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Les niveaux d’équipement et de service

1.1 Synthèse générale du diagnostic de la commune de Lokossa

1.1.5 Les niveaux d’équipement et de service

L’économie de la commune repose essentiellement sur la production agricole dominée par les palmeraies, la culture du maïs et du manioc et le maraîchage ; l’exploitation des carrières de gravier et de sable ; les petites et moyennes entreprises de l’artisanat, de services et une industrie embryonnaire représentée par les industries de textile ; l’huilerie de Houin-Agamè ne fonctionnant plus.

Les capacités de production de la population quoique laborieuse, sont limitées par les techniques rudimentaires de production agricoles et de pêches, les contraintes foncières, d’appauvrissement des terres et des plans d’eau et surtout de l’inondation des basses terres faute d’aménagement adéquats.

Cette situation de la commune de Lokossa présentant des avantages mais aussi des contraintes au développement harmonieux du territoire doit être encadrée par une politique réfléchie de gestion des installations humaine. Le schéma d’aménagement et les différents documents d’aménagement y contribuent fortement.

1.1.5 Les niveaux d’équipement et de service

On retient qu’un effort est toujours fait pour la construction des infrastructures dans tous les secteurs du développement : éducation, santé, l’eau, loisirs et routes. Cependant ceci reste toujours insuffisant au regard des problèmes et des besoins. Le tableau n° 6 fait une synthèse du niveau d’équipement de la commune.

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Tableau 6 : Résumé du niveau d’équipement de la commune

Secteurs Niveau d’équipement en 2010 Qualité du service Observations

Education Enseignement maternel

13 écoles Ecoles Maternelles Publiques (EMP) pour toute la commune dont 6 pour le seul arrondissement de Lokossa. Cependant, il y a au moins une EMP dans tous les arrondissements

-586 et 86 enseignants respectivement publics et privés pour les écoles primaires 46 enseignants pour la maternelle dont 14 APE, 26 contractuels et 6 communautaires ; -insuffisance de salles de classes et surtout de mobilier ;

-inondation cyclique des écoles constitue également un problème.

La plupart des professeurs sont vacataires.

Enseignement technique

9 collèges privés dont 8 Lokossa à 1 à Koudo

Ces établissements combinent quelque fois l’enseignement général et l’enseignement technique (génie civile, G1, G2, G3)

Enseignement supérieur

Institut Universitaire de Technologie (IUT)à Agnivèdji 2 écoles supérieures privées

Santé

-1 CHD et 1 Hôpital de zone à Lokossa ;

-4 CSA avec maternité et dispensaire pour les 4 autres arrondissements ;

-2 dispensaires isolés à Djondjizoumè et à Dansihouè (arr de Ouèdèmè) ;

-12 cliniques privées d’importance diverse dont 8 à Lokossa

-9 points de vente des produits pharmaceutiques dont ceux des Centres publics de santé.

-On dénombre 04 médecins, 12 infirmiers diplômé d’état, 12 sages femmes d’état, 12 IB, 12 PA, 06 techniciens et 01 AH ;

-faible taux de fréquentation des hôpitaux de la commune ;

-insuffisance de personnels qualifiés ; -manque d’infrastructures adéquates ; -insuffisance de matériels médico technique ;

-pénurie en médicaments même ceux qui sont dits essentiels.

-Mauvais entretien des centres ; dans les quartiers lotis de la ville de Lokossa ; -dans les zones rurales on compte 56 Forage muni de Pompe à Motricité Humaine (FPMH), 8 Adduction d’Eau Villageoise (AEV), 11 Poste d’Eau Autonome centre est partielle ;

-la tendance est à la construction des AEV .

13 Hygiène et assainissement -Le taux moyen de couverture de la commune en

latrines est de 12,83%. Selon le Plan d’Hygiène et d’Assainissement de la Commune (PHAC) ;

-Plus de 60% des ménages rejettent leur eau de lessive, cuisine et vaisselle dans la cours

9 % seulement de ménage dispose de puits perdus ; -les ordures ménagères sont ou rejetées dans la nature ou enfouie 19,80% ou collecté par les ONG3, 50%.

Les services pour l’hygiène et l’assainissement sont manifestement insuffisants et de qualité mauvaise. Il y a un système formel de gestion des déchets solides dans les 8 quartiers de la ville de Lokossa.

