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Cours analytique de : technologie de construction mécanique (cahier sem l-program mé, classes de 2® et débutants), par QDESTEL C. (B 57-60), Librairie Dunod.

Cet ouvrage parvenu pendant les vacances fera l’objet d ’une analyse dans notre prochain bulletin.

Composition plane en valeurs, R. PLIN,

Lexicologie et sém antique du nouveau dessin industriel, G. PETIT.

N° 34. — Ce numéro comporte deux articles relatifs aux m oyens audio-visuels qui s ’inscrivent dans le sillage du numéro spécial : Enseignem ent et C om m unications de m asse (m ai-juin 1969).

Les m oyens audio-visuels dans l’enseignem ent technique hôtelier. J. KOSCHER. Etude de l’équipem ent audio-visuel d’une salle de cours et d ’équipem ents mobiles. Renzo RASTELLI.

— Expansion et m odifications. J. WOLF.

A. CLEMENT — P. SINCE — MECANIQUE 1 : Statique ; résistance des m atériaux (Ed. Masson et Cie).

On ne peut rendre compte de ce livre sans dire d’abord quelques m ots de sa pré­ sentation : couverture cartonnée, form at carré, 200 pages im primées sur deux colonnes, 300 figures — photographies, dessins ordinaires ou dessins en noir et blanc sur fond bleu — 150 exercices classés dans chaque chapitre en exercices avec solution, exercices avec réponse, exercices à résoudre. Quant au contenu de l ’ouvrage, 11 couvre le pro­ gramme des classes de 1" F l, F2, F3 ; onze chapitres traitent du solide indéformable, les quatre derniers initiant à l’étude du solide déformable.

Puisqu’une « critique » sans « reproches » ne paraîtrait pas sérieuse, reprochons au dessinateur certains dessins trop petits, et une ou deux erreurs de perspective (celle de la couverture est sans conséquences ; celle de la page 86 est de nature à troubler le raisonnem ent). P eut-être fa u t-il aussi im puter au typographe la mesure des m om ents en mN, au lieu de m^N ou m.N ?

Libéré de m on devoir de grogne, j’ai plaisir à souligner l’essentiel, c ’est-à-d ire les qualités solides de cet ouvrage : logique du développem ent, hypothèses de calcul n e tte ­ m ent explicitées, soin extrêm e apporté aux définitions fondam entales — voir, par exem ­ ple, l’exposé original des notions de contrainte et de déform ation.

Tout au long du livre, il est fa it systém atiquem ent usage des élém ents de réduction d ’un systèm e de forces, ce qui introduit une intéressante uniform ité dans les m éthodes d’étude, et permet, entre autres, l’étude mécanique précise des liaisons. B ien d’autres chapitres seraient à signaler (certains aspects du frottem ent, de l’arc-boutem ent...) qui dénotent une réflexion personnelle soutenue des auteurs. Il s’agit-là d’un travail médité, et qu’il est tonique de méditer.

D. S.

G. BUHOT — P. THUILLIER — Cours de mécanique t. 3 : CINEMATIQUE (Ed. Masson et Cie, E nseignem ent Technique Supérieur).

Après quelques pages de « généralités » rappelant les notions m athém atiques indis­ pensables, l ’ouvrage traite successivem ent quatre chapitres de ciném atique théorique : ciném atique du point ; du solide ; composition des m ouvem ents ; m ouvem ent plan. En un style condensé — cette partie du livre comporte une centaine de pages — les auteurs abordent des questions parfois difficiles qu’ils étudient avec rigueur, exploitant systé­ m atiquem ent des connaissances m athém atiques qu’il est légitim e de supposer à ce niveau ; par exem ple, les m atrices son t utilisées, dans l’étude de la rotation autour d ’un point fixe. Quoique « théoriques » ces chapitres sont illustrés d’exercices — certains d’entre eux entièrem ent résolus — qui sont presque toujours inspirés par des m écanism es réels. A utant que la rigueur, ce souci de retour au concret a préoccupé les auteurs qui, dans la seconde partie du livre, élargissent le cadre habituel de la ciném atique appliquée.

