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Le pacifisme chrétien selon la Conférence des évêques catholiques des États-

Dans ce chapitre, nous mettrons en évidence les rapports entre le pacifisme chrétien tel que présenté par l‘épiscopat catholique étatsunien et le modèle méthodologique proposé par le théologien évangélique Stanley Grenz. En portant une attention particulière à des considérations contextuelles, nous traiterons de la publication de la lettre pastorale Le défi

de la paix en 1983 et de la déclaration pastorale qui l‘a suivie en 1993 intitulée Le fruit de la justice est semé dans la paix. À partir d‘une lecture de ces deux textes, nous présenterons

un portrait du pacifisme chrétien tel qu‘il se dessine dans la pensée des évêques sur la paix. Ce portrait fera l‘objet d‘une analyse théologique à la lumière du modèle de Grenz. Cette analyse nous permettra de tirer certaines conclusions concernant les rapports que l‘on peut établir entre le pacifisme chrétien présenté par les évêques états-uniens et la théologie évangélique abordée selon l‘approche de Grenz.

Contexte historique d’une publication majeure

Dans l‘introduction à son livre Théologie de la paix, René Coste décrit l‘année 1983 comme « une année décisive pour le renouveau de la pensée théologique concernant les problèmes cruciaux de la guerre et de la paix à l‘ère nucléaire. »1 Au sein de l‘Église catholique, l‘année débute avec une réunion des épiscopats de six pays de l‘Europe et de l‘épiscopat des États-Unis sous la présidence du cardinal Ratzinger. Cette réunion a comme objectif d‘échanger et de discuter du contenu du second projet de la lettre pastorale que les évêques des États-Unis rédigent à ce moment. L‘objectif de cette lettre est de « fournir une orientation pastorale à la conscience catholique et de situer correctement le débat public sur la morale de la guerre. »2 Cette année si riche en réflexion au sujet la construction de la paix se caractérise par la manifestation d‘un véritable sentiment d‘urgence devant cette question. Ce sera d‘ailleurs l‘année de la publication par les évêques allemands de leur lettre pastorale La justice construit la paix. Les évêques français enchainent avec un document intitulé Gagner la paix.3 Malgré une certaine diversité manifestée dans les façons

1 René Coste, Théologie de la paix, Paris, Éditions du Cerf, 1997, p.7.

2 La documentation catholique, no. 1856 (24 juillet 1983), « La réunion de Rome des 19-20 janvier », p. 710. 3 Coste, Théologie de la paix, p. 8.

de traiter la question, ce qui réunit les épiscopats est une conviction ferme concernant le besoin de répondre sur les plans pastoral et théologique face à ce signe des temps que représente la menace des armes nucléaires.

Au mois de mai en 1983, la Conférence épiscopale des Etats-Unis approuve la publication de leur lettre pastorale majeure au sujet de la recherche de la paix dans un monde menacé par la possibilité d'une guerre nucléaire. Dans l‘introduction de cette lettre, ils évoquent dans les termes les plus forts l‘urgence de la situation : « La guerre nucléaire menace l‘existence même de notre planète. Il s‘agit là de la menace la plus grave que le monde ait jamais connue. Il n‘est ni tolérable ni nécessaire que les êtres humains vivent sous cette menace. »4 Mgr Joseph Bernardin, président de la commission qui a produit la lettre pastorale, a vu au milieu même de cette crise une ouverture dans la société qu‘il décrit comme étant « un moment authentique de grâce pour la vérité de l‘Évangile. »5 L‘Église catholique des États-Unis est donc devant la possibilité et le défi d‘apporter une contribution qui aidera les croyants, et plus largement la société, à mieux construire la paix dans ce moment de crise. Les évêques ressentent comme une obligation morale incontournable la nécessité de faire briller la lumière de la Bonne Nouvelle sur un monde où les superpuissances semblaient considérer comme de plus en plus plausible l'emploi des armes nucléaires. La lettre pastorale est leur effort pour répondre à cette situation dans une perspective de foi catholique.

