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3.1 Inventaires

3.2.3 Profils écologiques des espèces

Le profil écologique (Daget et Godron 1982) des especes a été caractérisé en utilisant la fréquence relative de celles-ci dans chacun des types d'habitat étudiés. Cette fréquence relative représente une mesure du taux d'occupation d'une espèce dans un type d'habitat.

Dans le cas de I'avifaune, ce taux d'occupation est calculé comme suit :

où O, = le taux d'occupation de I'espèce i dans le type d'habitat j T, = le nombre de territoires de I'espèce i dans le type d'habitat j

Si

= la superficie échantillonnée du type d'habitat j

Dans le cas des espèces de micromammifères, l'évaluation du succès de capture (Nelson et Clark 1973) représente le moyen d'obtenir le taux d'occupation :

O, = (n, * 100) 1 (Uj

-

I,D/2)

où nr = le nombre d'individus de l'espèce i capturés dans le type d'habitat j

Uj = le nombre d'unités de piégeage dans le type d'habitat j (nombre d'intervalles ,de capture * durée de l'intervalle de capture * nombre total de pièges disposés)

lj = la durée de l'intervalle de capture

Dj = le nombre total de pièges déclenchés dans le type d'habitat j

Seules les espèces d'oiseaux pour lesquelles au moins 10 territoires ont été délimités ont été retenues pour procéder à ces analyses. De même, les espèces de mammifères retenues sont celles qui ont été capturées au moins à 10 reprises.

L'amplitude d'habitat occupée par les principales espèces rencontrées à l'intérieur des types d'habitat étudiés a été obtenue à partir de l'inverse de l'indice de Simpson (Levins 1968;

Colwell et Futuyma 1971; Whittaker et Levin 1975; Brown et Parker 1982) :

A = 1 l ~ p ; ,

,où p, représente le taux d'occupation relatif de l'espèce i obtenue pour le type d'habitat j. Ce taux d'occupation relatif est obtenu comme suit :

La fréquence absolue (nombre d'observations d'une espèce dans un type d'habitat) est sensible à l'effort d'échantillonnage déployé dans chaque type d'habitat. Elle peut aussi bien refléter le fait qu'un type d'habitat a été plus échantillonné que refléter une préférence pour cet habitat. L'emploi de la fréquence absolue dans le calcul de l'amplitude d'habitat d'une espèce peut donc mener à des conclusions erronées dans l'interprétation du profil écologique

29

(Daget et Godron 1982). Les différences d'intensité d'échantillonnage dans chaque type d'habitat sont prises en compte lorsque le taux d'occupation des espèces, qui représente une mesure de fréquence relative, est utilisé dans le calcul de leur amplitude d'habitat.

Les 5 grands types d'habitat étudiés (marais peu profonds, les prairies humides, marécages arbustifs, marécages arborés ouverts et marécages arborés denses) ont servi aux fins de cette analyse. L'amplitude d'habitat varie donc de 1, dans le cas où une espèce ne se retrouve que dans un seul type d'habitat, à 5 si l'espèce est répartie également dans chacune des catégories d'habitat. Comme deux techniques de piégeage ont dû être utilisées pour assurer la couverture de l'ensemble de la communauté des ,micromammifères, l'amplitude d'habitat a été calculée séparément pour chacune des deux techniques et la somme des deux valeurs obtenues représente l'amplitude d'habitat pour chacune des espèces. Pour cette raison, la valeur de I'amplitude obtenue varie de 1, dans les cas où une espèce n'est décelée que par une seule des techniques de capture et dans un seul type d'habitat, à 10 pour les espèces réparties également dans chacun des types d'habitat et décelées par les deux techniques de capture.

La valeur de l'amplitude d'habitat ainsi obtenue représente un indice de la tolérance aux modifications de l'habitat, les espèces ayant une grande amplitude étant considérées tolérantes et celles ayant une faible amplitude étant considérées intolérantes (Best et al.

1979; Stauffer et Best 1980).