-La commune dispose d’un

plan d’hygiène et

assainissement adopté en 2011 ;

(RN2 : Comé-Lokossa-Dogbo) traversant la commune ;

-RN à chaussée non revêtue : 15km RN 2 bis (Lokossa-Dévé-Aplahoué ;)

-63 routes et pistes communales à entretenir, construire ou ouvrir pour 265 Kms ;

-6,600 km de voies pavées;

-12,300 km de caniveaux fermés ; -13 km de caniveaux à ciel ouvert ;

-2,800 km de voies urbaines bitumées (double voies) ;

-400 m de collecteur ;

-transport par les taxis (832 en 2009), et taxi moto ; -4 gares routières dont 2 à Lokossa 1 à Agamè et 1 Ouèdèmè.

-Dégradation des infrastructures routières ; -enclavement total de certains villages en saisons des pluies. La praticabilité de certaines pistes est saisonnière même dans le centre urbain à Lokossa ;

-surcharge, faible entretien des véhicules ; -Seules les pistes de Lokossa sont aménagées.

Les autres sont confrontées aux problèmes d’inondation et d’insalubrité

-Il y a des voies beaucoup de voies à ouvrir ;

-beaucoup d’aménagement de la voirie urbaine même si ceci reste insuffisant ;

-une bonne prise de conscience des problèmes des routes et pistes.

Agriculture - Début de mécanisation avec l’offre de service agricole mécanique par des prestataires chinois basés à Dévé dans la commune de Dogbo ;

– l’existence de quelques tracteurs, des charrettes, des motoculteurs etc ;

-l’implantation du centre songhaï dans la commune constitue un atout important pour la formation de jeunes pour l’agriculture ;

24 agents dont 5 cadres A (en 2009) au Centre Communal de Promotion Agricole (CeCPA)

-Beaucoup de zones de basses vallées inondables dont les inondations régulières soulèvent la difficulté de risque agricole ;

-Huilerie de Houin Agamè occupe une grande partie des terres de barre.

14 -existence d’une plantation de palmier à huile gérée

par des coopératives CAR Houin Agamé .

Elevage et Pêche -Les zones de pêche et de pisciculture sont Ouèdèmé, Houin, Lokossa (Djèto et Doukon) ; -les pêcheurs utilisent des outils artisanaux précaires de pêches comme pirogues, filets, nasses et la pêche à la ligne ou même quelque fois à la main libre ; -l’élevage reste dans son ensemble traditionnelle ou semi moderne et concerne les volailles (poulet surtout), les petits ruminants et les rongeurs.

Existence de services publics pour la pêche et l’élevage

Les lacs et les marigots constituent les ressources en eau d’abreuvement des animaux

Commerce 8 marchés au total dont 3 de nature

intercommunale (Ouèdèmè, Houin, Agamè) et 1 international (le marché Nesto d’ALMEIDA).

34 Boutiques 152 hangars 23 kiosques 632 appatâms et 15 Magasins.

- Faible équipement des marchés ;

- état dégradé de la plupart des pistes rurales ;

-enclavement saisonniers pendant au moins trois mois de Ouèdèmé (inondation et crue).

Source : rapport diagnostic, AOC 2011

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1.2 ETAT DE LAMENAGEMENT DU TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE LOKOSSA

1.2.1 Accessibilité de la commune

La commune de Lokossa et notamment la ville de Lokossa est un territoire qui a pris de l’importance par rapport à sa situation et c’est pour cela que la décision de faire de Lokossa le chef lieu du département du Mono (sud ouest) a été prise. En effet la position en hauteur de Lokossa par rapport à Athiémé a définitive permis à cette localité de s’urbaniser et de garder une position de pôle de développement de cette partie du pays. De plus Lokossa reste presque le centre de la partie sud ouest du pays qui est aujourd’hui divisé en deux départements (Couffo et Mono). L’ouverture de Lokossa sur ces deux départements d’une part et la proximité d’autres centres urbains du pays (Abomey et Bohicon sont à 80 Km et Cotonou à 100 Km) fait de la commune de Lokossa une commune d’accès facile. La principale route (la RN 2) traversant le département passe par Lokossa et conduit très facilement à Cotonou, Abomey et Bohicon.

Par ailleurs de Lokossa, l’on peut accéder très facilement aux autres commune du Mono et du Couffo.

