• Aucun résultat trouvé

Pistes de réflexion et d’application possibles à la question de recherche

Notre question de recherche était : « Quels sont les facteurs et les raisons qui favorisent l’intégration des nouveaux arrivants francophones à l’Église la Chapelle? ». Nous pensons que notre recherche a contribué à identifier des facteurs et des raisons favorisant l’intégration des nouveaux arrivants en contexte d’Église montréalaise. L’accueil chaleureux, une liturgie dynamique, une prédication simple, humble et dynamique, un espace pour participer et une volonté de la part des nouveaux arrivants sont des réponses claires à cette question. Nous devons ajouter que l’intégration à une Église est un premier pas vers une intégration à la société québécoise. Le voisinage, le marché du travail, le monde scolaire lorsqu’il y a des enfants dans une famille, les mœurs et coutumes, etc. sont des aspects à considérer pour une intégration complète. Le temps est nécessaire ainsi que de développer un réseau de relations est essentiel à une intégration totale. Nous avons découvert que les 5à7 sont un espace privilégié favorisant l’intégration des nouveaux arrivants.

La contribution de l’Épître aux Romains

Nous revenons avec cette section de notre recherche afin de répondre à la question déjà mentionnée; qu’est-ce que Dieu dit dans la Lettre aux Romains pour favoriser l’intégration des nouveaux arrivants francophones pour l’Église la Chapelle? Nous cherchons à établir un pont herméneutique entre le texte sacré de Romains et notre contexte à Montréal. Sachant que notre recherche s’inscrit dans une démarche de théologie pratique, nous ferons des suggestions d’applications dans notre contexte particulier.

La Chapelle rayonne à Montréal, au Québec et ailleurs dans le monde par son implication avec l’organisme « J’aime Montréal », ses célébrations et ses enseignements dynamiques et énergiques, son spectacle annuel de Noël au théâtre St-Denis1 et sa façon de vivre l’Église

1 Le spectacle de Noël 2018 a attiré plus de 3500 invités au théâtre St-Denis. Il y a eu deux représentations le 9 décembre 2018.

aujourd’hui. Nous avons déjà mentionné le journal Le Devoir qui a écrit un dossier sur la Chapelle, nous mentionnerons aussi l’émission sur les ondes de Télé Québec, Banc public, qui a réalisé un épisode complet sur la religion, intitulé : Spiritualité à la carte, télédiffusée le 5 juillet 20182. Ces médias ont beaucoup parlé de la Chapelle; notre point est qu’il y a une

grande visibilité et un rayonnement considérable au Québec. Notre lien est que les chrétiens à la Chapelle comme les chrétiens de Rome sont connus et reconnus du milieu de vie dans lequel ils vivaient. L’Épître aux Romains mentionne dès le début au chapitre 1, le verset 8 : « Tout d’abord, je rends grâce à mon Dieu par Jésus-Christ pour vous tous : dans le monde entier, on proclame que vous croyez3 ». La renommée de Rome n’est pas en lien avec sa

popularité, mais plutôt avec sa foi en Dieu, de la même manière que les médias parlent de la Chapelle comme une alternative à la spiritualité d’aujourd’hui. Croire en Dieu aujourd’hui est possible et encouragé. C’est une alternative crédible et adaptée à notre culture.

L’invitation à l’obéissance de la foi est la même dans les deux contextes, ce n’est pas une invitation à croire un peu à n’importe quoi ou n’importe qui. Cette invitation d’avoir confiance au Christ annoncé il y a 2000 ans; par conséquent, nous sommes inscrits dans une suite historique du Christianisme. L’invitation que Paul avait faite aux chrétiens de Rome rejoint aussi la Chapelle, dans le sens qu’elle invite elle aussi à l’obéissance de la foi au Christ. Cette invitation à croire au Christ est faite régulièrement lors de ses célébrations à la Chapelle. En Rm 1.5, l’appel à l’obéissance de la foi est adressé à tous les peuples, à toutes les nations. La Chapelle cherche à rejoindre tous ceux qui ne vont pas à l’Église, qu’ils soient Québécois ou nouveaux arrivants, c’est la mission qu’elle a reçue et choisie.

