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L’affectation agro halieutique

4 Contenu du schéma directeur d’aménagement

4.2 Les grandes affectations du territoire

4.2.2 L’affectation agro halieutique

4.2.1.2 Les terroirs villageois

C’est la zone d’influence des villages et hameaux. Les populations y exercent les activités de production et sociale de toute sorte.

Vocation :

Le territoire tel qu’il se présente est multifonctionnel où dominent les activités agricoles, d’élevage et de foresterie. Les agglomérations rurales (villages, hameaux etc.) y sont intégrées. Cependant c’est la zone des champs, des plantations de palmiers, de bananiers ou des arbres pour le bois de services et de chauffage (neem, teck etc.) qu’elles soient communautaires ou individuelles. Cet espace comprend par endroit de zones humides étroites. Les espaces non valorisables pour les cultures pluviales sont laissés en friche où se développent des savanes arbustives denses soumises au pâturage.

Les activités prioritaires ou compatibles : L’agriculture pluviale

La plantation de palmiers, bananiers, de cannes à sucre La plantation des bois de services et de chauffage La cueillette

Le pâturage contrôlé de bovins

La recherche du bois de chauffe ou de service Mesures à prendre :

- Encourager la mise en valeur des espaces impropres à l’agriculture dans cette affectation pour la sylviculture et le pâturage ;

- encourager l’exploitation des bas-fonds et zones humides ou pour l’agriculture de contre saison ou pour la pêche ;

- prévoir des petits couloirs de circulation des animaux domestiques entre les secteurs de pâturage dans cette zone ;

- protéger les ressources en eau de cette zone (rivière, galerie, plan d’eau etc.) ;

- délimiter la zone de fermes modernes et clarifier le statut foncier et les modalités d’accès de ces espaces ;

- délimiter les espaces riches en ressources minières (graviers, sable calcaire) qui sont dans cette zone ;

- acquérir des terres pour l’installation des fermes modernes ;

- -identifier et aménager des zones de hautes altitudes dans les zones inondables pour concentrer l’installation des populations.

4.2.2 L’affectation agro halieutique

Cette affectation comprend les plans d’eau et les espaces marécageux de la commune ainsi que les terres environnantes de ces espaces. Sa gestion doit être faite au regard des objectifs suivants :

i. Mettre en œuvre un plan de gestion des plans d’eau et des zones humides de la commune ii. Poursuivre l'aménagement des terres pour l’agriculture, l’élevage et la pêche

iii. Identifier et viabiliser les zones prioritaires d’installations des agglomérations en milieu inondable

43 Ses caractéristiques :

Il s’agit des lacs, les marécages et les terres environnantes. Les villages pécheurs y sont associés.

L’agriculture pluviale est secondaire et n’y trouve pas vraiment un sol apte. Les zones agro halieutiques sont localisées en grande partie :

dans l’arrondissement de Houin autour du lac Toho et de ses marécages ;

dans l’arrondissement de Ouédèmè, les espaces localisés entre le lac Doukon et Togba mais aussi vers le fleuve mono aux environs de Livémè ;

ces affectations sont aussi localisées autour de Kplogodomè et Gbèdji dans l’arrondissement de Koudo.

Vocation :

Comme son nom l’évoque, les activités halieutiques y seront prioritaires. Ce sont des zones de pêche sur les plans d’eau mais aussi de développement des activités piscicoles. Cependant, on y pratique l’agriculture et surtout les cultures de contre saison.

Les activités prioritaires ou compatibles : - La pêche

- La pisciculture

- Le maraichage de contre saison - Le tourisme

- L’agriculture notamment du riz, de la canne à sucre et de la banane Mesures à prendre :

o Aménager les terres o Aménager les plans d’eau o Aménager les voies d’eau

o Construire des digues de protection o Drainer des terres agricoles

o Créer des ceintures vertes de protection et de conservation des plans d’eau et des marécages.

La carte suivante présente les grandes affectations du territoire

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Carte 2: Les grandes affectations du territoire

45 4.2.3 Les territoires d’intérêts divers

Sous ces termes, le SDAC met ensemble, les espaces du territoire de la commune présentant un intérêt touristique, écologique, esthétique, et à risques (sensibles). La gestion des territoires d’intérêts est encadrée dans le SDAC par l’orientation suivante : Assurer la gestion durable des ressources naturelles et touristiques

4.2.3.1 Zone touristique et de loisirs

Les ressources touristiques de la commune de Lokossa bien que modestes devront être valorisées.

