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Comment on progresse rnpidement idniis Tart de peindre à riiullc. — Illauicmcut de la broase et da

Dans le document L'ART DE LA RESTAURATION (Page 25-33)

piuceaii.

Savoir ce qu'on fai! ou ce qu'onaùfairu, etbien fairecequ'on saic

Ilfatil,premièrement, se perfectionneravec

une

incessante persé-vérance dansle dessin,qui estla base de toute imitation de Linature, el, selon les avis de tous lesgrandsmaîtres ancienset modernes, il

est indispensable de

mener

l'élude de la perspectivedo front avec celle

du

dessin; oncopied'abord les objets les plus simples,d'aprî's nature el d'après la bosse, puis

on

dessine lafigurevivante, etles animaux.

On comprend

que l'éducation del'œil etde la

main demande une

attention entière, bien soutenue, cl ne se f;iil pasen donnant quelques heures distraitesà

un

travail souventinterrompu.

Admettant quele lecteur ne soit pas très-avancé

comme

dessina-eur, maisqu'il veuille

néanmoins

s'exercer quelquepeu au

manie-ment

de celle peinture, je lui conseillerai de s'occuper d'abord de peindre en camaïeu ou grisaille, el de prendre pour modèle quehiues gravures àlamanière noire, dites aquatinla, de les dé-calquer soigneusement sur

du

papierà peindre,

du

cirton imprimé a l'huile, ousurtoile. Les sujets gravés parJazcl, d'aprèsII. Vernet.

so'il excellents.

Ce

premier travail étant ainsi préparé, on pro-cédera à l'applicalion de lacouleurgrisailleoucamaïeu; onla

nomme

aussi en clair-obscur. Celle expressiondésigne le mélanged'une cou-leur quelconque avec

du

blanc.

On

voil, dans la décoration archileC' turale, des tableaux en camaïeu

ou

clair-obscur représentant, en manière de ironipc-l'œil, des liijurcs

ou

des Lasreliefsde marbre, de

— 2i —

bronze, de bois, d'ivoire

ou

de métal; ces sujets y sont imitésdans leurslumièresetleurs

ombres

avec la

même

couleur plusforte

ou

plus faible, et

comme

le sujet le

demande.

Il faut donc, pourcopier

une

gravureaquatinla,prendre

du

blanc sur lapalettepourlesplus grands

clairs,et

du

noir

ou un brun

quelconque, pour les

ombres

;

on mêle

les

deux ensemble

pour obtenir les passagesgraduésdela lumière dans l'ombre

ou

les demi-teintes.

Le

but de copier

en

camaïeu est de familiariser

V.main

aveclapâle etle pinceau

ou

la brosse.

Une per-sonne

qui sait bien dessiner à l'estompe, d'après la bosse, arrivera plusaisément qu'une autre à peindre

une

grisaille, d'aprèslabosse.

Ilfaut d'abord,

une

fois le trait trouvé etbienarrêté, poser les bruns des

ombres

à partir

du

contour, etindiquerla masse en peignant

car-rément

lesplansgénéraux, sans tenir

compte

d'aborddes reflets qui peuvent exister sur le plâtre ; puis

on

couclie la masse des plus grandsclairset ensuite celle desombres,en ayant soind'empâterplus que pour les ombres. Ces choses d'abord établies, etpendant

que

les couleurs appliquées sont eneore fraîches,

on

les fond sur leurs bords et l'une dansl'autre, ce qui contribuera à arrondirlessurfaces.

Ou

emploie toujours plusde

minceur

dans lesdemi-leintes, etilfaut tou-jours chasserpréférablement leclairvers l'ombre avec la brosse. Les blaireaux dedifférentesgrosseurs etformas

donnent

le

moyen

le plus simplede fondreles teintes entre elles. Il est essentield'empâter con-venablement,etplus l'on veutreprésenter des lumières saillantes et vives, plusil faut empâter

en

mettant

peu

d'huile. Plus vous liquéfiez votre couleuret

moins

ellecouvre,devenant,parle fait,transparente;

Rembrandt

empâtait extraordinairementlespartieslesplus éclairées de sonmodèle,

comme on

peut le voir dansplusieursde ses peintures, etspécialement danssesportraits

d'homme. En

règlegénérale, il faut bienchoisirlegrain desatoile

ou

de l'impressionsur laquelle

on

veut peindre.

