• Aucun résultat trouvé

LES BOBINAGES

Dans le document LA MAROUE LA PLUS EXPORTÉE (Page 51-54)

I

L y a un an, dans notre numéro spécial du 1er octobre 1956, nous avions consacré quelques • pages roses • réservées aux novices pour la description sommaire des di-vers éléments constitutifs d'un récepteur de ra-dio.

Il s'agissait, évidemment, d'un examen très superficiel qui a cependant recueilli un gros succès auprès de certains de nos lecteurs. Des éléments, tels que les bobinages, par exemple, auraient mérité que l'on s'y attarde davantage.

C'est d'ailleurs à la demande d'un très grand nombre de ces lecteurs que nous pu-blions aujourd'hui une sorte de documentation complémentaire, axée principalement sur les bobinages : blocs d'accord et transformateurs MF, notamment.

LES BLOCS DE BOBINAGES Sur les récepteurs modernes à changement de fréquence, le bloc de bobinages est un or-gane compact groupant les circuits d'accord et les circuits de l'oscillateur, ceci pour chaque gamme ; nous avons aussi les condensateurs ajustables pour le réglage de chaque circuit et un commutateur multiple (généralement à galettes) permettant de passer d'une gamme à l'autre.

FIG, 1

En principe, les éléments connexes tels que le condensateur variable et le ou les tubes sont indépendants. Signalons cependant que certains modèles de blocs forment un ensem-ble complet awc bobinages, commutateur, condensateur variable et lampes.

Avec les récepteurs à amplification directe, les blocs de bobinages sont beaucoup plus simples puisqu'ils ne comportent pas de cir-cuits oscillateurs, mai~ uniquement des circuits d'accord.

Nous débuterons donc par ce type de blocs de bobinages, en étant cependant assez brefs, car les récepteurs à amplilication directe se font de plus en plus rares, ou ne sont que des récepteurs de début pour de rapides essais.

Sur la figure 1, nous voyons un bloc de bobinages permettant la réalisation facile des récepteurs avec détectrice à réaction, à une ou deux lampes. (',e bloc s'utilise avec un conden-sateur variable à une cage de 490 pF ; il ne comporte que trois bobinages très simples, un pour chaque gamme OC, PO et GO. La r éac-tion est obtenue par couplage cathodique; mais d'autres blocs semblables sont également réa-lisés pour obtenir la réaction par un

enrou-FIG. 2

lement auxiliaire couplé à chaque bobinage.

La mise en place de chaque gamme s'effectue par le réglage du noyau de fer pulvérisé cor-respondant.

Un second bloc de bobinages, toujours pour récepteurs à amplification directe, mais un peu plus compliqué, est représenté sur la figure 2.

Il comporte des circuits sur PO et GO pour deux étages d'amplification ; autrement dit, nous pouvons réaliser un récepteur à 3 lam-pes ainsi conçu : étage d'accord HF, étage d'accord détection et étage final BF.

Les réglages s'effectuent par les noyaux ma-gnétiques des bobinages et par les trimmers du condensateur variable, ce dernier étant ici un modèle à deux cages jumelées de 490 pF chacune.

Nous n'insisterons pas davantage sur les blocs de bobinages à amplification directe et nous passerons immédiatement sur les plus ré-pandus, les blocs à changement de fréquence.

Dans ces derniers types de blocs, nous avons, par gamme, deux circuits bien dis-tincts : le circuit d'accord et le circuit d'oscil-lateur. Nous avons l'accord sur le courant à haute fréquence modulée provenant de l'an-tenne, puis sa transformation par l'oscillateur en un courant de fréquence intermédiaire constante qui sera plus facile à amplifier qu'un courant de fréquence variable tel que celui du circuit d'accord. C'est le principe même du changement de fréquence, et si ce principe reste identique quel que soit le bloc des bo-binages, ceux-ci existent cependant en une as-sez grande variété du fait que le nombre de gammes d'ondes peut être plus ou moins grand

et que le collect~ur d'ondes peut être une antenne ou un cadre.