1.2.2 Niveau d’équipements communautaires et techniques

S’il y a un domaine dans lequel la commune de Lokossa et notamment son chef lieu a bénéficié de son érection en chef lieu de département, c’est bien celui de la construction des infrastructures communautaires et techniques. Cette décision a eu une grande conséquence dans l’urbanisation de la ville et l’implantation des principaux services déconcentrés départementaux. D’abord, la ville a bénéficié de la construction d’une préfecture et presque tous les ministères ont dans cette ville une direction départementale. La politique de développement équilibré du pays a permis également l’installation de quelques usines, des établissements universitaires etc. Avec l’urbanisation, la ville a bénéficiée des réseaux d’eau, d’électricité et du bitumage ou pavage et assainissement de quelques rues etc.

1.2.3 Etablissements humains et de qualité de vie

La modestie de la ville de Lokossa et sa proximité avec les autres centres de décision du Bénin et des villes du Togo en fait une ville tranquille. De plus cette commune qui est la plus urbanisée se trouve entourée par des zones rurales de production agricole et de petites villes qui contribuent fortement au ravitaillement en produits variés de la commune. Tout ceci fait de la commune un lieu qui bénéficie de plus en plus des investissements de la part des personnes nantis des villes de Cotonou et ailleurs dans la construction de villas ou de structures d’hébergement. Il n’est plus rare que des séminaires nationaux se tiennent à Lokossa qui offre idéalement des conditions de tranquillité, d’hébergement et d’accessibilité.

1.2.4 Niveau de production et de capacité de production/activités économiques L'économie de la commune de Lokossa est caractérisée par une diversité d’activités : productions végétale et animale, artisanat, commerce, transport, industrie, services et dans une moindre mesure par la production halieutique, la chasse, l’exploitation forestière, la maintenance/ réparation et le tourisme.

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Elle se repose essentiellement sur la production agricole dominée par les palmeraies, la culture du maïs et du manioc et le maraîchage ; l’exploitation des carrières de gravier et de sable ; les petites et moyennes entreprises de l’artisanat, de services et une industrie embryonnaire représentée par l’industrie de textile ; l’huilerie de Houin-Agamè ne fonctionnant plus.

Les capacités de production de la population quoique laborieuse, sont limitées par les techniques rudimentaires de production agricoles et de pêches, les contraintes foncières, d’appauvrissement des terres et des plans d’eau et surtout de l’inondation des basses terres faute d’aménagement adéquats.

Cette situation de la commune de Lokossa présentant des avantages mais aussi des contraintes au développement harmonieux du territoire doit être encadrée par une politique réfléchie de gestion des installations humaine. Le schéma d’aménagement et les différents documents d’aménagement y contribuent fortement.

1.2.5 Existence de documents de planification spatiale

Comme toute les communes du Bénin, et suivant, les différents textes de la décentralisation et les recommandations de la Déclaration de Politique Nationale d’Aménagement du Territoire (DEPONAT), la commune de Lokossa a élaboré et mis en œuvre avec plus ou moins de bonheur des documents de planification et de développement. On peut citer par exemple, le Plan de Développement Communal (PDC), le Schéma Directeur d’Aménagement de la Commune (SDAC) , les plans d’urbanismes et des plans de lotissements.

Ainsi la commune de Lokassa a élaboré :

Deux Plans de Développement de la Commune (PDC de 1ère et 2ème génération) ; Un Schéma Directeur d’Aménagement de la commune (SDAC) de 2007 non adopté ; Des plans de lotissement ;

Un plan sectoriel qui est le Plan d’Hygiène et d’Assainissement de Commune.

Tous ces documents, s’ils sont d’une importance indiscutable devraient découler du SDAC qui est l’outil de cadrage spatial duquel découlent les autres outils de planification prévu par la loi.

1.2.6 Liens et articulations des différents documents de planification existants Les documents de planification actuelle montrent dans l’ensemble les actions de développement par secteur. Il y a le PDC qui reste un document de planification pour le développement économique et social et qui a abordé les actions relatives aux infrastructures économiques et sociales, les actions de renforcement des capacités des élus et différentes structures ou organisations de développement et de gestion. Il penche également sur des aspects d’urbanisation (lotissement) etc. Ensuite le SAFIC a ressorti les éléments de diagnostic relatifs à la capacité de gestion des élus et d’autofinancement de la commune ce qui a permis de faire une planification dans ce sens. Le PHAC permet de cibler les actions propres à ce secteur. Tout obéit à une vision commune et à certaines orientations.

On peut constater que si dans l’ensemble ces plans se complètent par rapport au diagnostic dont ils se détaillent ou se complètent mutuellement des aspects. Toutefois, ils souffrent en général d’une

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cohérence et manque d’une ligne directrice pouvant faire fonction d’arbitrage du développement.

