvent avoir, pour le groupe sévère, une plus

grande valeur intellectuelle et/ou affective et, dont le point commun est la vigilance.

3.3.1 Répartition du Dd% par rapport aux normes

Figure 43 : Dd% par rapport aux normes. La différence avec la répartition de référence est significative,

(

2 (2, N = 31) = 67,24 ; p = 0, 001).

Avec 88% des protocoles en dessous de 6%, le mode d’appréhension reste majoritairement global avec un Dd moyen à 0,33%.