Lessujets qui comportent

un

haut fini exigent

une

surface lisse.

Quelques artistes, tels

que

Meissonier, Mieris, Metzuontchoisi des

panneaux

de bois

ou

decuivre, imprimés

convenablement ou

presque

lisses, etil est

bon

de répéter que plus le sujet est petit, et

moins

la surface sur laquelle

on

peintdoit être rugueuse.

On

n'arrivera pastoutd'un coup,

quand on

n'ajamaispeint,à trou-verle degréexactdeliquidité

ou

deconsistanceà

donner

àlacouleur.

On

observera

néanmoins

quelescouleurs

en

tubes

ou en

vessie,qu'on dépose surlapalette, sont assez maniables sans yajouter d'huile

pour

es parties claires; quelques-unes sont plus

ou moins

douées de la qualitécouvrante.Si elles ne couvrent pas

immédiatemeut

ledessous

— 25 —

au

premiercoup, laissez sécher etredonnezàsec

une

seconde couche en brossant ensens inverse, afin de

mieux

garnir les intervallesdes petits sillons laissésparlabrosse. Si vous avezàrendrel'aspectd'une surfaceplate, couchez la couleur en brossant avec

une

brosse carrée plate et [larcoups rectilignes et parallèles.

Ne

donnez pas vos coups de pinceau irrégulièrement, mais

méthodiquement;

inclinezla

hampe

de voire pinceauà peu près

comme

celle

du

crayon, etappuyez-voussur l'appui-main

ou

travaillezàmain-levée, selon lebesoin.

Ou

éprouvera d'abord quelque gène à travailler sur lechevalet, contrairementà ce qu'on faitpour dessiner, maisl'onsurmonterafacilement ce petit obs-tacle parquelquesessais; je croisutilede

recommander

laplusgrande attention à s'installerdevant son chevalet, soit qu'onveuille travailler debout

ou

assis.

Travaillez-vousassis? Ilest nécessaire d'être fortàl'aise: la chaise ne doitpasôlretroploinde latoile, afin d'éviterau corpslafatiguede trop sepencher en avant, cequi, en portant le poidsdo la titc et des épaules surles mains, empêcherait la légèretéde latouche et nuirait àla liberté desdoigts. Arrangez-vous de façon que votre torse soit presqued'angle droit sur les cuisses: les mains agiront avec liberté etlégèreté,si vousplacez votredroitedevantvousau niveau

du

creux de l'estomac, et votre gauche tenant l'appui-main incliné

un

peu

en

dessous. Les personnes

myopes

sont obligées de ployer les bras da-vantage,dese tenir beaucoupplus près de l'ouvrage, parconséquent, etilleur estpresque impossible,pourcette raison, d'agirà

main

levée pourtracer des courbes étenduessans lunettes. Si vous travaillez de-bout,

même

observationpourlaposedesmains.L'habitudedepeindre deboutestpréférable pourdes ouvrages

un

peu grands ettouchés à effet;elle estplus favorable, hygiéniquement parlant, lesreins n'é«

prouvant pasde ploiement,etplus

commode

pours'éloigner et juger de l'effet

vu

à distance. Les fonds unis derrière

une

bosse

ou un

ob-jetquelconque servant àlesdétacher, doivent être brossés régulière-rement etpeints d'une pièce, car c'est de la valeur de leur ton

que

dépendent lesvaleurs relatives desclairs et des ombres.

Comparez

toujours les plus grandsblancsauplusgrandes vigueursou

aux

noirs les plus profonds, etvous trouverez par induction la valeur voulue pour vos demi-toinles.

De même,

en coloraiiun,pour arriveràla jus-tesse des teintes, ayez sous les

yeux

des types de couleurs vierges pureslesplus éclatantes

comme

unitédecomparaison,etrapportez les teintescomposées à cestypesde couleurs

mêmes,

c'est le

moyeu

le plus sûr.

