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Les questions de défense pendant une campagne électorale à la Seinfeld

par Martin Shadwick

L

’élection fédérale de 2021 n’était pas, comme certains commentateurs l’ont laissé entendre, «  à propos de rien  » (formule invariablement associée à la série télévisée du comédien Jerry Seinfeld, qui a connu un succès incroyable de 1989 à 1998). Néanmoins, cette élection aura certainement représenté une dépense non négligeable pour accomplir à peine plus qu’une légère modification dans la distribution des sièges à la Chambre des communes. Elle aura aussi entraîné des expériences électorales inégales ou troublantes pour les chefs de parti, et j’ai nommé Justin Trudeau (qui est resté premier ministre, une deuxième fois, mais dans un rôle minoritaire), Erin O’Toole (qui a adopté une position conservatrice un peu plus centriste, mais a rencontré une résistance idéologique à l’intérieur de son parti), Jagmeet Singh (qui a réalisé une bonne performance, mais dont le parti a gagné seulement un siège) et Annamie Paul, la chef du Parti vert (qui, après le spectacle du dysfonctionnement de son parti et une quatrième place dans Toronto-Centre, a annoncé son intention de démissionner).

Au Canada, pendant les campagnes électorales fédérales, nous avons une dangereuse et délirante tradition consistant à reléguer à la marge les questions de politique étrangère et surtout les questions de politique de défense et de sécurité nationale. En 2021, pour l’essentiel, cette tradition est demeurée inchangée. Nous ne pouvons que déplorer

la marginalisation de ces questions d’intérêt public, ou leur quasi- disparition, dans chaque élection du 21e siècle (2000, 2004, 2006, 2008, 2011, 2015, 2019 et 2021). Il est vrai que l’élection fédérale de 2015 a été une exception, en ce sens qu’un excellent débat Munk sur les affaires étrangères a réussi à sortir un peu le sujet de l’arrière-plan et à nourrir les espoirs, malheureusement déçus, d’une plus grande présence de la politique étrangère et de la défense dans les campagnes ultérieures.

La question essentielle est donc la suivante : pendant combien de temps allons-nous tolérer une situation aussi lamentable?

À la fin août, la Conférence des associations de la défense et l’Institut de la Conférence des associations de la défense ont fait ce qui suit. Durant l’élection de 2021, les partis politiques du Canada devraient se préparer à aborder les modifications ou mises à jour qu’ils apporteraient à la politique de défense de 2017 (Protection, Sécurité, Engagement). Ils devraient aussi préciser si les fonds alloués resteraient les mêmes, comment ils envisageraient la collaboration avec les États-Unis sur la défense territoriale de l’Amérique du Nord, si cette dernière question serait une priorité urgente pour laquelle des ressources nou-velles et supplémentaires auraient à être fournies rapidement et quelles

« mesures spécifiques » ils prendraient afin d’assurer un changement de culture rapide au sein des Forces armées canadiennes en réponse à leur problème persistant d’inconduite sexuelle. Malgré cette prise de position, la plupart des réponses à ces questions et préoccupations très

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raisonnables, ainsi qu’à une foule d’autres questions, ont été malheu-reusement incomplètes

Nous ne prétendons pas que la défense et les sujets connexes ont entièrement été occultés pendant la campagne électorale de 2021. Le sujet de l’inconduite sexuelle dans l’armée – un problème systémique extrêmement grave ayant de nombreuses implications aux facettes multiples – a inévitablement fait surface. Il est toutefois intrigant que certains des commentaires les plus sincères du premier ministre et de la vice-première ministre aient été faits quelques semaines après l’élection.

Lors d’une conférence de presse le 6 octobre 2021, le premier ministre Justin Trudeau a affirmé qu’« il est évident qu’en dépit des efforts des Forces armées, en dépit de nos efforts, les Forces armées ne comprennent toujours pas que les victimes doivent être au centre […] de tout en ce qui concerne l’inconduite et le harcèlement sexuels dans l’Armée » [TCO].