La figure 3 nous montre un bloc de bobi-nages à trois gammes OC - PO - GO cou-vertes comme suit :

OC de5,8 à 17,9 Mc/s; PO de 515 à 1 604 kc/s;

GO de 155 à 306 kc/s.

Ce bloc s'utilise conjointement ayec un con-densateur variable à deux cages de 2

x

490 pF avec trimmers. La fréquence intermédiaire four-nie destinée à l'amplification (MF) est de 455 kc/s.

Le circuit d'entrée du bloc étant à haute impédance, on peut employer des antennes di-ve~es. Le tube à employer avec de tels blocs est généralement une triode-hexode (fonctions oscillatrice-modulatrice) genre 6E8, ECH3, ECH42, ECH81, eltc ...

Des modèles de blocs dits « pour oscillateur ECO • comportent un circuit oscillateur prévu pour le montage à réaction cathodique. Ds conviennent alors pour des tubes tels que 6BE6, 12BE6, etc. Les circuits d'accord sont inchangés.

Outre les trois gammes classiques mention-nées précédemment, on dispose fréquemment d'une quatrième position effectuant la com-mutation radio/pick-up.

... ""

~

-Nous pouvons aussi rencontrer les blocs dits à 4 gammes. Outre les 3 gammes standards OC, PO et GO, nous avons alors une qua-trième gamme, dite BE, ou bande étalée. Il s'agit de l'étalement sur tout le développement du cadran, d'une fraction de la bande OC nor-male, en l'occurrence la bande dite • 49 mè-tres • (de 5,9 à 6,4 Mc/s).

Généralement, nous disposons aussi d'une cinquième position permettant la commutation du pick-up.

Citons ausi les blocs dits à 5 gammes qui, outre les trois gammes habituelles OC, PO et GO normales, comportent deux bandes étalées BEI et BE2.

Le plus souvent, ces bandes étalées sont les suivantes :

LE HAUT-PARLEUR15 OCTOBRE 1957 Page 51

BEI de 41 à 51 mètres;

BE2 de 24,50 à 32,50 mètres.

Comme précédemment, une sixième position est ordinairement prévue pour la commutation du pick-up.

Tous ces blocs s'utilisent avec des conden-sateurs variables à deux cages de 490 pF jume-lées. Sauf indication spéciale, la fréquence moyenne résultante est de 455 kc/s (MF nor-malisée actuelle) ; toutefois, nous le verrons plus loin, dans certains cas particuliers, il est utile de pouvoir disposer d'un bloc de bobina-ges fournissant une valeur de moyenne fré-quence différente de la valeur normalisée. Les constructeurs bobiniers ont prévu cela et peu-vent alors fournir de tels blocs sur demande.

La répartition des cosses de connexions des blocs varie d'un constructeur à l'autre. Mais, pour éviter toute erreur, chaque bloc est livré accompagné d'une notice indiquant la corres-pondance des cosses, ainsi qae le schéma à respecter pour les connexions au condensateur variable et au tube changeur de fréquence.

Ainsi, notre figure 4 montre un tel schéma extrait de la documentation Oréga représentant l'utilisation d'un bloc type • Dauphin • 5 gam-mes (OC • PO • GO - BEI • BE2) avec la commutation radio/pick-up.

Ces notices renseignent aussi sur les fré-quences extrêmes exactes de chaque bande, sur la correspondance des noyaux de réglage et sur les fréquences en haut et en bas de chaque bande auxquelles doivent être effectués les réglages (points d'alignement).

Des blocs spéciaux ont été étudiés ,pour fonctionner avec cadre :

Soit avec cadre monospire ou bispire de grand diamètre. Le cadre attaque alors les circuits d'accord en basse impédance (quelques spires pour le couplage) ; soit avec cadre sur ferroxcube (fig. 5). Les bobinages d'accord PO et GO sont alors ceux du cadre; le circuit d'accord OC est inchangé et une antenne est nécessaire pour cette gamme.