Il est rare que la publication d'un texte théologique suscite autant d'intérêt à l'intérieur de la communauté de foi et aussi sur la place publique. Cet intérêt extraordinaire se manifeste dans le nombre, la qualité et la diversité des textes présentant des analyses et des critiques de la lettre pastorale. Au cours des mois qui ont suivi la publication de la lettre pastorale, deux ouvrages collectifs importants sont apparus exposant les réflexions de théologiens catholiques sur le travail des évêques. Dans The Catholic Bishops and Nuclear War, nous trouvons une gamme de perspectives incluant les expressions « réalistes » de William

4 Le défi de la paix : La promesse de Dieu et notre réponse, Lettre pastorale des évêques américains, La

Documentation Catholique, no. 1856 (24 juillet 1983), texte original anglais dans Origins, vol. 13, no. 6 (23 juin 1983), p. 718.

5 « Rapport de Mgr Bernardin sur le projet de lettre pastorale », La documentation catholique, no. 1844 (16

O‘Brien et Michael Novak remettant en question la place accordée au pacifisme dans la lettre. Celles-ci se trouvent juxtaposées à la contribution de Francis X. Meehan qui voit dans le travail des évêques le début d‘une évolution possible de la doctrine de la guerre juste vers un rapport d‘ « influence réciproque » caractérisé par une attitude de plus grande humilité et de « dualisme » avec l‘expression non-violente.6 Et dans Catholics and Nuclear

War : A Commentary on The Challenge of Peace sous la direction de Philip Murnion, en

plus d‘évaluer l‘apport théologique et éthique de la lettre pastorale dans le contexte de l‘enseignement catholique et d‘analyser la méthodologie employée par les évêques, on y trouve deux contributions, celles de Sandra Schneiders et de Gordon Zahn, qui témoignent de l‘importance accordée au pacifisme dans la lettre pastorale.7

Dans son introduction à Catholics and Nuclear War, Murnion décrit ce qu‘il perçoit comme un effet rassembleur créé par le travail des évêques dans la communauté de foi plus large aux États-Unis. Pour lui, « There have been many votes of support by assemblies of other denominations…The pastoral letter seems to have offered a concrete possibility for bringing together a moral community in support of a common commitment. »8 Cet effet rassembleur trouve son expression dans le dialogue qu‘un groupe de théologiens évangéliques entreprend avec le travail des évêques dans un effort d‘application de la doctrine de la guerre juste aux réalités de l‘ère nucléaire.9

Par contre, ce ne sont pas tous les observateurs qui célèbrent cet effet rassembleur signalé par Murnion. Caspar Weinberger, le secrétaire à la défense dans l‘administration Reagan, estime que les questions morales soulevées par les évêques concernant la stratégie de la dissuasion nucléaire pourraient compromettre la sécurité des États-Unis et les nations qui font partie de l‘OTAN. L‘attention portée par M. Weinberger au projet des évêques, avant même la publication de la lettre, reflète l‘ampleur de la démarche de consultation entreprise par les évêques auprès des instances gouvernementales, une démarche qui a nourri la

6 Francis X. Meehan, ―Nonviolence and the Bishops‘ Pastoral: A Case for a Development of Doctrine‖ (p.87-

107)dans The Catholic Bishops and Nuclear War : A Critique and Analysis of the Pastoral The Challenge of Peace, editrice, Judith A Dwyer, S.S.J., Washington, DC, Georgetown University Press, p. 95-96.

7 Catholics and Nuclear War : A Commentary on The Challenge of Peace, the U.S. Catholic Bishops’

Pastoral Letter on War and Peace, éditeur Philip Murnion, New York, Crossroad, 1983.