La ville ne dispose d’aucune aire d’attraction touristique aménagée. Cependant, les potentialités existantes peuvent être valorisées. Des aménagements sont à prévoir autour du lac Doukonta, du Lac Toho et l’étang Djeto pour en faire de véritables parcs d’attraction touristique qui comprendront des aires de jeux et détente, des bars- restaurants et des hôtels.

Les autres points touristiques sont le musée GNONNAS Pédro, la Place Kossou Agbon, Le fétiche Lon’vo, Botin : jeune pousse de l’Iroko, et autour des grands hôtels de la ville de Lokossa.

Dans les autres arrondissements, il faut signaler les Forêts sacrées de Tinou, de Houédaho, Ouèdèmè-Adjakomè, Dansihoué et les nombreux points d’eau artésiens de Vèha, Tinou- Hounsa, Ouèdèmé centre qui sont autant de curiosités touristiques à intégrer dans les circuits touristiques à mettre en place.

4.2.3.2 Les forêts sacrées

Les forêts sacrées sont peu nombreuses mais prennent de l’importance dans un milieu ou la végétation naturelle a presque disparu. Il s’agit des forêts sacrées de Tinou, de Houédaho et Ouèdèmè-Adjakomè, Dansihoué. Ces espaces sont autant des réserves de biodiversité que des curiosités touristiques.

4.2.3.3 Zone d’inondation

Tous l’arrondissement de Ouèdèmè est réputé être une zone de débordement des eaux du fleuve Mono à l’exception de certains espaces élevés.

4.2.3.4 Les zones humides

Le SDAC prévoit de mettre en œuvre un plan de gestion des plans d’eau et des zones humides de la commune. Il s’agit des différents plans d’eau, des fleuves, zones marécageuses qui sont importantes pour le bon fonctionnement des systèmes écologiques de la vallée du fleuve Mono.

C’est une zone sensible et très importante pour le maintien de la biodiversité. Cette zone doit être perturbée le plus faiblement possible afin que toutes ces fonctions soient préservées.

Les principales mesures à prendre pour ces territoires sont : 1. Identifier les plans d’eau et les zones humides ;

2. élaborer des projets d’aménagement et de gestion rationnelle de ces espaces.

46 4.2.3.5 Zone de servitude

Il s’agit des espaces dont l’utilisation est soumise à des conditions strictes pour des raisons de sécurité ou de protection. Il s’agit de :

Le long de la ligne haute tension de la CEB (63 kV) : La bande de 52 mètres le long de la ligne haute tension est soustraite à l’occupation pour les habitations. Les autres exploitations doivent respecter les dispositions de la CEB

Il faut classer dans cette catégorie la zone de la palmeraie industrielle de Houin-Agamè dont la gestion et le statut sont en discussion entre parties prenantes.

Les autres espaces qui méritent une exploitation sous conditions sont la dépression de Lowounvodo et la vallée du Salédo. Les magnifique vues panoramiques sont à protéger. Des constructions et aménagement ne doivent pas perturber ces espaces.

Le site de décharge et d’enfouissement des déchets solides de 20 ha dans la palmeraie de Houin.

En tant que zones sensibles, les interventions sur ces espaces doivent être faites avec circonspection.

4.2.3.6 Zone de sécurité frontalière

Il est prévu une bande de 100 m de large le long de la frontière avec le Togo pour servir de zone de sécurité frontalière. Cette zone pourra recevoir des équipements touristiques et des aires de jeux et de détente par endroits.

4.2.3.7 Zone de mines (gravier, sable et calcaire)

Ce secteur est abordé dans le SDAC à travers l’objectif suivant : Mettre en œuvre un plan de gestion et d’exploitation des carrières de gravier, de sable et du calcaire.

Le territoire de la commune de Lokossa est réputé receler le gravier et du calcaire. Si les gisements de calcaire sont localisés surtout à Tinou et à Fongba, le gravier quant à lui est rencontré partout dans le sol de la commune. On peut cependant déplorer la faible connaissance des gisements en ce qui concerne leurs limites (cartographie) et l’importance des quantités. Ceci n’a pas permis une cartographie précise de ces ressources minières.

