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Patriarcat et histoire des fluides abjects du corps : décorporalisation scientifique.

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V. Patriarcat et histoire des fluides abjects du corps : décorporalisation scientifique.

Je me réveillai au bord d un lac et vis comment je me submergeais dans l eau, pas { pas et sans h}te. J observai comment les pieds s enfonçaient dans un sable d eau douce puis dans l eau qui couvrit mes chevilles et remonta le long de mes jambes. Je continuai { avancer dans le lac tandis que l eau recouvrait mes cuisses. Je m arrêtai lorsque le niveau de l eau atteignit ma taille et plongeai mes mains dans l eau, c est tout ce dont je me souviens. Car j étais dans le lac mais il y eut un laps de temps que je pressens ou que je sens que j ai oublié, une parenthèse entre le moment o‘ je suis entrée dans le lac et ce moment de réflexion. J entendis alors une voix féminine qui me dit : « Je suis Lao Tseu, te souviens-tu de moi ? » Il y eut un moment de silence, mais je ne me retournai pas pour voir le visage de celui qui prononçait ces paroles. Je restai concentrée sur cette scène en mouvement qui se déroulait sous l eau, { laquelle participaient mon corps et ma main. Puis la voix féminine ou peut-être même androgyne reprit : « Nous faisons tous partie du cosmos, avant de faire partie de quoi que ce soit d autre. Cherche dans le mouvement, échappe à la sédentarisation cognitive, esthétique, poïétique, corporelle. »

Je me vis alors me réveiller dans cette chambre o‘ se trouvait ma sœur, et je me réveillai { nouveau. J étais de nouveau dans le lac et j entendis Lao Tseu, nos corps étaient proches et nous voyions nos visages se refléter dans l eau. Lao Tseu me dit : « Maintenant que tu as inondé le bassin et que tu y as plongé les paumes de tes mains, dévoilons la carte ». Lao Tseu saisit ma main et la retourna, je lui montrai l autre, et l effroi nous voil{ la vue au point de nous aveugler. Je ne demandai rien à Lao Tseu, nous restâmes muets devant ce qui avait été dévoilé et demeurâmes en silence sans nous toucher. Maintenant je me souviens que je l entendis s éloigner peu { peu en marchant sur le lac, jusqu { un silence parfait. Je ne sus pas s il était entré dans l eau ou s il avait marché jusqu au bord, le dernier son qui m en était parvenu étant trop lointain pour m en rendre compte. J approchai alors mes mains de mon visage, je sentis un espace vide entre leurs lignes et entendis un son semblable à celui de deux coquillages qui en sortait. Je portai la paume de ma main droite { mon oreille, comme on le ferait avec un coquillage afin d écouter la mer contenue { l intérieur. Une voix féminine me parla { nouveau, ce fut d abord celle de Lao Tseu, puis celle de ma sœur, qui disait : « La loi du temps est toujours en forme de spirale, comme les empreintes de tes doigts. Il te faudra être mutation, destruction et construction de manière permanente, afin de maintenir la spirale en mouvement ». J avais entendu la première partie de cette phrase en rêve et j écoutai { présent la deuxième partie réveillée. Ma sœur poursuivit :

—Mahomet m’a dit un jour : « celui qui quitte sa maison à la recherche du savoir marche sur le sentier de Dieu» et c’est ce que je fis, égarant le corps, soit deux des parties de la Trinité. Puis il me dit : « Allez chercher le savoir aux besoins jusqu’en Chine » et c’est ce que je fis, ma sœur, jusqu’au jour où je me réveillai en sentant l’impérieuse nécessité d’une carte, d’un guide. Peut-être une habitude structurelle héritée de la science. Je me souvins alors du fait que j’avais oublié le chemin menant au savoir. Parce que le savoir peut être structuré et avoir besoin d’être