8 Ibid., « Introduction », Philip Murnion, p. xx.

réflexion des évêques et qui démontre aussi l‘importance accordée par le gouvernement Reagan au potentiel de l‘influence que ce message pouvait exercer sur des citoyens du pays au sujet de la guerre et la paix.10

Devant l‘envergure de la réflexion lancée par l‘épiscopat dans leur travail sur Le défi de la

paix au sein de la communauté de foi et dans la société aux États-Unis tout comme sur la

scène internationale, le théologien catholique Charles Curran semble justifié en qualifiant la lettre pastorale de 1983 de « document le plus important jamais produit par les évêques américains. »11 Ainsi, notre portrait du pacifisme chrétien tel que présenté par l‘épiscopat des États-Unis trouvera sa source principale dans le travail innovateur de la lettre pastorale

Le défi de la paix. Nous complèterons ce portrait en regardant la place accordée au

pacifisme dans la déclaration Le fruit de la paix où nous voyons une sorte d‘adjustement par rapport à l‘importance et la contribution du pacifisme chrétien.

Une nouvelle expression du pacifisme chrétien

Dans Le défi de la paix, à partir de leur perspective de foi, les évêques font plus que souligner et décrier les horreurs d'une guerre nucléaire; ils s'efforcent de mettre de l'avant une perspective chrétienne porteuse d'espérance et posant un jugement moral sur la guerre. Dans cette perspective, les évêques se déclarent contre toute forme de guerre nucléaire. Ils voient le besoin et insistent sur la nécessité de bâtir une théologie de paix. Bien qu‘ils soient soucieux d'enraciner cette théologie dans l'enseignement catholique traditionnel, les évêques innovent quand ils reconnaissent « la doctrine de la guerre juste et la non-violence comme des méthodes distinctes mais interdépendantes pour porter un jugement sur la guerre. »12 Ils voient dans le pacifisme un élément d‘une double tradition dont la doctrine de la guerre juste en forme l‘autre.13

10 « Équilibre militaire et négociations pour la paix : Observations de Caspar Weinberger, secrétaire à la

défense, » dans Documentation catholique (16 janvier 1983, no. 1844), p. 111-112.

11 Charles E Curran, « Analyse américaine de la lettre pastorale sur la guerre et la paix. Un cas d‘espèce »,

dans Le Supplément, Paris (no. 147, pp. 569-592), p. 592.

12 Le défi de la paix, p. 734.

13 Nous employons l‘expression « double tradition » ici et plus loin dans ce chapitre pour décrire le rapport

complémentaire et harmonieux que les évêques envisagent et désirent promouvoir entre la doctrine de la guerre juste et la non-violence. Cette expression n‘est pas présente dans le texte de la lettre pastorale. Les évêques parlent plutôt d‘une « relation complémentaire entre ces deux réponses morales distinctes » (p. 728) et aussi de « méthodes distinctes mais interdépendantes pour porter un jugement sur la guerre » (p. 734). Par

Tout en exprimant leur engagement envers la doctrine de la guerre juste et en affirmant clairement le droit des nations à se défendre,14 les évêques accordent une place importante dans leur lettre au pacifisme chrétien et à l‘approche non-violente qui s‘inspire de la foi en Christ. Ils relient cette ouverture aux propos de la Constitution pastorale Gaudium et spes de Vatican II où les Pères du Concile ont donné leur approbation aux individus qui « renoncent à l‘action violente pour la sauvegarde de leurs droits »15 et ont approuvé le droit à l‘objection de conscience à toute guerre.16

C‘est dans leur présentation du principe de légitime défense que les évêques discutent des personnes qui « estiment en bonne conscience que c‘est en refusant de porter les armes qu‘elles défendent le mieux la vraie paix. »17 Ils donnent trois raisons qui peuvent motiver cette prise de position. Nous les nommerons et décrirons la place que prend chacune dans la lettre.