Un croquis ou schéma est réalisé pour traduire sur une carte les déclarations des populations. Cette carte n’est ni exacte ni précise scientifiquement. Cette carte matérialise les informations qui suivent : Les principaux villages des gisements de gravier sont :

Lokossa : Tchicomey-Toguemey, Adjakomey, Hounkpo, Agnivèdji (zone Barbo), derrière la résidence du Préfet, Agonvè-Akodédjro, Fongba, Zongo, Agondékè, Géhouncon

Houin : Tokpa, Kessawè, Kpéta

Agamè : Agnigbavèdji, Adrogbo,Azizonsa,Ahotinsa Les zones regorgeant le sable sont :

Lokossa : Djèhadji ; Tchicomey Agamé : Agnigbavèdji, Ahotinssa

Koudo : Adrodji, Kplogodomè, Ablodé, Koudo Ouèdèmè : Tokpa à Dansihoué)

47 Les gisements connus du calcaire se localisent à Tinou et Fongba. Le gisement de calcaire de Fongba couvrirait près de 2000 ha et Todéado d’une part et Fongba et Agnito d’autre part. Ainsi une grande partie de la palmeraie a, sous les pieds des palmiers, de grande quantité du calcaire.

Du fait de l’insuffisance de connaissance des sites du point de vue des quantités et de la délimitation, le schéma considère tous ces espaces comme des zone d’intérêts qui méritent des actions afin d’améliorer la connaissance du potentiel minier de la commune. Pour cela les mesures suivantes sont à prendre :

i. Réalisation d’études sur les potentialités en gravier, sable et calcaire de la commune

ii. Délimitation pour chaque village d’une zone de mise en défend d’exploitation du gravier durant toute la période de mise en œuvre du SDAC ou tout au moins avant sa révision. Une étude permettra d’élaborer les critères devant permettre la création de la zone de réserve et de la zone à exploiter.

iii. Sécurisation foncière des zones de carrière

iv. Mise en œuvre des règlements qui favorise une exploitation rationnelle des gisements (délimitation des zones, gestion des anciennes carrières, exploitation durable, sécurité etc.

exclusion de l’exploitation du gravier dans les périmètres urbains etc.)

La carte ci-dessous présente les territoires d’intérêts dans la Commune de Lokossa

Carte 3: Carte des territoires d'intérêts de la Commune

48 4.2.4 Affectation des agglomérations urbaines

Cette affectation regroupe les grandes zones agglomérées de la commune pour lesquelles l’urbanisation est évidente ou est à prévoir au regard de la tendance actuelle. Il s’agit de Lokossa centre et de certaines agglomérations de Agamè.

Il faut retenir que la population urbaine de la commune de Lokossa a depuis un taux de croissance de 5,56%. Ainsi, la population urbaine actuelle tourne autour de 50. 000 habitants. A ce rythme la population urbaine serait de 90.883 habitants en 2022 et atteindrait 156 126 personnes en 2032 soit 78% de la population. Cette évolution nécessite un encadrement de zones urbaines. A cet effet le SDAC oriente les actions comme suit : Encadrer le développement de la ville de Lokossa tout en organisant l’urbanisation des chefs lieux des arrondissements à travers des programmes.

Cette orientation cherche à corriger la tendance à l’hypertrophie de l’agglomération de Lokossa qui sera bientôt confrontée au manque de terre et le déséquilibre dans la répartition de la population.

4.2.4.1 La ville de Lokossa

L’évolution de la ville de Lokossa est marquée par son extension vers le Nord et l’Ouest. Elle est limitée dans son évolution vers le Sud et l’Est par des marécages inappropriés pour les habitations.

Les travaux de lotissement entrepris çà et là ou envisagés montrent nettement que presque toute la superficie de l’arrondissement sera d’ici quelques années morcelée pour les habitations ou les infrastructures socio économiques.

C’est pourquoi le SDAC oriente les actions du conseil communal dans le sens de mise en œuvre des plans d’urbanisme et des programmes de développement des quartiers en vue d’une utilisation judicieuse de l’espace.

Le SDAC structure la ville de Lokossa en distinguant (cf. carte) : Une zone administrative

Une zone commerciale Une zone industrielle Une zone des habitations

Une zone touristique et hôtelière

Un périmètre de reboisement ou de forêt communale Une zone d’extension des habitations

Une zone du camp militaire

D’un point de vue des voies, le SDAC prévoit une double voie pour la traversée de la ville mais aussi une voie de contournement dans les zones d’extension de la ville afin de favoriser une meilleure circulation. Il y a aussi un réseau de voie à paver afin de faciliter l’accès aux quartiers.

