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Dans le document LA MAROUE LA PLUS EXPORTÉE (Page 90-94)

L

ES poste-auto n'ont pas encore en France une vogue comparable à celle que l'on peut constater aux Etats-Unis, mais la diffusion augmente très nettement. Les cons-tructeurs d'automobiles recommandent mainte-nant à leurs clients des appareils adaptés parti-culièrement aux modèles de la voiture, et les arguments présentés par leurs adversaires ap-paraissent de moins en moins justifiés. En par-ticulier, le danger causé par l'audition des radio-concerts au cours de la marche de la voiture n'a jamais été prouvé par des exemples précis.

Sans doute n'a-t-on pas à considérer en Eu-rope des parcours d'une longueur. comparable à ceux que l'on envisage souvent outre-Atlan-tique. L'audition d'informations intéressantes et surtout d'un « fond sonore ~ musical bien choisi peut cependant augmenter l'agrément des voyages sur route, ou même éviter l'éner-vement du conducteur bloqué dans les encom-brements des grandes villes.

Les progrès techniqu·es des postes-auto, liés aux perfectionnements même de la radio-tech-niqu·e, en facilitent l'emploi. Les modèles de 1957 sont plus musicaux, plus sensibles, et sur-tout d'une manœuvre plus facile, bien souvent, automatique ou semi-automatique ; ils sont mieux adaptés à leur rôle spécial. Les procédés utilisés pour assurer leur alimentation à partir de la batterie d'accumulateurs basse tension de la voiture peuvent être améliorés et, bien sou-vent, complètement modifiés grâce, en particu-lier, à l'avènement des transistors et des nou-velles lampés à faible consommation, et à basse tension de plaque.

Une autre complication de l'installation des radio-récepteurs sur automobiles consist<1it dans l'antiparasitage indispensable de l'installation d'allumage du moteur. Cette difficulté a pu être atténuée par l'utilisation de nouveaux procédés simplifiés et rapides ; d'autre part, un récent décret, que nous rappellerons plus loin, vient d'imposer à plus ou moins brève échéance l'adaptation de systèmes antiparasites sur tou-tes les automobiles.

Cet antiparasitage ne constituera donc plus une difficulté spéciale de l'installation des pos-tes--auto, puisque tous les automobilistes sans distinction devront l'appliquer.

UN POSTE-AUTO

N'EST PAS UN APPAREIL ORDINAmE Les récepteurs d'automobiles ne sont pas des radio-récepteurs quelconques ; les problè-mes qui se posent pour leur installation et pour assurer leur fonctionnement satisfaisant sont assez particuliers.

Il existe, en principe, des dispositifs adapta-teurs assez simples, en particulier, à vibreur, qui permettent d'employer sur une automobile un petit poste d'appoint tous courants ou un

appareil piles-secteur ; mais, il s'agit là seule-ment d'une installation de fortune.

Quelles. sont les caractéristiques particulières du poste-auto? Tout d'abord, il y a la question de l'alimentation. Il n'y a pas de prise de courant sur une automobile, et il ne serait pas rationnel d'utiliser des batteries de piles. Nous avons à notre disposition la batterie d'accumu-lateurs de la voiture, de 6 à 24 volts, pouvant produire un courant d'une intensité

relative-cours de la marche à des vibrations mécani-ques ou même à des chocs; d'où l'absolue nécessité d'un ensemble robuste et compact avec des connexions soignées et solides sans risque de jeu ni de vibration, et des éléments amplificateurs également robustes, résistant aux chocs et aux trépidations. De là, en par-ticulier, l'intérêt actuel de l'emploi des tran-sistors et des montages sur plaquettes im-primées.

Fto, 1. - Rëcepteur Philip• NF 644V .t commande p or boutons poussoirs, monté sur tableau de bord cl'u11e 403 Peugeot.

ment élevée, mais de faible ·tension. Il fallait ainsi jusqu'ici envisager l'emploi de systèmes convertisseurs à vibreur ou rotatifs transfor-mant le courant continu basse tension en cou-rant simili-alternatif d'une tension de l'ordre de li O volts, et pouvant ainsi être utilisé, en principe, comme le courant d'un secteur.

