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2.2 Présentation des vestiges

2.2.3 Période médiévale

2.2.3.5 Période carolingienne à médiévale classique

(2nde moitié VIIIe-XIIe s. ap. J.-C)

2.2.3.5.1 Bâtiments sur poteaux carolingiens à médiévaux classiques

(2nde moitié VIIIe-XIIe s. ap. J.-C)

Bâtiment 4182 (TPQ : 850-900 ap. J.-C.)

Fig 36 Plan du bâtiment sur poteaux 4182

En limite centre ouest du décapage, le bâtiment 4182 a été partiellement décapé (Fig. 24 ; Plan adjoint).

Il serait composé de huit trous de poteau, dessinant un plan subrectangulaire d'environ 4 m par 8 m, représentant une surface avoisinant 52 m2 (Fig. 36). Ses côtés NE et SO seraient formés par deux alignements symétriques approximativement parallèles de quatre ancrages. Les poteaux manquant de l’angle oriental se situent à l’endroit de

l’excavation 4184 et hors décapage.

Le poteau 4236 a livré deux tessons carolingiens attribuables à la seconde moitié du IXe s. ap. J.-C.

(cf § 3.2.2, LEFEBVRE).

Bâtiment supposé 4210 (TPQ : carolingien ?)

Dans la partie centrale du décapage, le bâtiment supposé 4210 se compose de 6 trous de poteau, dessinant un plan subrectangulaire à trapézoïdal de 7,8 m à 8,5 m de longueur m par 6,8 m de largeur, représentant une surface d’environ 54 m2 (Fig. 24 et 37 ; Plan adjoint). Ses côtés NO et SE sont formés par deux séquences approximativement symétriques de trois ancrages à espacements réguliers.

Fig 37 Plan du bâtiment supposé 4210

Le poteau 4210 a livré un tesson carolingien

(cf § 3.2.2, LEFEBVRE).

Le bâtiment 4210 suit en partie les mêmes tracés que le bâtiment médiéval indéterminé 4175 (Fig. 24 ;

Plan adjoint).

Bâtiment 4333 (TPQ : carolingien)

Dans la partie centrale du décapage, le bâtiment 4333 serait composé de dix trous de poteau,

dessinant un plan subrectangulaire d'environ 4,25 m par 6,6 m, représentant une surface avoisinant 52 m2 (Fig. 24 et 38 ; Plan adjoint). Ses côtés NE et SO seraient formés par deux séquences symétriques parallèles de cinq ancrages en quinconce à espacements réguliers.

Les deux poteaux manquants de l’angle nord se situent à l’endroit de l’excavation 4202 et de la fosse 4749, qui ont pu les oblitérer ou au sein desquels ils n’ont pas été repérés.

Le poteau 4393 a livré trois tessons carolingiens

(cf § 3.2.2, LEFEBVRE).

Bâtiment supposé 4389 (TPQ : carolingien)

Fig 39 Plan du bâtiment supposé 4389

Dans la partie centrale du décapage, le bâtiment supposé 4389 se compose de 6 trous de poteau, dessinant un plan rectangulaire d’environ 7 m longueur m par 6,4 à 7 m de largeur, représentant une surface avoisinant 50,5 m2 (Fig. 24 et 39 ; Plan

adjoint). Ses côtés NE et SO sont formés par deux

séquences approximati-vement symétriques de trois ancrages à espacements réguliers.

Le poteau 4389 a livré trois tessons alto- médiévaux, dont un carolingien (cf § 3.2.2, LEFEBVRE).

Bâtiment 4486 (TPQ : 800-850 ap. J.-C.)

Dans la partie méridionale du décapage, le bâtiment 4486 se compose de 7 trous de poteau, dessinant un plan subrectangulaire d’environ 6,8 m par 9,5 m, représentant une surface avoisinant 65,5

m (Fig. 24 et 40 ; Plan adjoint). Ses côtés NNO et SSE sont formés par deux alignements parallèles de trois ancrages.

Fig 40 Plan du bâtiment 4486

Le poteau 4687 a livré 25 tessons carolingiens attribuables à la première moitié du IXe s. ap. J.-C.

(cf § 3.2.2, LEFEBVRE).

Toutefois, il recoupe le comblement de la voûte alto-médiévale 4687 du four 4688, abandonné au plus tard pendant le même intervalle (supra ;

Fig. 27).