La vice-première ministre Chrystia Freeland a ajouté qu’« il semble que la direction [de l’Armée] ne comprend pas le problème du harcèlement » [TCO]. Ces commentaires ont presque inévitablement provoqué à eux seuls une tempête postélectorale. Campbell Clark, journaliste au Globe and Mail, par exemple, a écrit

le 14 octobre 2021 : « C’est comme si les hauts gradés du gouvernement libéral ne saisissent pas que c’est le tra-vail de Sajjan [ministre de la Défense], et leur travail, de régler les problèmes dans l’Ar-mée. Surtout quand la direction des Forces canadiennes a montré qu’elle ne peut pas le faire. Au cours des six der-nières années, les politiciens ont abdiqué leur responsabi-lité, sauf pour exprimer leur désapprobation de la culture » [TCO]. Des universitaires ont aussi donné leur avis. « Il est consternant qu’ils ne puissent pas voir que le contrôle civil des forces militaires signifie

que les civils contrôlent les forces militaires » [TCO], s’est indigné le professeur Stephen Saideman, titulaire de la chaire Paterson en affaires internationales à l’Université Carleton et directeur du Réseau canadien sur la défense et la sécurité. Cependant, en dernière analyse, tout le monde est un peu à blâmer. Comme l’a souligné l’éditorial principal du Toronto Star du 15 octobre 2021, « À la fois les dirigeants civils et militaires ont laissé tomber les Canadiens ainsi que les hommes et les femmes qui servent dans les Forces armées. Il est temps de tourner la page » [TCO].

D’autres questions liées à la défense étaient inattendues. Le nouveau pacte de sécurité entre l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis (AUKUS) – manifestement beaucoup plus qu’un mécanisme pour équi-per la Marine royale australienne d’une flotte de sous-marins nucléaires d’attaque – a soulevé une vague de commentaires désobligeants à la fin de la campagne et après l’élection. Certains observateurs canadiens ont qualifié ce pacte de « camouflet stratégique » par des proches alliés, alors que d’autres ont dénoncé l’absence d’avis préalable (même si les Français aussi se sont plaints, pour de bien meilleures raisons) et que le premier ministre a minimisé le pacte en le qualifiant de simple « achat de sous-marins » [TCO]. Voyant plus loin, le professeur Paul T. Mitchell du Collège des Forces canadiennes a estimé que « l’exclusion du Canada du pacte révèle les soupçons croissants envers l’engagement du

Le retrait américain hâtif d’Afghanistan s’est aussi invité dans la cam-pagne électorale, soulevant des questions sur l’impression d’un manque de consultation des alliés en temps opportun par les Américains et sur le caractère adéquat des préparatifs de l’ensemble de notre gouvernement pour évacuer les Canadiens et les Afghans qui avaient travaillé avec les militaires et les diplomates canadiens.

Les éléments de politique étrangère et de défense dans les pro-grammes des partis en 2021 contenaient des promesses électorales décidément variées et parfois bien minces. Dans l’ensemble, ils offraient des points communs sur certaines questions (plus nettement, peut-être, sur le besoin de mesures pour éliminer l’inconduite sexuelle dans les Forces armées canadiennes). Aussi présentes étaient une attention un peu plus grande (mais encore vague) à la modernisation du NORAD, à la forme future de la coopération en matière de défense continentale avec les États-Unis, à l’écologisation de la défense dans le contexte des changements climatiques, la perception d’un besoin de capacités amélio-rées de secours aux sinistrés (surtout dans les programmes des libéraux et des verts) et des références au maintien de la paix internationale (curieusement surabon-dantes dans les programmes des néo-démocrates et des verts, complètement absentes ou presque dans les programmes des libé-raux et des conservateurs).

Il y avait aussi quelques surprises, comme au moins une mention dans la liste des conservateurs de projets d’approvisionnement naval.

Cependant, tout compte fait, il est difficile de contredire le professeur Wesley Wark lorsqu’il soutient que les conservateurs ont dressé la liste la plus exhaustive de promesses en matière  de politique étrangère et de défense, mais qu’elles étaient éparpillées et vagues, que le Nouveau Parti démocratique a fait des promesses générales sans beaucoup de détails et que la position du gouvernement libéral était le statu quo. Fait révélateur et déconcertant, il conclut comme suit : « Aucun des partis n’a de position centrale cohérente sur la sécurité nationale. De quoi s’agit-il? Qu’est-ce que cela signifie pour nous? » [TCO].