Enfin, les zones basses (marécages) sont exclues des zones d’habitation. Il s’agit surtout des parties ouest et sud du site de la ville.

La carte suivante présente l’agglomération de la ville de Lokossa

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Carte 4 : Carte prospective de la ville de Lokossa

50 4.2.4.2 La ville de Agamè

L’agglomération de Agamè est la premier chef lieu d’arrondissement qui permet de mettre en œuvre l’objectif suivant du SDAC : Organiser l’urbanisation des agglomérations secondaires.

Si l’état des lieux de Agamè a commencé alors que le SDAC s’élaborait, l’objectif oriente les travaux sur l’urbanisation de l’agglomération et non sur le lotissement uniquement. Cela suppose une réflexion qui repose sur un plan d’urbanisme.

Le SDAC suggère un lotissement progressif qui pourrait commencer seulement par le remembrement dans le noyau central et le lotissement le long des principales voies sur une largeur qui ne dépassera pas 200 mètres

La constitution de réserves foncières pour une université, le marché, un centre de santé communal etc.

La carte ci-après montre le schéma prospectif de la ville d’Agamé

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Carte 5: Carte prospective de la ville d'Agamé

52 4.3 LES INFRASTRUCTURES ET EQUIPEMENTS SOCIAUX ET ECONOMIQUES

L’orientation ici est de renforcer les infrastructures et équipements socio économiques de façon équitable sur le territoire de la commune. On devra comprendre une répartition des infrastructures et équipements en rapport avec la croissance démographique et économique et qui permet un équilibre entre les milieux urbain et rural.

4.3.1 Les infrastructures d’éducation

L’éducation est un service social à l’amont du développement qui mérite une attention particulière.

L’éducation primaire est promise à tous les enfants béninois dans la constitution du Bénin. Se basant sur cela, les propositions de construction des écoles partent du principe que tous les enfants de la commune doivent aller à l’école.

Au niveau de l’éducation, l’orientation a été déclinée en un objectif qui intègre les actions en cours.

Cet objectif est formulé comme suit : Poursuivre la construction des infrastructures et équipement en fonction des besoins.

Les écoles maternelles publiques

L’ambition dans ce secteur est la création d’une école maternelle publique à deux classes par village administratif et quartier de ville. Il s’agit essentiellement de généraliser l’enseignement maternel en donnant la possibilité d’installation d’au moins une école maternelle dans tous les villages et quartiers de ville de la commune.

Les écoles primaires publiques

Le besoin actuel de création d’écoles calculé sur la base de 45 élèves par classe s’élève à environ 87 écoles primaires. La création et la construction doivent partir donc des objectifs raisonnables et vraisemblables qui sont :

Désengorger les écoles existantes ;

rapprocher les écoles des élèves. Ceci entraîne la création d’école autant que possible dans tous les villages et hameaux ;

créer des écoles si la situation se justifie.

La situation en l’an 2032 se projette comme le montre les tableaux ci après :

53 Tableau 14 : Projection théorique du nombre d’écoles primaires à 6 classes d’ici 2032

Agamé Houin Koudo Ouèdèmé - Adja Lokossa

2 écoles à Adrogbo 3 écoles à Dessa 1 école à Adrodji 1 école à Adjigo kpodavé 1 école à Agnivèdji 5 écoles à Agnigbavèdji 1 école à

houin-Tokpa

3 écoles à Agnito 2 écoles Agonkanmey 1 école à Djèhadji 6 écoles à Aligoudo 1 école à Késsawé 3 écoles à Koudo 1 école à Djondjizoumé

(Akpitihoué)

1 école à Doukonta

1 école à Azizonsa 1 école Vèha 2 écoles Kplogodomé 1 école à Hlodo 3 écoles à Fongba

2 écoles à Ahotinsa 4 écoles à Tozounmé 2 écoles à Kinwédji 7 écoles à Glo guinkomey

1 école à Médéhounta 1 Guéhunkon

1 école à Monkpa 2 Saguè Zouhouè

1 école à Ouèdèmé Cada 2 écoles à Takon Zongo

1 école à Dansihoué 5 écoles à Tchikomey 1 école à Todoga 1 école à Adjakomey Source : AOC, octobre 2011