Ainsi, l’étude des profils d’engrenages est réduite à l’essentiel, m ais le calcul des efforts m is en jeu est développé, de mêm e que la déterm ination du module, ta n t dans le cas des axes parallèles que dans le cas des axes orthogonaux. R egrettons au passage que les notations adoptée ne soient pas toutes conformes aux norm es en vigueur, comme nous regrettons que le fort intéressant dernier chapitre ne dépasse guère une douzaine de pages : ces « notions sur les systèm es articulés » m éritaient davantage. La m atière ne manque pas, et elle nous paraît de nature à captiver de jeunes techniciens ; attendons la deuxièm e édition, et remercions dès m aintenant les auteurs d’avoir su rendre claire l’idée de « degré de liberté », trop souvent ignorée ou m al comprise.

Modestement, les auteurs destinent leur « Cours de mécanique » aux candidats aux brevets de techniciens supérieurs ; gageons que des étudiants d’I.U.T., des auditeurs du C.N.A.M., liront aussi ce volume 3 avec intérêt et profit.

D. S.

J. CURIN (EP 53-56), L. FEDIGAN, A. ORANGER (EP 35-37) — Let’s talk business, 2 vol. reliés 16 x 23, 160 pages chacun. M éthode audio-orale d’anglais commercial (avec deux livres d’accom pagnem ent et bandes magnétiques pour laboratoire ou cassettes).

Voici, sous une présentation fort plaisante, un ouvrage destiné non seulem ent aux élèves et étudiants soumis aux exam ens divers m ais aussi au grand ptiblic désireux de s ’informer et d’acquérir une connaissance utile de l’anglais, celle qui perm et d ’entretenir avec quelque succès des relations commerciales durables.

Le but, c ’est la langue parlée puisqu’aujourd’hui tout un chacun est appelé à com m u­ niquer verbalem ent avec des interlocuteurs anglo-saxons d’origine, ou pour qui l’anglais est la langue véhiculaire.

Le moyen, c’est l’inform ation directe et méthodique pour appuyer une form ation solide par une docum entation à la page, authentique, choisie avec discernement.

L’ouvrage qui comporte deux volumes est organisé autour de deux séries de quinze dialogues in itian t à l’anglais parlé dans la vie commerciale quotidienne. Ces dialogues sont basés sur le développem ent et l’extension d ’une maison de gros, artifice commode pour présenter les différents aspects de la vie commerciale et de son évolution.

A l’appui des dialogues, une illustration abondante reproduit des documents publi­ citaires choisis peur leur qualité (mise en page, graphisme, formules, teneur : les légendes destinées à l’édification du lecteur britannique constituent de véritables fenêtres ouvertes sur le quotidien). Et quand cette publicité anglaise prend comme exemple une chaîne de grands m agasins français, on a là un trait caractéristique de compréhension par l’intérieur guidant vers la compréhension véritable, sans compter que se trouve ainsi soulignée cette interdépendance économique qui justifie et stimule l’intérêt présenté par l’étude de la langue du commerce.

Ajoutons encore les très nombreux emprunts fa it au PUNCH, ce m agazine officiel de l’humour anglais, grâce auquel nous voyons sous un aspect nouveau la vérité du moment. Les croquis pour être humoristiques n ’en soulignent pas m oins l’aspect spécifiquem ent britannique des scènes illustrant les légendes. La boutique du « petit comm erçant », page 21, est une mine. Je ne m entionnerai pas ce club de buveurs-conducteurs (boire ou conduire...), page 91, où un faux-frère, après avoir jusqu’au bout profité de l’abstinence successive de ses partenaires, se défile lâchem ent lorsque son tour est enfin venu de conduire.

Parfois d ’ailleurs publicité et humour se conjuguent ; on n ’est, paraît-il, jam ais si sérieux que lorsqu’on semble plaisanter : voyez le banquet d’affaires page 147 (2).

Et quelle perspicacité chez cette petite vieille revenant de faire ses em plettes avec un cabas aux couleurs de l’Union Jack, lancé par Carnaby Street, et qui déclare sen ten ­ cieusem ent : « Je parie que le type qui a dessiné ces cabas a fa it fortune... voilà m ainte­ nant qu’il en ont pris le m otif pour faire des drapeaux ! ».

Que le plaisir des yeux et les illustrations ne nous fassent pas oublier la m éthode qui a présidé avec logique à une présentation systématique.

