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7.1 Répertoire d’actions de coopération en ID... 89 7.2 Antenne de référence à la HEG... 89 7.2.1 Etude de marché ... 90 7.2.2 Partenariats ... 90 7.2.3 Développement de nouveaux services ... 90 7.3 Dossier pour la DDC ... 91

7.1 Répertoire d’actions de coopération en ID

Le répertoire, tel qu’il a été effectué, sera très utile pour la future antenne de réfé-rence à la HEG. En effet, il permettra à la personne y travaillant d’avoir un premier aperçu relativement complet du type de projets que l’antenne de référence conseillera. De plus, il pourra également servir de base pour la réalisation de l’état des lieux des projets de coopération dans le domaine de l’ID que fournira l’antenne de référence à la HEG.

Cependant, afin de refléter au mieux ce qui se fait dans le domaine de la coopéra-tion en ID, il devra être régulièrement complété et mis à jour. De plus, il serait idéal que ce répertoire voie le jour sous forme d’une base de données en ligne. Ces tâches pourraient, dans un premier temps, être effectuées durant un futur travail de diplôme en rapport avec la coopération au développement en ID. Ensuite, ce sera la personne travaillant pour l’antenne de référence qui s’en chargera.

7.2 Antenne de référence à la HEG

Notre travail de diplôme représente le fruit d’un important effort de réflexion ; en tant que tel, il ne débouchera pas immédiatement sur la création concrète de l’antenne de référence à la HEG. Plusieurs démarches devront encore être effec-tuées auprès de la DDC et des différents bailleurs de fonds potentiels afin d’exploiter au maximum les informations que nous avons recueillies et les proposi-tions que nous avons émises.

7.2.1 Etude de marché

Avant de créer l’antenne de référence, il est nécessaire que la HEG réalise une étude de marché afin d’estimer précisément le nombre de demandes qui lui sera adressé et donc de savoir si le public sera suffisant et justifiera l’ouverture de ce service. Cela pourrait faire l’objet d’un prochain travail de diplôme au sein de cette école.

7.2.2 Partenariats

Nous avons déjà effectué quelques démarches visant à établir ou à mettre en œuvre des partenariats. Nous avons en effet contacté le Réseau suisse des centres de documentation spécialisés dans le développement (NEDS), afin de savoir si l’antenne de référence pourrait collaborer avec celui-ci. Nous leurs avons d’ores et déjà envoyé un dossier complet sur le fonctionnement et les services de celle-ci et attendons leur réponse.

Dans cette même optique, nous avons contacté à plusieurs reprises deux person-nes du programme ALP de l’IFLA. Nous leur avons également exposé le fonction-nement général et les services de la future antenne de référence, ainsi que les avantages que celle-ci pourrait apporter à ces institutions et aux projets qu’elles soutiennent. De plus, nous leur avons expliqué que nous ne souhaitions pas de soutien financier de leur part, mais la reconnaissance de l’utilité de l’antenne de référence pour les projets de coopération internationale et un peu de « publicité » par le biais d’informations auprès de leurs partenaires et/ou de leur site Internet.

Nous avons également exposé le fait que l’antenne de référence étant au stade de préparation, nous pouvions, dans la mesure du possible, prendre en compte leurs demandes pour y adapter ce service. Malheureusement, nos messages sont restés sans réponse. Ces démarches devront donc être poursuivies afin d’aboutir à de réels partenariats. D’autres démarches devront également être entreprises afin que l’antenne de référence bénéficie d’un maximum de partenariats (c.f.

chapitre 5.2.6 « Partenariats »).

7.2.3 Développement de nouveaux services

Une fois en place, l’antenne de référence pourrait étoffer sa palette de services en offrant, notamment, une base de données des besoins des pays du Sud en termes de compétences professionnelles, de matériel, etc.