déstructuré ou l’inverse, mais jamais il ne doit se sédentariser sous une forme ou ignorer le besoin de dialectique vis-à-vis des autres formes de connaissance, et encore moins invisibiliser leur existence. Car rien ne fut « avant », et rien ne fut « après », tant il est vrai que tout – absolument tout, ma sœur – a déjà été. Car la construction de la connaissance fait partie du mouvement de la spirale historique, et c’est { peine si l’on parvient { s’y engager – que ce soit en tant que producteur ou organisateur de science ou en tant que simple mortel –, comme si l’on était pris dans un tourbillon. C’est pour cela que je te dis que la médecine des Grecs a déjà été, tout comme a existé la médecine palestinienne, fortement influencée par la mésopotamienne. Et au sein de toutes ces médecines, aussi bien celles-l{ que l’égyptienne, il y eut différentes tendances de production de connaissance qui s’invisibilisaient les unes les autres dans leurs contradictions au fil des enchaînements historiques. Quelques-unes dominant les autres à certaines époques, dans certaines cultures et durant quelques générations. C’est ainsi que la connaissance de certains poètes, scientifiques et mortels se trouva éclipsée par les enchaînements de domination de ceux qui consignent l’histoire. Ce fut notamment le cas d’Asclépiade de Bithynie, qui vécut un siècle avant l’ère du crucifié et contesta la théorie hippocratique des humeurs, affirmant que le corps était constitué de particules déconnectées. Asclépiade interprétait le corps sain comme un dynamisme entre particules. Et cette théorie des particules le rapprochait de ce qu’avait écrit Lao Tseu, trois siècles avant lui et en Chine. Tant il est vrai que l’« avant » et l’« après » peuvent à peine prétendre servir de référence spatiale immédiate, et ne sont jamais un absolu dans la spirale du temps.

Ainsi, certaines théories de la science médicale orientale et occidentale ont cherché à concevoir la maladie sociale en analogie avec la maladie du corps, mais celles qui faisaient perlocutoirement honneur à la circulation, à la mutation, au mouvement, à la mort et au nomadisme social en analogie avec le corps ont généralement été invisibilisées par la mémoire historique et sociale dominante. Parce que la domination sociale est toujours liée au désir de sédentarisation du pouvoir chez ceux qui l’exercent, comme c’est le cas dans les monarchies ou les Etats démocratiques en décomposition, contrairement { l’ordre social légitimé par la mutation qui reconnaît le nihilisme de tout ordre social – y compris des ordres justes - et reconnaît dans les révolutions sociales des symptômes évidents de la mutation de toute forme de vie, qu’il s’agisse d’un groupe humain ou d’un sujet individuel.

Car de même que le corps a besoin de mouvement et que sa santé dépend de la bonne circulation et de l’évacuation de ses fluides corporels, de même toute forme d’organisation sociale implique un besoin de mutation, de mort et d’abandon des formes de gouvernement qui montrent leur putréfaction en limitant les actions et les pensées de tous ou quelques-uns des sujets qu’ils gouvernent.

Ainsi la théorie d’Asclépiade contribuait-elle partiellement au souvenir de la carte, en mettant l’accent sur la circulation, le mouvement, la mutation comme des éléments de santé corporelle, contrairement à la sédentarité, l’inaction, ou la restriction de mouvement, conçues comme une maladie du corps.

les théories de la médecine au sein de la spirale historique des ères patriarcales en Occident, ma sœur, ont davantage contribué { la domination du corps qu’{ son émancipation. Leurs connaissances ont servi d’arguments pour humilier, mépriser et rabaisser les mortels, et tout particulièrement ceux avec conscience décorporalisée, ceux dont le corps ne possédait pas les caractéristiques physiques et comportementales du varon, le dominant chez la civilisation patriarcal.

