ETAPE 3 : DIAGNOSTIC ECOLOGIQUE
7. ANALYSE DES IMPACTS SUR LES REPTILES 185
Figure 81 : Localisation des espèces de reptiles en fonction des habitats et de l’emprise du projet
A l’instar de ce qui prévalait pour les oiseaux et les insectes, et même si les enjeux sont moins importants que pour les deux groupes précités, l’implantation des panneaux prend en compte les zones où ont été observés les différents reptiles.
A noter, la présence de la zone d’appui élémentaire n’est pas incompatible avec la fréquentation des reptiles.
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7.1.
Les impacts directs du projet sur les reptilesTableau 57 : Impacts directs du projet sur les reptiles
Typologie de l’impact Description de l’impact
Espèces ou groupes d’espèces plus particulièrement concerné
Commentaire
Qualification de l’impact
Durée Nécessité de mesure
Défrichement Terrassement Construction Exploitation
Destruction d’espèces
Destruction directe d’individus (destruction
d’adultes, de pontes…)
Ensemble des espèces Portée à l’échelle de l’aire
d’étude immédiate
La zone d’étude évite les zones les plus favorables aux reptiles Les espèces sont très mobiles et
peuvent aisément fuir
Faible Temporaire Les zones où a été observée l’espèce ont été conservées hors de
l’emprise du parc. Cela étant elles se retrouvent incluses dans les
bandes de défense contre l’incendie.
En cas de défrichement de ces bandes, un risque d’atteinte aux
espèces est possible mais, au regard de leur mobilité, il est faible
et ne remettra pas en cause le maintien des populations locales.
Résilience :
Au regard de la dynamique locale des espèces, même en cas de mortalité la résilience sera bonne les effectifs seront reconstitués à
court terme
Faible
En cas de débordement du chantier, un risque existe que des individus soit détruits lors de circulations anarchiques
d’engins ou de stockage sauvage de matériaux. Cela étant, au regard de la mobilité
des espèces, cet impact reste faible et ne remettra pas en
cause le maintien des populations locales
Résilience : Au regard de la dynamique locale des espèces, même en cas de mortalité la résilience sera bonne les effectifs seront
reconstitués à court terme sous une forme similaire à
la zone d’appui élémentaire, elles seraient
très favorables aux reptiles.
Partant de ce postulat, et considérant que l’impact - Adapter le calendrier des
travaux au calendrier principe que la zone d’appui élémentaire présente en fond
de vallon
- Favoriser une colonisation naturelle des espèces de flore
locales
- Renforcer / Développer les corridors en place sur le
pourtour de la parcelle - Mettre en place un entretien par pâturage
extensif
- Favoriser le développement des messicoles par la mise en place d’une gestion adaptée
Sur l’emprise du parc Perte totale/partielle de territoire de reproduction et nourrissage
Faible Permanent
L’implantation du parc évite les zones préférentielles où ont été observés les individus. Cela étant, même si elles n’ont pas fait l’objet d’observation, les zones occupées par les panneaux sont compatibles
avec la présence des reptiles.
Partant du principe que cet habitat est extrêmement bien représenté
localement, cette consommation d’habitat forestier ne sera pas de nature à remettre en cause le maintien des populations locales
Résilience :
Bonne, la redistribution à très court terme des reptiles dans la périphérie su parc palliera cette
perte d’habitat.
Faible
En cas de débordement du chantier, un risque existe que
des portions d’habitat soient n’est pas de nature à remettre
en cause le maintien des populations locales
Résilience :
Bonne, la redistribution à très court terme des reptiles dans la périphérie su parc palliera cette
perte d’habitat.
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Sur les bandes de défense contre l’incendie
Perte totale/partielle de territoire de reproduction et nourrissage sur des emprises actuellement occupées par nombre de reptiles
Nul à fort suivant la gestion du chantier
Permanent
Les bandes de défense contre l’incendie recoupent plusieurs emprises où des reptiles ont été observés. Si ces bandes font l’objet
d’un traitement similaire à ce qui est fait dans le cadre du maintien de la zone d’appui élémentaire en
fond de vallon, l’impact sera nul, ainsi travaillée, cette zone est très favorable au reptile. Si, par contre,
la mise en œuvre des bandes entraîne un défrichement, la destruction des habitats sera totale
et l’impact sera fort.
Résilience :
Absence de résilience si la mise en œuvre des OLD se traduit par des bandes mise à ras en périphérie du
parc. La résilience sera bonne si une gestion adaptée des OLD, la recolonisation des emprises sera observable dans l’année qui suit la
fin des travaux.
Nul à fort suivant la gestion du chantier
Permanent Si les bandes de défense
prennent la forme des zones d’appui élémentaire, l’impact sera
nul.