L'avèn-ement des transistors et des lampes à basse tension de plaque permet d'envisager une transformation sous ce rapport et la construc-tion d'appareils alimentés directement par la batterie d'accumulateurs sans convertisseur, ce qui constituera une grande simplification.

Il y a ensuite les caractéristiques mécaniques de l'appareil. Les dimensions du récepteur monté sur automobile et placé généralement sur le tableau de bord sont très limitées par l'emplacement disponible. L'appareil, comme tous les instruments de tableau, est exposé au

SENSIBILITE ET PUISSANCE SONORE INDISPENSABLES

Le poste-auto doit être un appareil sensible, en raison de la faible efficacité du collecteur d'ondes que l'on peut placer sur une voiture. Il faut donc absolument employer un montage amplificateur plus sensible que celui des petits postes d'appoint, et même de bien des appareils d'appartement. Cette sensibilité peut atteindre 5 à 10 microvolts, c'est-à-dire dépasser souvent celle d'un téléviseur lui-même. C'est bien pour cette raison, également, qu'il est si difficile d'obtenir de très bons résultats sur une auto-mobile avec un petit poste simplifié, et plus ou moins bien adapté.

La sensibilité ne suffit pas, il y a aussi la puissance sonore. L'audition habituelle des ra-dio-concerts ne s'effectue pas dans une

am--P~_e 90 _♦ LE H~U!-fARLEUR 15 OCTOBRE 1957

biance de bruit, et dans les chambres acoustique avec un haut-parleur de rendement suffisant, fournissant une puissance sonore minimum de quelques centaines de milliwatts.

La qualité sonore des auditions sur automo-biles a été améliorée mais on ne peut cepen-dant exiger une audition vraiment musicale, ou suivant l'expression. à la mode, à haute fidélité. La nature même de la plupart des morceaux de musique entendus ne s'y prête guère ; il n'est généralement pas recomman-dable d'essayer de capter une symphonie clas-sique qui exige surtout du calme, du voi-ture. Les vitesses atteintes en moyenne devien-nent de plus en plus grandes, et un seul instant d'inattention peut avoir des conséquences gra-ves ; le conducteur ne peut ainsi sans danger distraire son attention des manœuvres méca-niques en observant le cadran de repère de son appareil, pour rechercher l'émission désirée.

D'où la nécessité de prévoir des systèmes de commande réduisant au minimum la manœu-vrc de recherche. et même permettant des ré-glages fixés à l'avance, pour quelques stations importantes spécialement choisies. En fait, d'ailleurs. sur un poste d'automobile, on n'en-visage guère non plus « la chasse aux émis-sions > faibles ou lointaines. et l'on se contente habituellement de l'écoute des stations locales, et de quelques grandes stations européennes.

L'IMPORTANCE DE L'INSTALLATION La plupart des radio-récepteurs comportent désormais un cadre de réception incorporé dans le boitier lui-même, de sorte que leur instal-lation est immédiate, sauf dans le cas oil l'in-fluence des parasites industriels est particuliè-rement gênante. Dans un grand nombre de est évidemment autonome, et fonctionne immé-diatement à tout instant, n'importe où, et sans aucune instal1ation préalable.

Pour le poste-auto, au contraire, l'installation présente une grande importance, car le rapport avec les caractéristiques particulières de chaque modèle de voiture. C'est pourquoi, l'étude par les constructeurs d'automobiles et les fabricants de récepteurs de modèles adaptés à des types de voitures parliculiers, constitue un grand progrès.

LA DISPOSmON DE L'ANTENNE D'AUTOMOBILE

L'antenne d'automobile parait au profane un élément plus ou moins accessoire, qui peut être choisi suivant des préférences personne11es ou des goOts esthétiques, et placé à volonté effet, une importance beaucoup plus grande que le petit cadre incorporé ou l'antenne inté-rieure d'un radio-récepteur d'appartement.

Quelles que soient les précautions adoptées pour son installation, ce collecteur d'ondes est déficient, par son prir:cipe même.

