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Les nouvelles technologies

Les parkings de la ville de Lille et du Grand stade sont équipés en jalonnement dyna-mique, c’est-à-dire d’une signalisation en temps réel des offres de stationnement.

À l’instar de certaines communes, la ville permet également la verbalisation par PV électronique.

Par ailleurs, la ville utilise le système de paiement Piaf (parcmètre individuel à fente), horodateur personnel avec paiement à la minute, et elle expérimente une borne sur une aire de livraison pour limiter la durée du stationnement des livreurs.

 Lyon et son agglomération

1 282 000 habitants (58 communes) – Superficie : 516 km2 – Densité : 2 485 hab/km2

La politique de stationnement

En matière de stationnement, les enjeux de l’agglomération lyonnaise sont multiples et englobent une grande diversité de territoires. L’objectif prépondérant est de répondre aux enjeux suivants :

− l’occupation et le partage de l’espace public ;

− l’attractivité et l’accès aux commerces et activités ;

− le maintien de l’habitat en centre-ville ;

− la conservation d’une équité sociale ;

− la limitation du trafic automobile ;

− les difficultés liées à la circulation ;

− la garantie d’une certaine image de la ville ;

− l’équilibre des finances publiques.

Par ailleurs, l’agglomération considère la gestion du stationnement comme un levier pour atteindre différents objectifs en faveur d’une politique de déplacements :

− développement des modes de transport alternatifs ;

− récupération d’espaces publics ;

− préservation de la qualité de l’air ;

− améliorations technologiques ;

− objectifs financiers.

L’offre de stationnement

L’offre de stationnement public est partagée entre les acteurs suivants :

− les 58 communes de l’agglomération ;

− la communauté urbaine (le Grand Lyon), en lien avec des opérateurs privés tels que Lyon Parc Auto, Vinci, etc. ;

− l’autorité organisatrice de transport urbain (le SYTRAL).

Les objectifs du PDU de l’agglomération reposent en premier lieu sur le maintien d’un dynamisme économique. Par conséquent, les autorités garantissent un certain nombre de places aux visiteurs de courte durée. À Lyon, 35 000 places de station-nement payantes sur voirie sont à leur disposition (dans des espaces interdits aux résidents), ainsi qu’un réseau de parkings en ouvrage.

Les objectifs du PDU s’orientent ensuite vers une réduction du trafic automobile.

Ainsi, les autorités s’attachent à dissuader le stationnement des pendulaires au profit d’un report modal, principalement par la mise en place de parkings relais aux portes de l’agglomération. À court terme, l’agglomération souhaite également multiplier les usages du domaine public et les zones de stationnement spécialisées, telles que les stations de vélos en libre-service, les stations d’autopartage ou les terrasses estivales. Néanmoins, ces aménagements ont un effet de pression direct sur l’offre disponible.

Les objectifs du PDU favorisent enfin le stationnement des résidents dans l’optique de maintenir l’habitat attractif. C’est pourquoi les résidents bénéficient d’une tarification préférentielle sur voirie (16 euros par mois) et dans les parcs de stationnement.

L’abonnement domicile en illimité s’élève à 96 euros par mois contre environ 160 euros par mois au tarif normal dans la presqu’île et à 60/65 euros par mois contre 100 à 120 euros par mois hors presqu’île. Ces abonnements sont calculés sur quinze sorties dans le mois hors week-end. Au-delà, chaque sortie est facturée 5 euros. À noter que les abonnements résidentiels de ces parcs dissuadent les usagers à utiliser

leurs véhicules. En effet, le tarif est établi pour que les résidents n’aient pas de surplus à payer par rapport aux prix des transports en commun.

Le contrôle

L’agglomération doit faire face à plusieurs enjeux concernant la gestion du contrôle et du taux de respect : l’amélioration de la surveillance (seulement 45 agents actuellement pour 35 000 places de stationnement), la modification du montant des PV, la mise en place du PV électronique (une des premières villes en France), la centralisation des horodateurs et le processus de décentralisation.

Concernant les contraventions, le Grand Lyon reçoit la part des recettes transmise par le gouvernement. En 2011, elles se sont élevées à 16 millions d’euros (8,5 millions d’euros en 2005 et 21 millions d’euros en 2009).

Quant à la Ville de Lyon, elle a perçu 12 millions d’euros de recettes pour le stationnement sur voirie en 2012. Cette somme constitue l’un des plus importants revenus du budget de la ville. Néanmoins, il faut soustraire les coûts d’exploitation, l’entretien des horodateurs et le contrôle pour obtenir le montant des bénéfices, qui se révèle très faible.

Les nouvelles technologies

L’agglomération s’efforce d’orienter l’ensemble des usagers vers l’offre qui leur est dédiée. Elle est donc dans l’obligation d’harmoniser les offres et les tarifs du station-nement sur voirie et en ouvrage. Ainsi, elle développe de nouveaux outils de gestion des flux :

− un jalonnement dynamique des parcs de stationnement ;

− un guidage à la place et des capteurs sur voirie (cette nouvelle technologie est testée dans certains projets) ;

− un accès aux informations de disponibilités sur les réseaux.

Cependant, certaines innovations technologiques se confrontent à des contraintes juridiques, tel le projet FREILOT (Urban Freight Energy Pilot) auquel participent le Grand Lyon et la ville de Lyon.

Par ailleurs, la mise en œuvre du projet « ville intelligente » permet d’envisager le développement des e-services concernant les modalités de paiement (par carte bancaire pour le stationnement sur voirie, technologie NFC1) et les informations sur la mobilité et le stationnement. Dans les parcs en ouvrage, les paiements par carte représentent déjà 80 % des transactions.

(1) La NFC (Near field communication, littéralement « communication en champ proche ») est une technologie de communication sans fil.

 Nantes Métropole

590 000 habitants (24 communes) – Superficie : 524 km2 – Densité : 1 127 hab/km2

L’offre de stationnement

Si les communes de l’agglomération nantaise demeurent compétentes en matière de stationnement sur voirie, Nantes Métropole-Communauté urbaine dispose depuis 2004 de la compétence « Parcs de stationnement » et d’une mission de cohérence générale des politiques communales de stationnement, par l’intermédiaire de documents d’orientation tels que le Plan de déplacements urbains.

L’agglomération nantaise dispose de 12 000 places de stationnement payant sur voirie, dont la quasi-totalité en centre-ville.

Au 1er septembre 2013, Nantes Métropole assure la gestion de 9 000 places de stationnement payant hors voirie, réparties sur 13 parcs en ouvrage et 14 parcs en enclos. À cela s’ajoutent près de 6 700 places de rabattement dans 48 parcs relais.