Le programme des libéraux de 2021 affirmait que « [les] défis mondiaux comme la pandémie de COVID-19 et la crise clima-tique montrent à quel point la santé, la sécurité et la prospérité des Canadiens sont profondément affectées par le monde qui nous entoure.

L’autoritarisme qui gagne du terrain et la réémergence de la concur-rence que se livrent les grandes puissances minent la paix et la sécurité internationales, la règle de droit et le respect des droits de la personne ».

Le programme ajoutait que « [les] Canadiens doivent plus que jamais comprendre qu’il faut investir dans nos forces canadiennes et agir activement au pays et aux côtés de nos alliés pour bâtir un monde plus sûr et plus stable ». En matière de défense, « [le] Canada est confronté à de nombreuses menaces dans le monde, notamment les risques en évolution rapide posés par les cyberattaques, l’ingérence étrangère et les changements climatiques. Les Canadiens méritent d’avoir une armée du 21e siècle qui est équipée pour réagir aux menaces émer-gentes à notre sécurité nationale […] ». Faisant fond sur la politique de

REUTERS/Alamy Stock Photo

La vice-première ministre du Canada et ministre des Finances, Chrystia Freeland, prend la parole lors d’une conférence de presse à Ottawa, le 6 octobre 2021.

gouvernement libéral réélu « fera en sorte que nos militaires aient l’équipement et les ressources nécessaires pour assurer la sécurité des Canadiens, garantir notre souveraineté arctique, et réagir à toutes les menaces hostiles, informatiques et environnementales auxquelles nous sommes confrontés ». Le gouvernement « moderniser[ait] le Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD), notamment en mettant à niveau le Système d’alerte du Nord, en déployant de nouvelles solutions technologiques pour améliorer la surveillance et le contrôle, en améliorant les systèmes de commande-ment et de contrôle, et en investissant dans les infrastructures et les capacités nécessaires pour dissuader et repousser les menaces visant l’Amérique du Nord ». Malheureusement, le programme ne contenait aucune référence explicite aux articles pertinents de la Feuille de route pour un partenariat renouvelé États-Unis–Canada du 23 février 2021.

Un troisième gouvernement dirigé par M. Trudeau « élargir[ait]

la capacité du Canada à établir des ponts aériens stratégiques à court et à long rayons d’action [à court rayon d’action étant

en quelque sorte un oxymore], de façon à renforcer la participation du Canada aux opérations militaires de l’OTAN, de la coalition et de nos alliés à l’étranger et à améliorer notre soutien en matière d’interventions en cas d’urgence, au pays et à l’étranger », « élargir[ait] la coopération et augmenter[ait] l’aide que nous fournis-sons à nos partenaires, à nos alliés et aux organisations internationales […] pour l’aide humanitaire et le réta-blissement après catastrophe, notamment les urgences sanitaires et climatiques, et les interventions lors de conflits », « rester[ait] un important contributeur aux opérations de l’OTAN, par exemple en étendant l’opé-ration Reassurance en Europe de l’Est ». De plus, ce gouvernement « collaborer[ait] avec nos partenaires internationaux pour mettre sur pied un Centre d’ex-cellence sur le climat et la sécurité de l’OTAN au Canada » et « [mènerait] les efforts internationaux pour former une coalition mondiale dans le but de réagir aux feux de forêt et autres urgences climatiques ». Le programme de 2021 ne mentionnait pas explicitement le maintien de la paix dans les sections sur la politique étrangère et de défense, contrairement au programme

de 2019 et à celui souvent cité de 2015, ce qui n’est pas surprenant étant donné les contributions canadiennes très modestes à cet égard. Les pro-messes de « mettre en œuvre les recommandations de l’examen externe complet et indépendant dirigé par l’honorable Louise Arbour afin de lutter contre le harcèlement sexuel et l’inconduite sexuelle dans les Forces armées canadiennes », de « moderniser le système de justice militaire », d’« augmenter les ressources offertes aux survivants par l’entremise du Centre d’intervention sur l’inconduite sexuelle » et de « faire des efforts ambitieux pour améliorer [la diversité] au sein des Forces armées canadiennes » figuraient néanmoins en bonne place dans le programme de 2021.