Il est à peu près impossible, pour des rai-sons matérielles, d'élever l'extrémité supérieure à une hauteur importante au-dessus de la masse métallique de la carrosserie. Or, le rendement radio-électrique, l'efficacité ou, en termes plus précis, la hauteur effective de l'antenne dépend surtout de ce fait. La hauteur effective d'une antenne d'automobile est ainsi seulement de l'ordre de quelques centimètres, et elle est infé -rieure, de plusieurs dizaines de fois, à celle d'une antenne normale d'appartement.

d'intérêt de la recherche des émissions faibles ou lointaines ; enfin, ce faible niveau augmente, comme nous d'avens déjà noté, l'influence nui-sible des perturbations parasites dues aux sour-ces émettrices de J'in5tallation électrique dç la voiture comme, d'ailleurs, aussi des perturba-tions industrielles et extérieures.

Le poste-auto n'est pas seulement soumis aux parasites industriels fabriqués sur la voi-ture, mais aussi, malheureusement, à toutes les perturbations provoquées par les appareils élec-triques, les lignes de transport de force, et, en général, toutes les lignes électriques qui se trouvent à proximité de la route.

LE PROBLEME ,DE L'ANTIPARASITAGE Deux catégories de parasites peuvent venir voiture même et provenant essentiellement du circuit d'allumage du moteur. Cc dernier com-pone normalement': des bougies d'allumage ali-mentées à haute t'iosion par un circuit secon-daire comportant IJn distributeur rotatif ; il y a ~gaiement un cirl;uit primaire à rupteur et à vis platinée. Les dix circuits sont formés par les enroulements une bobine d'induct.ion ou bobine Delco.

Ce système d'a mage, qui a remplacé la magnéto d'autrefois, et, en réalité, basé sur les mêmes principes que les dispositifs à bobine d'induction primitive, et présente encore quel-ques· inconvénients.- L'emploi des transistors permettra peut êtri d'éviter l'utilisation des rupteurs et, par cdnséquent, une des sources les plus importantes de perturbations actuelles mais, pour le moment, il faut évidemment con-sidérer w1iquement les conditions actuelles.

Pour étouffer les parasites, et éviter, tout au moins, leur propagation, il est indispensable d'amortir les étincelles d'allumage des bougies en plaçant des résistances de quelques millie~

d'ohms en série dans les fils les relrant au distributeur, soit en employant des bougies aoti-parasilées, dool il existe des modèles m:s pra-tiques. Cet anliparasitage esl, d'ailleurs, de~enu obliga1oire pour évir~r les 1,011bles de réception er-fréquence intermédiaire très importante, et turbations produites par la lame rotative de même d'étages supplémentaires, en général, contact el, enfin, il est nécessaire normalement

dage est appliqué directement sur la masse. de permettre des vibrations silencieuses ; cette masse doit aussi être reliée au poste lui-même, instal-lations ordinaires. Beaucoup de perturbations gênantes, dont la cause paraît mystérieuse à première vue, sont dues uniquement aux carac-téristiques défectueuses de ce câble blindé, dont l'impédance doit cerrespondre à celle du cir-cuit d'entrée du radio-récepteur.

La perfection des résultats dépend avant tout du soin apporté aux détails ; par exemple, lors-qu'il s'agit de monter des condensateurs de fuite toutes Jes peintures, enduits et poussières de toutes sortes doivent être soigneusement éli-minés des surfaces métalliques, de faÇOn à assurer des con tacts efficaces. Il est indispcn-sa ble de prendre les mêmes précautions pour les fils, les rubans, les prises de masse et les colliers. La graisse, l'huile et la poussière doi-vent être soigneusement éliminées.

LES BRUITS INTERMITTENTS On constate parfois sur une auto des cra-quements et grésillements à intervalles régu-liers ; ces bruits sont dus, la plupart du temps, que les accessoires électriques supplémentaires, tel que le régulateur de tension des accumula-teurs, et même les petites horloges électriques.

Les parasites produits par }es charges élec-tro-statiq ues des pneumatiques peuvent ne pas être négligeables dans certaines conditions at-mosphériques. On peut les faire disparaître en mélangeant un peu de graphite à la graisse employée dans les roulements des roues.