L’obéissance de la foi est un engagement de toute notre personne, pas uniquement de nos pensées, mais aussi l’offrande de nos corps à Dieu, sans réserve, et celle-ci est inspirée par l’œuvre que le Christ a faite pour l’Église, celle de donner sa vie en victime expiatoire4 pour

nous tous. Aujourd’hui, parler d’obéissance n’est pas populaire, nous préférons aborder

2 Voir le lien : [s.a.], « Banc public » [http://bancpublic.telequebec.tv/emissions/emission-63] (consulté le 7 janvier 2019).

3 [s.a.], La Bible : traduction oecuménique ; TOB, p. 1824. 4 Ibid., p. 1827. Rm 3,25

l’obéissance comme un engagement, une décision et nous passons à côté de la radicalité de l’obéissance à un souverain, un roi ou au maître de l’univers. L’appel de devenir un disciple par la mission de la Chapelle peut être consolidé par une allégeance totale de toute notre personne et non seulement pour les aspects du Christianisme qui sauraient faire notre affaire, qui pourraient nous accommoder, qu’à un Dieu unique révélé en Jésus-Christ. Nos frères et sœurs venant de pays africains ont gardé cette dimension de la foi simple et totale avec un respect, une révérence plus proche du sens de l’Épître aux Romains.

Nous souhaitons aborder le texte de Rm 12.2 qui est riche en application. Reprenons-le : « Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence, pour discerner quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bien, ce qui est agréable et ce qui est parfait5 ».

L’invitation à se considérer à sa juste valeur, sans prétention, ni orgueil, ni arrogance, mais avec humilité est souvent vécue par les nouveaux arrivants. Lors d’un groupe de discussion, un nouvel arrivant en a témoigné à peu près dans les mêmes termes. Cette même invitation est valable aussi pour les participants de la Chapelle, car l’Église pourrait faire une plus grande place à ceux qui ont des dons, des capacités et des compétences qui demandent un niveau de responsabilité plus élevé. Tandis que ces nouveaux arrivants avaient des responsabilités pastorales dans leur pays d’origine, la Chapelle pourrait réfléchir et trouver des alternatives afin que ceux-ci puissent contribuer davantage par leur implication. Nous avons été exposés à une situation où cette possibilité s’appliquerait. Un nouvel arrivant, arrivé en août 2014, avait déjà participé et avait été animateur dans les GBU6 en Côte d’Ivoire,

aurait pu s’impliquer beaucoup plus rapidement dans l’animation des 5à7, sachant que le besoin d’avoir de nouveaux animateurs était déjà identifié par les responsables des 5à7 de la Chapelle.

La Chapelle est encouragée à discerner les dons, les capacités des nouveaux arrivants, surtout ceux et celles qui contribuaient déjà dans leur Église dans leur pays d’origine. La métaphore

5 Ibid., p. 1835.

6 Les GBU sont des groupes de chrétiens qui se rencontrent sur les campus universitaires afin de vivre leur foi chrétienne ensemble.

du corps humain, d’être plusieurs membres et par conséquent nous n’avons ni les mêmes fonctions ni les mêmes dons pourrait s’appliquer. Il nous semble opportun de commencer une réflexion et d’envisager certains changements afin de favoriser l’intégration des nouveaux arrivants, non seulement par des implications générales, dans le sens qu’elles peuvent se faire par à peu près tout le monde en santé et de bonne volonté, mais des implications demandant un niveau plus élevé de responsabilité et de maturité spirituelle. Nous pensons qu’il y aurait une intégration plus réussie et satisfaisante pour les nouveaux arrivants s’il y avait une reconnaissance de leurs dons et de leurs capacités un peu plus rapidement. Nous nous imaginons fort bien la surprise et la réaction positive d’un nouvel arrivant s’il lui était confié de plus grandes responsabilités à la Chapelle. Nous percevons de prime abord de nombreux avantages pour l'Église d’accueil! La reconnaissance pour un tiers, surtout du pays hôte, de nos dons et l’invitation à une plus grande participation est certainement favorable à une intégration réussie.