Quand

vous voulezobtenir

un

fonduni, préparez bien voira couleur

au

couteausur lapaieitc, en quantité sufiisante [our ne^as

être obligéde

vous

déranger pourrefairede la

même

teinte, et

com-mencez

parle haut devotretoile;peignez avecles grosses brossesde soie de porc, sile fond est grand,

ou

des brosses plates carrées et larges;

on

agit alorsà plein pinceau, de hautvers le bas etde droite à gauche, par touchesjuxtaposées,delalongueur

du

pouce de la

main

plutôt

moins que

plus, et parallèles, defaçonque lacontexture géné-rale

du

travail ressembleàlapluie : il s'agit d'abordde couvrir, et cela vous enseignerala régularité et la propreté méthodiques. L'im-pression

du

dessous se refusera quelquefois à prendre la couleur;si

dans labrosse elley esttropcompacte, ajoutez alorsdel'huilegrasse

modérément.

Si

vous

en mettiez trop, lacouleur déposée surla toile se retireraitparplaces,en faisantdes

yeux

et des vides; maiscela ne se produirapas, si vous prenez soinde frotter d'un

peu

d'essencede térébenthine lasurface de votre toile. 11 est à observeraussi que, si

l'impression quisertde litàvotre ouvrage estspongieuse par tampon-nage, lacouche de couleurs'y loge plusvite etplus facilement.Les

effets

du

pinceau sont à étudier dèsleprincipe

comme

ceux

du

crayon

quand on

dessine.

La

brosse courte etronde

donne

des touches fer-mes, se vide facilement;la brosse longue et plate adela souplesse, elle estcapable de contenir plusdecouleuretvous permetd'agir plus longtemps sans

en

reprendre; elle coule davantage, et, étant plus flexible, permet des touchesplus longues, elleamincit plus facilement l'épaisseurdela couleur.Si

vous

employez dela couleur très-Uquide avec

une

brosse longue,

vous

faites ce qu'on

nomme un

frottis, qui hisse voir

en

transparent le dessous.Si

vous

peignez épais aveccelte

même

brosse,

vous

étalez

mieux

votrepâte,,selon

que

vous appuyez plus

ou

moins. Les pinceauxplats

en

martre, ayant le poilplus fin,

conviennent

mieux

pour des petites surfaces, qu'on veut très-lisses.

Lespinceaux de martre coniques

ne

doivent pas avoir de ventre; ils

conviennent

pour

modeler finementprèsdescontours.

On

doit

en

avoir de longs etde courts;les longs sent pour filer

un

irait, les courts, ayantplus de fermeté, sontpourtravaillerle

modelé ou

regarnir

uns

ébauche qui estdéjà séchée.

Revenons

à notre fond qui entoure

un

objet

donné

; lorsque

vous

arriverez dansle voisinage

du

contour,

nombre

de peintres,par inadvertance, traînent les coups de brosse dansle

môme

sens

que

ce contour, et pour

peu

qu'il yaitde pâte dansl'emploi de leur couleur,il seforme danslefond

une

autre con-texture, bien

que

lacouleur soitla

même;

celteinadvertancefâcheuse suffit

pour empêcher

lesujet de s'enleveruniformément, en formant autour de lui

une

sorte d'auréole qui l'incruste dedans. 11faut

donc

laplus grande circonspectiondanscecas, et fairearriver les coups do

brosse aussi régulièrementprès

du

contouretdansleursens primitif;

de

même

que sivous dessiniez parliacliure, pourobtenir

un

fond qui passe derrière l'objet,aussibien àdroite qu'àgauche,au-dessus qu'au dessous,etde tellesorte,en

un

mot, quevoire fondcontinueà passer derrièreen quelquepoint que vousleconsidériez. Sivouspeigniez ce fondpar touches de brosses horizontales,

comme

seraient des lignes d'eau

ou

la surfacede l'eau, il faudrait qu'où vît bien que les lignes touchées àdroite continuent bien dans cellesde gauche, malgré l'in-terposition

du

sujet.

