Quelques solutions techniques qui pourraient aider

Je vais élaborer des suppositions sans toutefois apporter de solution nette, car cela nécessiterait une analyse beaucoup plus poussée.

Selon moi, les solutions les plus adaptées seront orientées vers les outils collaboratifs, car ils sont plus souples et tournés vers l’Internet. Bien qu’ils soient encore perfectibles pour permettre une meilleure interactivité avec les utilisateurs. Leur ergonomie devrait rendre les utilisateurs plus indépendants dans la conception de leur environnement de partage avec leur équipe ou individuel.

SharePoint 201637 _{est la dernière version d’outil collaboratif de Microsoft. Il apporte} des bénéfices pour les utilisateurs :

 Amélioration de la navigation via les mobiles

 Aperçu des vidéos et images directement d’une bibliothèque  Documents plus accessibles via OneDrive

 Prévention contre la perte de données  Simplification du partage de fichiers…

Si la solution SharePoint est choisie, elle nécessitera des phases de développement pour l’adapter aux nouveaux besoins. C’est après des études, des recueils de besoins, et de faisabilité, un cahier de charges clair que ce sera possible. Il faudrait aussi étudier son interopérabilité avec d’autres outils de type vidéo, et de reconnaissance vocale

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par exemple. D’ici la prochaine migration, les outils collaboratifs du marché auront sûrement évolué.

Docker38 _{permet de créer des containers applicatifs complètement indépendants du} système d’exploitation, donc facilement exportable, dans le cadre de migration et de résolution d’incidents de production.

38_{http://www.journaldunet.com/solutions/cloud-computing/1146290-cloud-pourquoi-docker-peut-tout-} changer/

103 CONCLUSION

Le monde de la santé est du domaine public, cela a été décrété dans la décennie suivant la Révolution française. L’Etat intervient pour régler les divergences et donner une ligne de conduite qui doit garantir le bien-être des patients. Tout au long de l’histoire de la santé publique, des réformes ont eu lieu. Depuis 2012, le Plan hôpital 2012 est lancé par le ministre Xavier BERTRAND qui souhaite voir un monde hospitalier français réactualisé, dynamique et ouvert. L’Etat souhaite investir 10 milliards d’Euros dans ce projet colossal, des organismes sont créés pour mener cette réforme. Le plan Hôpital 2012 mise énormément sur l’apport des systèmes d’information pour appuyer le domaine médical et l’ouvrir au monde. L’ASIP est un organisme qui accompagne les directions de systèmes d’information des hôpitaux dans les projets transversaux et nationaux.

Les données relatives à la santé des patients sont considérées comme privées et confidentielles. L’Etat souhaite désormais que le patient soit au cœur du système de santé. La HAS a la possibilité d’auditer les centres de santé et de leur délivrer ou non le droit d’exercer. La CNIL veille aussi à ce que soit respectée la protection des données des patients.

Les lois, les réformes, et le désir d’évolution de la santé publique concernent tant les organismes publics que privés.

Le Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, est un hôpital privé à but non lucratif et d’intérêt public. Il suit une politique dynamique et évolutive couvrant tant l’aspect médical que son organisation. La direction du système d’information accompagne sa stratégie. Il en découle des projets internes et nationaux. Je devais, dans cette même approche, garantir que le système de partage d’information en son sein soit adapté pour offrir plus de souplesse, un gain de temps et une meilleure sécurité. J’ai la possibilité de m’appuyer sur une architecture informatique moderne et redondée permettant de répondre à certaines exigences de performance et de sécurité des données. Par ailleurs, pour moi l’utilisation d’outils applicatifs Microsoft, m’ont permis de répondre à la réorganisation du système de partage. Je trouve que l’ajout de l’outil collaboratif est une réelle valeur ajoutée dans un milieu ou l’information toujours actualisée prime.

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Je suis confronté aux contraintes internationales du manque de temps, pour moi et pour les cadres avec qui je dois travailler sur le projet. Ce qui implique pour moi la nécessité de susciter l’intérêt en étant clair dans la présentation du projet, et en montrant les avantages qu’ils peuvent en tirer en temps, et en sécurité. Il me faut aussi pour chaque pôle et service, assurer un suivi et relancer régulièrement le sujet. En tant qu’administrateur systèmes et réseaux, je dois privilégier les tâches qui assurent le bon fonctionnement de la production, pour cela je dois donc en permanence m’organiser pour effectuer les tâches qui’ m’incombent et faire avancer le projet. Dans le cadre de la gestion du projet, j’ai été confronté à des difficultés pour motiver les chefs de services et les référents. Il m’a aussi fallu faire face à de légères tensions entre les responsables de services suite à des désaccords générés par le choix de l’arborescence incombant à leur équipe. J’en conclus par cette expérience de la nécessité pour un chef de projet d’être dynamique, ouvert d’esprit, persuasif, organisé et persévérant pour atteindre le résultat escompté.

La dynamique du groupe hospitalier continue sur sa lancée. La solution, d’aujourd’hui, est fondée en partie sur le rôle de service de fichiers partagés offert par Windows et sur SharePoint. Elle devra s’innover dans un avenir proche.

Selon moi les outils collaboratifs sont les solutions d’avenir les mieux adaptées pour partager l’information. Car ils sont ouverts, évolutifs et aisément intégrables avec les outils multimédias et Internet. L’hôpital d’aujourd’hui est ouvert, le partage d’information médicale et non-médicale doit être favorisé avec les partenaires hospitaliers. Je crois aussi que les solutions futures doivent tenir compte du stockage de l’information ; car elle ne cesse de croître. C’est pourquoi elles devront aider les utilisateurs et administrateurs systèmes à mieux gérer la vie des documents produits, depuis leur création à leur archivage, et leur destruction tout en tenant compte des obligations légales du domaine de la santé publique.

Les solutions actuelles permettent de répondre à bon nombre de besoins. Mais si l’on se décidait de se baser sur les outils d’aujourd’hui pour penser à une solution d’avenir, je dirais qu’il faudrait faire appel à de la prestation, pour un développement applicatif d’outils collaboratifs fondés sur le web, car cela nécessiterait une expertise pointue dans le développement applicatif et web, que les hôpitaux ne possèdent pas forcément en interne.

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Mais pour un gain relatif au coût, la question se pose, ne vaudrait-il pas la peine qu’un éditeur de logiciel apporte une nouvelle solution de partage d’information en milieu hospitalier clé en main, et collaborative. Elle serait suffisamment sécurisée pour contribuer à la volonté gouvernementale de fluidifier l’échange entre organismes de santé publique et faciliter le travail des collaborateurs de ce milieu ?

106 ANNEXES

Organisation du système de santé français sous forme d’organigrammes

Figure 51 :Le nouvel organigramme du ministère de la santé39

Les 7 étapes pour décrire les grandes réformes du système hospitalier40 _: