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LES OISEAUX DE LA ZONE D’ETUDE ET LEURS ENJEUX 124

Dans le document Dossier CNPN (Page 124-132)

ETAPE 3 : DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE

3. LES OISEAUX DE LA ZONE D’ETUDE ET LEURS ENJEUX 124

3.1.

Espèces à enjeux recensées par la bibliographie sur la commune d’Artigues

Les données bibliographiques collectées, qui sont issues des fiches d’inventaires ZNIEFF, des Formulaires Standards de Données des sites Natura 2000, de la base de données Faune PACA et d’observations réalisées antérieurement par l’Agence VISU mettent en évidence 78 espèces d’oiseaux sur le territoire communal dont certaines présentent des enjeux de conservation limités à très forts :

Aigle de Bonelli Buse variable Fauvette pitchou Pipit rousseline Aigle royal Caille des blés Grand Corbeau Pouillot de Bonelli Alouette des champs Circaète Jean-le-Blanc Grand -duc d'Europe Rollier d'Europe

Alouette lulu Cochevis huppé Hibou moyen-duc Tarier pâtre

Bondrée apivore Engoulevent d'Europe Hirondelle de rochers Traquet motteux Bruant ortolan Epervier d'Europe Hirondelle rustique Traquet oreillard

Bruant proyer Faucon crécerelle Huppe fasciée Vautour fauve

Bruant zizi Fauvette mélanocéphale Milan noir Busard cendré Fauvette passerinette Pie-grièche à tête rousse

3.2.

Résultats

3.2.1. Expertise de terrain : espèces avérées

A l’échelle de la commune d’Artigues

Suite aux inventaires menés en 2015, les inventaires concernant le groupe taxonomique des oiseaux font état d’un total de 56 espèces contactées sur le site même du projet et sa proche périphérie. Parmi ce total, il convient de distinguer deux groupes : les espèces en migration et les espèces nicheuses ou potentiellement nicheuses dans l’aire étudiée ou dans un périmètre proche. 23 de ces espèces ont été contactées uniquement en migration ou en halte migratoire. Limitées à un contact en passage, ces observations en migration ne représentent pas un enjeu vis-à-vis du projet et ne seront pas détaillées dans le présent rapport.

Tableau 36 : Ensemble des espèces d’oiseaux contactées sur le site d’étude

Perdrix rouge Guêpier d'Europe Rougegorge familier Mésange nonnette

Milan noir Pic vert Merle noir Mésange bleue

Circaète Jean-le-Blanc Pic épeichette Grive musicienne Mésange charbonnière

Epervier d'Europe Alouette lulu Grive mauvis Sittelle torchepot

Faucon hobereau Hirondelle de rivage Grive draine Grimpereau des jardins

Buse variable Hirondelle rustique Fauvette à tête noire Geai des chênes Bondrée apivore Hirondelle de fenêtre Fauvette passerinette Crave à bec rouge

Aigle royal Pipit des arbres Pouillot de Bonelli Grand Corbeau

Pigeon colombin Pipit farlouse Pouillot véloce Pinson des arbres

Pigeon ramier Bergeronnette printanière Roitelet huppé Serin cini

Petit-duc scops Bergeronnette des

ruisseaux Roitelet triple bandeau Verdier d'Europe Engoulevent d'Europe Bergeronnette grise Gobemouche gris Chardonneret élégant Martinet à ventre blanc Troglodyte mignon Gobemouche noir Gros-bec casse-noyaux

Martinet noir Accenteur mouchet Mésange à longue queue Bruant zizi

La diversité de rapaces diurnes, avec 19 espèces (plus un hybride) observées sur le territoire local, est très riche malgré l’importance des surfaces boisées. La plupart de ces espèces ont été observées depuis les lieux-dits « Colle Pelade » et « Beaumort », dans le cadre d’observations réalisées à l’occasion de l’évaluation de l’utilisation du territoire local par l’Aigle de Bonelli, la méthode utilisée étant des sessions de « spot » de 4 heures consécutives 2 à 3 fois par semaine pendant une année complète. Plusieurs de ces espèces sont particulièrement intéressantes : l’Autour des palombes, le Busard cendré, le Vautour moine, le Faucon crécerellette, le Faucon kobez, le Circaète Jean-le-Blanc, l’Aigle royal.