On

peutpeindre à l'huiled'une infinitéde manières, et,pour deve-nir hahile,il est

bon

deles étudiertoutes, l'ourpeindre enpleinepâle,

il ne fautemployer quedes brossesen soiedeporc,quiprennentplus decouleuràlafois,et sont excellentes pour ébaucher.

Si l'onvoulait peindre de cette manière, d'après la bosse et do grandeur naturelle,

on

plaquerait d'abord lesombres, puis les clairs, d'une façon grossière, mais bien tranchée,en manière de nio.~aïiiue,

employantla brosse platecarréeetla brosse ronde avec à-propos:

on

prendraitensuite ces

mêmes

brosses sèches, et, en fai.-ant

un

feiton en va-el-viont pouropérer la dégradation et la fusion

du

clairavec

l'oîiibre,c'esl-à-dirc pour produire les dcnii-leintes; lessurfaces s'ar-rondirontimmédiatement. Il esttrès-important de comprendre qu'une brosse plate,plus elle est large,plus elle couvre dosurface, et moins l'objol qu'on veut peindre sera longà couvrir. Celte [larlic plali- do l.\

brossepeut ôlre

maniée

suivantlebesoin, en liranlla

hampe

de haut en bas verticalement,

ou

en biais,dans

un

sensou dans

un

autre,

oa

horizontalement;mais,on traînantlalouchehorizantalcmcnt, labros.so pla.le enquestion ne trace plus qu'une ligne. Si donc nous latenons dansles doigls d'une certaine façon, elle peut former

une

bande de couleurde toutesa largeur;en latournant

un

peu,elle produira

une

b;uiilc nioin-, large; et en la tournant encore, clic donnera

un

fil

comme

une lame de couteau qu'on traînerait

dm;

le sens desa lon-gueur;c'est

un

iraitd'une grosseurqui sera proportionné à lafoison pluson moins épaisse

du

poil qui garnitlabro-sc. Celle observation éclaircira toutlegrand mystère dela louche, qui fait

rétonncmenl

et l'admirationdes personnes qui, n'ayanljamais

vu

peindre, sont stu-péfaitesde voirpeindre très-finement avec de très-gros pinceaux

ou

brosses.

Le pinceau ne diffèrede la brosseque parlafinesse,

comme

le che-valdesellediffi'reduchevaldetrait;à l'unapparticniréléganceelle poli delalouche,à l'autre, lestravauxdeforceet d'ulililéfondamentale:lcur associationdo travail est

non

moins utileà l'ensemble

du

résultat.

— 28 —

Un

pinceau est

un

cône de poils comparable

au

cône que formele crayon taillé; en usant

un

crayon sur

un

corpsdur

comme du

papier émeri

ou

lalime,vous y formez

un

plan carré favorable à certaines touches dansle dessinde

mine

de plomb, labrosse platejouele

même

rôle relativement

au

pinceau quelecrayon taillé plat,relativement

au

crayonpointu.

On

obtiendrait,avec de lapatienreet

du

temps,

un

très-grand fond, exécuté avec

un

très-petitpinceau au

moyen

de touches très-serrées les

unes

contre les autres. L'amateurquiverraitcetravails'étonnerait d'une très-grande patience, ce qui est généralement rare; mais, d'autre part,il

ne

pourrait s'empêcher de riredel'usage

même

decette vertu, qui, bien employée, est le faitdugénie. Qui veutla finveut les

moyens,

ditle proverbe; les plus courts,

quand

ils

mènent

au but, sont lesmeilleurs; la vie est

composée

de

moments,

sachonsles

rem-plirderésultats lesplusimmédiats, et

non

de longsennuis.

