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Schéma Directeur d Aménagement Communal (SDAC) de Lokossa

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Academic year: 2022

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REPUBLIQUE DU BENIN

*-*-*-*-*

MINISTERE DE LA DECENTRALISATION, DE LA GOUVERNANCE LOCALE, DE L’ADMINISTRATION ET DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE (MDGLAAT)

*-*-*-*-**-*-*-*-*

DEPARTEMENT DU MONO

*-*-*-*-*

COMMUNE DE LOKOSSA

VERSION FINALE

Appui technique et financier : PDDC/GiZ 08 BP1132 tri postal ; Tél. 21 31 60 46

Réalisé par le cabinet Alpha et Oméga Consultants 03BP703 ; Tél. : (+229) 21 35 32 50 COTONOU Décembre 2011

Schéma Directeur d’Aménagement Communal (SDAC) de

Lokossa

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Sommaire

1 Rappel de la synthèse du diagnostic et de la problématique d’aménagement et de

développement ... 5

1.1 Synthèse générale du diagnostic de la commune de Lokossa ... 5

1.1.1 Situation de la commune de Lokossa ... 5

1.1.2 Brève description du milieu physique et naturel de la commune de Lokossa ... 7

1.1.3 Brève description du milieu humain ... 9

1.1.4 Caractéristiques économiques de la commune ... 10

1.1.5 Les niveaux d’équipement et de service ... 11

1.2 Etat de l’aménagement du territoire de la commune de Lokossa ... 15

1.2.1 Accessibilité de la commune ... 15

1.2.2 Niveau d’équipements communautaires et techniques ... 15

1.2.3 Etablissements humains et de qualité de vie ... 15

1.2.4 Niveau de production et de capacité de production/activités économiques ... 15

1.2.5 Existence de documents de planification spatiale ... 16

1.2.6 Liens et articulations des différents documents de planification existants ... 16

1.2.7 La décision de relecture du SDAC ... 17

1.3 Problématique d’aménagement et de développement de la commune de Lokossa ... 17

1.3.1 Les forces, faiblesses, opportunités et menaces ... 18

1.3.2 Résumé de la problématique de développement et d’aménagement de la commune de Lokossa ... 25

2 Les hypothèses de l’évolution de la commune de Lokossa... 30

2.1 Les hypothèses de croissance démographique ... 30

2.2 Evolution probable des activités économiques... 32

2.3 Incidence sur les ressources naturelles et l’environnement ... 33

3 Vision, Orientations, objectifs d’aménagement et de développement ... 34

3.1 Vision d’aménagement et de développement ... 34

3.2 Orientations et objectifs d’aménagement ... 34

4 Contenu du schéma directeur d’aménagement ... 36

4.1 Les moyens de mise en œuvre ... 36

4.2 Les grandes affectations du territoire ... 40

4.2.1 L’affectation agro sylvo pastoral ... 40

4.2.2 L’affectation agro halieutique ... 42

4.2.3 Les territoires d’intérêts divers ... 45

4.2.4 Affectation des agglomérations urbaines ... 48

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4.3 Les infrastructures et équipements sociaux et économiques ... 52

4.3.1 Les infrastructures d’éducation ... 52

4.3.2 Les infrastructures de santé ... 55

4.3.3 Les infrastructures marchandes ... 56

4.3.4 Les infrastructures d’eau potable ... 57

4.3.5 L’organisation du réseau routier ... 58

4.3.6 Les gares routières ... 59

4.3.7 L’organisation de la circulation des personnes et des biens par les voies d’eau ... 59

4.3.8 Les infrastructures de jeunesse et de loisirs ... 60

5 Norme d’usage dans les affectations ... 61

5.1 Dispositions générales ... 62

5.2 Dispositions applicables à l’affectation agro sylvo pastoral ... 63

5.2.1 Dispositions sur les villages et hameaux ... 63

5.2.2 Dispositions sur les terroirs villageois ... 64

5.3 Dispositions applicables à l’affectation agro halieutique ... 64

5.4 Dispositions applicables à l’affectation des agglomérations urbaines... 64

5.4.1 Dispositions générales de l’affectation des agglomérations urbaines ... 64

5.4.2 Règles relatives au lotissement ... 65

5.4.3 Dispositions sur l’alimentation en eau dans les agglomérations urbaines ... 65

5.4.4 Dispositions sur les fosses sceptiques–puisards ... 65

5.4.5 Dispositions sur la zone commerciale ... 66

5.4.6 Dispositions sur les zones de loisirs ... 66

5.4.7 Dispositions sur la zone industrielle ... 66

5.4.8 Dispositions sur le périmètre de reboisement ou de forêt communale ... 66

5.4.9 Dispositions sur les zones d’extension des habitations ... 66

5.5 Dispositions applicables sur les territoires d’intérêts ... 67

5.5.1 Dispositions concernant les vues panoramiques ... 67

5.5.2 Dispositions concernant les zones à risque ... 67

5.5.3 Dispositions concernant les zones humides ... 67

5.6 Dispositions applicables aux infrastructures et équipements communautaires ... 67

5.6.1 Dispositions applicables aux infrastructures et équipements socio communautaires . 67 5.6.2 Réseaux d'électricité... 68

