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L’avant recherche

Nous avons mis plusieurs mois à définir clairement la direction de notre mémoire. Nous étions intéressées à travailler sur la thématique de la violence dans l’espace scolaire. Nous souhaitions nous pencher sur un thème proche de la violence dite ordinaire, celle qui existe dans tous les établissements primaires et que nous observions lors de nos stages et remplacements.

Pour préciser le thème de notre recherche, nous avons pris connaissance de la littérature sur la violence scolaire. Au fil de ces lectures, s’est précisé le thème des incivilités que nous avons choisi comme objet de recherche. Parallèlement, nous avons pris connaissance de l’existence du service Le Point et des interventions qui s’opéraient dans les milieux scolaires. Nous nous sommes aperçues du nombre important d’interventions du service liées à des cas d’incivilités et de violences. Dès lors, nous avons décidé de nous focaliser sur deux situations concrètes afin de découvrir les expériences et les interprétations des professionnels et de dégager leurs divers points de vue.

Problématique générale

Nous avons décidé de nous intéresser à la problématique des incivilités en milieu scolaire et de concentrer notre réflexion sur l’analyse des situations de collaboration entre le service du Point et des enseignants. Au niveau institutionnel, ces manifestations qualifiées d’incivilités inquiètent parce qu’elles constituent une double menace : pour soi et pour les normes. Le Point apporte donc une aide aux enseignants en travaillant au niveau de la collaboration, de l’agir relationnel et de l’amélioration du lien social. Son objectif est d’analyser les causes des incivilités avant de mettre en place des projets d’action de lutte contre le phénomène. Pour

ces raisons, nous allons dans ce travail de recherche tenter de répondre à la problématique suivante :

Incivilités à l'école : réflexions et actions pour améliorer le climat scolaire en collaboration avec le service Le Point.

Questions et hypothèses de recherche

Dans un premier temps, nous avons recherché les convergences et divergences de représentations sur l’incivilité et la violence. Nous pouvons émettre l’hypothèse que les interventions autour des incivilités à l’école ne sont pas les mêmes d’un établissement scolaire à l’autre. On ne parle sans doute pas des incivilités en termes semblables dans toutes les écoles. De ce fait, nous avons enquêté sur les interprétations et les explications des différents acteurs concernés.

De quelle façon les enseignants définissent-ils les termes de violence et d’incivilité ? A quel type de comportement font-ils référence ? Leurs perceptions se rejoignent-elles ?

En comparaison, quelles sont les représentations des professionnels du Point ? Divergent-elles des perceptions des enseignants ?

Dans un deuxième temps, nous nous sommes intéressées de plus près au contexte des situations ayant menés à une collaboration avec Le Point.

Quelles sont les situations qui mènent à faire appel au Point ?

Quelles mesures ou démarches sont mises en place avant l’intervention du service ?

Ensuite, nous nous sommes focalisées sur la collaboration et le partenariat instauré durant les interventions.

Comment se déroule cette collaboration ? Quels sont les rôles des intervenants et des enseignants dans la mise en place du projet ?

Comment ce partenariat a-t-il été perçu par les acteurs du Point et par les équipes enseignantes ?

Dans quelle mesure les élèves collaborent-ils au projet ?

Nous nous sommes, par ailleurs, spécifiquement centrées sur les mesures et les actions entreprises par les équipes éducatives et les spécialistes du Point.

Quels sont les moyens et dispositifs mis en place ?

Les actions sont-elles adaptées à la situation spécifique de la classe ou de l’école ou suivent-elles un protocole général ?

Les projets visent-ils à régler une situation problématique particulière ou s’agit-il de mettre en place un dispositif général de mieux vivre ensemble ?

Dans un dernier temps, nous avons cherché à faire le bilan des interventions du Point en termes de résultats et de satisfaction.

Le projet a-t-il abouti à un résultat ? Quels ont été les apports de cette collaboration ?

Les interventions pourraient-elles être améliorées, complétées ?