Il nous semble que la Chapelle ait un défi beaucoup plus important à relever et qui demandera beaucoup d’énergie, d’intentionnalité et d’engagement pour le relever, celui de l’hyperindividualisme des Québécois. Sans entrer dans de nombreuses explications, nous utilisons le terme hyperindividualisme dans le même sens que le chercheur Glenn Smith qui avait collaboré avec Charles Taylor pour en arriver à le définir ainsi : l’individu est au centre du fondement de la vie, « chacun a sa manière propre de réaliser son humanité, et il est important de trouver sa voie et de vivre en accord avec elle au lieu de se soumettre au conformisme avec un modèle imposé de l’extérieur, par la société, par la génération précédente, par l’autorité religieuse ou politique7 ». Lors des groupes de discussion, plusieurs

nouveaux arrivants ont exprimé une sorte de dichotomie entre, dans un premier temps, un premier accueil très chaleureux et, d’autre part, une réserve que les Québécois avaient d’entrer dans de nouvelles relations significatives et profondes envers ceux-ci. Le malaise ressenti était quand même accepté d’une certaine manière, mais causait aussi des dommages relativement profonds, une souffrance chez certains d’entre eux. La facilité de s’impliquer a été très bien identifiée par les nouveaux arrivants, mais pour rester et décider de faire de la

Chapelle leur Église d’appartenance semblait quelque peu menacé par un manque de relation profonde avec les Québécois. Une des mesures ou des stratégies qui s’avérait être le pivot pour rester nous semble la possibilité de développer des relations profondes et la structure déjà existante, ce sont les 5à7. Cet espace est le seul qui donne exclusivement une assistance, une possibilité d’établir des relations et non pas par un service ou une implication. Afin d’être mieux compris, nous croyons que les implications et la participation au sein de l’Église sont une première étape pour l’intégration, mais aucun nouveau ne restera longtemps s’il n’a pas un espace pour être en relation, pour connecter avec les autres sans attente, sans condition. Nous n’avons pas eu le temps de vérifier qui sont les personnes qui reçoivent dans leur maison les 5à7. Y a-t-il dans les maisons-hôtes des familles québécoises? Aurions-nous comme Église hôte un double défi, celui d’offrir l’hospitalité aux nouveaux arrivants et de prendre conscience que la plupart de nos maisons-hôtes appartiendraient à de nouveaux arrivants? Cette préoccupation sera retenue et soumise aux groupes de responsables des 5à7 et pourrait faire l’objet d’une autre recherche.

L’exercice de l’hospitalité avec empressement Rm 12,13 est le dernier passage de notre péricope dans l’Épître aux Romains. N’est-ce pas un autre horizon de recherche et de réflexion à envisager afin de répondre aux besoins des nouveaux arrivants qui ressentent le besoin d’être reçus sans condition et de ce fait être aimé, d’un amour sincère? Nous pensons qu’il faudrait aller plus loin dans la réflexion sur ce sujet.

Transformation

Dans cette dernière section de notre recherche, nous revenons à notre cadre théorique avec une des dernières réflexions et étapes qui amènent une transformation et des actions en contexte.

Après avoir terminé notre analyse des entrevues et de nos groupes de discussion, nous avons rencontré le leadership élargi et le staff de la Chapelle8 afin de présenter nos résultats, nos

8 Cette rencontre a duré près d’une heure, le chercheur a présenté les résultats de la recherche et il a suggéré des pistes de transformations et d’actions.

réflexions et nos pratiques gagnantes afin de poursuivre avec eux et de cibler des actions en contexte et des transformations.