La table des m atières, en tâte de chaque ouvrage offre sur une double page la totalité des rubriques de l’ouvrage. On voit aussi d’un coup d’œ il la présentation type de chaque « leçon » : conversation avec ses compléments : textes suivis empruntés à des auteurs du X X ' siècle et double page consacrée à la correspondance commerciale en liaison avec le centre d ’intérêt ; en outre des définitions données en anglais viennent préciser les termes clés de la conversation.

Et les exercices ? nous y arrivons. Les exercices de substitution ont, comme il se doit, la part du roi : une page à l’appui de chaque conversation perm et des variations sur des structures d ’un Intérêt certain, avec un com plém ent de mêm e ordre à la suite de la correspondance. On vérifie la com préhension de la lettre par une suite de ques­ tions, 11 ne reste plus qu’à opérer une dernière vérification avec les phrases de thèm e d’Imltatlon, le cycle est term iné. C’est du bon ouvrage !

H. MARCY EP 25-27

P. LAFORIE (Ed. A. Colin), Collection P. Pastour. Physique (électricité - Electronique). Cet ouvrage s ’adresse aux élèves de prem ière qui préparent un baccalauréat de Technicien (F l, F2, F3 ou F5).

Il comprend deux parties :

Une première partie est consacrée :

a) à l’étude des circuits sim ples en courant sinusoïdal monophasé, b) à l ’étude des courants, tensions, puissance en triphasé.

Une deuxièm e partie étudie les principes de fonctionnem ent des sem i-conducteurs et tubes à vide.

La présentation de l’ensem ble de l’ouvrage est très claire. Seules les expériences fondam entales sont décrites et exploitées, les conclusions théoriques et les théorèm es Importants sont bien m is en relief.

Chaque chapitre est suivi de quelques exercices avec solutions. A la fin sont proposés des problèmes sans solutions.

Cet ouvrage est à recommander aux élèves de première pour sa sim plicité, sa clarté et sa précision.

L. MORAUD, professeur L.T. Jacquard

Collection M. Durrande : D es études à l’Industrie M athématique, par A. THUIZAT, professeur à l’E.N.N.A. de Paris, et G. GIRAULT, proviseur au L.T. Diderot, Paris.

Classe de l''* F l à 8

Ce livre, qui appartient à une collection appréciée dans nos lycées techniques, était attendu avec im patience, car 11 est spécialem ent destiné aux sections préparant au Baccalauréat de Technicien ; il est conforme à l’essentiel du programme de ces classes et chacun pourra étudier le programme correspondant de son option technique.

D estiné à des techniciens la nécessaire « form ation de l’esprit » n ’a cependant pas été négligée et nous trouvons dans cet ouvrage le mêm e souci de rigueur et de précision que dans ceux qui étalen t destinés aux candidats au B accalauréat E.

Le livre débute par les notions si Importantes de lim ite et de continuité et l’intro­ duction des voisinages rend ces concepts plus Imagés. Nous trouvons ensuite les tra­ ditionnelles leçons bien présentées, sur les fonctions et les équations, puis les espaces rectorlels sur IR, ainsi que le plan euclidien ; les notions d’angle, de blvecteurs, et de droites sont clairem ent exposées.

Le livre se term ine par les form ules essentielles de trigonom étrie et les surfaces usuelles.

La présentation est aérée et claire, le plan de chaque chapitre très apparent. Nous ne doutons pas qu’élèves et professeurs trouvent là un excellent Instrument de travail.

Collection M. Durrande : D es études à l’Industrie M athém atique, par A. THUIZAT, professeur à l’E.N.N.A. de Paris, et G. GIRAULT, proviseur au L.T. Diderot, Paris.

Classe de l ’’' C. D. E. Tome I.

Ce livre est spécialem ent destinée aux candidats aux divers baccalauréats C. D. et surtout E.

Il est conform e aux programmes actuels du baccalauréat E.

Nous trouvons le souci de rigueur et de précision du langage propre à cet auteur. Les figures sont claires, les plans des leçons bien présentés, la présentation moderne et dans l ’esprit actuel, sans excès de form alisme. Les premières notions de calcul vectoriel et d ’algèbre linéaire sont sim plem ent présentées.

Nous ne doutons pas que ce livre aura, comme ceux qui l ’ont précédé le succès qu’il mérite.

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