Lorsqu'on a couché son fond brossé régulièrement, ilprésenteà

l'œil, àcause

du

sens dans lequel il aété peint,

un

aspect brut qui

ne

saurait paraître

un

travail achevé: tous lescoups de pinceau sont vi-sibles. C'est afin de les faire disparaître qu'on

met

en jeu ce qu'on appelle le blaireau, gros pinceau rond dontles poils, liés fortement à

la monture, s'épanouissent en forme de

pomme

d'arrosoir. 11faut choisirle plus souple possible, et ayant lafleur

du

poil bien fine, la surface agissanted'unblaireau arrondi,

vue

deprofil, doit être

convexe comme une

lentille

ou

verre

bombé

;

on

doit le

manier

àlasuperficie de lapeinture fraîche

en

le

promenant

en décrivant des

anneaux

en-trelacés, ou

comme

l'on feraitdes bouclesd'écriture, et très-légère-remenl. Il fautd'abord letenirbien perpendiculaire autableau. Cette opération abat les traces

du

gros pinceau de l'ébauche, et finitpar

donner une

espèce de poli

au

travail qui dissimulelamanière dontil

estfait.

11y a aussi des blaireaux plus petitsdela

même

forme, et d'autres carrés, grands,

moyens

et petits, dontl'usageestle

même

pour polir etachever;

on

doit toujours les employerà sec, et, à

mesure

qu'ils se salissentetqu'ilss'imprègnent de couleur, avoirgrand soinde les biennettoyer.

Le

bîaireautage se fait quelquefois autrement qu'en rond, c'est ce

que

l'expérience enseigne.

On ne

pourrait se passerdeblaireaux pour des ciels

nuageux ou

pour des teintes qui doivent se fondre

proprement

les

unes

dans lesautres. L'excès debîaireautage est

un

défaut très-gravedans certaines occasions;

un

terrain

ou

des ro-chersde premierplandans

un

paysage, ne devront jamais être

blai-—

29

roautés: lesrugositésetlarudesse do la pâte dans ce cas feront tou-jours bien sur le sol ou pour représenter des surfaces qui

ne

doivent pas être lisses d'habitude. Voulez-vous peindre de belles

eaux?

blaireautez-les, aucontraire, afin de faire disparaître toutesles aspérités de la pâle ; vous devez les rendre polies

comme

l'émail

ou

la surface

du

miroir, et les petits filetsde lumièreoù les étincellesqui scintillentsur toutes les eaux calmes n'en ressortiront que

mieux

si

vous lesempâtez avecesprit pardessus. Le principal but

du

blaireau estde fairedisparaître lechatoiement que

donnent

àla peinture les poils delabrosse.

Il resteàparlerencore d'un<^enre de pinceaux qu'on

nomme

pu-tois, pinceauxroides

eu

poilsnoirs rondsen forme do balai. Us sont faitspourcaresser la suporliciede la couleur,

quand

elle est

devenue

plusferme que lorsqu'on l'aposée; ce qui a lieu six

ou

septheures après. Les putois, ainsi que les blaireaux, ne s'emploient jamais qu'à sec; mais

comme,

en s'en servant, ils retiennent toujours

un

peu de couleur, pourlesendébarrasser

quand

ilsn'encontiennent qu'une petite quantité,

on

lesvergette

doucement

sur

une

pii^ce de drap ten-due avec quelques cloussur

une

planchette,puis, onsouffleraensuite fortement dessus ; quelquesartistes

promènent

ces pinceaux sur

du

snblon, quigroupe elroulela couleur eu boulettes qui sedétachent ensuite facilement.

Lorsqu'on cesse do travailler, si l'on veut continuerle lendemain avec les pinceauxet les brosses sans les laver au savon noir (ce qui les useet lesabîmesouvent), il sufTit detremperlapointedans l'huile d'olive; cette huile,

ne

séchant pas, leurconservera touteleur sou-plessesans

aucun

inconvénient.

Il faut, selon la saison où l'on peint, mettre plus d'huile grasse l'hiverque l'été; iln'estpas nécessairede laver sespinceaux tous les jours; on éviteraavec soin de les laverà l'essence de térébenthine, qui les briile,etde les laisser traîner à lapoussière. Si on doit rester longtempssans peindre, ilest

bon

de l.'s mettre àl'abri de toutes les injures

du

hasard, lesmitesen ronyent souventlepoil

; mais, en les serrant daiiide vieilles bnîtesà cigares imprégnées de l'odeur

du

; mais, en les serrant daiiide vieilles bnîtesà cigares imprégnées de l'odeur

du

Dans le document L'ART DE LA RESTAURATION (Page 25-33)