Le patriarcat, ma sœur, est l’ordre social sédentarisateur et hiérarchisant d’une cosmogonie de tendance hétérosexuelle, au sein de laquelle les éléments corporels et non corporels représentant la masculinité ont été investis d’une supériorité omniprésente à tous les niveaux de réflexion sur la réalité, dominant la production et l’organisation de la connaissance et invisibilisant la connaissance produite par les dominés, c’est-à-dire les femmes mais aussi toutes les autres sexualités issues de la biodiversité sexuelle.

Mais le fondement d’inégalité n’est pas la seule ni même la principale caractéristique du patriarcat qui pousse les mortels à oublier complètement la carte. Ce sont les facteurs sédentarisateurs et acritiques présents dans l’idiosyncrasie, la cosmogonie et la production de la connaissance sur le corps, qui altèrent la loi de mouvement de la spirale historique et produisent des cultures sédentarisées dans un modèle où seul l’un des deux genres reconnus par le patriarcat jouit d’une liberté qui lui permet d’exercer les capacités poïétiques et cognitives de sa corporalité. Une sédentarisation qui s’opère au détriment de l’émancipation des mortels, lesquels, en agissant comme de simples reproducteurs, cessent d’être des créateurs.

La sédentarisation patriarcale basée sur l’inégalité entre les genres produit des cultures poïétiquement et cognitivement sédentarisées, elle produit des sujets sédentarisés qui en tant que dominés tendent à éliminer de leur mémoire leur capacité à se reconnaître – corporellement et socialement – comme des co- poïétisateurs de l’histoire qui est présentée comme leur étant assignée, une histoire au sein de laquelle ils sont supposés servir de reproducteurs culturels de la résignation, de la soumission, une histoire qui les instrumentalise comme reproducteurs des normes et des formes épistémologiques considérées comme légitimes par le biopouvoir.

Le patriarcat, ma sœur, c’est la sédentarisation poïético-cognitive des sujets, qui s’exerce au détriment de leur émancipation potentielle en tant qu’êtres décorporalisés, et qui les empêche d’être les créateurs de l’histoire, de leur propre histoire, qui est l’histoire de la connaissance conquise – d’abord de manière individuelle puis de manière didactique – { travers l’expérience corporelle et cognitive de l’autreté. Un exemple de connaissance sédentarisée est celle qui n’a eu de cesse de considérer comme abjects les sécrétions et les fluides du corps, en se basant sur des arguments divers et variés tout au long de l’histoire occidentale. En effet, au sein de cette civilisation, même pour les patriarcats sécularisés, le simple fait de toucher les organes génitaux et leurs fluides est un péché, évacuer certains fluides est un péché ; tandis que l’excès d’humidité corporelle, le fait d’avoir une vulve, un clitoris, un plaisir orgasmique, des menstruations et même une certaine couleur d’urine, n’est désormais plus un signe de méchanceté

diabolique et de péché originel, mais un signe de maladie, d’infériorité, de faiblesse et/ou de stupidité.

Tout au long des vingt siècles de l’ère du crucifié – et même après l’avènement de l’esprit de la Modernité – les connaissances sur le corps produites par la science médicale occidentale servirent avant tout { légitimer l’ordre moral imposé par les religions ayant des fondements patriarcaux. Ces connaissances de la science médicale furent utilisées par l’Église comme autant d’arguments fondamentalistes expliquant la supériorité des hommes sur le reste de la biodiversité des mortels. Pour la science médicale occidentale, la masturbation et les caresses sur le corps et ses orifices ainsi que le mélange des fluides corporels devaient être censurés et restreints par un ordre et un régime sanitaire basé sur différentes interprétations de la théorie humorale d’(ippocrate.

La théorie des quatre humeurs d’(ippocrate affirmait que la prédominance ou le déséquilibre d’une humeur par rapport aux autres expliquait les tempéraments et l’apparition des différentes maladies chez les mortels. Les quatre humeurs correspondaient aux quatre éléments : l’eau, l’air, le feu et la terre. Et chacune de ces humeurs correspondait { des qualités spécifiques telles que l’humidité, la sécheresse, la chaleur et le froid.