4.1 Avifaune

4.1.1 Richesse, diversité et équité

Au total, 181 7 territoires appartenant à 57 espèces ont été délimités à l'intérieur des parcelles couvertes dans l'ensemble des types d'habitats. Les tableaux de l'annexe 1 présentent, pour chacun des types d'habitat étudiés, la liste détaillée des espèces territoriales rencontrées sur chacun des sites couverts, de même que les densités obtenues pour chacune d'elles. La paruline jaune (Dendroica petechia), le bruant des marais (Melospiza georgiana), la paruline masquée (Geothlypis trichas), le carouge à épaulettes (Agelaius phoeniceus) et le bruant chanteur (Melospiza melodia) sont les espèces pour lesquelles le plus grand nombre de territoires a été obtenu, ces 5 espèces regroupant plus de 60 % des territoires délimités (figure 12). La répartition de ces territoires entre les différents types d'habitats varie d'une espèce à l'autre. Le tableau 2 présente la liste des 5 especes les plus abondantes à l'intérieur de chacun de ces types d'habitat. La paruline jaune est l'espèce pour laquelle les densités les plus élevées sont obtenues et elle domine nettement dans les types d'habitat où il y a présence de strates arbustive ou arborée. Le bruant des marais est l'espèce la plus abondante dans les types d'habitat les plus ouverts et se retrouve aussi parmi les 5 espèces les plus abondantes dans tous les autres types d'habitats.

La richesse et la densité moyenne de territoires occupés par I'avifaune augmentent les marais peu profonds et prairies humides aux marécages arborés (figure 13). Un nombre maximum de 27 espèces territoriales a été obtenu dans les parcelles localisées dans les marécages arborés denses, et le nombre minimum, soit 2 espèces, a été obtenu dans les parcelles des marais peu profonds (annexe 2). Malgré qu'ils semblent supporter une plus grande richesse d'espèces, les marécages arborés denses abritent des densités légèrement inférieures à celles qui ont été obtenues dans les marécages arborés ouverts.

La guilde des especes nichant dans des cavités (caviticoles) est surtout représentée dans

BRUAN

CAROUGE

DES MARAIS

Figure 12. Abondance relative des principales espèces d'oiseaux rencontrées dans les plaines inondables du Haut-Richelieu et du lac Saint-Pierre

I I I I

MARAIS PRAIRIE MARECAGE MARECAGE MARECAGE PEU PROFOND HLJMlDE ARBUSTIF ARBORE OUMRT ARBORE DENSE

I I I I

MARAIS PRAIRIE MARECAGE MARECAGE MARECAGE

PEU PROFOND N M D E ARBUSTIF ARBORE OUVERT ARBORE DENSE

O 1 I I I I

MARAIS PRAIRIE MARECAGE MARECAGE MARECAGE PEU PROFOND HUMIDE ARBUSTIF ARBORE OUMRT ARBORE DENSE

. . ..

'Figure 13. Richesse, densité de territoires, indices de diversité et d'équité des commu~autés aviennes des différents types d'habitats étudiés dans les plaines inondables du sud du Québec

les marécages arborés (tableau 3). Même si le nombre de ces espèces est plus élevé dans les marécages arborés denses, les densités obtenues sont supérieures dans les marécages arborés ouverts. La majorité des espèces qui nichent dans les marais peu profonds appartiennent à la guilde de nicheurs de la strate inférieure (tableau 3). Les espèces appartenant à cette guilde dominent d'ailleurs dans tous les types d'habitat à I'exception des prairies humides où les espèces nichant au sol sont les plus nombreuses et présentent les densités les plus élevées. À I'exception des marais peu profonds où elles sont absentes, les espèces nichant au sol présentent des densités relativement semblables d'un type d'habitat à l'autre.

La guilde des espèces qui s'alimentent au sol présente des densités relativement élevées dans tous les types d'habitat, et plus particulièrement dans les marécages arbustifs et les marécages arborés ouverts (tableau 4). Dans les trois types de mar6cogss, !es guildes des espèces s'alimentant dans la strate inférieure et au sol présentent les densités les plus élevées. Les espèces qui s'alimentent dans les airs sont aussi plus abondantes dans les marécages, plus particulièrement dans les marécages arborés. Ces marécages abritent aussi les plus hautes densités d'espèces qui s'alimentent le long des troncs et dans la strate supérieure.