La première, liée directement à la position du pacifisme chrétien, s‘appuie sur le message de l‘Évangile qui conduit à un rejet de toute violence. Plus loin dans la lettre pastorale, alors que les évêques abordent la question de l‘utilisation des armes nucléaires, ils mentionnent ceux qui se trouvent dans l‘Église et qui « interprètent la doctrine de l‘Évangile comme interdisant toute utilisation de la violence »18 Cette prise de position pacifiste comprend des dimensions herméneutique et doctrinale et conduit vers une pratique particulière. Dans sa description du pacifisme chrétien, Gordon Zahn inclut ces deux dimensions et l‘expression pratique qui en découle: « War and violence are incompatible with the teachings and example given us in the life of Jesus Christ and that all who would

contre, les évêques eux-mêmes emploient l‘expression « double tradition » dans le texte de leur déclaration pastorale de 1993, Le fruit de la justice, à la page 176 de la section « Deux traditions : Non-violence et guerre juste ». De plus, l‘expression « une double tradition catholique » se retrouve dans le texte qui communique les réactions de la part des évêques européens au projet de l‘épiscopat étatsunien Documentation Catholique, no. 1856 (24 juillet 1983), « La réunion de Rome des 19-20 janvier », p. 713. D‘une manière semblable, et ce au cours de son évaluation du travail des évêques, Charles Curran parle « d‘une dualité doctrinale » dans « Analyse américaine de la lettre pastorale sur la guerre et la paix. Un cas d‘espèce » dans Le Supplément, Paris, no. 147, p. 574. 14 Ibid., p. 727. 15 Gaudium et spes, 78. 16 Ibid., 79. 17 Le défi de la paix, p. 727. 18 Ibid., p. 736.

claim to follow him must reject both in their personal and social behavior. »19 Les évêques reconnaissent la contribution des pacifistes dans l‘Église et tiendront compte de leur position au cours de la lettre pastorale sur la paix.

La deuxième raison pour un rejet de la violence parmi les croyants relève de « la volonté de donner l‘exemple personnel d‘une attitude de tolérance chrétienne »20 en communiquant l‘amour de Christ et un désir de vivre la réconciliation face à l‘ennemi. Cette raison associée à l‘exemple personnel, en contraste avec la première, n‘occupera pas une place de choix dans la réflexion des évêques dans cette lettre pastorale; il n‘y a, en effet, aucun développement significatif de ce thème dans le document.

La troisième raison que les évêques donnent en faveur d‘un rejet de la violence prend la forme d‘un engagement « non-violent actif » constituant « une résistance destinée à faire obstacle à l‘agression ou à rendre inefficace toute oppression tentée par la force des armes. »21 Cette expression de la non-violence active recevra des affirmations au cours de

la pastorale. Elle représente « un moyen pour répondre à la haine et à l‘hostilité ».22 Nous regardons de plus près cette mise en valeur de la non-violence.

Dans la section La valeur de la non-violence, en traçant le parcours des expressions de la non-violence dans l‘histoire de l‘Église, les évêques établissent une distinction entre le thème de la non-violence et le pacifisme chrétien.23 Comme nous l‘avons mentionné plus haut, le pacifisme, tel qu‘il est présenté dans la lettre pastorale, est avant tout lié à une interprétation de l‘Évangile. Il constitue une prise de position théologique conduisant à une remise en question de la doctrine de la guerre juste. À la lumière de l‘article 78 de Gaudium

et spes, ce sont les individus qui ont la liberté, par motif de conscience, d‘opter pour la

position pacifiste. Par contre, ce choix s‘effectue toujours dans le contexte d‘une Église qui affirme formellement son attachement à la doctrine de la guerre juste. Dans la tradition catholique, le choix du pacifisme est donc par définition extraordinaire et marginal sur le

19 Gordon Zahn, « Pacifism and the Just War », dans Catholics and Nuclear War, p. 119. 20 Le défi de la paix, p. 727-728.