La transformation qui semble la plus facile à identifier est celle qui concerne l’aspect de l’hospitalité, de l’accueil et de l’ouverture envers tous les nouveaux, particulièrement, selon notre angle de recherche, envers les nouveaux arrivants. Le pasteur principal a été interpelé par les besoins particuliers des nouveaux ainsi que par les actions qui seraient possibles de les mettre en place et qui demanderaient peu de ressources et de réflexion. Il a mentionné que les Québécois offraient la plupart du temps l’hospitalité à ceux de leur réseau de connaissances, amis, familles, collègues de travail, mais peu envers les étrangers, les nouveaux. Pourquoi ne pas faire les deux lors de notre prochaine invitation? De jumeler nos amis, nos familles à des nouveaux qui sont sans réseau d’amis. Il est possible de faire mieux au lieu de penser à faire plus.

Nous envisageons de réinviter les participants de nos trois groupes de discussion afin de vérifier auprès d’eux leur intérêt à transformer l’intégration des nouveaux arrivants à la Chapelle. Nous pourrions mettre sur pied un groupe de bénévoles qui s’assurerait de permettre un jumelage entre un ancien nouvel arrivant ou une autre personne et un nouvel arrivant. Cette pratique répondrait à des besoins ou des défis déjà identifiés par notre recherche. Nous pensons que ce nouveau groupe ayant pour rôle de favoriser l’intégration des nouveaux arrivants pourrait être une des meilleures transformations à la Chapelle. Nous pensons qu’il y aurait plusieurs potentialités pour répondre aux besoins d’intégration avec ce groupe qui aurait aussi pour but de poursuivre la réflexion communautaire afin de mieux intégrer les nouveaux arrivants. Le chercheur envisage de se joindre à ce groupe afin de participer et de transformer la pratique de l’intégration en contexte d’Église.

Une autre transformation pourrait être d’utiliser le matériel construit pour les nouveaux arrivants réalisé par IRIPI et la collaboration de Direction Chrétienne. La Chapelle pourrait accepter de s’inspirer du travail des autres afin de rejoindre les gens qui ne vont pas à l’Église. Le guide de l’accompagnateur est un excellent outil d’intégration pour les nouveaux arrivants. Le carnet pour le nouvel arrivant est rempli d’idées et de conseils afin de favoriser leur intégration à la société québécoise.

Une de ces suggestions est que deux fois par année, tous les membres de la Chapelle soient invités à offrir l’hospitalité à un ou plusieurs nouveaux à la Chapelle. Ce projet cible une nouvelle personne et celle-ci est invitée à manger et à fraterniser.

Les 5à7 seraient eux aussi impliqués à transformer une fois par année leur groupe en invitant de nouveaux arrivants à un repas. Ils feraient place aux invités et permettraient aux nouveaux de s’intégrer aux 5à7. Cette occasion favoriserait la création de liens amicaux et offrirait des possibilités de développer des relations et de nouvelles amitiés. Nous pourrions envisager de jumeler un 5à7 à une famille de nouveaux arrivants vivant dans le même quartier. Alors, ce type de jumelage permettrait de partager le souci de l’intégration et élargirait le réseau de contacts pour les nouveaux arrivants.

Nous sommes en présence d’un défi quant à la façon dont la fraternité se vit au sein de la Chapelle. Ceux qui fréquentent l’Église sont souvent en relation avec les mêmes personnes et ils ne sont pas conscients que certaines personnes soient seules et souhaiteraient aussi être invitées à faire partie du groupe ou d’un cercle d’individus précis. Comme pour le groupe de musiciens, ils invitent d’autres personnes à faire partie de leur cercle, mais ils ne s’aperçoivent pas qu’ils ne sont pas très inclusifs lors de leurs activités avec les autres invités. Lors d’un groupe de discussion, cet exemple a été mentionné.

Quelques pratiques gagnantes pour une intégration réussie

Le but de notre travail de recherche était d’identifier et d’examiner des facteurs qui favorisent l’intégration, en vue de proposer aux Églises des pratiques nouvelles ou une amélioration de leurs pratiques ou de leurs activités. Nous pensons aussi que certaines Églises pourraient commencer une réflexion en se servant de certaines de nos pratiques favorisant l’intégration des nouveaux arrivants.