Tableau 30 : Ensemble des rapaces observés sur le territoire local Aigle royal Buse féroce Faucon hobereau Autour des palombes Buse variable Faucon kobez

Bondrée apivore Circaète Jean-le-Blanc Epervier d'Europe Busard cendré Faucon crécerellette Milan noir Busard des roseaux Faucon crécerelle Vautour fauve Busard Saint-Martin Faucon d'Eléonore Vautour moine

Concernant les oiseaux nicheurs sur le site de « Font Salade », 33 espèces ont été mises en évidence sur la zone d’étude. Les cortèges rencontrés sont assez typiques de l’étage supra-méditerranéen. Le milieu étant globalement assez homogène, la plupart des espèces d’oiseaux se répartissent de la même façon. Les espèces des lisières et des milieux semi-ouverts sont quant à elles, plus localisées.

La grande majorité du peuplement d’oiseaux est constituée par des espèces de passereaux. Huit espèces de rapaces ont été observées sur la zone d’étude et deux espèces de Pics (Pics vert et épeichette). Deux espèces d’oiseaux nocturnes sont également présentent sur le site : il s’agit de l’Engoulevent d’Europe et du Petit duc scops. Concernant la présentation des espèces à enjeux de conservation observées sur le site de projet, les oiseaux contactés uniquement en migration active ne feront pas l’objet d’une présentation individuelle.

Sur l’aire d’étude immédiate : rapaces

Concernant la zone étudiée, les espèces de rapaces particulièrement concernées sont la Buse variable, le Circaète Jean-le-Blanc et l’Aigle royal. L’Aigle de Bonelli n’a pas fait l’objet d’observations. Les autres espèces observées sur le site en lui-même (Bondrée apivore, Faucon hobereau, Epervier d’Europe et Milan noir) n’ont fait l’objet que d’une seule observation ou de quelques observations en migration active.

• La Buse variable niche probablement dans les massifs forestiers alentours et n’est observée qu’occasionnellement au-dessus du site d’étude. Le vallon et ses versants sont utilisés pour la prise de courants ascendants. Site de chasse assez peu favorable à l’espèce.

• Le Circaète Jean-le-blanc niche visiblement dans un périmètre assez restreint autour du site étudié (probablement inférieur à 2-3km). Comme la Buse, il utilise le vallon pour la prise d’ascendants mais utilise aussi régulièrement l’axe du vallon de Font Salade, au droit du chemin et de la zone d’appui élémentaire rattachée, pour chasser et transiter d’Est en Ouest. Cette zone de coupe-feu d’environ 100 m de large présente de nombreux blocs rocheux et abris propices à la présence de reptiles que chasse le Circaète.

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Statut biologique Effectifs Distribution et

fonctionnalités Sensibilité au projet Reproduction probable en dehors

de la zone de projet Chasse sur le site Vallon = axe de déplacement

Au moins un également s’installer dans de grands résineux. De par sa taille imposante, il chasse sur des terrains dégagés. Durant les premières années de leur vie, les Aigles royaux observent une période d’erratisme avant de se fixer sur un territoire, ces durant ces années que l’on observe le plus de mortalité chez cette espèce.

En France, l’espèce est présente uniquement dans les régions montagneuses (Pyrénées, Massif Central, Alpes et Corse), pour un total de 454 couples recensés en 2009.

En région PACA, l’espèce occupe surtout les territoires les plus montagneux et les zones d’altitudes, sur les massifs rocheux provençaux, cette espèce entre en compétition avec l’Aigle de Bonelli. Dans ce contexte, le département des Bouches-du-Rhône n’héberge qu’un seul couple d’Aigles royaux (ici concerné) pour plus de dix couples d’Aigles de Bonelli.

Un jeune Aigle de l’année 2014 a été observé en transit au-dessus du vallon de Font Salade (direction Est-Ouest). Sur l’aire d’étude rapprochée, le jeune a été observé à plusieurs reprises en action de chasse entre la Colle Pelade et la Carraire Est, soit à 2km à l’est de l’aire de projet. Sur ce secteur, un mâle adulte territorial (très démonstratif) a également été contacté à plusieurs reprises à quelques kilomètres du site de projet, il s’agit visiblement du mâle de la Sainte-Victoire. Ces observations à plus large échelle ont été réalisées durant les heures de surveillance sur « Colle Pelade », « Les Selves » et « Beaumort ».