Les patins de freins usés, ou dont la sur-face offre des irrégularités, peuvent également produire des parasites particuliers se manifes-tant pas une série de claquements, et la fré-quence de ces bruits dépend évidemment de la vitesse de la voiture. Le remède consiste dans un réglage, ou un remplacement des patins de freins.

L'antenne télescopique généralement utilisée peut avoir besoin d'un entretien, ce que l'on oublie fréquemment. Elle doit être nettoyée à intervalles périodiques pour éviter l'accumula-tion des poussières, et des impuretés de toutes sortes recueillies sur la route. Le meilleur pro-cédé de nettoyage consiste dans l'emploi de tétrachlorure de carbone ; la lubrification doit s'effectuer avec beaucoup de précautions, et le dé-crivent, d'ailleurs, les ·caractéristiques des ap-pareils utilisés pour la mesure du rayonnement perturbateur, et le procédé pratique qui doit être adopté pour cette mesure.

L'arrêté concerne, d'ailleurs, également les moteurs de bateau et les moteurs fixes, tels que ceux des groupes électrogènes, moins ré-pandus, mais qui risquent de perturber, en

Récepteur muet. Liaison déconnectée ou coupée a\'l'C le ré-cepteur. Examen et essai avec un ohm-mètre.

Réception

tente. intermit- Mauvais contact 1,>ar rupture ou corrosrnn mo-teurs de motocycles ne sont pas envisagés, pour le moment, mais seront également réglementés par un arrêté ultérieur.

Comme nous l'avons noté, l'antiparasitage devenu obligatoire ne peut que favoriser l'uti-lisation des postes-auto en rendant leur instal-lation plus facile et plus rapide.

LES TRANSFORMATIONS DU POSTE-AUTO

Les progrès récents des postes sur auto-mobiles sont caractérisés par une augmentation de la sensibilité, une réduction de l'encombre-ment, des progrès de la résistance mécanique, et surtout l'utilisation d'un réglage automatique ou semi-automatique par boutons-poussoirs. La possibilité de réception d'émissions sur une ou problème de l'alimentation, nous l'avons exposé précédemment. Nous publions dans ce numéro des schémas de postes-auto américains et fran-çais, équipés de nouvelles lampes alimentées sous une faible tension anodique (6 ou 12 V) et de transistors de sortie.

Jusqu'ici les montages étaient équipés avec des lampes de la série miniature normale, par exemple EF41 et EAF42, pour l'amplification haute f~équence, ou moyenne fréquence, et

distorsion. Essayer Essai à l'ohmmètre.

une antenne auxiliai-re.

Un arrêté ministériel paru au Journal officiel du 25-26 mars I 957 rend désormais obliga-toire l'antiparasitage des moteurs d'automobiles, dans un délai de six mois pour les voitures neuves, et dans un délai d'un an pour les

propriétaires des voitures déjà en service, à Quelques causes et. remèdes d'anomalies de fonctionnement de postes-auto Page 92 LE HAUT-PARLEUR ♦ 15 OCTOBRE 1957

EL84 pour la lampe de sortie, ou encore dans la série des lampes américaines miniatures, avec une lampe de sortie 6AQ5 et une valve de redressement 6X4. Le nombre de lampes est de 4 à 8, et sur certains modèles, l'emploi d'un montage de sortie en push-pull peut assu-mer une puissance modulée de l'ordre de plu-sieurs watts.

On considère généralement sur les modèles courants simplifiés deux gammes d'ondes seu-lement l'une de 25 à 584 mètres, l'autre de 1 150 à 2 070 mètres environ, mais il existe des appareils à gammes ondes courtes étalées ou non, et aussi des adaptateurs, comme nous l'avons noté. La consommation totale avec des lampes ordinaires est de l'ordre de 4 ampères sous 6 volts et de 2,3 ampères sous 12 volts ; cette consommation peut s'élever à 6,5 ampères et 3,3 ampères respectivement.

Les dispositifs de commande par touches à poussoirs permettent d'obtenir rapidement le passage d'une gamme à l'autre, et même l'ac-cord immédiat pour quelques émissions sélec-tionnées, de l'ordre de 4 à 5.

Sur quelques modèles luxueux, on voit appliquer un chercheur électronique, c'est-à•

dire un dispositif commandé par un bouton à poussoir unique et qui permet, par une seule pression du doigt, d'obtenir immédiatement la réception d'une émission locale et puissante.