5.7 Dispositions applicables à la gestion de l’environnement ... 68

5.7.1 Dispositions sur l’assainissement ... 68

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4

5.7.2 Dispositions sur l’approvisionnement en eau potable ... 69

5.7.3 Adoption, diffusion, suivi et révision du règlement ... 69

Liste des cartes Carte 1:Situation géographique de la commune de Lokossa ... 6

Carte 2: Les grandes affectations du territoire ... 44

Carte 3: Carte des territoires d'intérêts de la Commune ... 47

Carte 4 : Carte prospective de la ville de Lokossa ... 49

Carte 5: Carte prospective de la ville d'Agamé ... 51

Carte 6: Carte des infrastructures scolaires ... 55

Carte 7: Infrastructures sanitaires de la Commune de Lokossa ... 56

Carte 8: Infrastructures marchandes de la Commune de Lokossa ... 57

Carte 9: Infrastructures hydrauliques de la Commune de Lokossa ... 58

Carte 10: Carte des infrastructures routières de la Commune de Lokossa ... 60

Carte 11: Infrastructures de loisirs de la Commune de Lokossa ... 61

Liste des tableaux Tableau 1 : Superficie approximative des arrondissements de la commune de Lokossa ... 7

Tableau 2 : Aptitudes et potentialités des sols de la commune ... 8

Tableau 3 : Densité de population par arrondissement ... 9

Tableau 4 : Population urbaine et rurale de la commune de Lokossa ... 10

Tableau 5 : Population de la commune de Lokossa par arrondissement ... 10

Tableau 6 : Résumé du niveau d’équipement de la commune ... 12

Tableau 7 : Les forces, faiblesses, opportunités et menaces par secteurs de développement ... 18

Tableau 8 : Facteurs influant la démographie ... 30

Tableau 9 : Croissance démographique de Lokossa ... 31

Tableau 10 : Les tendances lourdes par grands secteurs ... 32

Tableau 11 : Les orientations, objectifs de l’aménagement et de développement de la commune de Lokossa ... 34

Tableau 12 : Le tableau des moyens de mise en œuvre des orientations et des objectifs d’aménagement ... 36

Tableau 13 : Les grandes affectations du territoire de la commune de Lokossa ... 40

Tableau 14 : Projection théorique du nombre d’écoles primaires à 6 classes d’ici 2032 ... 53

Tableau 15 : Principales normes pour l’installation des infrastructures socio communautaires ... 67

Liste des annexes Annexe 1: Liste des pistes de la commune de Lokossa de faire l’objet d’entretien courant dans le cadre du PASR2 ... 71

Annexe 2: Estimation des points d’eau 2010, 2015 et 2030 ... 75

Annexe 3: Liste de présence des participants aux différents ateliers ... 77

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1 RAPPEL DE LA SYNTHESE DU DIAGNOSTIC ET DE LA PROBLEMATIQUE D’AMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT

1.1 SYNTHESE GENERALE DU DIAGNOSTIC DE LA COMMUNE DE LOKOSSA

1.1.1 Situation de la commune de Lokossa

La commune de Lokossa appartient au département du Mono. Elle est située au nord –ouest de ce département qui compte cinq autres communes qui sont Athiémé, Bopa, Comè, Grand-Popo, Houéyogbé. Elle est limitée au Nord par la Commune de Dogbo dans le département Couffo, au Sud par les Communes d’Athiémé et de Houéyogbé, à l’Est par celle de Bopa et à l’Ouest par la république du Togo.

La carte ci-après situe la commune dans les départements du Mono-Couffo

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6 Carte 1:Situation géographique de la commune de Lokossa

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Sa superficie est de 260 km , soit 16% de la superficie du Mono et 0,23% de celle du Bénin (112.622km²). Le territoire de la commune est divisée en cinq (05) arrondissements que sont : Lokossa, Agamè, Koudo, Houin et Ouèdèmè-Adja. Ces arrondissements sont subdivisés en huit (08) quartiers de ville et trente sept (37) villages, soit un total de quarante-cinq (45) localités.

La répartition approximative de la superficie de la commune entre les arrondissements est présentée dans le tableau n°1

Tableau 1 : Superficie approximative des arrondissements de la commune de Lokossa

Arrondissement Superficie (ha)

Lokossa 5700

Houin 4370

Agamè 2810

Ouèdèmè-Adja 7440

Koudo 5680

Total commune 26000

Source : AOC, octobre 2011

Le chef lieu de la commune (Lokossa) est situé à environ 106 km de Cotonou (capitale économique du Bénin) .Il est en même temps le chef-lieu du Département du Mono.

1.1.2 Brève description du milieu physique et naturel de la commune de Lokossa La Commune de Lokossa est une région de plateaux argileux, de terre de barre dont l’altitude maximale dépasse rarement 200m, de basse vallée et de formations alluviales avec des dépressions plus ou moins prononcées, ce qui donne à l’ensemble du relief un aspect bosselé.

Du point de vue hydrographique, le fleuve Mono s’impose dans l’important complexe Fluvio–lacustre dont la vallée constitue une vaste dépression à laquelle s’ajoute celle de Tchi pour isoler le secteur de Lokossa du reste des plateaux du Mono. Ce complexe fluvio-lacustre de la Commune de Lokossa est réparti comme suit :

• Au Sud-Est : Le lac Toho qui est le plus important ;

• Au Sud : Le lac Djètoè ;

• Au Nord : Les lacs Doukon, Egbo et Togbadji.

Ainsi le territoire de la commune est traversé par environ cinq (5) km de cours d’eau dans sa partie ouest et dispose de nombreuses zones marécageuses, des puits artésiens et cinq lacs ( Toho, Tchèto, Doukon, Egbo et Togba).

Les sols de commune sont globalement de deux types : les sols ferralitiques sur les plateaux et les sols hydromorphes.