FIG. 5

Citons aussi les blocs dits • chalutiers •, blocs généralement à 4 gammes : trois gam-mes normales OC, PO, GO et une gamme pour l'écoute du trafic maritime (chalutier) couvrant de 85 à 180 m environ.

Au lieu de prévoir deux bandes étalées sur ondes courtes, certains constructeurs préfèrent offrir trois sous-gammes OC fractionnant l'en-semble de la gamme normale. Nous avons alors des blocs de bobinages comportant les gammes suivantes :

OCl de 22,2 à 15 Mc/s;

OC2 de 15,2 à 9,4 Mc/s;

OC3 de 9,5 à 5,9 Mc/s;

pllls les gammes PO et GO habitllelles.

Nous ne terminerons pas sans citer les blocs de bobinages spéciaux pour ondes courtes ou pour récepteurs de trafic « amatellrs •. Ces

blocs sont assez volumÎ.J!eux, car ils compor-tent un nombre de gammes OC important du fait de l'étalement obtenu par l'emploi de condensateurs variables de faible capacité ; de pllls, ils ont un étage d'amplification haute fré-quence (accord HF) précédant les circuits

d'ac-sieurs sous-gammes, toutes étalées, et se recou-vrant toutes légèrement les uns les autres à Jeurs extrémités. L'étalement est obtenu, dans ce cas, par l'emploi de condensateurs variables ,présentant une faible capacité ; nous avons alors autant de bobinages OC (HF, mélangeur

'J "'/Jnr41, . . f""·"'f ~, pll,,,1t~.,,,i1,,s~,,11w1tl JI Vr'tr r,s,,di~,.,,,,,, S61:l .J:ir !tJ (a.J/(j .J. 6, .5#il Sc

o.v,, Jô;,,,;,, /Jlt~, la a',11,, ""· ftJ a'w,r t

"'ltcftrJ~n! ,.~p/1t(J

-Vers C.O.Jsz S ov · ffl4JJe

C"

o,;: ✓ 11,vr t i ~ J1ti~~~~t ~=~~~-:,. '

11JJ6<hl .t,;5

f f,,., (1-·-· • • f 12; 16 ,m Û$e I,~, c.----..:1 r.'.,

>-=.:.;;.;---Accord

1/,~~i;.! ..;-~_~_ll n'

( 11~ - - - 1

t'.:/_.~ / ·

COJSt dt 25c l'f'

VI/ l . .'?, / ma= CV.

'f I

~---- --·/ rcrs

HT

◄-IIAJ~.:;;;...;~--.-~

j M · Soudure ,; I• m,,,, du <111"/:, , ·

~.

F10. 4

cord mélangeur du changement de fréquence. Ces blocs s'utilisent donc avec un tube am-plificateur pentode HF et un tube triode hexode changellr de fréquence (ou encore deux tubes séparés pour le changement de fré-quence) ; il faut aussi un condensateur variable . à trois cages jumelées,

Nous citerons le bloc Optalix OC 333 (fi-gure 6) à 4 gammes ondes courtes, sans trous, de 9,50 à 93 mètres, s'utilisant avec un con-densateur variable de 3 X 130 pF, et le • Co-lonial 63 • de Supersonic (fig. 7) à 5 gam-mes ondes courtes de JO à 93 mètres sans trous et une gamme PO partielle de 185 à 258 mètres. Ce bloc s'utilise avec un conden-sateur variable à trois cages de 3 X 96 pF.

Toutefois, il est possible également de l'em-ployer avec un condensatellr variable frac-tionné de 130

+

360 pF à 3 cages également.

Sur • ondes courtes "• seules les cages de 130 pF sont utilisées; en PO, nous utilisons l'ensemble, soit 130

+

360

=

490 pF, ce qui permet de couvrir la totalité de la gamme PO.