Les points de vue divergent-ils entres les intervenants et les enseignants ?

En définitive, notre objectif est d’étudier les expériences de collaboration entre les différents partenaires de l’école et les acteurs du service Le Point. Nous cherchons à travers ces situations à comparer et à discuter les différentes mesures et procédures mises en œuvre afin de résoudre un conflit, d’affronter une situation de crise ou de restaurer les relations entre les individus.

5. MÉTHODOLOGIE

Notre recherche s’intéresse principalement à la collaboration des enseignants et des experts du Point dans le cadre de la gestion des incivilités. Nous avons choisi de nous intéresser à des situations concrètes survenues dans des classes ordinaires de l’école publique genevoise. Nous avons voulu étudier des cas s’étant déroulés dans des établissements de quartiers différents sans pour autant nous focaliser sur un type d’école ou un type de classe en particulier. L’enjeu n’était pas de mener une étude sur la comparaison des incivilités en fonction du contexte dans lequel se situait l’établissement mais de faire une recherche large pouvant englober tous types de milieux scolaires. Dès lors, différentes démarches méthodologiques sont envisageables pour traiter notre problématique. Nous avons fait un état des lieux des diverses possibilités afin de retenir celle qui nous semblait le mieux correspondre à notre question de recherche.

La revue de la littérature

Avant de mener notre étude sur le terrain, il était indispensable d’effectuer une revue de la littérature afin de nous familiariser avec le sujet que nous avions choisi de traiter. Cette recherche documentaire nous a permis de nous renseigner sur le phénomène de la violence et des incivilités. De là, nous avons pu identifier certains auteurs spécialisés dans cette problématique et prendre connaissance de leurs positions, ce qui nous a amenées à comparer et confronter différentes théories.

Cette phase de recherche a mis en évidence la complexité du phénomène des incivilités à travers les différentes approches d’auteurs, la variation de vocabulaire et la dimension subjective des incivilités. Par la suite, nous avons choisi de créer un cadre théorique appuyé sur différents concepts nous permettant ainsi d’appréhender dans sa globalité le sujet des incivilités. En parallèle, nous avons pris connaissance des différentes mesures de prévention et d’action mises en place dans le système scolaire genevois en termes d’incivilités et de vie dans les écoles. Nous avons pu y trouver un certain nombre d’informations concernant des programmes tels que

SIGNA ainsi que des dispositions et priorités prises vis-à-vis du phénomène de la violence ou des incivilités.

Cette première étape a été l’occasion de nous éloigner du sens commun, de nous détacher de nos propres perceptions pour parvenir à une vision plus large et éclairée de notre sujet de recherche. Il aurait été possible de traiter la thématique des incivilités uniquement à travers cette démarche théorique, mais il nous paraissait essentiel d’entreprendre également une recherche sur le terrain. En tant que futures enseignantes, il nous semblait pertinent de nous entretenir avec des titulaires de classe ayant personnellement vécu des situations d’incivilités et de violence avec des élèves. A travers le récit d’enseignants, nous espérions avoir un regard concret, plus proche de notre future réalité professionnelle que nous ne pouvions atteindre avec les ouvrages théoriques. De plus, notre question de recherche étant focalisée sur la collaboration du service Le Point avec les écoles, il nous paraissait essentiel d’enquêter sur le terrain. Ce service étant depuis peu rattaché au DIP, la littérature s’y rapportant est mince et nous avons donc cherché à recueillir des informations en nous entretenant directement avec des témoins participant à la vie des écoles publiques genevoises.