Statut biologique Effectifs Distribution et

fonctionnalités Sensibilité au projet Reproduction

Sainte-victoire/Montagne des ubacs Périmètre du projet en limite

domaine vital (parades territoriales) Vallon = axe de déplacement

Mâle adulte et

Secteur probablement en limite du territoire défendu par le couple.

Sur l’aire d’étude immédiate : passereaux

Les espèces de passereaux forestiers et des milieux plus ouverts sont ici bien représentées. Le site de projet au regard de son couvert forestier, sa zone d’appui à la lutte et ses zones de landes permet l’expression d’une diversité spécifique intéressante.

• Alouette lulu : En France, selon le protocole STOC EPS, l’espèce présente des fluctuations importantes qui pourraient masquer pour l’instant toute tendance à long terme, et l'on observe parfois des augmentations, mais plus récemment une stabilisation des effectifs (-2% depuis 1989,

non significatif, +4% depuis 2001, non significatif). L’Alouette lulu est en forte augmentation en Europe depuis le milieu des années 80.

En région PACA, ses exigences écologiques expliquent les densités supérieures des populations méridionales et leur plus grande stabilité. L’espèce est présente sur près de 70% du territoire. Elle est régulière voire commune sur les massifs de Basse Provence et leur collines semi-ouvertes et plateaux environnants. Bien que les fourchettes d’effectifs régionales demeurent floues, la région PACA abrite probablement une part importante de l’effectif national. Son statut n’est pas défavorable mais reste à surveiller.

Sur le site du projet, a minima trois individus chanteurs ont été entendus et potentiellement jusqu’à six en périphérie proche du site. L’espèce peut être considérée comme nicheuse certaine sur le site. Une attention particulière devra donc être portée pour limiter les impacts sur cette espèce même si les milieux favorables sont localement très abondants et qu’il semblerait, d’après les suivis environnementaux menés, que l’espèce fréquente assez facilement les parcs photovoltaïques en exploitation (Source : Agence VISU, 2012 à 2015.Suivi du parc photovoltaïque des Mées – 04).

Statut biologique Effectifs Distribution et

fonctionnalités Sensibilité au projet Reproducteur certain en limite et

dans la zone de projet Chasse sur le site

Site de nidification avéré, zone de chasse en période estivale Site de halte migratoire et d’hivernage

• Fauvette passerinette : Cette fauvette est typique de l’étage collinéen en milieu méditerranéen. En France, elle est très répandue dans les garrigues méditerranéennes, la répartition de l’espèce remonte jusque dans la Drôme et les Hautes-Alpes à l’est du Rhône et dans les Causses à l’ouest, mais elle est accidentelle plus au nord. Les effectifs de cette fauvette semblent stables bien que Birdlife International mentionne une baisse de ces effectifs entre 1990 et 2000. L’estimation approximative réalisée en France fait état de 100 000 couples, ce qui représente moins de 10% des 1,4 à 3,2 millions de couples estimés en Europe.

En région PACA, l’espèce est présente sur une grande partie du territoire, du littoral au piémont alpin. Cette espèce ne dépasse que rarement les 900-1000 m d’altitude. Elle est commune dans la région à l’étage collinéen mais reste sensible à la fermeture du milieu et au défrichement engendré par la conversion de parcelles (notamment les vignobles). D’après l’analyse du programme STOC en PACA entre 2001 et 2010, les effectifs de la Fauvette passerinette sont stables, mais son statut de conservation régional reste « à surveiller ».

Sur le site du projet, a minima cinq individus chanteurs ont été entendus et potentiellement jusqu’à plus de huit en périphérie proche du site. L’espèce peut être considérée comme nicheuse certaine sur le site. Bien que les milieux favorables soient localement très abondants, une attention particulière devra être portée pour limiter les impacts sur cette espèce.

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Statut biologique Effectifs Distribution et

fonctionnalités Sensibilité au projet Reproducteur certain en limite et

dans la zone de projet Chasse sur le site

Site de nidification avéré, zone de chasse en période estivale

• Grand Corbeau : En France, l’espèce est distribuée en deux populations, la principale se trouvant à l’est d’une ligne joignant les Pyrénées-Atlantiques au Bas-Rhin, la seconde restreinte à la Bretagne et la Basse-Normandie. Le Grand Corbeau possède un statut jugé « favorable » sur le territoire français. Longtemps persécutée, cette espèce dont les effectifs étaient très bas dans les années 70 opère une reconquête de ses anciens territoires depuis les années 90. Les populations des massifs des Pyrénées, du Massif Central, des Alpes et du Jura sont en bonnes santés et les effectifs semblent se stabiliser. L’estimation du nombre de couples nicheurs en France est d’au moins 3500.