Les actions semblent isolées et visent à corriger un ou des problèmes sans une certaine intégration des secteurs. Les liens entre l’urbain et le rural, l’arbitrage nécessaire, l’organisation spatiale du développement semblent absents.

1.2.7 La décision de relecture du SDAC

Un premier SDAC avait été élaboré. Ce schéma montre le diagnostic et certaines caractéristiques de la commune. Les éléments de cartographie de ce document souffrent encore des erreurs enregistrées depuis la réalisation des premières cartes du pays par l’Institut de National de Géographie (IGN). Beaucoup de villages sont mal nommés ou ne sont pas bien positionnés. Le Schéma dans son ensemble reste beaucoup plus un document de connaissance du territoire faisant ressortir les ambitions de développement qu’un outil de planification spatiale de la commune. Dès lors le conseil communal brûle d’un vif désir de relire ce premier Schéma et par une approche participative aboutir à un document pouvant servir comme instrument de travail et de communication entre élus, population et partenaires.

1.3 PROBLEMATIQUE DAMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE DE LOKOSSA

Elle sera exprimée à travers les grands problèmes, potentialités, opportunités et menaces qui se présentent pour la commune secteur par secteur tels que l’ont exprimé lors de l’atelier communal de validation du diagnostic mais aussi par une synthèse caractérisant les principaux traits de la commune.

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1.3.1 Les forces, faiblesses, opportunités et menaces

Tableau 7 : Les forces, faiblesses, opportunités et menaces par secteurs de développement

Domaine Force Faiblesse Opportunité Menaces

Généralités -Cadre physique et naturel diversifié ; -une position de métropole administrative et universitaire du Mono Couffo ;

-la volonté politique du maire.

-Faible disponibilité de terres habitables ;

-Forte concentration des infrastructures dans le centre urbain de l’arrondissement de Lokossa.

Partenaires Techniques et Financiers (PTF).

Insécurité

Agriculture, élevage, pêche et foresterie

-Existence de terres fertiles dans la basse vallée du Mono (Ouèdèmé, Lokossa) de Couffo (Koudo et Houin) ; -grande ampleur des cultures porteuses comme banane, crincrin, canne à sucre ;

-existence de plans fonciers ruraux dans huit villages

-forte potentialité pour le développement des cultures de contre saison ;

-développement des plantations de teck.

-Non auto suffisance alimentaire pour les produits vivriers en général (céréales) ;

-faible valorisation agricoles des ressources en eau de la commune (bas fonds, plaines d’inondation, sources) ; -surexploitation et ensablement des plans d’eau ;

-destruction des étangs piscicoles et des cultures par les Hippopotames ; -crise dans les CAR et URCAR ; -déséquilibre agro-sylvo pastoral ; -conflit d’accès aux ressources entre agriculteurs et éleveurs notamment à Ouèdèmé ;

-divagation des bêtes ;

-insécurité foncière grandissante ; -faible encadrement des producteurs agricoles et des éleveurs ;

-développement des épizooties ; -faible mécanisation de l’agriculture

- Existence de projets d’appui en agriculture et élevage et pêche FAFA, PAFIRIZ, PADPPA ;

- existence des installations du centre Songhaï et de

"Africa rice" (ex ADRAO) ; - possibilité d’appui technique et de service de la coopération chinoise à partir du périmètre aménagée de Dévé (Dogbo) ;

- demande forte de la métropole de Cotonou par rapport aux aliments comme banane, produits maraichers (crin crin) ;

- existence de plans fonciers ruraux dans huit villages ;

-Inondation

périodique des zones culturales autour du Mono et du Couffo ; -transhumance.

Environnement et

ressources naturelles

-Existence de quelques forêts sacrées et de plantations d’arbres ;

-existence des ressources en eau ; -Existence des ressources minières (graviers, sable, calcaire).

-Forêts fortement dégradées par les actions anthropiques ;

- destruction progressive des galeries et surtout la menace pèse sur certaines espèces animales et végétales ;

- bas-fonds non aménagés ;

existence de dispositions juridiques.

Défaut de délimitation territoriale

19 -épuisement et gestion anarchique des

ressources minières ;

-insuffisance de plantations forestières.

L’assainissement -Existence de latrines publiques -existence de structures de collecte des ordures ((FNDH, ASL ATHOM et le CDQ Agonvè) dans l’arrondissement de Lokossa ;

- existence de groupements de femmes organisés et encadrés pour l’entretien des espaces publics ; -existence du PHAC ;

-une bonne gestion est faite des ordures collectées sur les sites de décharges finales ;

-Existence d’ ouvrages

d’assainissement dans le centre urbain de l’arrondissement de Lokossa.