Le schéma de la figure 8 moritre l'emploi de ce bloc avec CV fractionné 130

+

360 pF et avec les tubes 6SK7 (amplificateur HF), 6SA 7 (mélangeur changeur de fréquence) et 615 (oscillateur).

L'étalement des bandes OC pennet une grande facilité de réglage pour l'usager et aussi un repérage commode et rapide des sta-tions entendues.

F10. 6

Sur les gros blocs de bobinages dits spéciaux ondes courtes ou de trafic, nous avons vu que l'ensemble de la gamme OC est divisée en

plu-et oscillateur) qu'il y a de sous-gammes ondes courtes. C'est une solution excellente au point de vue technique, mais d'un prix de revient élevé.

Sur les blocs de bobinages, plus répandus et ne comportant qu'une ou deux bandes éta-lées en plus de la gamme OC habituelle, la . solution adoptée pour l'étalement est toute différente. A l'aide du commutateur, on inter•

cale un condensateur fixe de faible valeur en série avec chacune des cages du condensateur variable ; on diminue ainsi artificiellement les

F10, 7

capacités du condensateur variable, d'où la fa-cilité de réglage et l'étalement de la bande choisie. Les bobinages utilisés sont alors cellx de la gamme OC normale, bobinages aux bor-nes desquels le commutateur connecte un con-densateur de valeur convenable déterminant ainsi la bande ondes courtes étalée par le condensateur variable.

Nous ne reviendrons pas sur le rôle du contacteur à galette présent sur chaque bloc ; nous savons quïl commute les bobinages ac-cord et oscillateur, ainsi que les condensateurs d'appoint (fixes ou ajustables) nécessaires à chacune des gammes. Cependant, nous vou-drions illustrer cela par les schémas de la figure 9.

Il s'agit d'un bloc à 3 gammes (Visodion R23A) avec galette supplémentaire pour la commutation éventuelle radio/pick-up. ~

« schéma intérieur " au bas de la fiiUrC mon•

tre bien les détails des commutations des bobi-nages accord gauche) et oscillateur (à droite).

Le commutateur est représenté vu du côté du mécanisme de commande, et en position OC.

Sur les blocs de bobinages récents, le com-Page 52 LE HAUT-PARLEUR ♦ 15 OCTOBRE 1957

mutateur rotatif est généralement remplacé par un commutateur à clavier comportant autant de touches qu'il y a de gammes.

Nous espérons que ces quelques précisions techniques permettront à nos lecteurs de se faire une idée assez exacte de ce que sont les b_lCJ:C~ de bobinages, leur réalisation, leurs pos•

s1b1htés, leur montage et leurs connexions aux autres circuits.

LES TRANSFORMATEURS MF Un récepteur à changement de fréquence comporte, placé entre l'amplificateur HF.

+

changeur de fréquence et l'amplificateur BF, un ou deux étages amplificateurs dits à moyenne fréquence intermédiaire

(FO.

Cette moyenne fréquence est égale à la fréquence de battement de l'onde porteuse du signal reçu avec l'oscillation interne du

récep-teur.

Cette • complication > (si l'on peut dire) permet d'obtenir un meilleur rendement, une plus grande sélectivité, parce qu'on amplifie ainsi des courants de fréquence fixe indépen-dante de la fréquence de l'émission reçue.

Il est nécessaire de choisir une valeur de moyenne fréquence convenant à la répartition des stations. Cette valeur, choisie au mieux pour chaque plan, varie naturellement avec celui-ci. Avant J 939, la valeur normalisée était de 4 72 kc/ s ; sur les récepteurs beau-coup plus anciens, la valeur MF était de l'or-dre de 135 kc/s. Depuis Je plan de Copen-hague (1948), les modifications apportées aux longueurs d'onde des stations françaises ont amené à choisir la fréquence de 455 kc/s.