L’observation

L’observation a été notre première source d’information et le déclencheur de notre intérêt pour le sujet. A travers nos stages et nos remplacements, nous avons été en contact avec de nombreuses écoles dans lesquelles la question des incivilités était sur le devant de la scène. Dans un premier temps, nous avions pensé baser notre analyse sur une démarche d’observation. Celle-ci, portant essentiellement sur une étude des comportements et des interactions sociales, s’avère souvent très intéressante et riche en informations. Nous aurions pu chercher un enseignant ou un établissement entamant une collaboration ou formation continue avec Le Point afin de gérer des problèmes d’incivilité. Nous aurions pu alors suivre l’évolution de ce travail et constater les effets de ce partenariat. Cependant, outre la difficulté à trouver une classe dans cette situation disposée à nous recevoir, le temps

mener à bien notre travail. Nous n’aurions donc pas pu aller au bout de notre projet ni percevoir les retombées en classe ou dans l’établissement. La collaboration des établissements avec Le Point est souvent un travail sur la durée. Par ailleurs, il nous semblait plus intéressant d’étudier différentes situations plutôt que de nous focaliser sur l’analyse d’un cas particulier. L’idée était de pouvoir comparer et mettre en discussion les situations et expériences relevées. Pour toutes ces raisons, nous avons finalement décidé de ne pas retenir cette démarche pour nous concentrer sur un recueil d’informations basé sur des expériences et des discours de professionnels impliqués dans différentes situations de collaboration avec le service du Point.

La démarche par entretien

Notre démarche s’inscrit dans une visée qualitative. Nous cherchons à mettre évidence la manière dont les acteurs - enseignants et professionnels du Point - envisagent le phénomène des incivilités. De plus, nous voulons pouvoir répondre à notre questionnement principal concernant la collaboration entre les différents professionnels de l’éducation. C’est dans cette perspective que nous avons choisi d’utiliser la démarche d’entretien pour recueillir les témoignages. “L’enquête par entretien est l’instrument privilégié de l’exploration des faits dont la parole est le vecteur principal” (Blanchet et Gotman, 1992, cité par Albarello, 2004, p.64). Cette méthode nous semble appropriée pour discuter avec les différents acteurs inscrits dans ce partenariat et pour mettre en lumière leurs savoirs et leurs ressentis.

Le recueil d’information par entretien peut prendre trois formes. L’entretien directif est celui dans lequel les questions induisent des réponses très concises et fermées ; il se rapproche donc de la forme d’un questionnaire. L’entretien ouvert, quant à lui, pose une question générale qui laisse libre court au récit de la personne interrogée. Il s’utilise notamment pour les récits de vie. L’entretien semi-directif se situe entre les deux formes précédentes, c’est-à-dire qu’on y attend parfois des réponses simples et directes et, d’autres fois, des réponses plus détaillées. Nous avons choisi d’utiliser cette dernière démarche afin de diversifier et d’enrichir les discussions. Cette méthode, couramment utilisée en sociologie, apporte un

éclairage sur les discours, sur les pratiques et sur les représentations. A travers la parole, sont livrées des informations ayant trait aux perceptions et aux opinions des personnes interviewées. Ce type de récolte de données révèle souvent l’existence de représentations profondément inscrites dans l’esprit des personnes interrogées, ce qui nous semblait pertinent pour notre recherche. Cette formule semi-directive nous permettait également d’orienter la discussion et la réflexion en fonction du discours et de la personnalité de l’interviewé.

Présentation des entretiens semi-directifs

Dans le cadre de notre récolte de donnée, nous avons mené des entretiens avec cinq professionnels de l’éducation. Une recherche implique d’entrer en contact avec les professionnels du Point et des écoles. Nous pensions qu’à travers leurs différents regards, ces acteurs privilégiés nous permettraient d’effectuer une analyse approfondie des situations de collaboration pour améliorer le vivre ensemble. Nous avons donc cherché des écoles ayant collaboré avec le service Le Point sans nous orienter vers un type d’établissement en particulier. C’est ainsi que nous avons pris contact avec divers enseignants qui, par leur parcours, leur expérience, leur position et leur statut pouvaient répondre à nos interrogations.