En regroupant les données par type d'habitat, il y a une augmentation constante de I'indice de diversité avienne du marais peu profond jusqu'au marécage arboré dense (figure 13). Par contre I'indice d'équité est relativement élevé et constant d'un type d'habitat à l'autre. Ceci est le reflet de communautés aviennes dont les effectifs sont relativement bien répartis entre les espèces. Seuls les marécages arbustifs semblent présenter une communauté avienne moins équilibrée, c'est-à-dire dominée par un nombre inférieur d'espèces. L'utilisation du test t pour comparer les indices de diversité deux à deux révèle que, malgré une similarité significative entre chacune des paires de types d'habitat voisins dans I'hydrosère étudiée, l'augmentation des indices de diversité est attribuable à des différences significatives du niveau de diversité (tableau 5). Les valeurs des indices de recouvrement (qui indiquent mieux la ressemblance au niveau de la composition et de l'abondance spécifique) obtenus entre les types d'habitat qui ont un niveau comparable de diversité avienne indiquent que les

Tableau 3. Répartition du nombre d'espèces aviennes dans les différents types d'habitats selon les guildes de nidification.

Nombre de territoires11 0 ha

- -

L 3 al 'E

-

'al F? Yj

2

37

Tableau 5. Comparaison des indices de diversité de la faune avienne entre les types d'habitat et indices de recouvrement entre types d'habitat ayant une diversité semblable

Marais peu Prairies

profonds humides

Marécages arbustifs

Marécages arborés

ouverts

Marécages arborés

denses

nbleau 6. Comparaison des indices de diversité de la faune avienne. entre les types d'habitat et indices de recouvrement entre types d'habitat ayant une diversité semblable, une fois les espèces caviticoles exclues du calcul

rllarais peu Prairies Marécages Marécages Marécages

profonds humides arbustifs arborés arborés

ouverts denses

A 0,28' A

B 0,44 B 0,86 6

C 0,74 C

,es types d'habitat indiqués par une même lettre ont des indices de diversité significativement mblables (test t, a = 0,05)

ndice de recouvrement spécifique entre les types d'habitat

38

communautés aviennes qui occupent les marais peu profonds, les prairies humides et les marécages arbustifs sont relativement différentes, tandis que les communautés des trois types de marécages sont composées en grande partie par les mêmes especes. Lorsque les espèces caviticoles sont exclues, l'indice de diversité obtenu pour les marécages arborés ouverts devient aussi significativement semblable à celui des prairies humides (tableau 6).

Les indices de recouvrement alors obtenus sont sensiblement les mêmes, à l'exception de celui des deux marécages arborés pour lesquels l'élimination des especes caviticoles réduit légèrement le recouvrement spécifique (tableaux 5 et 6).

On observe sensiblement le même phénomène lorsque les indices de diversité des différentes parcelles sont comparés deux à deux au moyen du test t. En effet, lorsque les paires de parcelles pour lesquelles ces indices sont significativement semblables (a = 0,05) sont indiquées dans un tableau à deux entrées (tableau 7), deux grands blocs d'associations ressortent visuellement. Les prairies humides présentent des indices de diversité significativement semblables à ceux des marécages arbustifs (bloc A), tandis que les marécages arborés ouverts et denses forment un deuxième bloc (B) de parcelles ayant des indices de diversité significativement semblables. La seule parcelle pour laquelle le test t ne révèle aucune similitude avec d'autres parcelles au niveau de l'indice de diversité est celle qui est localisée dans un marais peu profond de la baie Lavallière. La parcelle localisée dans.

un marécage arbustif de I'île du Moine est quant à elle la seule à présenter un indice de diversité comparable à ceux obtenus tant dans des prairies humides que dans des marécages arborés (voir la parcelle 11 du tableau 7). Par contre, la valeur des indices de recouvrement entre ces parcelles est souvent relativement faible (tableau 7), démontrant que plusieurs parcelles qui ont des niveaux de diversité comparables abritent des communautés aviennes de composition différente. En effet, parmi les 44 paires de parcelles du bloc A (tableau 7) qui ont des indices de diversité semblables, seulement 16 (36%) ont des indices 'de recouvrement de 0,75 et plus. Dans le cas du bloc B (tableau 7), près de la moitié des 33 paires de parcelles ayant des niveaux comparables de diversité présentent des indices de recouvrement de 0,75 et plus. Les parcelles avec lesquelles la communauté avienne de la parcelle 4 de I'île du Moine (marécage arbustif) obtient les indices de recouvrement les plus élevés sont localisées dans des marécages arbustifs et arborés ouverts..

