• Aucun résultat trouvé

Les postes

Dans le document LA MAROUE LA PLUS EXPORTÉE (Page 39-43)

UY41 et UY42, valves red.resseuses mono-plaque de la série rimlock.

11723, valve miniature redresseusc mono-plaque, présentant l'avantage de pouvoir être alimentée directement sous la tension du sec-teur (110-l 15 V - 40 mA).

35W4, valve miniature redresseuse mono-plaque, alimentée sous 35 V - 150 mA, une prise sur le filament permet l'alimentation d'une lampe de cadr0n.

50B5, tétrode finale de la série miniature, alimentée sous 50 V - 150 mA.

l l 7N7, valve redresseuse et pentode finale, alimentée sous 110-115 V - 90 mA.

ALIME:'.'iTATION DES FlLAMENTS ET POLARISATION

Les filaments des tubes miniatures à chauf-tage direct ont une polarité qu'il est nécessaire de respecter, ces filaments étant bien entendu alimentés par du courant continu provenant de piles ou d'un dispositif redresseur, après un filtrage efficace. Quel que soit le montage adopté pour l'alimentation du filament, ali-mentation série ou alimentation parallèle, comme nous le verrons par la suite, la

S'il s'agit d'une détectrice préamplificatricc basse fréquence la même disposition est à adopter non seulement pour la résistance de fuite de grille de la partie pentode, m3..ls en-core pour la résistance de fuite de la diode.

c'est-à-dire la résistance de détection, pour qu'il n'en résulte pas un retard à la détection.

La polarisation des tubes de so1tie de l'ocdro de 7 V pour un 3S4 n'est pas suffisante en adoptant la disposition précitée. Le potentiel du point de connexion de la résistance de fuite de grille est également à considérer pour la détermination de la polarisation.

Comme nous allons l'examiner, plusieun montages peuvent être adoptés pour assurer cette polarisation, selon Je mode d'al.imentar tion des filaments. L'alimentation en parallèle est utilisée sur tous les récepteurs fonctionnant uniquement sur piles et sur quelques récepteurs mixt.eS.

Dans ce cas, l'extrémité négative du filament de· chaque tube est reliée à la masse. La pola-risation des tubes haute fréquence, c h ~ de fréquence, MF et détecteur préamplificateur est automatiquement assurée, en rnison de la elle nécessite l'utilisation de redresseurs secs spéciaux montés avec transformateur abaisseur.

Comme indiqul! par la figure 2, la

-ALIMENTATION EN SERIE L'alimenœliion en série de tous les filaments est le plus souvent adoptée lorsque le récepteur est du type mixte. La faible intensité de chauf-fage de la chaîne des filaments (50 ou 25 mA) permet de les alimenter sur secteur en courant cootinu filtré, la plupart des valves miniatures

tube de puissance étant alimenté sous 2,8 V -50 mA, sa prise médiane doit en outre être reliée à la masse par une résistance pour équi-librer correctement la tension aux bomes de ses deux moitiés des filaments. Un exemple de monrage d'alimentation série des filaments avec résistances de dérivation est indiqué par la figure 3.

Ver, h911e , H T

lz JO_/l J5/J !JK9? IT/J IS.5

' ~, ,

11723

90V

- = = J

9V

lnlJ

JecK11r Gr el=

r

F10.

tous courants pouvant délivrer l'intensité né-cessaire. On utilise également des redresseurs

!ICCS, Sur la position piles, la chaîne des fila-ments est également alimentée en . série en prévoyant une pile de tension adéquate ; le plus souvent, on utilise deux piles de lampes de poche de 4,5 V montées en série, qui per-mettent d'alimenter un récepteur équipé de la série classique DK92, JT4, 1S5, 3S4 avec, éventuellement un tube supplémentaire haute oo moyenne fréquence.

;!1 1 ~

~

t1::: 1 ~

:'.: ~

"-~ "'

S3 lnt1

A l•'-

13

~

p~

4

On remarquera que des condensateurs de shunt ont en outre été utilisés : ils sont des-tinés à dériver vers la

masse

les composantes alternatives indésirables. Lorsqu'il s'agit de basse fréquence (3S4) leur valeur est de 25 à 100 µF. Ils peuvent être constitués par des électrochimiques miniatures isolés sous 50 V, la tension à l'extrémité positive de la chaîne étant de 7 V. Pour les tubes HF, MF ou CF, un condensateur au papier de 0,05 ou 0, l µF est suffisant pour Je découplage des composan-tes alternatives correspondantes. Ces découpla-ges sont nécessaires pour éviter les accrochages, par suite du couplage par les filaments entre les différents tubes, couplages inévitables, les filaments de ces tubes jouant le rôle de ca-thodes de tubes à chauffage indirect.