-La couverture en latrines dans la commune est bien en deçà des attentes nationales et de la cible OMD ;

-les eaux usées sont pour la plupart déversées dans la nature ;

- les abords des concessions sont des lieux privilégiés de rejet des ordures ménagères ;

-existence de dépotoirs sauvages dans certains quartiers

-l’absence de bacs à ordures est notoire dans tous les marchés, places publiques ;

-inexistence des structures de collectes des ordures dans les arrondissements ruraux ;

-inexistence d’ouvrages

d’assainissement dans les arrondissements ruraux ;

- les latrines ne sont pas génerallement entretenues surtout celle publiques.

-Appui à la réalisation et mise en œuvre du PHAC

-PTF (Associations ELEZO CAP ESPOIR)

Programme de Gestion Urbaine Décentralisée (PGUD2) de la Banque Mondiale

Le secteur minier -Existence de gisements de graviers, de sable et de calcaire dans la commune ;

-perception de taxes par voyage de gravier ou de sable par la mairie ; -l’accès facile au graviers et au sable par la mairie et les populations ; -l’initiative d’organisation des exploitants de carrière et existence de PME (NORMA……).

-Exploitation anarchique et incontrôlée des carrières de graviers et de sable ; - non délimitation des zones des carrières ;

-pistes d’accès au carrière impratiquable en saison des pluies ; -non réhabilitation des sites de carrières) ;

-dysfonctionnement des comités de gestion de sable et de graviers) ;

Existence de structures d’extraction et de vente des

20 -dégradation des pistes d’accès aux

carrières entrainée par les camions de transport de ces ressources ;

- conflit frontalier entre la commune de Bopa et de Lokossa exacerbé par la présence du gisement de calcaire de Tinou ;

-éboulement de certaines carrières de graviers ;

-utilisation des zones d’habitation et agricole à des fins d’exploitation de carrières ;

-dégradation et destruction de l’environnement.

Le secteur commercial -Existence d’un grand marché du nom de Nestor D’ALMEIDA dans l’arrondissement de Lokossa ;

-existence de marchés secondaires dans tous les autres arrondissements ; -efforts de construction de hangars et de boutiques ;

-existence du marché ESCAL qui s’anime tous les jours

-existence d’un domaine réservé dans le cadre de la construction du marché de bétail à Toguèmè ;

-dynamisme des communautés Nigériennes (Haoussa), Nigérianes (Yoruba et Ibo), des Adja et Sahouè.

-Secteur dominé par l’informel ;

-enclavement total de certains marchés en saison des pluies ;

- la non animation du marché de l’arrondissement de Houin ;

- état dégradé de la plupart des pistes rurales qui ne facilitent pas le transport des produits agricoles vers les marchés ; -insuffisance d’infrastructures marchandes (magasins de stockage, hangars..).

Existence du Fonds d’Investissement pour les villes secondaires (FIVIS) de la GIZ qui finance la réalisation

Existence d’une association des artisans

- Réticence des banques secondaires à accorder des crédits aux entrepreneurs désireux de créer des unités ;

- faible représentativité des grandes entreprises ;

- insuffisance de professionnalisation

- Existence des programmes nationaux de micro-finance - demande forte de la métropole de Cotonou des produits transformés comme (gari, tapioca, huile rouge,

Retard technologique grandissant dans plusieurs branches de l’artisanat.

21 des artisans ;

-faible transformation des produits agricoles.

sodabi).

Banques et finances - Existence des banques et institutions de micro-finances dans la commune - octroi de crédits aux artisans et aux producteurs

-Le taux d’intérêt pratiqué par les IMF trop élevé ;

-nombre limité des structures de financement des initiatives paysannes -formalités trop longues et coûteuses pour les demandeurs ;

-garantie pour les prêts trop difficile ; -échéanciers de remboursement non adaptés aux cycles des activités ; -inexistence d’un cadre de concertation entre la Mairie et les IMF.

-La Caisse Locale de Crédit Agricole et de Mutualité (CLCAM), le Projet Agricole de Développement du Mono-Couffo (PADMOC) et l’ASMAB qui financent les initiatives agricoles ;

-existence d’un programme national d’appui aux Institutions de Micro-Finances (IMF) ;

-appui technique et financière des bailleurs de fonds.

Habitat et urbanisme - Position de chef lieu de département

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