Publié inhabituellement tôt au cours de la campagne de 2021 – une stratégie offrant à la fois des avantages et des inconvénients –, le programme des conservateurs accordait une attention notable à la politique étrangère et de défense. Soutenant que

« le gouvernement Trudeau dirige un Canada qui a moins d’influence sur les enjeux qui touchent notre prospérité et notre sécurité », sur un ton qui rappelle les attaques des libéraux contre la politique étrangère et de défense de Stephen Harper durant l’élection de 2015, les conservateurs promet-taient de « prendre les décisions que le gouvernement actuel néglige de faire, notamment mettre à jour la politique de défense de 2017 en fonction des réalités du nouvel ordre international, investir dans le leadership canadien au Groupe des cinq et renforcer les liens avec nos alliés nouveaux et traditionnels ». Les huit domaines prioritaires de la nouvelle politique étrangère comprenaient la diplomatie dans le Nord et l’Arctique canadiens, le Canada et les États-Unis, la coopération sur la scène mondiale avec les Nations Unies et d’autres organisations, le renouvellement du leadership canadien à l’Alliance transatlantique, le Canada et le Pacifique, le Moyen-Orient, les Amériques et l’Afrique.

Pour renouveler l’engagement du Canada envers l’OTAN, les conservateurs promettaient d’« augment[er] les dépenses pour la défense nationale afin de nous rapprocher de l’objectif de 2 p. 100 », d’« élargi[r]

la contribution du Canada aux patrouilles aériennes dans la mer Baltique

DVIDS/Photo du MDN par le caporal-chef Krista Blizzard/GB2020-09-013

Deux chasseurs à réaction CF-188 Hornet, 425e Escadron d’appui tactique, volent en formation avec quatre avions-chasseurs F-16 Fighting Falcon, 120e Escadron de chasse, de la Buckley Air Force Base, au Colorado, au-dessus du ciel du Labrador, dans le cadre d’une opération de défense aérienne du NORAD en Arctique, le 20 septembre 2020. Terre-Neuve-et-Labrador.

US Navy Photo/Alamy Stock Photo

Des navires de guerre des pays membres de l’OTAN naviguent en formation lors de l’exercice BALTIC OPERATION dans la mer Baltique, le 8 juin 2020. Les navires représentés sont la frégate de classe Halifax de la Marine royale canadienne NCSM Fredericton, la frégate de classe Bremen de la Marine allemande FGS Luebeck, le pétrolier ravitailleur de classe Rhone de la Marine alle-mande FGS Rhoen, la frégate de classe Fridtjof Nansen de la Marine royale norvégienne HNoMS Otto Suerdrup, le navire de commandement et contrôle de classe Blue Ridge de la US Navy USS Mount Whitney, le destroyer lance-missiles de classe Arleigh Burke de la US Navy USS Donald Cook et le navire de soutien de combat rapide de classe Supply de la US Navy USNS Supply.

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et à la présence avancée renforcée en Lettonie de l’OTAN », d’« inten-sifi[er] […] la mission de formation militaire et de création de capacité militaire des Forces armées canadiennes en Ukraine », de « cré[er] un Centre d’excellence de l’OTAN pour la défense de l’Arctique » à Resolute Bay et d’« assur[er] la participation canadienne active aux missions de formation et aux Centres d’excellence de l’OTAN dans les domaines de la cybersécurité, des communications stratégiques et de la sécurité énergétique ». Les

conser-vateurs ont aussi promis de

« mettre à jour et améliorer le Système d’alerte du Nord dans le cadre du NORAD et [de] l’élargir afin de protéger tout l’Arctique canadien, ce qui comprend nos archipels » et d’« élar-gir notre participation à la défense [de la région indo- pacifique] en se joignant au Dialogue quadrilatéral sur la sécurité (Quad) ». Pour renforcer notre souverai-neté dans l’Arctique, les conservateurs ont promis d’augmenter le nombre de Rangers canadiens, de mieux les équiper et les for-mer, de « remettre à neuf les emplacements d’opérations

avancés de l’Aviation Royale canadienne », de « terminer l’installation navale de Nanisivik […] et [de] développer une nouvelle base navale arctique à Churchill », et d’acheter « deux brise-glace lourds armés » pour la MRC, un écho pour l’essentiel passé inaperçu d’un engagement de la première heure du gouvernement Harper, par la suite abandonné.