Les sols ferralitiques sont subdivisés en sol ferralitique sur sédiment meuble argilo-sableux et en sol ferralitique sur grès et matériaux colluvial sableux et argilo-sableux. Ce dernier s’érode très rapidement, non seulement à cause de sa constitution, mais surtout à cause de la pente (5 à 8%)

Les sols hydromorphes sont de type alluvial et colluvial des vallées des fleuves et lacs assez riches en matière organique, très fertiles mais inondés de façon saisonnière par les crues du fleuve Mono.

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Tous ces sols sont favorables à plusieurs cultures notamment les cultures maraîchères d’une part et les cultures pluviales (maïs, arachide, niébé, riz, manioc etc.) d’autre part. Il faut signaler aussi la possibilité de pratiquer les cultures pérennes comme les palmiers à huile, le bananier, les tecks, l’acacia, le Gmalina et le Caïlcédra. Le tableau n° 2 montre suivant les arrondissements les aptitudes des sols.

Tableau 2 : Aptitudes et potentialités des sols de la commune

Arrondis sement

Superficie (ha)

Aptitudes culturales Potentialité des sols

Lokossa 5700

Les cultures maraîchères (piment et tomate, etc.). Sur les sols gris, le palmier à huile, le bananier, le manguier, le maïs et le niébé sont favorables. Le manioc se pratique uniquement sur les terres hautes. L’altitude très basse de ces sols les rend inaptes à la culture d’arachide

Sols alluviaux recevant les sédiments lavés sur les plateaux. Les sols gris alluviaux prédominent et sont suivi par les vertisols et enfin la terre de barre. Beaucoup de sols hydromorphes favorables à l’inondation à la suite des pluies diluviennes.

Houin 4370

Cultures maraîchères, palmier à huile, bananier, piment tomate, manguier maïs, niébé, manioc sur les terres hautes.

Inapte à l’arachide et apte aux cultures vivrières.

Prédominance des sols gris, existence de terre de barre et absence de vertisols

Agamè 2810

Cultures pérennes : palmiers à huile, Teck, Gmélina, Caïlcédra, Acacia. En cas de longue jachère : Cultures vivrières, maïs, niébé, arachide, manioc, riz nérica.

Prédominé par la terre de barre, sol profond mais pauvre en éléments minéraux.

Caractéristique physique très bonne. Sol sensible à la sécheresse. Nappe phréatique très profonde ; inexistence de bas-fonds.

Existence de bassins versants.

Ouèdèm

è 7440

Cultures maraîchères, palmier à huile, bananiers.

Sols gris influencés par les crues du fleuve Mono.

Koudo 5680

Cultures pérennes : palmiers à huile, Teck, Gmélina, Caïlcédra, Acacia. Toutes les cultures vivrières telles que le maïs, le manioc, le niébé et l’arachide.

Terre de barre uniquement

Source : d’après SDAC 1

La commune connait un climat sub-équatorial avec une succession de quatre saisons, (dont 2 pluvieuses et 2 sèches) et une pluviométrie annuelle moyenne variant entre 850 mm et 1100 mm, une température pouvant atteindre 27,9°C, une humidité relative variant entre 55% et 95% et une insolation annuelle moyenne de 2 024 h/an. Ce climat qui connait des perturbations est propice à la polyculture et à une végétation exubérante.

Le climat, les sols et les activités humaines ont permis le développement de paysages naturels et humanisés constitués de savanes arbustives, de prairies marécageuses, de palmeraies et des mosaïques de cultures et de jachères. On observe quelques forêts sacrées dans les zones de Adrogbo et de Tinou.

Les principales espèces arbustives sont l’iroko (Chlorophora excelsa), le baobab (Adansonia digitata), le fromager (Ceiba pentadra) et les sambas (Triplochyton scleroxylon) qui sont anarchiquement

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exploitées. On rencontre des espèces forestières d’alignement et de plantations d’acacia (Acacia auriculiformis), d’Eucalyptus et d’Eucalyptus torreliana et de teck (Tectona grandis), de fraké (Terminalia superba), de palmier à huile (Elaeis guineensis) et de neem (Azadirachta indica).

1.1.3 Brève description du milieu humain

La population de la commune de Lokossa était en 2002 de 77.065 habitants dont 38.124 hommes et 38.941 femmes (RGPH3).

Selon le rapport diagnostic du PDC, la population de la Commune de Lokossa « se compose aujourd’hui d’un grand nombre de groupes sociolinguistiques. Les groupes ethniques majoritaires sont :

- « les Kotafon (70%) venus de Toffo et installés à Lokossa, à Djèhadji et à Atikpéta. Ceux venus de Lon Agonmè, Avakpa, Togbin et Houngoh installés à Doukonta, à Agamè, à Koudo et à Ouèdèmè. Le groupe parti de Niaouli, Ayou et Sè installés à Adrogbo-Kpota, à Ahota et à Ouèdèmè,

- les Adja (26%) venus de Tado, ayant transité par le plateau d’Aplahoué avant de s’installer à Houin, Toguèmè, Hlodo, Zoungamey et Adjohoué. »

Les groupes minoritaires sont les Yoruba (1,3%), les Dendi (0,2%), les Bariba (0,1%), les Otamari (0,1%) et autres (Aïzo, Mina, Gen, Sahouè, Watchi, Hwéda, Nagot, Yom Lokpa, Peulh, Ibo) représentant 1,4%. Au total, la Commune de Lokossa est un véritable brassage linguistique.