Lorsque les filaments sont montés en série, le montage se complique : les tubes batteries étant à chauffage direct, Jeurs filaments consti-tuant en même temps leur cathode et le cou-rant de chauffage à La sortie de chaque filament

est augmenté d'un certain nombre de milliam-pères oorresponda.nt au courant anodique total

de la lampe considérée. Ce courant anodique ORDRE DE CHAUFFAGE n'est pas négligeable par rapport au courant de DES FILAMENTS

chauffage, en particulier pour la lampe finale L'ordre de chauffage des filaments n'est pas de puissance. Le courant anodique d'une 3S4 le même que celui d'un récepteur tous cou-par exemple, pour une tension plaque de 90 V rants dont les cathodes sont à chauffage indi-et une tension écran de 67,5 V, avec polari- rect et les filaments alimentés en -alternatif.

sation normale de - 7 V est en effet de Dans ce cas, c'est toujours la détectrice pré-l'ordre de 8 mA. Si la· 3S4 est alimentée en amplificatrice basse fréquence qui est alimentée tête de chaîne, les tubes alimentés après le en fin de chaîne, pour éviter les inductions 3S4 se trouveront survoltés si aucune précau- parasites du secteur. Le problème est différent tion n'est prise. Pour éviter de survolter cer- sur une batterie secteur, les filaments étant tains tubes et d'en souvolter d'autres, on alimentés en courant continu filtré. Sur la fi.

dérive vers la masse les composantes continues gure 3, la détectrice préamplificatrice est

ali-ik.f2

.> f ~ 50pFI

L'!lnt:HT

JS4 fTI,. lJl<92 /S5

~ ~ ~

..._

·~

iopr ..._

,osp r

O,lpr

FIG. 5

indésirables correspondant au courant anodi-que de chaque tube. Chaque extrémité positive des fi.J.aments est donc reliée à la masse par une résistance de valeur telle que le courant qui la traverse corresponde à l'intensité ano-dique du tube considéré. La tension normale de chaque extrémité positive de filament étant connue et de valeur V, la résistance peut se calculer par la .simple ,application de la loi d'ohm : R (en ohms)

=

E/i, i étant l'intensité à dériver en A.

Cete méthode permet ainsi d'équilibrer les teo.sions aux bomes de chaque filament. Le

mentée en fin de chaîne, mais cette disposition n'est pas obligatoire. Souvent, la 3S4 est ali-mentée e-n fin de chaîne. L'ordre adopté sur la figure permet toutefois de polariser de façon simple la 3S4 dont le filament est porté à une tension positive suffisante pour assurer cette polarisation : il suffit de relier l'extrémité de la fuite de grille de commande à la masse, sans qu'il soit nécessaire de la relier à un point de potentiel négatif, comme dans le cas d'une alimentation en parallèle des filaments. Si la lampe finale est une 3Q4, dont la polarisation

est inférieure et si cette lampe est alimentée en Page 40 LE HAUT-PARLEUR ♦ 15 OCTOBRE 1957

tête de chaîne la polarisation serait trop im-portante en effectuant le retour de la résistanco de fuite de grille à la masse ; on effectue alors ce retour à un point de potentiel positif de 1,4 V ou 2,8 V, c'est~-dire au point de jonction des extrémités filaments 1T4 - DK92 ou DK92 - IS5.

Les résistances de fuite de grille de chacun des autres tubes, ainsi que celui de la résistance de détection doivent être connectées, comme nous l'avons indiqué au début de cette étude à l'extrémité négative du filament du tube con-sidéré. La polarjsation est ainsi automatique-ment assurée.

DISPOSITIFS D'ALIMENTATION HT ET FILAMENTS DES RECEPTEURS MIXTES AVEC ALIMENTATION SERIE

DES FILAMENTS

Sur un récepteur mixte, une simple commu-tation doit permettre de passer de l'alimenta-tion piles à l'alimentation secteur. De nom-breux schémas peuvent être adoptés. Un exem-ple d'alimentation de récepteur mixte est donné par la figure 4. Le récepteur comprend la série cla.ssique DK92, 1T4, IS5 et 3S4. La valve de redressement est une miniature 117Z3 qui est, avec les redresseurs secs, le plus souvent uti-lisée sur les récepteurs mixtes ne comportant pas une lampe BF de plus grande puissance travaillant sur secteur, solution que nous exa-minerons plus loin. La tension totale du secteur

J:(.CIJ'

s

p p

L

.s

1

l:11 : l ~

.:1 1 1 1 1:-i

~ i' .

.

Fla. 6

continu ou alternatif est appliquée au filament de la valve ll 7Z3 par l'interrupteur int 1.