Pour Hippocrate, de même que l’équilibre entre les quatre éléments expliquait l’harmonie au sein du cosmos, de même la santé de l’humain ou microcosme pouvait être comparée { l’harmonie des quatre éléments au sein du cosmos. Selon cette théorie, les maladies des mortels étaient causées par les déséquilibres entre les humeurs ou par l’absence de l’une d’entre elles. Ainsi, tout traitement thérapeutique d’une maladie était essentiellement axé sur les caractéristiques des fluides corporels des malades et de leur évacuation. C’est ainsi qu’un ordre social avec un régime sanitaire fondé sur la théorie hippocratique des humeurs allait tenter de surveiller et de contrôler l’évacuation de tous les fluides corporels des mortels, aussi bien des bien portants que des malades.

Selon Hippocrate, la prédominance de chacune des humeurs expliquait également le tempérament des personnes, l’affect psychique et la manière individuelle dont chaque mortel réagit face aux stimuli environnementaux. Les quatre tempéraments étaient le colérique, le sanguin, le mélancolique et le flegmatique. Ceux dont les humeurs étaient dominées par le sang présentaient des caractéristiques physiques et psychiques correspondant au printemps et { l’air. Les qualités ou tendances de leurs organismes étaient d’être tempérés et humides. Tandis que leurs qualités psychiques étaient d’être courageux, optimistes et aimants. En raison de ces caractéristiques organiques et psychiques, ils étaient également qualifiés de « sanguins » ou « d’artisans ».

Le second genre de tendance humorale chez les humains était, selon la théorie hippocratique, celui des personnes chez qui prédominait l’humeur connue sous le nom de bile. La théorie humorale expliquait que les corps et les caractéristiques psychiques des personnes présentant une prédominance de la bile correspondaient { l’été et au feu. Les sujets biliaires étaient connus pour être idéalistes et colériques, en raison d’une tendance psychique { la colère. Quant {

leur organisme, il présentait des caractéristiques de sécheresse et une température tempérée.

Chez d’autres personnes, prédominait l’humeur connue dans la théorie hippocratique sous le nom de bile noire. Ces personnes partageaient les caractéristiques qu’(ippocrate associait { l’air et { l’automne. Leur organisme avait tendance à présenter des qualités physiques de froideur et de sécheresse, tandis que leurs qualités psychiques étaient la mélancolie et des talents de gardiens, c’est pourquoi ils étaient connus comme de bons gardiens, sujets { la mélancolie. Car leur caractéristique tempéramentale prédominante était une tendance { l’abattement, la somnolence et la dépression.

Enfin, il existait d’autres personnes dont le corps avait tendance { présenter un déséquilibre humoral dominé par l’humeur connue sous le nom de flegme. Les personnes à prédominance physique flegmatique présentaient selon Hippocrate des caractéristiques analogues { celles de l’hiver et de l’eau. Leurs corps montraient une tendance { la froideur et { l’humidité, tandis que leurs tendances psychiques étaient d’être flegmatiques et rationnels, autrement dit des personnes connues pour leur tempérament calme ou indifférent.

Cette théorie des humeurs fonctionnait comme un argument permettant de légitimer la supériorité masculine, en considérant les caractéristiques physiques féminines comme un signe universel d’infériorité sociale, intellectuelle, physique, etc. Car en dépit de la prééminence de la raison abstraite et soi-disant sécularisatrice de la connaissance sur le corps prônée par la science médicale moderne, la théorie des humeurs – qui avait été le pilier de cette science – allait avoir la vie dure : or selon cette théorie, la suppuration de fluides ou de sécrétions corporelles en général était un signe de maladie chez tout individu. Ainsi, les personnes dont l’état ordinaire ou habituel était l’humidité ou l’expulsion de fluides et de sécrétions par leurs orifices corporels étaient classifiées comme des personnes ayant de moindres aptitudes psychiques et physiques dans la vie intellectuelle et quotidienne, en raison d’une faiblesse découlant de leurs états d’humidité corporelle. C’était bien entendu le cas des femmes, avec leur menstruation cyclique et mensuelle.