La pratique religieuse dominante au sein de la population est l’animisme (59,30%) devant les catholiques (24%), les musulmans (2%) et les protestants (1%)

La densité moyenne de la population est de 301 habitants par km² en 2002. Cependant la population est répartie inégalement sur le territoire de la commune. L’arrondissement de Lokossa vient en tête avec 684 habitants par km² alors que celui de Houin ne fait que 146 habitants par km².

Tableau 3 : Densité de population par arrondissement

Arrondissements Pop 2002 Superficie (km²) Densité (habts/km²)

Agamè 11 645 28,1 414

Houin 6 362 43,7 146

Koudo 12 427 56,8 219

Ouèdèmè 9 857 74,4 132

Lokossa 36 954 54 684

Total de la commune 77 245 257 301

Source : INSAE (RGPH 2002) et d’après les calcule du SDAC1

La proportion de la population urbaine de la Commune est estimée à 39, 89% soit 30.796 habitants en 2002. Cette population urbaine essentiellement concentrée dans la ville de Lokossa a toujours cru régulièrement.

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Tableau 4 : Population urbaine et rurale de la commune de Lokossa

1979 Taux 1992 Taux 2002

Population urbaine

Lokossa (U) 9 750 4,80% 17 929 5,56% 30 796

Population rurale

Agamè 13 999 -3,38% 8 951 2,67% 11 645

Houin 3 419 2,81% 4 902 2,64% 6 362

Koudo 10 163 2,03% 12 427

Ouèdèmè 4 920 2,79% 7 035 3,43% 9 857

Lokossa 2 871 4,80% 5 280 1,55% 6 158

Total population rurale 25 209 2,85% 36 331 2,49% 46 449

Total de la commune 34 959 3,44% 54 260 3,60% 77 245

Source : INSAE (RGPH 79, 92, 02) et d’après les calcules du SDAC1

Le taux de croissance urbain qui était de 4,8% entre 79 et 1992 a atteint 5,56% entre 1992 et 2002.

Cette croissance de la population urbaine est supérieure à celle rurale qui est de 2,85%. L’évolution de l’agglomération de la ville de Lokossa et même des autres chefs lieux d’arrondissement suggère une poursuite voir un renforcement de la tendance.

Evolution de la population

La commune de Lokossa a enregistré une augmentation régulière de sa population depuis 1979.

Cette évolution est présentée dans le tableau suivant.

Tableau 5 : Population de la commune de Lokossa par arrondissement

Arrondissements Pop 1979 Taux (%) Pop 1992 Taux (%) Pop 2002

Agamè 13 999 -3,38 8 951 2,67 11 465

Houin 3 419 2,81 4 902 2,64 6 362

Koudo ! 10 163 2,03 12 427

Ouèdèmè 4 920 2,79 7 035 3,43 9 857

Lokossa 12 621 4,80 23 209 4,76 36 954

Total de la commune 34 959 3,44 54 260 3,60 77 065

Source : INSAE (RGPH 79, 92, 02) et d’après les calculs du SDAC1

Il en résulte donc des taux d’accroissement moyen annuel de l’ordre de 3,44 % à 3,6 % au cours des deux périodes. Ces taux avoisinent le taux d’accroissement moyen annuel du pays et le taux de croissance naturel.

1.1.4 Caractéristiques économiques de la commune

L'économie de la commune de Lokossa est caractérisée par une diversité d’activités : productions végétale et animale, artisanat, commerce, transport, industrie, services et dans une moindre mesure par la production halieutique, chasse, exploitation forestière, maintenance/ réparation et le tourisme.

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L’économie de la commune repose essentiellement sur la production agricole dominée par les palmeraies, la culture du maïs et du manioc et le maraîchage ; l’exploitation des carrières de gravier et de sable ; les petites et moyennes entreprises de l’artisanat, de services et une industrie embryonnaire représentée par les industries de textile ; l’huilerie de Houin-Agamè ne fonctionnant plus.

Les capacités de production de la population quoique laborieuse, sont limitées par les techniques rudimentaires de production agricoles et de pêches, les contraintes foncières, d’appauvrissement des terres et des plans d’eau et surtout de l’inondation des basses terres faute d’aménagement adéquats.

Cette situation de la commune de Lokossa présentant des avantages mais aussi des contraintes au développement harmonieux du territoire doit être encadrée par une politique réfléchie de gestion des installations humaine. Le schéma d’aménagement et les différents documents d’aménagement y contribuent fortement.

1.1.5 Les niveaux d’équipement et de service

On retient qu’un effort est toujours fait pour la construction des infrastructures dans tous les secteurs du développement : éducation, santé, l’eau, loisirs et routes. Cependant ceci reste toujours insuffisant au regard des problèmes et des besoins. Le tableau n° 6 fait une synthèse du niveau d’équipement de la commune.

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Tableau 6 : Résumé du niveau d’équipement de la commune

Secteurs Niveau d’équipement en 2010 Qualité du service Observations

Education Enseignement maternel

13 écoles Ecoles Maternelles Publiques (EMP) pour toute la commune dont 6 pour le seul arrondissement de Lokossa. Cependant, il y a au moins une EMP dans tous les arrondissements

-586 et 86 enseignants respectivement publics et privés pour les écoles primaires 46 enseignants pour la maternelle dont 14 APE, 26 contractuels et 6 communautaires ; -insuffisance de salles de classes et surtout de mobilier ;

-inondation cyclique des écoles constitue également un problème.

Il faut noter l’existence de 4 écoles privées dans l’arrondissement de Lokossa.

Enseignement primaire

-110 Ecoles Primaires Publiques (EPP) et 13 écoles primaires privées ;

-577 classes pour les EPP dont 140 classes sont en appatâms.