En principe, une valeur unique convient pour tout un pays, mais non pour toute l'Eu-rope; c'est pourquoi les récepteurs anglais et allemands, par exemple, sont accordés sur d'autras valeurs légèrement différentes. En ef-fet, il arrive que pour telle valeur MF, on observe de~ brouillages ou sifflements (dans certaines régions) provoqués par des stations de trafic maritime notamment, fonctionnant sur des fréquences très voisines de la valeur MF adoptée.

Fia. 8

Bien que seule la fréquence intermédiaire de 455 kc/s ait été normalisée, la valeur 480 kc/s peut être adoptée dans les cas parti•

culiers où la première valeur entraîne des brouillages.

Dans ce but, les fabricants de bobinages pos•

sèdent en général des jeux de transformateurs MF accor.dés sur 480 kc/s pour satisfaire ces cas particuliers. Bien entendu, est-il besoin de dire que si l'on monte un amplificateur MF accordé sur 480 kc/s, il faut aussi utiliser un bloc de bobinages • sortant " sur 480 kc/1 (et non sur 455 kc/s).

L'amplificateur moyenne fréquence d'un

r6-{ êAANCHMNT

1

"'

Fio. 9 cepteur consiste essentiellement en un ou deux étages d'amplification accordés sur cette fr6-quence (fig. 11). Notre schéma représente un amplificateur MF à un étage (un seul tube, genre pentode 6BA6 par exemple). Le courant MF formé à la sortie du tube changeur de fréquence est appliqué au premier transfor-mateur MF! (tesla) ; il est amplifié par la pen•

tode qui suit, traverse le second transforma-teur MF2 (pour diode), puis est appliqué à la diode de détection. D'ores et déjà, remarquons que le primaire et le secondaire de chaque transformateur comporte un condensateur en parallèle ; ainsi, chaque enroulement se trouve soigneusement accordé sur la valeur choisie pour la moyenne fréquence.

Un transformateur MF se présente toujours sous la forme d'un boîtier métallique cylindri•

que ou parallélépipédique (fig. 12). Ce boîtier constitue un blindage pour les bobinages et circuits contenus à l'intérieur. Deux ouvertures, l'une ronde, l'autre oblongue, donnent Je pas-sage au tournevis pour accéder aux noyaux filetés des bobines (réglage des circuits sur la valeur MF).

Comme on le voit, sur la partie inférieure de la figure 12, chaque transformateur se com-pose de deux bobines montées, non pas sur le même axe, mais sur deux axes parallèles.

Cette disposition permet l'accès aux noyaux de réglage d'un même côté (sans avoir à retour•

ner le châssis).

Les bobines primaire et secondaire, fixées sur une plaquette de carton bakélisé, sont en•

roulées sur des circuits magnétiques, soit pou-lie avec noyau fileté de réglage, soit pot fermé avec noyau également. Les bobinages sont exé-cutés en fil divisé, puis soigneusement impré-gnés.

Selon le type de lampe MF utilisée (notam-ment), les circuits composant les transforma•

teurs sont dits à haute impédance ou à basse impédance . .

L'impédance caractéristique d'un circuit ac-cordé est égale à

✓ ~ .

L'accord à la

fréquence de r6sonance peut 8tre obtenu, soit avec une forte bobine L et une faible capa•

cité C, soit avec une bobine L plus réduite et une capacité C plus grande. Mais dans le premier cas, l'impédance caractéristique sera plus élevée que dans le second.

Les transformateurs MF à haute imp6-dance sont utilisés avec des tubes à faible pente. tel que le tube EF4 l, par exemple. Les tubes à pente élevée, tel que le tube 6BA6, 06-cessitent des transformateurs MF à faible im-pédance. C'est ainsi que l'on distingue des

transformateurs pour tubes EF41 et similaires, des transformateurs pour tubes 6BA6 ou si-milaires et des transformateurs pour tubes bat-teries 1 T 4 ou similaires.

En conséquence, il est donc extrêmement important, pour obtenir le rendement maxi-mum de l'amplification MF, de choisir pour chaque montage le type de transformateurs convenant aux tubes employés.