Ces théories de la science médicale occidentale allaient faire de la menstruation un argument de plus afin de justifier d’un point de vue « scientifique » l’ordre patriarcal de supériorité de l’homme sur la femme et sur toutes les personnes dotées d’une vulve, qu’elles soient lesbiennes, bisexuelles, intersexuelles, pansexuelles ou homosexuelles de conscience. C’est de l{ que vient la vielle tradition de la vie quotidienne qui consiste { dire qu’une femme est malade lorsqu’elle a ses règles. Et c’est aussi de l{ que vient l’idée d’une infériorité incarnée dans un aspect physique inné, comme le simple fait d’être une femme. L’application du même paramètre humoral chez les sujets sains que chez les sujets malades servit d’argument pour légitimer durant des siècles la conception considérant l’excès de certains fluides chez la femme saine comme une caractéristique de sa faiblesse, de sa fragilité et de son infériorité vis-à-vis de

l’homme ; et cela parce qu’elle possédait un corps qui, quoique sain, avait tendance { évacuer davantage d’humeurs que celui de l’homme.

Cette théorie considérait notamment la menstruation comme un exemple d’excès humoral chez la femme. C’est ainsi qu’au cours des vingt-et-un siècles de cette ère, l’hétérosexualité fut érigée en caractéristique omniprésente des paradigmes de connaissances sur la sexualité humaine. C’est ainsi que fut éclipsée l’existence des hermaphrodites y du reste des formes sexuelles de la biodiversité différentes de la masculine, telles que la pansexualité des êtres monosexuels. C’est ainsi que fut imposée une vision abjecte de la masturbation. C’est ainsi que furent dévalorisés les humeurs et les fluides du corps, et notamment les menstruations. La science médicale occidentale a ainsi contribué, { l’aide de la théorie des humeurs et de ses dérivés, { imposer l’idée d’une invraisemblable supériorité masculine.

Cela générait une inégalité au sein de la biodiversité reposant sur la construction analogique de la connaissance sur le corps. Analogie entre le cosmos et le microcosme, entre l’univers naturel et le corps, ou entre ce dernier et l’esprit. Car malgré la prééminence de la raison sur le corps caractéristique de l’esprit de la science médicale moderne, la théorie des humeurs – qui fut le pilier de cette science – proposait une explication similaire des humeurs chez les sujets sains et chez les sujets malades ; elle cataloguait ainsi les personnes saines aux corps humides comme des personnes malades, présentant sur les plans psychiques et physiques des aptitudes à la vie intellectuelle et quotidienne moindres ou inférieures.

La théorie humorale allait s’imposer dans l’imaginaire collectif du XX)e siècle,

sous la forme de mythes, de plaisanteries, de moqueries ou de légendes, qui contribuèrent { cristalliser l’idiosyncrasie collective et { reproduire un ordre social sédentarisé durant des siècles : le patriarcat.

Des générations entières, les unes après les autres, continueraient à naître avec une mémoire oubliée, et cela s’accentua après le XVe siècle ; les mortels naissaient

confus, perdus entre les dualités dogmatiques de la religion et de la science. Ce furent les générations dont la connaissance était organisée en hétérosexualités de dualité dogmatique entre le mal et le bien, entre le ciel et l’enfer, entre l’esprit comme créateur de la connaissance et le corps comme objet de la connaissance. Et dont il ne resta qu’un corps subordonné au cerveau. L’Église condamnait de plus en plus sévèrement les péchés et les interdits liés au corps.

Toute la science sur le corps est une connaissance créée avec des structures masculines, et non pas par un dieu, ni avec la participation de Salmacis, d’(ermaphrodite, de faunes ou de Zeus. Car la connaissance scientifique sur le