Enseignement Secondaire

12 collèges publics dont la moitié à Lokossa. 4 des collèges de Lokossa ont le 2nd cycle

La plupart des professeurs sont vacataires.

Enseignement technique

9 collèges privés dont 8 Lokossa à 1 à Koudo

Ces établissements combinent quelque fois l’enseignement général et l’enseignement technique (génie civile, G1, G2, G3)

Enseignement supérieur

Institut Universitaire de Technologie (IUT)à Agnivèdji 2 écoles supérieures privées

Santé

-1 CHD et 1 Hôpital de zone à Lokossa ;

-4 CSA avec maternité et dispensaire pour les 4 autres arrondissements ;

-2 dispensaires isolés à Djondjizoumè et à Dansihouè (arr de Ouèdèmè) ;

-12 cliniques privées d’importance diverse dont 8 à Lokossa

-9 points de vente des produits pharmaceutiques dont ceux des Centres publics de santé.

-On dénombre 04 médecins, 12 infirmiers diplômé d’état, 12 sages femmes d’état, 12 IB, 12 PA, 06 techniciens et 01 AH ;

-faible taux de fréquentation des hôpitaux de la commune ;

-insuffisance de personnels qualifiés ; -manque d’infrastructures adéquates ; -insuffisance de matériels médico technique ;

-pénurie en médicaments même ceux qui sont dits essentiels.

-Mauvais entretien des centres ;

- il n’existe que 69 lits dont 26 pour la médecine générale et la pédiatrie, 19 pour la maternité, et 24 lits pour la chirurgie.

Eau potable -Existence de la distribution de réseau de la SONEB dans les quartiers lotis de la ville de Lokossa ; -dans les zones rurales on compte 56 Forage muni de Pompe à Motricité Humaine (FPMH), 8 Adduction d’Eau Villageoise (AEV), 11 Poste d’Eau Autonome (PEA) et 12 châteaux d’eau

Taux de couverture en eau potable est de 56,85% (2009) dont le plus fort taux est observé à Agamé (94,63%) et le plus faible à est Ouèdèmè (12,08%)

-La couverture de Lokossa centre est partielle ;

-la tendance est à la construction des AEV .

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13 Hygiène et assainissement -Le taux moyen de couverture de la commune en

latrines est de 12,83%. Selon le Plan d’Hygiène et d’Assainissement de la Commune (PHAC) ;

-Plus de 60% des ménages rejettent leur eau de lessive, cuisine et vaisselle dans la cours

9 % seulement de ménage dispose de puits perdus ; -les ordures ménagères sont ou rejetées dans la nature ou enfouie 19,80% ou collecté par les ONG3, 50%.

Les services pour l’hygiène et l’assainissement sont manifestement insuffisants et de qualité mauvaise. Il y a un système formel de gestion des déchets solides dans les 8 quartiers de la ville de Lokossa.

-La commune dispose d’un

plan d’hygiène et

assainissement adopté en 2011 ;

-un site de décharge finale est prévu vers Fongba et devra desservir aussi au moins la commune d’Athiémé.

Routes, pistes et Transports -Route Nationale (RN) à chaussée revêtue : 15km.

(RN2 : Comé-Lokossa-Dogbo) traversant la commune ;

-RN à chaussée non revêtue : 15km RN 2 bis (Lokossa-Dévé-Aplahoué ;)

-63 routes et pistes communales à entretenir, construire ou ouvrir pour 265 Kms ;

-6,600 km de voies pavées;

-12,300 km de caniveaux fermés ; -13 km de caniveaux à ciel ouvert ;

-2,800 km de voies urbaines bitumées (double voies) ;

-400 m de collecteur ;

-transport par les taxis (832 en 2009), et taxi moto ; -4 gares routières dont 2 à Lokossa 1 à Agamè et 1 Ouèdèmè.

-Dégradation des infrastructures routières ; -enclavement total de certains villages en saisons des pluies. La praticabilité de certaines pistes est saisonnière même dans le centre urbain à Lokossa ;

-surcharge, faible entretien des véhicules ; -Seules les pistes de Lokossa sont aménagées.

Les autres sont confrontées aux problèmes d’inondation et d’insalubrité

-Il y a des voies beaucoup de voies à ouvrir ;

-beaucoup d’aménagement de la voirie urbaine même si ceci reste insuffisant ;

-une bonne prise de conscience des problèmes des routes et pistes.

Agriculture - Début de mécanisation avec l’offre de service agricole mécanique par des prestataires chinois basés à Dévé dans la commune de Dogbo ;

– l’existence de quelques tracteurs, des charrettes, des motoculteurs etc ;

-l’implantation du centre songhaï dans la commune constitue un atout important pour la formation de jeunes pour l’agriculture ;

24 agents dont 5 cadres A (en 2009) au Centre Communal de Promotion Agricole (CeCPA)

-Beaucoup de zones de basses vallées inondables dont les inondations régulières soulèvent la difficulté de risque agricole ;

-Huilerie de Houin Agamè occupe une grande partie des terres de barre.

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14 -existence d’une plantation de palmier à huile gérée

par des coopératives CAR Houin Agamé .

Elevage et Pêche -Les zones de pêche et de pisciculture sont Ouèdèmé, Houin, Lokossa (Djèto et Doukon) ; -les pêcheurs utilisent des outils artisanaux précaires de pêches comme pirogues, filets, nasses et la pêche à la ligne ou même quelque fois à la main libre ; -l’élevage reste dans son ensemble traditionnelle ou semi moderne et concerne les volailles (poulet surtout), les petits ruminants et les rongeurs.