En région PACA, il est nicheur sur une très grande partie du territoire, les zones de montagne abritent le gros des populations et l’espèce est moins fréquente dans les zones de plus basses altitudes. Le suivi STOC réalisé dans la région montre une baisse des effectifs de l’ordre de 28%

entre 2001 et 2010. Même si elle est bien répartie au niveau régional, cette espèce reste peu fréquente et son statut est jugé « à surveiller ».

Le territoire local dans lequel s’inscrit le site de projet, est fréquenté de façon occasionnelle par un couple de Grand Corbeau. Il semblerait que ce couple soit cantonné sur le secteur Selves/Beaumort. L’aire des individus n’a pas pu être localisée (absence de nid sur les pylônes et absence de rochers propices permettent d’émettre une hypothèse pour une nidification arboricole ?).

Statut biologique Effectifs Distribution et

fonctionnalités Sensibilité au projet Reproducteur possible sur le

territoire local Fréquente le vallon - passage

Couple

zone de prospection alimentaire ?

• Pouillot de Bonelli : En France, il est présent sur une grande partie du territoire. Il manque sur une large frange bordant la Manche, du Finistère au Nord-Pas-de-Calais et semble être plus abondant dans le Sud-est. Au nord, on le trouve surtout en Champagne-Ardenne. Il niche exceptionnellement en Corse. Les effectifs français sont compris entre 100 000 et 400 000 couples.

A la période de l’enquête atlas de 1985-89, les populations semblaient stables sur le long terme, mais depuis de nombreuses populations voient leurs effectifs se réduire notamment dans la moitié nord. Entre 89 et 2003, l’analyse STOC démontre une chute de 50% des effectifs sur l’ensemble du territoire.

En région PACA, le Pouillot de Bonelli est une espèce commune qui se reproduit sur l’ensemble du territoire régional. Les milieux pâturés à l’abandon et l’embroussaillement lui sont favorables. Les suivis STOC en PACA font état d’une augmentation de plus de 38% des effectifs entre 2001 et

2010. Cette évolution positive des effectifs et probablement à mettre en lien avec la fermeture progressive des milieux dans la région.

Sur l’aire d’étude immédiate de nombreux chanteurs ont été observés et l’espèce peut être considérée comme nicheuse certaine. Dans le contexte local, cette espèce est très commune

Statut biologique Effectifs Distribution et

fonctionnalités Sensibilité au projet Reproducteur possible en limite et

dans la zone de projet Chasse sur le site

Site de nidification potentiel, zone de chasse en période estivale

• Bruant zizi : En France l’espèce occupe la totalité du territoire national. Elle occupe préférentiellement des zones vallonnées et d’agriculture extensive (importance des haies) agricoles avec une proportion d’arbres importante. Les zones de clairières, les vergers, les grands jardins sont également très prisés.

Une augmentation de 85% des populations est constatée chez le Bruant zizi entre 1989-2008, et de plus 30% sur la période 2001-2008. Ce regain des effectifs est possiblement à mettre en lien avec les phénomènes de changements globaux et de la conversion de milieux ouverts en landes.

Un mâle chanteur cantonné en bordure de l’aire de projet a été contacté. Les zones réellement favorables à l’espèce se trouvent plus à l’Ouest.

Statut biologique Effectifs Distribution et

fonctionnalités Sensibilité au projet Reproducteur possible en limite de

la zone de projet 1 mâle chanteur Observation sur site et à proximité

Limité,

Site de nidification potentiel.

• Pic épeichette : En France l’espèce est présente sur tout le territoire. Elle fréquente les boisements de forêts de feuillus, les grands parcs, les bosquets de chênes… Bien que les analyses STOC de ces dernières décennies montrent une tendance favorable aux espèces forestières, le bilan STOC 1989-2008, renseigne le Pic épeichette comme une espèce en déclin avéré.

Ainsi à l’échelle nationale, entre 1989 et 2008, les effectifs ont baissés de 57% tandis que sur la période 2001-2008 l’espèce voit ses effectifs remonter de 51%. A l’échelle de la région PACA, aucune tendance n’est visible et l’espèce reste peu fréquente.

