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La question de l’activité physique 68

5.   RÉSULTATS : L’EXPÉRIENCE FAMILIALE DU TROTTIBUS 29

5.7  Les impacts de la participation au Trottibus 63 

5.7.5   La question de l’activité physique 68

L’EQ a permis de faire une analyse des changements entre les deux temps sur le plan de l’activité physique des enfants. En plus de questions sur certaines activités spécifiques posées à tous les répondants, les parents de la cohorte 2 (n=86) ont répondu à un module supplémentaire qui a permis d’évaluer plus précisément l’activité physique des enfants.

Au T1, 94 % des parents qui ont participé à l’EQ estimaient qu’il est important ou très important que leur enfant puisse être actif à l’école et pour 89 % d’entre eux, il est aussi important d’être actif en famille le soir ou la fin de semaine. Être actif pour se déplacer entre la maison et l’école était important ou très important pour 84 % des répondants (Figure 28). Au T2, les résultats des analyses indiquent que de se rendre à pied à l’école est devenu important ou très important pour 90 % des parents. Cette activité passe alors devant le fait d’être actif en famille le soir ou en fin de semaine (87 %). Être actif à l’école reste important ou très important pour 96 % des parents. Par contre, la différence observée entre les deux temps n’est pas significative au seuil de 10 % (Figure 29).

Figure 28 : EQ. Importance de l’activité physique selon les parents (T1, n=180)

Figure 29 : EQ. Importance de l’activité physique selon les parents (T2, n=71)

En lien avec les réponses des parents, au T1, les enfants ont indiqué qu’ils appréciaient bouger à l’école (90 % aiment un peu ou beaucoup) et faire du sport avec leur famille (87 %). Près des trois quarts (73 %) des enfants aiment beaucoup marcher pour se rendre à l’école, mais ce pourcentage élevé est tout de même le plus faible de toutes les activités proposées dans l’enquête (Figure 30). Au T2, leur perception de l’ensemble des enfants répondants qui aiment un peu ou beaucoup bouger à l’école ou faire du sport avec leur famille et de ceux qui aiment aller à pied à l’école reste inchangée (Figure 31).

Figure 30 : EQ. Appréciation des activités physiques selon les enfants (T1, n=172)

Les questions ajoutées au questionnaire (T1 et T2) afin de mesurer l’activité physique des enfants des familles de la cohorte 2 étaient seulement posées aux parents. Au début de leur participation au Trottibus, les enfants consacraient au moins deux heures par semaine à une activité physique, soit pendant leurs temps libres à l’école (58 %), lors d’activités non organisées (54 %), durant les heures de classe (39 %) et lorsqu’ils participaient à une activité organisée (39 % : Figure 32). Au T2, les tendances observées sont les mêmes (Figure 33). 52 % des enfants consacrent au moins deux heures par semaine à une activité physique qui les essouffle ou leur donne plus chaud que d’habitude pendant leurs temps libres à l’école et 50 % quand ils participent à des activités non organisées.

Figure 32 : EQ. Durée moyenne selon les activités physiques des enfants (Cohorte 2 – T1, n=86)

Figure 33 : EQ. Durée moyenne selon les activités physiques des enfants (Cohorte 2 – T2, n=39)

Pour ce qui est de la durée moyenne devant des écrans au début de leur participation (Figure 34), la majorité des enfants passaient entre une heure et trois heures par semaine devant les écrans (télévisions, ordinateurs) au T1 tandis que 3 % des enfants

passent plus de trois heures par semaine à regarder la télévision, des films ou jouer à des jeux vidéo et 5 % des enfants passent plus de trois heures par semaine devant l’ordinateur. Au T2, les tendances sont semblables (Figure 35) : 2 % des enfants passent plus de trois heures par semaine à regarder la télévision, des films ou jouer à des jeux vidéo et 2 % des enfants passe plus de trois heures par semaine devant l’ordinateur.

Figure 34 : EQ. Durée moyenne devant des écrans (Cohorte 2 – T1, n=86)

Figure 35 : EQ. Durée moyenne devant des écrans (Cohorte 2 – T2, n=39)

L’activité physique des enfants, telle que rapportée par les parents, augmente de manière significative entre les deux temps. Ainsi, au T1, 49 % des enfants ont été actifs entre quatre et sept jours au cours des sept jours précédant l’enquête, tandis que cette part est de 62 % au T2 (test du Chi2 significatif au seuil de 5 %). La tendance est la même pour une semaine type : en moyenne, 49 % des enfants étaient actifs entre quatre et sept jours par semaine au T1, en hausse à 65 % au T2 (Figures 36 et 37).

Figure 36 : EQ. Activité physique des enfants au cours des sept derniers jours (Cohorte 2 – T1 et T2, n=86 et N=39)

Test du Chi2 significatif avec p < 0,5 

Figure 37 : EQ. Activité physique des enfants au cours d’une semaine type (Cohorte 2 – T1 et T2, n=86 et N=39)

Test du Chi2 significatif avec p < 0,5 

L’analyse longitudinale, qui permet de suivre les mêmes répondants aux deux temps, montre une hausse de l’activité physique chez près d’un tiers des enfants (27 %). La hausse de l’activité physique se constate pour les enfants qui étaient actifs entre un et trois jours au T1 et qui sont actifs entre quatre et sept jours au T2. La plupart des autres enfants n’ont pas changé leur fréquence d’activité physique, à l’exception de 11 % d’entre eux qui sont passés de quatre-sept jours à un-trois jours par semaine (Tableau 14).

Tableau 14 : EQ. Évolution de l’activité physique des enfants les sept jours précédant l’enquête (Cohorte 2 – Analyse longitudinale, n=28)

Activité physique au T2

Entre 1 et 3 jours Entre 4 et 7 jours Pas de réponse Activité physique au T1 Entre 1 et 3 jours 55 % 27 % 18 % Entre 4 et 7 jours 11 % 72 % 17 % Pas de réponse 22 % 33 % 44 %

Les mêmes tendances s’observent pour une semaine type. La hausse de l’activité physique se constate pour 29 % des enfants qui étaient actifs entre un et trois jours au T1 et qui sont actifs entre quatre et sept jours au T2. Quatorze pour cent des enfants ont diminué leur fréquence d’activité physique d’une semaine type (Tableau 15).

Tableau 15 : EQ. Évolution de l’activité physique des enfants au cours d’une semaine type (Cohorte 2 – Analyse longitudinale, n=28)

Activité physique au T2

Entre 1 et 3 jours Entre 4 et 7 jours Pas de réponse Activité physique au T1 Entre 1 et 3 jours 43 % 29 % 29 % Entre 4 et 7 jours 14 % 71 % 14 % Pas de réponse 36 % 27 % 36 %