Int 1 et int 2 est constitué par l'interrupteur double du potentiomètre de volume contrôle du récepteur. Le courant redressé, disponible à La cathode de la valve est dérivé en deux chaînes : la première comprend la résistance de 2 500 Q destinée à filtrer la HT et à la porter à la valeur adéquate de l'ordre de 90 V. Lorsque le commun L du commutateur piles-arrêt-secteur est sur la position S,, la ré-sistance de 2 500 0 - 0,5 W est reliée à la ligne HT. Cette ligne HT est découplée à la masse par un deuxième électrolytique 50 µF -165 V qui assure Je filtrage HT sur la position secteur et qui évite, sur la position piles, un accrochage par suite d'augmentation de r~i s-tance interne de la pile HT par usure, qui en-traîne des couplages parasites. Sur la position piles, le

+

90 V est relié à ta ligne HT, la position intermédiaire corresposdaot à l'arrêt.

Le commutateur utilisé est un modèle minia-ture à une galette comprenant quatre circuits à trois positions. Trois circuits (I,, I,, I,) sont seulement utilisés. I,, I, et b correspondent aux communs de ces circuits du commutateur.

La deuxième dérivation est destinée à l'ali-mentation des filaments sur secteur, en oourant continu et filtré. Elle comprend la résistance

bobin6s de 2 500 0 - 10 watts, qui est reliée par ! .. intermédiaire du circuit L à la résistance de 30 0 en tête de chaîne des filaments. Cette résistance de 30 Q est nécessaire pour chuter l'excédent de tension, l'alimentation piles étant obtenue à l'aide de deux piles de poche de pour effet de porter l'extrémité positive de cette chaîne à la tension adéquate. Le ré,glage de oette tension est obtenu en manœuvrant Je col-lier de la résistance.

On remarquera que les chaînes HT et fila-ments ne comprennent pas d'impédacces com-munes, ce qui évite des couplages parasites entre les lignes HT et filaments, couplages qui pourraient se produire malgré les découplages des filaments.

la position secteur l'économie d'énergie n'in-tervient plus lorsque l'on considère la consom-mation peu importante d'un récepteur par rap-port à certains appareils électroméoogcrs. Il est alors tout indiqué d'utiliser une lampe de sortie du type secteur (lampe de puissance tous courants) permettant de disposer d'une puissan-ce modulée comparable à celle d'un récepteur en amplificatrice finaJe BF travaillant sur sec-teur, est moins utilisée en France.

Le schéma de la partie alimentation d'un récepteur mixte à deux lampes de puissance est indiqué par la figure 6.

L'alimentation de ce genre de récepteur pré-seote quelques particularités intéressantes : la partie diode de la l l 7N7 assure, en effet, la HT sur la position secteur, le courant néces-saire pour J'alimentation des tubes batteries étant obtenu grâce au courant cathodique de

Cette disposition évite toute commutation du

1T4 i T4

+

3S4

L'utilisation d'une lampe finale spéciale tra-vaillant sur secteur est intéressante : la puis-sance modulée délivrée par une lampe du type batterie miniature est malgré tout assez faible, oar il-faut tenir compte que ce sont les piles qui doivent fournir l'énergie nécessaire. Sur

transformateur de sortie. Les tensions BF et la

L'alimentation ser1e ou parallèle des fila-ments n'est pas toujours adoptée. Cet ainsi

que l'on ipeut rencontrer des montages série-parallèle qui permettent de diminuer l'intensi~

de chauffage et les coupl3€es parasites par les abaisseur et redresseurs secs peut alimenter sur secteur le~ filaments d'un récepteur batterie montés en parallèle. Certains constructeurs fa-briquent des boîtiers d'alimentation totale sur secteur, c'est~-dire HT et BT, pour pœtes batteries.

PRINCIPAUX SCHEMAS ADOPTES 1• Circuit d'entrée - Etage haute fréquenc•

Circuit d'antifading

Le circuit d'entrée est constitué parr un cadre de haute ou de basse impédance. Les cadres à haute impédance sont prevus pour la réception des gammes PO et GO. Sur la samme OC, il est nécessaire d'utiliser une antenne télescopi-que attaquant un bobinage spécial du bloc accord oscillateur. Certains constructeurs équi-pent leurs récepteurs de blocs spéciaux courroie qui sert pour le transport de l'appareil.