Trois enseignants ont accepté de partager leur expérience ; Brigitte et Pascal de l’école Alpha et Caroline qui enseigne à Gamma. Cette population d’enseignants est relativement hétérogène ; nous avons choisi de questionner des hommes et des femmes, avec des parcours différents. Dans une optique de cohérence, nous avons également sollicité les consultants du Point qui sont intervenus dans les deux écoles en question. Pour l’école Alpha, nous avons rencontré un des deux expert qui sont intervenus auprès de l’équipe éducative ; Laurent Duruz. Pour l’école Gamma, nous nous sommes entretenues avec François Bullat qui a mené l’ensemble des interventions dans l’établissement.

Dans un premier temps, nous nous sommes entretenues avec les enseignants afin qu’ils nous apportent une vision détaillée de ce qui s’était déroulé dans leurs écoles. Ensuite, nous avons interrogé les consultants étant intervenus dans les situations décrites afin d’approfondir certains propos des enseignants. Nous avons

choisi de procéder dans cet ordre car il nous semblait intéressant de pouvoir nous appuyer sur des événements concrets pour questionner les experts.

Population

Les enseignants

Nous avons rencontré deux enseignants travaillant dans l’école Alpha. Le premier, Pascal, a suivi les études pédagogiques à Geisendorf et enseigne depuis 34 ans en division moyenne. Ayant effectué l’ensemble de sa carrière dans la même école, il a eu l’occasion d’observer l’évolution du climat de vie dans son établissement à travers plusieurs générations d’élèves. Pascal était le Responsable d’Ecole (RE) en 2004, lors de la collaboration avec le Point.

Brigitte enseigne dans la même école que Pascal. En 28 années d’expérience, elle a principalement travaillé en division moyenne. C’est sur son initiative et celle de sa duettiste, que les consultants du Point on été introduits dans l’école. Leur démarche personnelle, liée à la situation problématique dans leur classe a conduit à une formation continue d’école.

Caroline est une jeune enseignante qui a commencé à travailler en 2000.

D’abord généraliste non titulaire, elle enseigne actuellement dans une petite école de 4 classes. La taille et le fonctionnement de son établissement l’amènent à travailler fréquemment avec des doubles ou des triples degrés. Elle a fait appel au Point, afin de mener un travail sur le comportement des élèves de sa classe lorsqu’elle était remplacée. Par la suite, Caroline a collaboré à plusieurs reprises avec F. Bullat ; au niveau de sa classe et de l’école.

Les consultants

Les deux consultants que nous avons rencontrés ont collaboré avec les enseignants que nous avons présentés. Il nous semble important, au même titre que

les enseignants, de rendre compte de leur parcours professionnels car leurs divers champs de compétences influencent leurs approches du terrain.

Laurent Duruz a travaillé durant sept ans en tant qu’éducateur auprès d’adolescents en grande difficulté avant de rejoindre le service Le Point. Sa volonté de travailler en milieu ouvert l’a dirigé vers la « Protection de la Jeunesse » à Genève. Suite à des formations en systémique, il s’est fortement intéressé au travail en réseau. Cette approche globale l’a poussé à poursuivre sa formation sur des interventions communautaires et collectives, sur la gestion de conflits et sur le management. En 1993, à la suite d’un travail de recherche sur la toxicomanie au Pâquis, L. Duruz a été sollicité pour rejoindre l’équipe du Point. Depuis son insertion dans le service, cet expert a activement participé aux transformations qui ont marquées l’évolution du Point. Il s’est orienté vers un rôle de consultant axé sur les interventions collectives. Ainsi, les actions de L. Duruz s’articulent beaucoup autour de projets à grande échelle ; il lui arrive de collaborer avec les Maisons de Quartier et de développer des forums et des espaces ouverts. En développant le travail en réseau, il s’engage dans des projets liés à la démocratie participative. Il aide les équipes enseignantes à mettre en place des outils d’évaluation pour créer des projets collectifs, notamment à travers l’outil SEPO10. L. Duruz s’intéresse à la problématique des conseils d’élèves mais évite, de manière générale, d’intervenir lui-même en classe. De ce fait, les dispositifs qu’il propose s’effectuent principalement en interaction avec les adultes membres de la communauté éducative.

