vers vers vers S ra * ' t t \.
* * very /Vaf!cv ., vers Strasbourg 1 1 ty Auxerre e verl' Nan<.y 1 ffr.! ParM n t ? ? \ X / / 0 Vesoul C , Dijon o " \ . / ver.§ « l ?Bourges '0 Besançon Nevers \ ... \. Lons-le- \ Moulins 79 Macone X ) \ < Y* Genève Sion A
Clermont- \ Bourg- on Bourg- Tunnel Ferrand \ A89 en-Bresse
Annecy 0Q51 Tunnel du Mont Blanc , Chambéry/ , ? 4 / it> aint \ / Etienne aqj ?unnel ' de FreJUS ;5i T Y Tunnel de Fréjus t Le Puy t ?? ff?THnn-A'f;?! Aurillac Aurillac , \t Privas M' \X),
L .T \ Turin-Milan Ï> * \ Valence t C ' : % ?..? ?Avignon N202 / * w, " x .. \ f ) \ JS. NicetST?? Montpellier vers Toulouse \ < A6[ Carcassonne
Perpignan
Merméditerranée
' , ' ' ' , Perpignan M r méditerranée ,' vers Barcelone j 1 0 50 100 km - Autoroutes l oo km , Villes préfectures –––,Liaisons assurant la continuité du réseau 0 Villes desservies par un TGV autoroutier
–––– Grandes liaisons d'aménagement du territoire 0 Villes placées ' sur un grand axe autoroutier Renforcements structurants évoqués Grands nœuds de communication
Le TGV irrigue, dans un contexte plus vaste, le Les liaisons transversales Grand Chantier. Dijon met beaucoup d'espoir dans
le TGV Rhin-Rhône... et peut-être Paris-Bâle. L'insuffisance des relations est-ouest est du point de vue de l'articulation de ses territoires, L'axe fluvial, bien équipé, subit la concurrence le handicap majeur du Grand Chantier Saône- irréversible du rail et de la route. La liaison Rhin- Rhône.
Rhône (à gabarit européen) risque de rester, pour
des raisons de rentabilité, à l'état de projet. Ainsi pour la Bourgogne, si Nevers va bénéfi- cier d'une liaison améliorée... avec Paris (N7 à Les itinéraires d'évitement deux fois deux voies), rien n'est en vue dans le et de contournement sens est-ouest et aucune route ne relie commo- dément Nevers à Dijon. De même, l'A89 qui Les perspectives à court ou moyen terme de doit relier Lyon à Bordeaux est toujours en saturation de l'axe nord-sud suggèrent diverses projet.
solutions, mais le recours à des itinéraires d'évi-
tement apporte une meilleure réponse tout en Les infrastructures logistiques dynamisant les régions traversées.
Sur les axes principaux, des intersections Le contournement des grandes agglomérations majeures sont propices à l'installation des est en cours pour Lyon, à l'étude pour Grenoble plates-formes intermodales (combinant autorou- et Valence. te, voie ferrée, voie aérienne) : Dijon, Beaune,
Mâcon, Lyon, Grenoble, Chambéry, Valence. Ces itinéraires d'évitement apparaissent être le
moyen le plus efficace, malgré leurs coûts, de maî- L'aire aéroportuaire de Lyon-Satolas, en bordu- triser la progression du trafic nord-sud. Genève et re d'autoroute, va bénéficier d'une connexion les Alpes du Nord sont convenablement reliées TGV qui en fera une plate-forme multimodale (A6 et l'A7 par l'A40, l'A42, l'A43 et l'A48, la liai- d'importance internationale. Elle peut devenir son Grenoble-Sisteron par l'A51 à venir). un pôle logistique majeur.