Par contre, si les bandes revêtent un caractère
défriché, remis à ras fréquemment l’impact
sera fort Résilience : Absence de résilience si la mise en œuvre des OLD se traduit par des bandes mise à ras en périphérie du parc. La résilience sera
bonne si une gestion principe que la zone d’appui élémentaire présente en fond
de vallon
- Favoriser une colonisation naturelle des espèces de flore
locales
- Renforcer / Développer les corridors en place sur le
pourtour de la parcelle
Portée à l’échelle de l’aire d’étude immédiate
Dérangement lié à la présence humaine très proche des reptiles (pas de dérangement lié au bruit
comme les oiseaux) Dérangement dans un habitat favorable de lisière mais habitat
moins favorable sur la zone d’étude et présence potentielle des reptiles cantonnés dans les corridors boisés et zones de lisières en périphérie de la zone
d’étude
Modéré à fort Temporaire
Emission de bruit et de poussière, circulation et vibrations, sont de nature à déranger les espèces durant la réalisation du chantier
Résilience :
Bonne, la recolonisation des emprises sera observable dans l’année qui suit la fin des travaux.
Négligeable la surveillance du site et le
suivi écologique
Obligatoire - Adapter le calendrier des
travaux au calendrier
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7.2.
Les impacts indirects du projet sur les reptilesTableau 58 : Les impacts indirects du projet sur les reptiles
Typologie de l’impact Description de l’impact
Espèces ou Défrichement Terrassement Construction Exploitation
Modification de
Non concernés par cette typologie d’impact
Faible à Modéré Permanent
Surface de sol nu sans fourrés trop importantes pour permettre une installation des reptiles dans
l’enceinte du parc,
Transit potentiel entre les fourrés en périphérie mais à risque
Résilience :
Faible en l’absence d’éléments attractifs pour les reptiles dans l’enceinte du parc.
Obligatoire
- Mettre en œuvre les bandes de défense contre l’incendie sur un même principe que la zone d’appui élémentaire présente en fond de vallon
- Suivre de l’évolution et colonisation des populations de faune
- Renforcer / Développer les corridors en place sur le pourtour des parcelles et à l’échelle du plateau - Favoriser le développement des micro-habitats à
l’intérieur de l’enceinte du parc (tas de bois mort, tas de pierre…)
Favorable à fort suivant la gestion du chantier Permanent
Si les bandes de défense prennent la forme des zones d’appui élémentaire, l’impact sera favorable.
Par contre, si les bandes revêtent un caractère défriché, remis à ras fréquemment l’impact sera fort
Résilience :
Absence de résilience si la mise en œuvre des OLD se traduit par des bandes mise à ras en périphérie du parc. La résilience sera bonne si une gestion adaptée
des OLD, la recolonisation des emprises sera observable dès l’entretien achevé.
La poussière, les circulations et les vibrations sont de nature à générer un dérangement et un
effet barrière sur les espèces Résilience :
Bonne, la recolonisation des emprises sera observable dans l’année qui suit la fin des
travaux
Négligeable à fort suivant la gestion des bandes de défense contre l’incendie
Permanent
Tel que le projet a été dessiné, deux grandes continuités écologiques se distinguent sur un axe Nord-Sud et Nord-est – Sud-ouest. Ces continuités
coïncident avec les points d’observation de l’ensemble des espèces patrimoniales. A ce titre, il
serait possible de considérer que le projet a une incidence négligeable sur les continuités écologiques
si la mise en œuvre des bandes de défense contre l’incendie pouvait être compatible avec cette
perméabilité pour les reptiles.
Au regard de la fonctionnalité de la zone d’appui élémentaire en place, cette possibilité est
envisageable.
Résilience : idem ligne précédente
Obligatoire
- Mettre en œuvre les bandes de défense contre l’incendie sur un même principe que la zone d’appui élémentaire présente en fond de vallon - Adapter le calendrier des travaux au calendrier
biologique des espèces (hors période de reproduction).
- Délimiter et matérialiser strictement les zones de travaux pour éviter tout empiètement sur les
milieux naturels
- Renforcer / Développer les corridors en place sur le pourtour des parcelles et à l’échelle du plateau Effet barrière lié à la
pose de grillage
Ensemble des
espèces / Nul Non nécessaire
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7.3.
L’évaluation globale de l’impact du projet sur les reptiles Au regard :• Des enjeux patrimoniaux limités des espèces présentes localement;
• De la prise en compte de ces enjeux par le dessin du projet, tant sous l’aspect des stations, que des connexions entre ces stations
• Du caractère favorable de la zone d’appui élémentaire en place au fond du vallon de Font Salade
• De l’importante représentativité des habitats naturels impactés par le projet
• De l’abondance du Lézard vert
• De la possibilité de colonisation de la périphérie du parc depuis les habitats conservés
Les impacts du projet sur les reptiles sont considérés comme faibles et leurs effets sont considérés comme non significatifs sur le maintien des populations.
Il faut, toutefois, souligner qu’un risque existe de voir cet impact être plus important, si les bandes de défense contre l’incendie, qui entoure sur une épaisseur de 50m le parc photovoltaïque, devaient faire l’objet d’une pression de coupe trop forte les rendant inhospitalières.
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