François Bullat s’est tout d’abord lancé dans une formation pour devenir instituteur. Il a effectué une licence en sciences de l’éducation et, parallèlement, a également obtenu un diplôme d’éducateur spécialisé en milieu ouvert. Durant l’année 1982, F. Bullat a été engagé dans le service de la protection de la jeunesse.

Son expérience de travailleur de rue était un atout au vu d’un travail sur l’action communautaire. A travers les interventions sur le terrain, les éducateurs sont progressivement entrés en contact avec les milieux scolaires. Petit à petit, un travail

10 L. Duruz utilise comme instrument de diagnostic l’outil SEPO (Succès–Echec–Potentialités–

Obstacles). De cette façon, il procède à un constat avec les enseignants sur leurs démarches collectives et éducatives. Ce bilan sert de point de départ à l’action de l’expert ; grâce à lui, les

de collaboration et d’accompagnement s’est instauré avec les écoles publiques. Son rattachement au service du Point s’est fait par la suite, dans les années 1990. En tant qu’ancien enseignant, F. Bullat intervient parfois auprès des élèves ou dans les classes et collabore régulièrement avec les équipes enseignantes. Il propose des formations continues autour du questionnement philosophique avec les enfants, thématique pour laquelle il est le spécialiste au sein du service.

A travers leur passé d’éducateur de rue, F. Bullat et L. Duruz ont préconisé et développé une approche systémique et collective dans leur travail. L’enjeu de cette démarche est d’agir d’une manière large, en tenant compte des interactions des jeunes avec leur environnement.

Voici brièvement une synthèse des différents acteurs inscrits dans notre recherche :

Ecole Sexe Consultant de référence

Années

d’enseignement Statut

Alpha Homme M. Duruz & M.

Chappuis 34 ans Enseignant, RE

Alpha Femme M. Duruz & M.

Chappuis 28 ans

Enseignante ayant fait appel au Point

problème de comportement chez un élève en particulier

Gamma Femme M. Bullat 9 ans

Enseignante ayant fait appel au Point

problème de comportement général dans la classe avec les remplaçants de l’enseignante

Présentation des canevas d’entretien

Pour l’ensemble des entretiens, nous avons élaboré une trame qui s’articule principalement autour de trois thèmes. Toutefois, en fonction de la progression des

discussions et des échanges, le canevas d’entretien (cf. annexe n°2) était différemment exploité. En voici succinctement la présentation :

Dans la première partie de l’entretien, nos questions concernent les représentations et perceptions des professionnels : comment sont compris les termes de violences, d’incivilité, comment s’expliquent ces comportements dans les écoles et quelles en sont les conséquences.

Nous orientons ensuite les questions sur les situations spécifiques qui ont amené les enseignants à travailler avec le Point. Les modalités d’organisation, les démarches effectuées et les mesures mises en place sont développées et explicitées.

Enfin, nous nous intéressons aux effets, aux résultats et aux dispositifs d’évaluation des actions entreprises.

Chaque axe est introduit par une question ouverte relativement générale du type « qu’évoque pour vous... », « pouvez-vous nous parler de... » à laquelle l’interlocuteur peut répondre par une explication longue et détaillée. Ensuite, les questions posées au sein de chaque thème deviennent plus pointues en lien avec l’interviewé et la situation dans laquelle il intervient. A travers ce même fil conducteur, nous avons pu comparer les discours relatifs aux trois axes des entretiens. L’enjeu est de mettre en lumière les différentes expériences des

Chaque axe est introduit par une question ouverte relativement générale du type « qu’évoque pour vous... », « pouvez-vous nous parler de... » à laquelle l’interlocuteur peut répondre par une explication longue et détaillée. Ensuite, les questions posées au sein de chaque thème deviennent plus pointues en lien avec l’interviewé et la situation dans laquelle il intervient. A travers ce même fil conducteur, nous avons pu comparer les discours relatifs aux trois axes des entretiens. L’enjeu est de mettre en lumière les différentes expériences des

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