7.3 Dossier pour la DDC

Nous n’avons pas souhaité rencontrer de représentants de la DDC lors de la réali-sation de notre travail de diplôme. En effet, à ce moment-là, nous n’avions pas suffisamment d’éléments à présenter à la DDC et notre entretien aurait reposé sur beaucoup de conditionnels et d’incertitudes. Nous avons donc choisi de rencontrer un représentant de cette institution une fois notre travail de diplôme terminé afin de lui présenter des éléments et des arguments plus solides et de pouvoir mieux le renseigner. Après avoir transmis notre dossier à un représentant de cette institu-tion, nous solliciterons un entretien avec cette personne afin de discuter de celui-ci de manière approfondie et concrète. Lors de cette rencontre, nous mettrons tout en œuvre pour convaincre la DDC de financer et soutenir notre projet. Si cela est vraiment impossible, nous pensons que cette institution nous conseillera de nous adresser aux cantons et instances publiques. Nous lui demanderons alors de nous fournir un mot d’ordre pour appuyer notre demande auprès de ceux-ci.

Il serait nécessaire que les « négociations » auprès de la DDC continuent afin que celle-ci réalise et soutienne de plus en plus de projets dans le domaine de l’ID et qu’elle valorise au maximum l’antenne de référence de la HEG.

8 Conclusion

Il est généralement difficile pour un projet de prouver son utilité et de se faire une place au sein de la coopération internationale. Cela est d’autant plus marqué dans la coopération dans le domaine de l’ID car celui-ci est peu connu. Davantage d’efforts, d’argumentation et de promotion sont donc nécessaires pour persuader les gens de l’utilité de tels projets. Même dans le cas où les gens connaissent le domaine et son utilité, il faut parfois se battre contre certains préjugés existants, tels que celui qui consiste à croire que les TIC résolvent à elles seules tous les problèmes en matière de gestion de l’information.

Après plusieurs mois de recherche, d’analyse et de réflexion, nous pensons avoir participé activement au renforcement et à la valorisation du domaine de l’ID au sein de la coopération au développement et espérons avoir répondu aux objectifs qui avaient été définis par nos mandantes. En effet, la réalisation du répertoire d’actions de coopération en ID, les propositions émises en vue de la création d’une antenne de référence à la HEG et le dossier argumentatif rédigé pour la DDC devront permettre au domaine de l’ID de se positionner plus stratégiquement et de bénéficier d’une meilleure visibilité au sein de la scène suisse de la coopération internationale.

Par ailleurs, il est possible que, suite à notre travail de diplôme, d’autres personnes se mobilisent en faveur de la coopération en ID en exploitant les documents que nous avons créés et les diverses propositions que nous avons émises. Toutefois, nous sommes conscientes que de grands efforts doivent encore être fournis de la part des professionnels de l’ID quant à leur implication au sein de la coopération internationale. Nous comptons donc sur la HEG pour participer à la sensibilisation des professionnels en ID qu’elle forme. De plus, elle pourrait proposer à ces derniers des travaux permettant de poursuivre, puis concrétiser les réflexions que nous avons menées.

En outre, ce travail de diplôme nous a permis de découvrir le domaine de la coopération en général et en rapport avec l’ID. En effet, aucune d’entre nous n’avait de connaissances dans ce domaine. La réalisation de ce travail de diplôme nous a permis d’avoir un avis moins naïf sur la coopération au développement. En effet, si de nombreuses personnes ou organisations agissent avec les meilleures intentions, il existe de nombreux pièges. Il faut donc garder ce fait à l’esprit lorsque

l’on travaille dans la coopération. Nous avons également approfondi nos connais-sances professionnelles essentiellement en matière de planification, de rédaction et de synthétisation des idées.

En conclusion, malgré les difficultés rencontrées durant la réalisation de ce travail, nous sommes heureuses de pouvoir présenter au terme de celui-ci une réflexion approfondie. Celle-ci permet de faire un premier état des lieux de la coopération suisse en ID et d’offrir aux acteurs de ce domaine de nouvelles perspectives. C’est pour cette raison que nous souhaitons que, suite à ce mémoire, les autorités suisses et les institutions à qui nous nous sommes adressées pour obtenir du soutien réagissent positivement à notre demande.