Un seul individu a été contacté à plusieurs reprises dans la zone d’étude immédiate et le plus souvent en bordure de celle-ci. L’espèce est peu fréquente sur l’aire d’étude éloignée.

Statut biologique Effectifs Distribution et

fonctionnalités Sensibilité au projet Reproducteur possible dans la zone

de projet 1 mâle Observation

localisée

Limité,

Site de nidification potentiel

Pour les oiseaux nocturnes (rapaces nocturnes et assimilés), 2 espèces ont été contactées : Engoulevent d'Europe et Petit duc scops.

• Engoulevent d'Europe : L’espèce est présente sur la quasi-totalité du territoire français avec un gradient de présence croissant du Nord au Sud. Les régions méditerranéennes accueillent une part

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importante des populations. En France, les effectifs ne sont pas connus, ils sont estimés entre 40 000 et 160 000 couples, soit plus de 10 % de la population européenne, avec de faibles effectifs dans l’Est, le Nord, en montagne et des effectifs élevés dans la moitié sud du pays. Depuis quelques années, les régions à faibles effectifs subissent un déclin lié à une intensification des pratiques agricoles. Toutefois, celles-ci ne suffisent pas à expliquer totalement ce déclin.

En région PACA, l’Engoulevent est un estivant nicheur régulier qui occupe tous les départements dans une niche écologique assez précise : paysage semi-ouvert, vallonné, constitué de milieux forestiers très ouverts, de pelouses sèches, de chênaies claires. Son aire de répartition régionale semble liée aux habitats sous influence méditerranéenne. Présent depuis les premiers massifs littoraux, il est particulièrement commun sur les massifs calcaires provençaux mais absent à une altitude de moins de 50m, d’où son absence en Camargue.

Sur le site du projet, deux chanteurs ont été mis en évidence. Les zones semi-boisées proches lui sont très favorables et correspondent à son biotope. La fréquentation du site pour la nidification semble effective avec le cantonnement d’au moins 2 mâles chanteurs.

Statut biologique Effectifs Distribution et

fonctionnalités Sensibilité au projet Reproducteur probable dans la

zone de projet

Chasse potentiellement sur le site Migrateur Site de nidification probable, zone de chasse en période estivale Espèce sensible au dérangement et aux

perturbations

• Petit-duc scops : En région PACA, la distribution du Petit-duc s’étend sur l’ensemble de la région à l’exception toutefois des hauts reliefs et d’une partie de la Camargue. La région PACA abrite une part importante de la population française. Autrefois abondant, il reste néanmoins relativement commun.

Sur l’aire d’étude immédiate, un individu chanteur a été mis en évidence lors des prospections nocturnes dans le massif forestier au Sud du site qui, en tant que milieu ouvert, peut constituer une zone de chasse privilégiée pour l’espèce. Un autre a été entendu sur l’aire de projet de FS2.

L’aire de projet de FS1 est utilisée par l’espèce pour la nidification (minimum 1 mâle chanteurs) et en tant que zone de chasse.

Statut biologique Effectifs Distribution et

fonctionnalités Sensibilité au projet Reproducteur probable dans la zone de

projet Zone de chasse en période estivale Espèce peu sensible à la présence d’un parc

PV - Fréquentation possible du parc PV 3.2.2. Expertise de terrain : la migration

Les expertises de terrain ont permis de mettre en évidence un couloir de migration passant par le vallon de Font Salade. Les flux d’oiseaux observés restent assez faibles mais une diversité d’espèces intéressantes est constatée (28 espèces en migration active sur le site et 46 à l’échelle du territoire local). Les passages sont notés principalement à basse altitude sur le site d’étude, exceptés pour les Milans noirs et les Craves.

Il semble possible que le site de projet soit situé sur un couloir migratoire plus large englobant le vallon de Beaumort et vallons annexes (constat de migration de rapaces sur Beaumort : busards / faucons lors des inventaires pour le projet éolien à proximité).

Tableau 37 : Espèces observées en migration active à l'échelle du territoire local (Font Salade, Beaumort, Colle Pelade et Les Selves) Bergeronnette des ruisseaux Circaète Jean-le-Blanc Grive musicienne Pie-grièche méridionale

Bergeronnette grise Coucou geai Gros-bec casse-noyaux Pigeon colombin

Bergeronnette grise Coucou geai Gros-bec casse-noyaux Pigeon colombin

Dans le document Dossier CNPN (Page 124-132)