A l'ouest du couloir rhodanien, la situation Les communications
apparaît moins favorable. L'A47 Lyon-Saint- et les articulations frontalières Etienne nécessite un doublement, les deux
villes étant appelées à constituer une conurba- A l'ouverture des frontières et à l'unification de tion dans les prochaines décennies. l'Europe doit répondre la continuité des liaisons
(internes et externes). Par ailleurs, l'intensification des échanges avec la
péninsule ibérique invite à envisager une liaison Si la relation Suisse-Rhône-Alpes fonctionne entre l'A7 et l'A9 par le sud-est du Massif central. assez bien au niveau de Genève, le Jura, lui, entra- Cette "autoroute ardéchoise" pourrait contribuer au ve les communications de la Bourgogne. Avec désenclavement partiel de la région traversée. l'Italie, les liaisons sont insuffisantes par rapport à l'importance de leurs échanges. La traversée de la A noter que les conduites (oléoducs surtout) ont Maurienne par autoroute et TGV (Lyon-Turin) est également une vocation européenne. donc une priorité. La vallée de la Durance serait,
elle, utile pour soulager les trafics entre l'Europe Une forte capacité du Centre et l'Espagne. Le maillage routier et fer- et efficacité industrielle roviaire est serré et les possibilités qui en décou-
lent pourraient être davantage exploitées. La région, d'une manière générale est bien pourvue en énergie. Son équipement est remar- Le développement des relations internationales quable par son ancienneté et sa qualité, mais, et a davantage orienté Rhône-Alpes vers l'Europe. c'est là un fait essentiel que l'on retrouve sou- Ses frontières échancrées par les cols alpins, vent dans l'industrie régionale, l'innovation est moins fermées que celles des Pyrénées y ont une constante (y compris aujourd'hui, dans le contribué, tout comme le développement des domaine des énergies nouvelles : par exemple transports aériens. la géothermie à Bourg-en-Bresse et à Valence). Sur les sites et les axes les plus chargés, spéciale- L'industrie se caractérise par son poids régional ment l'axe nord-sud, il faudra une gestion mieux important : la proportion d'emplois industriels coordonnée et plus directive des transports. D'où est supérieure à la moyenne nationale : la rareté la nécessité d'un débat ouvert, de schémas d'in- des villes mono-industrielles comme Le Creu- frastructures coordonnés et cohérents, de la mise sot, l'importance des grands groupes industriels en évidence et de la confrontation des besoins et qui contrôlent près de la moitié des emplois, la des contraintes des utilisateurs, accompagnés localisation géographique privilégiant nette- d'une large information de l'opinion. ment les grands axes de circulation constituent
trois caractéristiques majeures.
Les grands secteurs industriels sont le textile, branche ancienne et forte mais qui connaît, mal- gré des adaptations récentes, nombre de difficul- tés, la métallurgie qui est toujours le premier Une actlvite fournisseur d'emplois industriels se restructure,
.1 a la chimie qui mise désormais sur les productions
£ c onomi qu £ à forte valeur ajoutée se restructure elle aussi par concentration ou association. Il convient de
intense mentionner que de nombreux secteurs dyna-
miques récents sont stimulés par la qualité de t d 8 8 f8 ,
l'encadrement et de la recherche comme la C L diversifi -ée construction électrique ou l'électronique.
L'essor du tertiaire L'activité économique se trouve favorisée par la
qualité des hommes et la position remarquable Ce secteur d'activité connaît un développement de carrefour. Nombre de composantes régio- soutenu. Il correspond largement à un tertiaire nales du Grand Chantier Saône-Rhône se res- de services, en particulier ceux liés aux trans- semblent par l'intensité de la vie industrielle et ports et aux télécommunications. Il est surtout par l'importance de la circulation et des le fait de la métropole lyonnaise qui accroît échanges. d'autant ses capacités de rayonnement. Les acti-
vités tertiaires tendent à se concentrer, outre Beaujolais ou des Côtes-du-Rhône est en par- Lyon sur les pôles urbains les plus importants tie liée à leur localisation sur un axe de circu-
(Grenoble, Dijon). lation.
Le tourisme, quant à lui, a connu depuis les Mais l'agriculture est confrontée à un certain années soixante une véritable explosion. Il a nombre de faiblesses : i
permis en montagne le développement d'un - les conditions naturelles justifient qu'une com- nouveau système socio-économique, tout parti- mune sur trois soit classée "commune de mon- culièrement dans les Alpes du Nord qui bénéfi- tagne" en Rhône-Alpes ;
cient d'une bonne accessibilité, y compris s - la trop forte proportion d'actifs agricoles ; depuis Genève, en valorisant des espaces en - le vieillissement de la population active agri- déclin économique. Il pose cependant la ques- cole ;
tion du maintien du patrimoine naturel menacé - la modestie de la taille des exploitations ; par l'extension du phénomène. - la modicité des revenus agricoles par rapport à
la moyenne nationale et par unité de travail ; Il convient de prendre en compte l'aspect - les disparités intrarégionales.
récréatif des montagnes, espace de détente et de Ces faiblesses expliquent que la moitié des agri- repos des citadins. culteurs exercent une autre activité.
Cependant le bassin , en particulier la région Rhône-Alpes, siège traditionnel de grandes firmes, perd une partie de son pouvoir de déci- sion au profit de la région parisienne. Par ailleurs, les déséquilibres intrarégionaux s'ac-
grands