Tableau 7. Indices de recouvrement des communautés aviennes des paires de parcelles pour lesquelles les indices de diversité sont significativement semblables (a= 0,05)

significativement semblaMe lorsque les espèces cavicoles sont exclues du calcul

40

-

Les parcelles des marécages arbustifs sont celles qui présentent le plus de similitude au niveau de la composition spécifique, l'indice de recouvrement moyen entre ces parcelles prises deux à deux étant de 0,81 (k 0'07). Les parcelles des marécages arborés denses sont aussi relativement semblables en termes de composition, l'indice de recouvrement moyen entre deux parcelles étant de 0'78 (k 0,08). Les parcelles des marécages arborés ouverts et des prairies humides suivent avec des indices de recouvrement moyens de 0'70 (+ 0'16) et de 0,63 (+ 0'15) respectivement.

Lorsque les espèces caviticoles sont exclues, les indices de diversités obtenus pour les parcelles des marécages arbustifs sont dans plusieurs cas significativement semblables à ceux qui sont obtenus dans les parcelles des marécages arborés (tableau 7). De plus, les indices de recouvrement obtenus entre ces parcelles sont relativement élevés (0,79

+

0,07).

4.1.2 Amplitude d'habitat

Parmi les 27 espèces d'oiseaux pour lesquelles au moins 10 territoires ont été délimités, 9 especes ont une niche écologique de très faible amplitude et peuvent être considérées comme étant intolérantes à des modifications de leur habitat (tableau 8). Six de ces espèces fréquentent presque exclusivement les marécages arborés denses, tandis que les prairies humides, les marécages arbustifs et les marécages arborés ouverts abritent chacun une espèce intolérante. Aucune des espèces répertoriées au moins 10 fois ne semble montrer de préférence pour les marais peu profonds.

Six autres espèces ont une amplitude d'habitat relativement faible et peuvent être considérées comme étant peu tolérantes à des modifications apportées à leur habitat. La plupart de ces espèces fréquentent préférentiellement les marécages arborés, à l'exception du moqueur chat (Durnetella carolinensis) qui préfère les marécages arbustifs.

Les especes les plus abondantes de nos inventaires (tableau 2) se retrouvent aussi parmi les espèces qui présentent la plus grande amplitude d'habitat (tableau 8) et sont ainsi considérées comme tolérantes à des modifications d'habitat.

Espèces pour lesquelles wi minimum de 10 territoires ont été obtenus

l

Inverse de l'indice de Simpson (Stauffer et Best 1980)

. .

Tableau 8. Taux d'occupation' obtenus par type d'habitat pour chacune des espèces avimes2 et indice de toIémce3 de chacune des spèces à des modifications de l'habitat

Marais peu Prairie Marécage Marécage arboré Marécage arboré Indice de

profond humide arbustif ouveri dense tolérance

Espèces intolhnntes

Esvéces à fnible tolkrnnce

Moqueur chat 1 2 0 5 1 7

4.2 Micromammifères

4.2.1 Richesse, diversité et équité

Au total, 283 micromammifères appartenant à neuf espèces ont été capturés (tableau 9). Le campagnol des champs (Microtuspennsylvanicus) représente l'espèce dominante avec 40 % des effectifs, suivi de la souris sylvestre (Peromysc. maniculatus) (25 %) et de la souris sauteuse des champs (Zapus hudsonius) (20 %). Quatre des espèces capturées ont fait l'objet de moins de 10 captures. A l'exception de la souris sauteuse des champs qui a presque exclusivement été capturée au moyen des clôtures de déviation, la majorité (79 %) des captures des autres espèces de rongeurs ont été effectuées au moyen des pièges assommoirs (tableau 9). Les espèces de musaraignes ont quant à elles surtout été capturées au moyen des fosses (96 %), tant dans les petites chaudières disposées dans les lignes de piégeage qu'au moyen des clôtures de déviation. Les tableaux de l'annexe 3 présentent, pour chacun des types d'habitat étudiés, la liste détaillée des espèces capturées selon chacun des dispositifs de capture utilisés et pour chacun des sites couverts, de même que les succès de capture pour chacune d'elles.