Le programme des conservateurs promettait de nommer un ministre de l’Approvisionnement de la Défense et reprenait une promesse décidément optimiste de 2019 de dépolitiser le processus d’approvi-sionnement. Un gouvernement conservateur accélérerait la sélection d’un nouveau chasseur pour remplacer les CF-18, « maint[iendrait]

les engagements envers la Stratégie nationale de construction navale en allant de l’avant avec les navires de combat de surface, les brise-glace, les navires de soutien interarmées et les vaisseaux de la Garde côtière canadienne », commanderait une deuxième conversion de type Asterix au Chantier Davie en attendant « la finition des deux navires de soutien interarmées » de classe Protecteur, et remplacerait les sous-marins de classe Victoria. Le programme contenait aussi une série de mesures conçues pour faire des FAC « un meilleur lieu de travail », notamment

« améliorer la participation des femmes, des peuples autochtones et des minorités visibles par un recrutement proactif au sein des com-munautés », « assurer aux militaires un environnement respectueux et professionnel, libre d’inconduite sexuelle et de discrimination », et

« exiger une enquête publique sur le harcèlement et la discrimination dans les Forces armées canadiennes ».

Dans son programme de 2021, le NPD a répété, parfois péniblement mot pour mot, ses déclarations de la campagne de 2019 :

« [l]a population canadienne est fière de notre rôle dans le monde, et elle veut un gouvernement qui fera les bons choix pour aider les gens – mais sous les gouvernements conservateurs et libéraux, des décennies de poli-ticailleries cyniques et de compressions ont fait en sorte que le Canada se retrouve souvent du mauvais côté des grands enjeux mondiaux ». Les néo-démocrates « croient que les intérêts du Canada sont mieux servis

de la personne, le multilatéralisme et la paix et la sécurité mondiale ».

À cette fin, « le Canada sera une force pour la paix. Nous appuierons le désarmement nucléaire, nous réitérerons notre engagement envers le maintien de la paix, et nous veillerons à ce que les armes fabriquées au Canada n’alimentent pas les conflits et les violations des droits de la personne à l’étranger ». Le NPD a promis d’augmenter l’aide au développement international par le Canada et de jouer un rôle de leader pour aider les pays pauvres à faire face aux effets des changements climatiques.

Le NPD a réitéré l’importance de trois rôles militaires clés : « défendre le Canada, protéger les Canadiens et Canadiennes au pays, et contribuer à un monde plus stable et plus pacifique par des opérations à l’étranger », mais en ajou-tant que « des décennies de compressions et de mauvaise gestion de la part des gou-vernements libéraux et des conservateurs » ont laissé aux forces armées « du matériel désuet, un soutien inadéquat et un mandat stratégique mal défini ». Faisant valoir que

« [n]ous devons faire mieux pour les Canadiens et Canadiennes en uniforme et pour la défense de notre pays », « [u]n gouvernement néo-démocrate s’assurera que nos troupes ont l’équipement [en grande partie non précisé], la formation et le soutien dont elles ont besoin » et

« veiller[a] à ce que du financement appuie notre défense canadienne et nos engagements internationaux, en accordant une priorité renouvelée à l’avancement des initiatives multilatérales de maintien de la paix partout dans le monde ». Au pays, « les néo-démocrates sont déterminés

« veiller[a] à ce que du financement appuie notre défense canadienne et nos engagements internationaux, en accordant une priorité renouvelée à l’avancement des initiatives multilatérales de maintien de la paix partout dans le monde ». Au pays, « les néo-démocrates sont déterminés

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