21 Ibid., p. 728. 22 Ibid., p. 733. 23 Ibid.

plan théologique. Par contre, l‘engagement non-violent actif est d‘abord perçu comme une méthode ou bien une stratégie qui n‘est pas nécessairement liée à la position pacifiste. Cette méthode représente une voie que la communauté de foi peut emprunter tout en respectant le critère du dernier recours énoncé dans la doctrine de la guerre juste. Alors, même un pays comme les États-Unis peut intégrer davantage les stratégies non-violentes dans son système de défense national tout en gardant le droit de se défendre par la force.

Dans la lettre pastorale, le pacifisme chrétien et les méthodes non-violentes seront valorisés, tous les deux positionnés dans une sorte de rapport complémentaire avec la doctrine de la guerre juste. Ce rapport permet que « les deux perspectives s‘épaulent et se complètement mutuellement, l‘une préservant l‘autre de la déformation. »24 Gordon Zahn voit dans la lettre une valorisation du pacifisme qui peut lui accorder une plus grande place dans la réflexion théologique de l‘Église. Nous le citons ici:

It is to be hoped, therefore, that the bishops‘ pastoral letter—its ambiguities, equivocations, and evasions notwithstanding—will provide the occasion and the incentive for a thorough reassessment of the church‘s position concerning war and peace, one in which evangelical pacifism and its critique of the more traditional just war teachings will receive a fair hearing and serious consideration.25

Avec cette valorisation du pacifisme, l‘approche non-violente trouvera un appui substantiel à travers toute la lettre et surtout dans la troisième partie qui traite des projets et politiques pour la promotion de la paix. On y trouve une section intitulée « Efforts pour développer des moyens non-violents en vue de résoudre des conflits ». La résistance non-violente y est présentée comme une approche qui convient « pour ceux qui optent pour le pacifisme chrétien…et pour ceux qui choisissent l‘option de la force meurtrière autorisée par la théologie de la guerre juste », et cela toujours dans la défense de leur pays.26

Nous avons vu que les évêques accordent une place importante au pacifisme chrétien et aussi à l‘approche non-violente dans Le défi de la paix. Notre portrait du pacifisme chrétien

24 Le défi de la paix, p. 734.

25 Gordon Zahn, p. 119-120. Voir aussi Francis X. Meehan, « Nonviolence : A Case for a Development of

Doctrine ». L‘auteur voit dans l‘approche de la lettre pastorale la possibilité d‘un mouvement progressif de l‘Église vers la non-violence, p. 100.

se dessine principalement à partir des contours que les évêques établissent dans leur projet de 1983. Il sera aussi pertinent d‘ouvrir la perspective afin d‘y intégrer la réflexion au sujet du pacifisme et de l‘approche non-violente que nous trouvons dans la déclaration pastorale de 1993.

Dix ans après la publication de Le défi de la paix, la Conférence épiscopale prépare une déclaration intitulée: Le fruit de la justice est semé dans la paix.27 Même si elle compte moins de la moitié du nombre de pages de la lettre de 1983, cette déclaration représente un document important pour la théologie de la paix dans l'Église catholique et, plus particulièrement, pour notre étude sur le pacifisme chrétien. Les évêques restent dans le sillon qu'ils ont tracé quant aux fondements de leur réflexion sur la guerre et la paix, mais ils sentent le besoin de réfléchir sur la paix dans ce nouveau contexte comportant ses défis et ses opportunités.28

Nous regarderons la présentation du pacifisme chrétien dans chaque document dans un effort de rendre-compte des changements et développements. Ensuite, nous présenterons une analyse du portrait du pacifisme chrétien selon les évêques dans les deux documents.

Le pacifisme dans Le défi de la paix

Dans la première section de la lettre pastorale intitulée La paix dans le monde moderne :

Perspectives et principes religieux, les évêques présentent les éléments majeurs informant

la perspective de l'Église sur la paix: le message biblique et les deux courants de pensée qui guident l'Eglise. Le message biblique, selon la lettre, ne fournit pas de directives claires concernant les questions que nous posons au sujet de la guerre; il ne permet pas de déterminer sans ambiguïté une réponse à la question de l'utilisation des armes nucléaires et

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