La pression sur le bouton suffit pour mettre en marche un petit moteur électrique miniature qui commande le déplacement d'un index de repère, et la rotation des lames mobiles des condensateurs d'accord et de changement de fréquence. La mise en marche du moteur, l'ar-rêt sur l'émission désirée, sont obtenus auto-matiquement par un dispositif sensible à relais intercalé dans le circuit antifading de l'appareil, et plus ou moins comparable ainsi au dispo-sitif d'autrefois appliqué sur les radio-récep•

teurs des âges héroïques, et constituant des systèmes de commande actionnés sur des relais sensibles à galvanomètre.

Dans de nombreux modèles, le réglage des circuits est assuré non pas au moyen de con-densateur variable, mais de noyaux magnéti-ques mobiles plus ou moins enfoncés dans des bobinages. Ce procédé permet des réglages ra-pides son manuels soit automatiques, et l'on

voit ainsi sur la figure 4 le principe d'un dispositif électromécanique ingénieux d'origine allemande permettant le réglage rapide pen-dant une durée de quelques millisecondes seu-lement. Ce procédé permet d'explorer auto-matiquement toutes les bandes de réception, et d'obtenir rapidement l'accord désiré ce qui est indispensable, comme nous l'avons vu, sur un poste-auto.

En dehors de transistors remplaçant totale•

ment ou, en partie, les tubes à vide, on peut également envisager l'emploi de convertisseurs à transistors assurant la transformation du cou-rant continu de la batterie en courant alter-natif haute tension, et évitant la nécessité du vibreur ou de la commutatrice rotative.

LA DISPOSmON DU POSTE-AUTO Le récepteur proprement dit est quelquefois combiné avec le boîtier d'alimentation, du 'moins si ce dernier demeure nécessaire, mais le haut-parleur. est généralement séparé. 11 est placé en dessous du tableau de bord, ou même à l'arrière de la carrosserie, sur la plaquette horipontale de custode.

En général, le nombre d'étages des postes-auto est plus grand que celui des radio-récep-teurs habituels, pour les raisons déjà indiquées, et J·'on envisage généralement un amplificateur à haute fréquence directe avant le changement de fréquence et, au moins, deux étages moyen-ne-fréquence ; un étage push"pull complet est prévu sur des modèles puissants.

Des appareils simplifiés ne comportent que deux ou trois gammes, et le nombre des postes à gammes ondes courtes est encore relative-ment réduit.

La plupart des appareils sont désormais cal•

culés de façon à pouvoir être placés dans la boîte à gants centrale du tableau de b9rd, ou dans un casier équivalent, et l'on trouve main-tenant des dispositifs d'assemblage pour les marques de voitures courantes. Le haut-parleur est fixé par un ou deux boulons ; il ne doit pas être placé trop bas, pour des raisons acous•

tiques.

L'antenne télescopique normale est montée sur une aile avant, généralement à droite ou au-dessus du pare-brise, dans l'axe central. On trouve des modèles télescopiques très réduits, et même des modèles d'importation, dont le développement est obtenu à distance, au moyen d'un petit moteur électrique minuscule.

La pré-sélection sur 4 ou 5 émissions au choix permet à l'automobiliste de régler à l'avance son appareil sur ses émissions préfé-rées, choisies parmi les stations locales puis-santes, et une simple pression du doigt suffit ainsi pour entendre l'émission désirée.

I

Un poste américain RCA comporte ainsi 9 transistors, avec les étages MF accordés sur 455 kHZ. Un premier étage HF est muni d'un système d'accord à noyau mobile, et l'étage final BF est en push-pull classe B. Le courant consommé est de 250 mA en l'absence de si•

gnal ; la sensibilité atteint 2 microvolts et li puissance de sortie est de 2 watts (fig. 5).

·L'accord est réalisé par un système à bou•

tons poussoirs avec noyaux plongeurs mobiles ; les noyaux sont des bâtonnets de 3 cm de long et de 5 mm de diamètre.

LES INSTALLATIONS DE FORTUNE

LES INSTALLATIONS DE FORTUNE

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