L'entrée du bobinage d'accord comprend un transformateur élévateur pour adapter les im-pédances. Cette solution permet de recevoir sur cadre ]es gammes PO, GO, OC et éventuelle-ment des bandes étalées OC. Elle nécessite un bloc judicieusement conçu, le facteur d'effica-cité d'un cadre étant d'autant plus important que le nombre de ses spires et sa surface sont plus élevés. L'augmentation du nombre de spires, sur les cadres à haute impédance aug-mente également les capacités parasites. C'est la raison pour laquelle les cadres ferroxcube ou ferrite sont utilisés. Ces cadres sont alors de faible encombrement les bobinages étant réalisés sur des batonnets-de ferroxcube de 10 à 12 mm de diamètre et de 100 à 200 mm de longueur, dont la perméabilité apparente élevée permet de diminuer le nombre de spi-res. On réalise ainsi des bobinages de coeffi-cient de surtension élevé et de faibles capacités parasites.

Un étage haute fréquence accordé n'est uti-lisé que sur les récepteurs de luxe.

Dans un but de simplification, l'amplificateur HF est souvent du type à liaison apériodique. des précautions doivent toutefois être prises pour éviter les accrcx.hages. Sur la figure 7, la résistance de fuite de grille de commande re-tourne à l'extrémité négative du fi.lament. On peut également la retourner à la lisne de VCA,

LE HAUT-PARLEUR ♦ 15 OCTOBRE 1957 Page 41

à coodition que cette ligne soit portée au repos de l'étage commandé. (Cette remarque s'appli-que a11x étages HF, CF et MF). La diode de-vant être à un potentiel voisin de celui de son filament, pour qu'il n'y ait pas de retard de détection, il en résulte que si l'on ne prend pas de précautions particulières, la polarisation des tubes co=andés se trouve incorrecte.

La figure 8 représente le schéma de la ligne d'antifading d'un récepteur comprenant cinq lampes dont une amplificatrice haute fréquence.

L'ordre de chauffage des filaments est indiqué : la détectrice préamplificatrice est la dernière lampe de la chaîne. L'antifading agit sur trois différence de potentiel filament grille de chaque tu be corrcs-ponde à une polarisation correcte.

Changement de fréquence

LC6 lampes utilisées pour cette fonction sont la 1R5, la DK92 ou la DK96. travaillant en auto-oscillatrice ou en modulatrice, avec lampe oscillatrice séparée.

La grille n• 1 de la 1 R5 est la grille oscil-latrice, les grilles 2 et 4 reliées intérieurement, constituant l'écran, employé pour l'entretien des oscillations. Les signaux incidents sont ap-pliqnés sur la grille 3 (grille modulatrice). La grille su.ppresseuse est reliée intérieurement à l'extrémité n~ative du filament.

Le montllge le plus usuel de la I R5 l'extré-mité positive et non l'extrémité négative du fila-ment est reliée à la grille suppresseuse.

L'écran de la chaogeuse de fréquence et ce-lui de l'llmplificatrice MF sont souvent alimen-tés par une résistance commune, ce qui permet de n'utiliser que deux éléments au lieu de quatre (1 résistance et l condensateur). Si l'on adopte ce montage il faut veiller à l'effioacité du découplage pour évit~ des réactions entre les deux étages, qui entraînent des accrochages.

Amplifîcation MF

Sur la plupart des récepteurs commerciaux l'amplification MF est assurée ,P3I" un seul tube 1T4 selon un montage classique (fig. 11). Pour dans l'alimentation des plaques.

4° Etage détecteur et préamplificateur BF préamplificatrice basse fréquence. Les valeurs des résistances série d'alimentation d'écran et de charge de plaque sont le plus sonvent res•

pectivement de 5 MQ et l MQ. Pour éviter des accrocha~es. la liaison entre l'ensemble de détection et la grille de commande de la partie pentode est parfois assurée par l'intermédiaire d'une cellule de découplage supplémentaire.

s•

Etage amplificateur de puissance Nous avons déjà indiqué un schéma d'étage amplificateur de puissance d'un récepteur mixte. comprc!l'allt une Jampe spéciale de puis-Page 42 LE HAUT-PARLEUR ♦ 15 OCTOBRE 1957

sance pour le fonctlotmemént sur sectC>ut, Rap.

pelons que Je tube final batterie doit être polarisation du tube final batterie est différent selon l'alimentation du filament : pour une ali· commutateur permet le fonctionnement éco-nomique sur piles. Dans ce but, on peut soit introduire une rési tance série pour diminuer la HT appliquée aux tubes, ce qui diminue é.galement leur courant anodique, soit intro-duire une résistance série dans l'alimentation d'écran de la lampe finale, soit augmenter la polarisation de la lampe finale sur cette posi-tion.

On veillera à l'adaptation correcte du haut-parleur selon la lampe de sortie utilisée. Des transformateurs de sortie à impédance diff6-rentcs sont utilisés pour le cas des récepteurs

Dans le document LA MAROUE LA PLUS EXPORTÉE (Page 39-43)