L’origine de ce mobilier est donc sujette à caution. Il établi néanmoins un Terminus Post Quem.

Bâtiment 4487 (TPQ : carolingien ?)

Fig 41 Plan du bâtiment 4487

Dans la partie méridionale du décapage, le bâtiment 4487 se compose de 6 trous de poteau,

par 5 m, représentant une surface avoisinant 25 m2 (Fig. 24 et 41 ; Plan adjoint). Ses côtés NNO et SSE sont formés par deux alignements

approximativement parallèles et symétriques de trois ancrages.

Le bâtiment postérieur 4488, qui a livré un tesson du IXe-XIe s. ap. J.-C. (infra), reprend à peu de chose près son emplacement et ses tracés.

Le poteau 4683 recoupe la fosse 4666 du four alto-médiéval 4665, comblée au plus tard au IXe s. ap. J.-C.

Ces éléments permettent d’émettre l’hypothèse de l’appartenance du bâtiment 4487 à la période carolingienne ou médiéval classique.

Bâtiment 4488 (TPQ : IXe s. ap. J.-C.)

Fig 42 Plan du bâtiment 4488

Dans la partie méridionale du décapage, le bâtiment 4488 serait composé de 6 trous de poteau, dessinant un plan subrectangulaire d’environ 5,2 m par 5,6 m, représentant une surface avoisinant 30 m2 (Fig. 24 et 42 ; Plan adjoint).

alignements approximativement parallèles de trois ancrages à espacements réguliers.

Le poteau manquant de l’angle nord est se situerait à l’endroit des remblais d’abandon de la fosse 4688 du four 4665, au sein desquels il n’a pas été identifié sur le terrain.

Le poteau 4513 a livré trois tessons carolingiens ainsi qu’un rebord en bandeau d’oule de l’intervalle IXe-XIe s. ap. J.-C. (cf § 3.2.2, LEFEBVRE).

Bâtiment 4499 (TPQ : 825-875 ap. J.-C.)

Fig 43 Plan du bâtiment 4499

Dans la partie méridionale du décapage, le bâtiment 4499 se compose de 9 trous de poteau, dessinant un plan subrectangulaire à trapézoïdal d’environ 7,8 m à 8,3 m de longueur par 6,8 m de largeur, représentant une surface avoisinant 56 m2 (Fig. 24 et 43 ; Plan adjoint).

Ses côtés NNO et SSE sont formés par deux séquences approxima-tivement parallèles de cinq et quatre ancrages respectivement.

Les poteaux 4531 et 4552 ont livré trois tessons carolingiens attribuables à l’intervalle 825-875 ap. J.-

C. (cf § 3.2.2, LEFEBVRE).

2.2.3.5.2 Excavation profonde 4197 (TPQ : carolingien)

Dans la partie centrale du décapage, l’excavation 4197 présente une ouverture

subcirculaire en cuvette d’environ 3 m de diamètre, conservée sur une vingtaine de centimètres sous labours (Fig. 24 ; Plans 06-07 ; Plan adjoint).

Elle possède un surcreusement subrectangulaire profond aux bords verticaux et fond plat d’environ 1,5 m de profondeur (Fig. 24).

Il perce les limons argileux de plateaux et atteint le sommet des argiles tertiaires, correspondant à un niveau de nappe perchée.

Fig 44 Plan et coupe de l’excavation profonde 4197 (© Inrap, G. Desrayaud)

Des signes d’altération hydromorphe des parois en partie inférieure indiquent une stagnation d’eau, probablement au moins en partie contemporaine avec le fonctionnement de la fosse.

Sur le fond du creusement, des liserés de limons argileux gris réductiques et de concrétions ferro-

manganiques pourraient également correspondre à la période d’activité de l’excavation.

En l’absence d’analyse sédimentaire et paléo- environnementale, sa fonction demeure cependant inconnue.

Elle a livré trois tessons carolingiens (cf § 3.2.2, LEFEBVRE).

2.2.3.5.3 Fosses profondes (P > 0,4 m) et silos carolingiens à médiévaux classiques (TPQ : carolingien ?)

Fosse profonde 4097 (TPQ : carolingien ?)

Au nord est de l’emprise, la fosse circulaire 4097, d’1,4 m de diamètre, possède un profil à parois verticales et fond arrondi, conservé sur 0,65 m de profondeur depuis le niveau de décapage (Fig. 24 ;