L’enseignement secondaire et technique

La politique ici sera de doter les zones agglomérées de Lokossa et les autres centres urbains d’un CEG dans le but de rapprocher l’élève du collège. Les travaux participatifs effectués dans ce sens ont aboutit à la création de collèges prospectifs ci après :

- A Lokossa : un CEG à Djèhadji, un à Doukonta, un à Tchikomey et un à la prison civile à Hounkpo

- A Agamé : un CEG à Adrogbo et un à Aligoudo - A Houin : un à Dessa

- A Ouèdèmé : un à Djondjizoumé et un à Dansihoué - A Koudo : un à Agnito

La carte ci-après présente les infrastructures scolaires de la Commune de Lokossa à l’Horizon 2032

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Carte 6: Carte des infrastructures scolaires

4.3.2 Les infrastructures de santé

Au niveau de la Santé, l’orientation relative aux infrastructures sanitaires a été déclinée en objectif ci- après : augmenter la couverture sanitaire et sociale .A cet effet le SDAC vise essentiellement à :

- desservir les zones éloignées ;

- répartir équitablement les infrastructures sanitaires urbaines.

Conformément à cette politique les créations des centres de santé ci après ont été envisagées : Lokossa : un centre de santé à Fongba, un à Doukonta, un centre de santé d’Arrondissement,

l’hôpital de zone à Zongo II.

Agamé : construction du centre de santé communale. A condition que l’hôpital de zone ne se déplace vers Athiémé.

Koudo : un centre de santé à Tinou et un autre à Tozounmé.

Ouèdèmé : un centre de santé (le centre de santé d’Arrondissement) à Hlodo Houin : un centre de santé à Dessa

La carte ci-après présente les infrastructures sanitaires de la Commune de Lokossa à l’Horizon 2032

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Carte 7: Infrastructures sanitaires de la Commune de Lokossa

4.3.3 Les infrastructures marchandes

En matière d’infrastructures marchandes l’objectif retenu est d’améliorer les infrastructures et équipements marchands. Les ambitions de la commune sont de se doter d’infrastructures et d’équipements qui lui permettent de jouer un rôle de première importance dans le commerce de la sous région. Pour cela la commune pense à la création, l’aménagement et l’équipement de marchés stratégiques. Les actions importantes ci après sont à exécuter à court et long termes.

• Construction du Marché de Agnivèdji

• construction d’un marché à la sortie de Lokossa vers Houin

La carte ci-après présente les infrastructures marchandes de la Commune de Lokossa à l’Horizon 2032

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Carte 8: Infrastructures marchandes de la Commune de Lokossa

4.3.4 Les infrastructures d’eau potable

L’eau est un secteur de première importance. Les objectifs quantitatifs de réalisation des points d’eau doivent tendre à respecter la norme d’un point d’eau pour 250 habitants. (Voir carte prospective des infrastructures en eau potable).

Selon l’importance de la population et le niveau d’urbanisation, le type d’équipements va varier entre les FPMH, les AEV et les Adduction d’Eau de la SONEB.

Tous les villages qui atteindraient une population de 2000 à 2500 habitants devront bénéficier d’une AEV. Le tableau en annexe en fait le point.

La carte ci-après présente les infrastructures hydrauliques de la Commune de Lokossa à l’Horizon 2032

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Carte 9: Infrastructures hydrauliques de la Commune de Lokossa

4.3.5 L’organisation du réseau routier

On distingue trois types de réseau dans la commune de Lokossa : le réseau national- le réseau urbain – les pistes de desserte rurale. Force est de constater l’insuffisance de voies de communication dans la commune. La commune de façon saisonnière reste enclavée. Beaucoup de villages restent coupés du centre ville, de même que le centre ville reste coupé des autres communes avoisinantes. Les besoins d’ouverture de pistes de réalisation de dalot, de reprofilage et de rechargement sont manifestes partout sur le territoire de la commune. Pour palier quelque peu à l’état d’enclavement de la commune l’objectif principal ci -après a été retenu :

Assurer la circulation des personnes et des biens à l’intérieur et à l’extérieur de la commune.

Organiser la circulation des personnes et des biens par les voies d’eau Construire les gares routières

Les grands travaux routiers dans la commune par rapport à cet objectif sont de quatre ordres. Il s’agit :

i. De la construction des ouvrages de franchissement (voir tableau en annexe1)

i. De la construction des ouvrages de franchissement (voir tableau en annexe1)