Existence de services publics pour la pêche et l’élevage

Les lacs et les marigots constituent les ressources en eau d’abreuvement des animaux

Commerce 8 marchés au total dont 3 de nature

intercommunale (Ouèdèmè, Houin, Agamè) et 1 international (le marché Nesto d’ALMEIDA).

34 Boutiques 152 hangars 23 kiosques 632 appatâms et 15 Magasins.

- Faible équipement des marchés ;

- état dégradé de la plupart des pistes rurales ;

-enclavement saisonniers pendant au moins trois mois de Ouèdèmé (inondation et crue).

Source : rapport diagnostic, AOC 2011

(15)

15

1.2 ETAT DE LAMENAGEMENT DU TERRITOIRE DE LA COMMUNE DE LOKOSSA

1.2.1 Accessibilité de la commune

La commune de Lokossa et notamment la ville de Lokossa est un territoire qui a pris de l’importance par rapport à sa situation et c’est pour cela que la décision de faire de Lokossa le chef lieu du département du Mono (sud ouest) a été prise. En effet la position en hauteur de Lokossa par rapport à Athiémé a définitive permis à cette localité de s’urbaniser et de garder une position de pôle de développement de cette partie du pays. De plus Lokossa reste presque le centre de la partie sud ouest du pays qui est aujourd’hui divisé en deux départements (Couffo et Mono). L’ouverture de Lokossa sur ces deux départements d’une part et la proximité d’autres centres urbains du pays (Abomey et Bohicon sont à 80 Km et Cotonou à 100 Km) fait de la commune de Lokossa une commune d’accès facile. La principale route (la RN 2) traversant le département passe par Lokossa et conduit très facilement à Cotonou, Abomey et Bohicon.

Par ailleurs de Lokossa, l’on peut accéder très facilement aux autres commune du Mono et du Couffo.

1.2.2 Niveau d’équipements communautaires et techniques

S’il y a un domaine dans lequel la commune de Lokossa et notamment son chef lieu a bénéficié de son érection en chef lieu de département, c’est bien celui de la construction des infrastructures communautaires et techniques. Cette décision a eu une grande conséquence dans l’urbanisation de la ville et l’implantation des principaux services déconcentrés départementaux. D’abord, la ville a bénéficié de la construction d’une préfecture et presque tous les ministères ont dans cette ville une direction départementale. La politique de développement équilibré du pays a permis également l’installation de quelques usines, des établissements universitaires etc. Avec l’urbanisation, la ville a bénéficiée des réseaux d’eau, d’électricité et du bitumage ou pavage et assainissement de quelques rues etc.

1.2.3 Etablissements humains et de qualité de vie

La modestie de la ville de Lokossa et sa proximité avec les autres centres de décision du Bénin et des villes du Togo en fait une ville tranquille. De plus cette commune qui est la plus urbanisée se trouve entourée par des zones rurales de production agricole et de petites villes qui contribuent fortement au ravitaillement en produits variés de la commune. Tout ceci fait de la commune un lieu qui bénéficie de plus en plus des investissements de la part des personnes nantis des villes de Cotonou et ailleurs dans la construction de villas ou de structures d’hébergement. Il n’est plus rare que des séminaires nationaux se tiennent à Lokossa qui offre idéalement des conditions de tranquillité, d’hébergement et d’accessibilité.

1.2.4 Niveau de production et de capacité de production/activités économiques L'économie de la commune de Lokossa est caractérisée par une diversité d’activités : productions végétale et animale, artisanat, commerce, transport, industrie, services et dans une moindre mesure par la production halieutique, la chasse, l’exploitation forestière, la maintenance/ réparation et le tourisme.

(16)

16

Elle se repose essentiellement sur la production agricole dominée par les palmeraies, la culture du maïs et du manioc et le maraîchage ; l’exploitation des carrières de gravier et de sable ; les petites et moyennes entreprises de l’artisanat, de services et une industrie embryonnaire représentée par l’industrie de textile ; l’huilerie de Houin-Agamè ne fonctionnant plus.

Les capacités de production de la population quoique laborieuse, sont limitées par les techniques rudimentaires de production agricoles et de pêches, les contraintes foncières, d’appauvrissement des terres et des plans d’eau et surtout de l’inondation des basses terres faute d’aménagement adéquats.

Cette situation de la commune de Lokossa présentant des avantages mais aussi des contraintes au développement harmonieux du territoire doit être encadrée par une politique réfléchie de gestion des installations humaine. Le schéma d’aménagement et les différents documents d’aménagement y contribuent fortement.

1.2.5 Existence de documents de planification spatiale

Comme toute les communes du Bénin, et suivant, les différents textes de la décentralisation et les recommandations de la Déclaration de Politique Nationale d’Aménagement du Territoire (DEPONAT), la commune de Lokossa a élaboré et mis en œuvre avec plus ou moins de bonheur des documents de planification et de développement. On peut citer par exemple, le Plan de Développement Communal (PDC), le Schéma Directeur d’Aménagement de la Commune (SDAC) , les plans d’urbanismes et des plans de lotissements.

Ainsi la commune de Lokassa a élaboré :

Deux Plans de Développement de la Commune (PDC de 1ère et 2ème génération) ; Un Schéma Directeur d’Aménagement de la commune (SDAC) de 2007 non adopté ; Des plans de lotissement ;

Un plan sectoriel qui est le Plan d’Hygiène et d’Assainissement de Commune.

Tous ces documents, s’ils sont d’une importance indiscutable devraient découler du SDAC qui est l’outil de cadrage spatial duquel découlent les autres outils de planification prévu par la loi.

