• Aucun résultat trouvé

C ONNAISSANCE DES BESOINS DE DÉPLACEMENTS : LA MÉTHODE I TÉRATIVE ET INTERACTIVE APPLIQUÉE PAR O.S.L

satisfaits sur le bassin de déplacements du Val-de-Seine

C ONNAISSANCE DES BESOINS DE DÉPLACEMENTS : LA MÉTHODE I TÉRATIVE ET INTERACTIVE APPLIQUÉE PAR O.S.L

Sur les six bureaux d’études choisis (Quadra, Institut Français de Démoscopie …) en comité technique pour réaliser cette étude, l’observatoire de Lyon a été retenu pour la

31 Ce conventionnement avec la Région Ile-de-France est renouvelable tous les trois ans. Il implique, en terme de

structure, la mise en place d’un comité technique (le comité local de transport) réunissant la Région, les collectivités locales et l’opérateur. Chaque année, ce dernier doit rendre un rapport d’activité répertoriant les fréquences des lignes, les itinéraires et le renouvellement et/ou l’adaptation de son matériel. Cela permet dans un premier temps d’avoir un panorama de l’activité et des améliorations et dysfonctionnements éventuels

32 Cette ligne dessert le quartier du paradis à Meulan. Le bus effectue deux rotations entre 21 h 00 et 22 h 00.

33 Cette ligne dessert les quartiers sud des Mureaux inscrits en Politique de la ville, les communes de Bouafle et

qualité de sa proposition34 (notamment sur la pertinence et l’efficacité de la méthode sur laquelle nous reviendrons). L’étude comportait deux objectifs :

« Définir les besoins de transport sur l’ensemble du territoire du Val de Seine : un

territoire qui englobe les quartiers inscrits en politique de la ville, mais qui ne s’y limite pas.

Offrir des réponses adaptées en la matière. »35

Elle a été cofinancée principalement en fond politique de la ville par le CRIF, STIF, la DDE et le SIVU36. Deux structures furent mises en place pour suivre le projet :

Un comité de pilotage37 Un comité technique38

La méthodologie définie et employée par le bureau d’études OSL fut la suivante :

1er temps : présentation d’un diagnostic général dit « Etat des Lieux »

L’objectif de cette phase est d’effectuer un bilan sur l’offre de transport existante, de collecter et présenter synthétiquement les données socio-démographiques sur le territoire d’étude. OSL a réalisé cette phase en s’appuyant sur les données relatives à la desserte et à la fréquence des lignes gérées par l’opérateur de Transport.

2ème temps : présentation d’un diagnostic quantitatif « Analyse des pratiques de déplacement et définition du bassin de mobilité »

Cette phase vise particulièrement à répertorier les grandes caractéristiques de la mobilité sur le secteur d’étude et de déterminer un bassin de déplacement. Ce diagnostic quantitatif est produit au moyen d’une enquête téléphonique, dont les échantillons sont représentatifs de l’ensemble des communes. L’échantillon total représente 500 questionnaires au départ et 415 personnes ont été auditionnées.

34 Cette méthode est jugée intéressante par le SIVU dans le sens ou elle est interactive : la méthode permet la

participation des publics contrairement à certaines réponses de bureaux d’études. Le deuxième point intéressant était la disponibilité du bureau d’études qui « ne rechigne pas à venir en comité technique autant de fois que nécessaire », le troisième point intéressant est que le bureau d’étude ne s’est pas contenté de répondre au cahier des charges, « ils ont adapté leur réponse en se déplaçant sur le terrain avant de répondre à l’appel d’offre ».

35 « l’identification des besoins de mobilité non satisfaits sur le bassin de déplacement du Val de Seine », Propositions

d’amélioration de la desserte ou d’innovation des transports, Cahier des charges, Syndicat intercommunal du Val de Seine, 4 décembre 2001.

36 Son coût équivaut à 60 296 € (soit 395 516 francs). Les financeurs sont le CRIF (37,9 %), l’Etat (ligne budgétaire

contrat ville de la DDE : 30,1 %), le STIF a hauteur de 12 % et le Syndicat intercommunal du Val de Seine qui participe à hauteur de 20 %.

37

Le comité de pilotage comprend un représentant du Syndicat Intercommunal du Val de Seine, de la DDE des Yvelines, du Conseil Régional d’Ile de France, du STIF, l’opérateur CGEA, les élus en charge du dossier transport sur les communes du Val de Seine et les techniciens municipaux (chargés de transport, directeur des services techniques…).

concertation et analyse des besoins de mobilité dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville

78 Certu - Février 2004

3ème temps : présentation d’un diagnostic qualitatif « Identification des besoins de déplacements »

Cette phase qualitative concerne la mise en place d’entretiens semi-directifs auprès de personnes ressources (représentants de collectivités territoriales, travailleurs sociaux et animateurs, responsables d’associations, d’établissements scolaires, de commerçants et de groupes d’habitants).

Cette enquête est réalisée sur les communes regroupées au sein du Val de Seine. De cette phase d’étude, émergent les premières réflexions et demandes liées aux besoins de desserte. Cinquante personnes ont été interrogées pour mener à bien ce diagnostic.

4ème temps : proposition de scénarii de desserte « Conception et validation des scénarios »

Pour faire suite aux deux types d’enquête réalisées lors des deux phase précédentes, le bureau d’études a effectué « une hiérarchie des besoins » et produit plusieurs scénarios en partenariat avec les différents techniciens concernés. Les scénarios, validés par le comité de pilotage, font l’objet d’une communication auprès des personnes ressources. Le bureau d’études effectue un rapport au terrain.

5ème temps : « Enquête interactive » de l’Observatoire Social de Lyon

L’enquête interactive est une méthode mise au point par l’OSL. Elle vise à recueillir des réactions de la part des usagers de transport et/ou habitants au vue des scénarios validés précédemment.

Le bureau d’études la présente notamment lors de sa réponse à l’appel à projet : « L’hypothèse sous-jacente à la mise en œuvre de cette méthode est que l’expression

d’un comportement projeté (à travers une simulation ancrée dans la vie quotidienne de la personne interrogée) permet d’optimiser la fiabilité des réponses. » L’échantillon déterminé lors de cette dernière phase représente 200 personnes réparties sur les communes concernées.

POINT DE VUE SUR LES DÉMARCHES ET LA MÉTHODE : UN OUTIL D’AIDE À LA