Pour faire suite à la recherche, on remarque quelques pratiques gagnantes qui favorisent l’intégration des nouveaux arrivants francophones :

1. Accueil

Le premier contact avec le nouvel arrivant est essentiel à son intégration. Sans revenir sur l’ensemble des besoins de ceux-ci, ils vivent un choc et ils sont réceptifs et en

attente d’être reçus par son pays hôte. Un accueil le plus personnalisé possible et des plus chaleureux sont des éléments des plus importants. Avoir une équipe de volontaires accueillant les nouveaux arrivants pourrait être considéré par une Église. Ces volontaires pourraient aussi être de nouveaux arrivants établis au Québec depuis quelques années, sachant ce que peuvent vivre et ressentir les nouveaux arrivants. 2. Célébration dynamique et contextualisée

Une célébration adaptée aux nouveaux arrivants ou tout simplement aux nouveaux est suggérée. Une prédication accessible, contextuelle, facile à comprendre et à appliquer est un élément fort important pour les nouveaux arrivants. Un groupe de musiciens dédié à l’adoration, facilite l’aspect de la transcendance, elle amène les chrétiens et les nouveaux vers le haut, vers le plus grand que nous-mêmes, vers Dieu. 3. Implication

L’invitation rapide à se joindre à un service dans l’Église est un des éléments les plus importants qui est ressorti de notre recherche. Elle ne garantit pas que les nouveaux arrivants vont rester, mais elle favorise l’intégration et permet la rencontre de nouvelles personnes et par le fait même facilite la création d’un réseau de contacts. 4. Petits groupes (5à7)

Plusieurs sous-estiment l’impact que ces petits groupes peuvent avoir dans la vie des nouveaux arrivants. Nous pensons qu’il s’agit de l’élément le plus important pour favoriser l’intégration des nouveaux arrivants, pas seulement pour eux, mais pour tout nouveau dans une Église. Il est beaucoup plus facile de créer des liens profonds et significatifs avec d’autres dans cet espace qui est les petits groupes.

5. Bénévolat dans un autre organisme que la Chapelle

Certains de nos participants ont parlé de leur implication avec l’organisme « J’aime Montréal » et ils ont exprimé que cette implication leur avait permis de s’intégrer à la société québécoise et non seulement à l’Église.

6. Un souper de bienvenue et d’information à l’Église

Cette initiative permet de répondre directement à des besoins spécifiques des nouveaux arrivants. Il s’agit d’avoir un temps spécifique avec les nouveaux arrivants pour apprendre à les connaître et favoriser des liens avec l’Église et entre eux.

Conclusion

Rappelons-nous que l’objectif de notre recherche était d’identifier et d’examiner les raisons qui amènent les nouveaux arrivants francophones à choisir une Église montréalaise. Nous voulions connaître leur point de vue et nous cherchions à identifier les meilleures pratiques d’Église qui favorisent leur intégration. Les entrevues et les groupes de discussion nous ont permis d’atteindre en grande partie notre objectif. Plusieurs raisons ont été mentionnées, l’accueil, la possibilité de s’impliquer ainsi que de participer, les possibilités d’établir des relations sont clairement exprimés. L’Église la Chapelle a connu une croissance remarquable, car la mission plus globale de cibler tous les nouveaux, ceux qui ne vont pas à l’Église est une excellente approche.

Notre question de recherche était : « quels sont les facteurs et les raisons qui favorisent l’intégration des nouveaux arrivants francophones à l’Église la Chapelle? ». Nous croyons avoir répondu à la suite de nos groupes de discussion et nos entrevues à cette question. Avoir un espace pour participer et s’impliquer à la vie de l’Église, la participation à un 5à7, une célébration dynamique et contextualisée sont des raisons qui expliquent l’intégration des nouveaux arrivants.

Nous sommes tout à fait d’accord avec la chercheure Deirdre Meintel :

La religion apparaît le plus souvent, dans les débats, comme un facteur de clivages sociaux, une source de conflits et une menace envers le vivre-ensemble.

Documents relatifs