1.2.6 Liens et articulations des différents documents de planification existants Les documents de planification actuelle montrent dans l’ensemble les actions de développement par secteur. Il y a le PDC qui reste un document de planification pour le développement économique et social et qui a abordé les actions relatives aux infrastructures économiques et sociales, les actions de renforcement des capacités des élus et différentes structures ou organisations de développement et de gestion. Il penche également sur des aspects d’urbanisation (lotissement) etc. Ensuite le SAFIC a ressorti les éléments de diagnostic relatifs à la capacité de gestion des élus et d’autofinancement de la commune ce qui a permis de faire une planification dans ce sens. Le PHAC permet de cibler les actions propres à ce secteur. Tout obéit à une vision commune et à certaines orientations.

On peut constater que si dans l’ensemble ces plans se complètent par rapport au diagnostic dont ils se détaillent ou se complètent mutuellement des aspects. Toutefois, ils souffrent en général d’une

(17)

17

cohérence et manque d’une ligne directrice pouvant faire fonction d’arbitrage du développement.

Les actions semblent isolées et visent à corriger un ou des problèmes sans une certaine intégration des secteurs. Les liens entre l’urbain et le rural, l’arbitrage nécessaire, l’organisation spatiale du développement semblent absents.

1.2.7 La décision de relecture du SDAC

Un premier SDAC avait été élaboré. Ce schéma montre le diagnostic et certaines caractéristiques de la commune. Les éléments de cartographie de ce document souffrent encore des erreurs enregistrées depuis la réalisation des premières cartes du pays par l’Institut de National de Géographie (IGN). Beaucoup de villages sont mal nommés ou ne sont pas bien positionnés. Le Schéma dans son ensemble reste beaucoup plus un document de connaissance du territoire faisant ressortir les ambitions de développement qu’un outil de planification spatiale de la commune. Dès lors le conseil communal brûle d’un vif désir de relire ce premier Schéma et par une approche participative aboutir à un document pouvant servir comme instrument de travail et de communication entre élus, population et partenaires.

1.3 PROBLEMATIQUE DAMENAGEMENT ET DE DEVELOPPEMENT DE LA COMMUNE DE LOKOSSA

Elle sera exprimée à travers les grands problèmes, potentialités, opportunités et menaces qui se présentent pour la commune secteur par secteur tels que l’ont exprimé lors de l’atelier communal de validation du diagnostic mais aussi par une synthèse caractérisant les principaux traits de la commune.

(18)

18

1.3.1 Les forces, faiblesses, opportunités et menaces

Tableau 7 : Les forces, faiblesses, opportunités et menaces par secteurs de développement

Domaine Force Faiblesse Opportunité Menaces

Généralités -Cadre physique et naturel diversifié ; -une position de métropole administrative et universitaire du Mono Couffo ;

-la volonté politique du maire.

-Faible disponibilité de terres habitables ;

-Forte concentration des infrastructures dans le centre urbain de l’arrondissement de Lokossa.

Partenaires Techniques et Financiers (PTF).

Insécurité

Agriculture, élevage, pêche et foresterie

-Existence de terres fertiles dans la basse vallée du Mono (Ouèdèmé, Lokossa) de Couffo (Koudo et Houin) ; -grande ampleur des cultures porteuses comme banane, crincrin, canne à sucre ;

-existence de plans fonciers ruraux dans huit villages

-forte potentialité pour le développement des cultures de contre saison ;

-développement des plantations de teck.

-Non auto suffisance alimentaire pour les produits vivriers en général (céréales) ;

-faible valorisation agricoles des ressources en eau de la commune (bas fonds, plaines d’inondation, sources) ; -surexploitation et ensablement des plans d’eau ;

-destruction des étangs piscicoles et des cultures par les Hippopotames ; -crise dans les CAR et URCAR ; -déséquilibre agro-sylvo pastoral ; -conflit d’accès aux ressources entre agriculteurs et éleveurs notamment à Ouèdèmé ;

-divagation des bêtes ;

-insécurité foncière grandissante ; -faible encadrement des producteurs agricoles et des éleveurs ;

-développement des épizooties ; -faible mécanisation de l’agriculture

- Existence de projets d’appui en agriculture et élevage et pêche FAFA, PAFIRIZ, PADPPA ;

- existence des installations du centre Songhaï et de

"Africa rice" (ex ADRAO) ; - possibilité d’appui technique et de service de la coopération chinoise à partir du périmètre aménagée de Dévé (Dogbo) ;

- demande forte de la métropole de Cotonou par rapport aux aliments comme banane, produits maraichers (crin crin) ;

- existence de plans fonciers ruraux dans huit villages ;

-Inondation

périodique des zones culturales autour du Mono et du Couffo ; -transhumance.

Environnement et

ressources naturelles

-Existence de quelques forêts sacrées et de plantations d’arbres ;

-existence des ressources en eau ; -Existence des ressources minières (graviers, sable, calcaire).

-Forêts fortement dégradées par les actions anthropiques ;

- destruction progressive des galeries et surtout la menace pèse sur certaines espèces animales et végétales ;

- bas-fonds non aménagés ;

existence de dispositions juridiques.

Défaut de délimitation territoriale

(19)

19 -épuisement et gestion anarchique des

ressources minières ;

-insuffisance de plantations forestières.