Le succès de capture, exprimé en nombre de captures par 100 nuits-pièges, augmente généralement des marais peu profonds aux marécages arborés denses (figure 14).

Cependant, les marécages arborés ouverts présentent, selon la méthode de capture employée, un succès de capture à peine supérieur ou même inférieur à celui obtenu dans les marais peu profonds.

Le nombre total d'espèces capturées est plus élevé dans les marécages arborés denses que dans les autres types d'habitat. Cependant, plusieurs des espèces présentes dans ces marécages n'ont été représentées que par un ou deux individus (annexe 3). Le succès de capture pour les espèces de rongeurs est plus élevé dans les marécages arborés denses, les marécages arbustifs et les marais peu profonds (tableau 10). Dans le cas des espèces insectivores, le succès de capture a été meilleur dans les deux types de marécages arborés.

43

Tableau 9. Nombre de micromammifères capturés selon les différentes techniques de piégeage utilisées

Espèce Lignes de piégeage

Campagnol des champs

1

Souris sylvestre

1

71

I

1

Souris sauteuse des

1

4

1 O

11

champs

11

Musaraigne cendrée Campagnol à dos roux de Gapper

1

Souris sauteuse des

1

bois

1

Grande musaraigne

1 -

p

I

1

II

Souris à pattes blanches

--

Musaraigne pygmée O 1

TOTAL 162 25

- --

Clôtures de Total déviation

O

1

a a a 1

MARAIS PRAIRIE MARECAGE MARECAGE MARCCAGE

PEU PROFOND HUMIDE ARBUSnF ARBORE OUVERT ARBORE DENSE

-

INDICE D'ÉQUITÉ

O a I 1 I

MARAIS PRAIRIE MARECAGE MARECAGE MARECAGE

PEU P!?OFDND !-!!?,+DE ARE!JSTiF ARYQRÊ OUVERT ARBORÉ DE?!ÇE

Figure 14. Succès de capture, richesse, indices de diversité et d'équité des communautés de micromammifères dans les différents types d'habitats étudiés

Tableau 10. Répartition des espèces de micromammifères dans les différents types d'habitats selon les guildes alimentaires.

Marécages arborés Marécages arborés

Insectivores

Rongeurs

Marais peu profonds Prairies humides Marécages

arbustifs ouverts

I

denses

Espèces Succbs de capture'

Espèces Succhs de capture

Espèces Succbs de capture

Espèces Succhs de capture

1

capture

1 Nombre de capturedl 00 nuits-pièges

Obtenu au moyen des lignes de piégeage Obtenu au moyen des clôtures de déviation

Contrairement à ce qui a été obtenu dans le cas de I'avifaune, I'indice de diversité des micromammifères n'augmente pas des marais peu profonds aux marécages (figure 14). Les marais peu profonds présentent I'indice de diversité combiné (lignes de piégeage et clôtures de déviation) le plus élevé. Les marécages arborés denses présentent le deuxième indice de diversité le plus élevé, suivi des prairies humides et des marécages arbustifs.

A l'exception des valeurs élevées obtenues pour les marais peu profonds et les marécages arborés ouverts, les indices d'équité obtenus sont relativement faibles, indiquant encore que la composition spécifique est dominée par un petit nombre d'espèces (figure 14).

Les comparaisons des indices de diversité entre paires de sites n'ont pas été effectuées dans le cas des micromammifères en raison du faible nombre de captures effectuées sur ces sites individuellement et du fait que I'indice de diversité de Shannon est peu fiable dans les cas des petits échantillons.

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