Les connexions à la base des transformateurs MF ordinaires (à sélectivité fixe) sont au nom•

bre de quatre :

Premier transformateur (MFl) :

Primaire

=

Plaque et

+

Haute tension ;

Frc. 10. - Bloc Phœbus Oreaa â touches de 16 mm.

Secondaire

=

C.A.V. (ou Hgne antifading) et grille ; parfois la cosse • grille > est sortie au sommet du transformateur pour les tubes dont la grille se situe au sommet de l'ampoule.

Second transformateur (MF2) lllaq,,e thangru,, f ampe

dt lri~o!nCt dlTlpli/i,dfn'ce

/lfr

r -i

f'lranJ/4

1)

,----4-J

f

Ce

- - --

---.

VCA + KT Fro. 11

8f

LE HAUT-PARLEUR ♦ 15 OCTOBRE 1957 Page 53

Primaire

=

Plaque et

+

Haute tension ;

Secondaire

=

C.A.V. et diode de détection.

La disposition et la correspondance de ces cosses de connexion sont indiquées sur la

no-tice fournie par le constructeur.

Dans les récepteurs perfectionnés, il existe deux ou trois positions de sélectivité utilisa-bles selon les conditions d'écoute. La sélec-tivité mJximum convient à la réception des stations faibles ou lointaines qu'il est préféra-ble de protéger ainsi contre les parasites et

s

i '

~

F1G. 12

1

sunout les interférences. Par contre, la sélec-tivité minimum convient à l'audition des sta-tions puiSS11ntes ou locales.

Cette variation de sélectivité s'effectue en agissant sur le premier transformateur MF (modificjltion du couplage entre primaire et secondaire) ; en effet, il n'est pas nécessaire d'agir sur le dernier transformateur MF, celui-ci ayant une bande passante toujours suffi-samment large.

La figure 13 montre le schéma d'un

ampli-·ficateur MF à sélectivité variable à deux po-sitions ; la modification du couplage s'effectue par la manreuvre d'un petit commutateur auxi-liaire devant être m<.'Dté juste au-dessous du premier transformateur. En position •

sélec-tive •, nous avons une bande passante de l'ordre de

±

2,5 kc/s; en position • musi-cale •, elle est de ± 6,5 kc/ s.

On remarque que le premier transformateur n'a plus les 4 cosses de connexion habituelles, mais 6 ; les deux cosses supplémentaires sont nécessaires à la commutation de sélectivité.

Précisons, en passant. que les transforma-teurs à sélectivité variable doivent toujours être alignés en position • sélectivité maximum •·

Sur notre figure 13, le tube BF doit être une diode-triode ou une diode-pentode, la diode étant utilisée à la détection des signaux BF. Le tube MF est une diode-pentode, la diode étant utilisée pour la C.A.V. (ou anti•

fading).

Récemment, les transformateurs MF ont bé-néficié eux aussi de la miniaturisation. Ces mo-dèles se présentent sous forme de très pe•

tits boîtiers extra-plats; dimensions : 36 X 25 X JO mm; poids : 12 grammes. Ils sont plus spécialement destinés aux récepteurs de faible encombrement (portatifs et auto-radios) et se font pour les valeurs MF 455 et 472 kc/s. Il a été possible d'atteindre une telle miniaturi-sation grâce à l'emploi de noyaux ferroxcube de grande perméabilité (800) à faibles pertes aux fréquences élevées. Une vue en coupe

tits boîtiers extra-plats; dimensions : 36 X 25 X JO mm; poids : 12 grammes. Ils sont plus spécialement destinés aux récepteurs de faible encombrement (portatifs et auto-radios) et se font pour les valeurs MF 455 et 472 kc/s. Il a été possible d'atteindre une telle miniaturi-sation grâce à l'emploi de noyaux ferroxcube de grande perméabilité (800) à faibles pertes aux fréquences élevées. Une vue en coupe

Dans le document LA MAROUE LA PLUS EXPORTÉE (Page 51-54)