L’assainissement -Existence de latrines publiques -existence de structures de collecte des ordures ((FNDH, ASL ATHOM et le CDQ Agonvè) dans l’arrondissement de Lokossa ;

- existence de groupements de femmes organisés et encadrés pour l’entretien des espaces publics ; -existence du PHAC ;

-une bonne gestion est faite des ordures collectées sur les sites de décharges finales ;

-Existence d’ ouvrages

d’assainissement dans le centre urbain de l’arrondissement de Lokossa.

-La couverture en latrines dans la commune est bien en deçà des attentes nationales et de la cible OMD ;

-les eaux usées sont pour la plupart déversées dans la nature ;

- les abords des concessions sont des lieux privilégiés de rejet des ordures ménagères ;

-existence de dépotoirs sauvages dans certains quartiers

-l’absence de bacs à ordures est notoire dans tous les marchés, places publiques ;

-inexistence des structures de collectes des ordures dans les arrondissements ruraux ;

-inexistence d’ouvrages

d’assainissement dans les arrondissements ruraux ;

- les latrines ne sont pas génerallement entretenues surtout celle publiques.

-Appui à la réalisation et mise en œuvre du PHAC

-PTF (Associations ELEZO CAP ESPOIR)

Programme de Gestion Urbaine Décentralisée (PGUD2) de la Banque Mondiale

Le secteur minier -Existence de gisements de graviers, de sable et de calcaire dans la commune ;

-perception de taxes par voyage de gravier ou de sable par la mairie ; -l’accès facile au graviers et au sable par la mairie et les populations ; -l’initiative d’organisation des exploitants de carrière et existence de PME (NORMA……).

-Exploitation anarchique et incontrôlée des carrières de graviers et de sable ; - non délimitation des zones des carrières ;

-pistes d’accès au carrière impratiquable en saison des pluies ; -non réhabilitation des sites de carrières) ;

-dysfonctionnement des comités de gestion de sable et de graviers) ;

Existence de structures d’extraction et de vente des mines.

Conflit frontaliers entre la commune de Bopa et de Lokossa exacerbé par la présence du gisement de calcaire

(20)

20 -dégradation des pistes d’accès aux

carrières entrainée par les camions de transport de ces ressources ;

- conflit frontalier entre la commune de Bopa et de Lokossa exacerbé par la présence du gisement de calcaire de Tinou ;

-éboulement de certaines carrières de graviers ;

-utilisation des zones d’habitation et agricole à des fins d’exploitation de carrières ;

-dégradation et destruction de l’environnement.

Le secteur commercial -Existence d’un grand marché du nom de Nestor D’ALMEIDA dans l’arrondissement de Lokossa ;

-existence de marchés secondaires dans tous les autres arrondissements ; -efforts de construction de hangars et de boutiques ;

-existence du marché ESCAL qui s’anime tous les jours

-existence d’un domaine réservé dans le cadre de la construction du marché de bétail à Toguèmè ;

-dynamisme des communautés Nigériennes (Haoussa), Nigérianes (Yoruba et Ibo), des Adja et Sahouè.

-Secteur dominé par l’informel ;

-enclavement total de certains marchés en saison des pluies ;

- la non animation du marché de l’arrondissement de Houin ;

- état dégradé de la plupart des pistes rurales qui ne facilitent pas le transport des produits agricoles vers les marchés ; -insuffisance d’infrastructures marchandes (magasins de stockage, hangars..).

Existence du Fonds d’Investissement pour les villes secondaires (FIVIS) de la GIZ qui finance la réalisation des infrastructures marchandes, de la FAFA, du PAPDC et du FAIA

Artisanat et PME encore embryonnaires

Existence d’une association des artisans

- Réticence des banques secondaires à accorder des crédits aux entrepreneurs désireux de créer des unités ;

- faible représentativité des grandes entreprises ;

- insuffisance de professionnalisation

- Existence des programmes nationaux de micro-finance - demande forte de la métropole de Cotonou des produits transformés comme (gari, tapioca, huile rouge,

Retard technologique grandissant dans plusieurs branches de l’artisanat.

(21)

21 des artisans ;

-faible transformation des produits agricoles.

sodabi).

Banques et finances - Existence des banques et institutions de micro-finances dans la commune - octroi de crédits aux artisans et aux producteurs

-Le taux d’intérêt pratiqué par les IMF trop élevé ;

-nombre limité des structures de financement des initiatives paysannes -formalités trop longues et coûteuses pour les demandeurs ;

-garantie pour les prêts trop difficile ; -échéanciers de remboursement non adaptés aux cycles des activités ; -inexistence d’un cadre de concertation entre la Mairie et les IMF.

-La Caisse Locale de Crédit Agricole et de Mutualité (CLCAM), le Projet Agricole de Développement du Mono- Couffo (PADMOC) et l’ASMAB qui financent les initiatives agricoles ;

-existence d’un programme national d’appui aux Institutions de Micro- Finances (IMF) ;

-appui technique et financière des bailleurs de fonds.

Habitat et urbanisme - Position de chef lieu de département du Mono et ville carrefour ;

- grand effort de lotissement et d’équipement de la ville de Lokossa.

- Faible organisation des installations humaines dans les arrondissements ; -limitation de l’urbanisation à Lokossa ville et concentration de l’habitat ; - lotissement et construction des zones impropres à l’habitation ;

- tendance à confondre le lotissement à l’urbanisation ;

-insécurité foncière.

Existence au sein du MCA d’un programme de transformation des permis d’habiter en titre foncier.

Le secteur énergétique - Existence du réseau électrique dans la commune ;

-utilisation d’autres sources d’énergie (l’énergie solaire)

Non couverture de l’arrondissement de Ouèdèmè par le réseau électrique ; -couverture partielle de l’arrondissement de Ouèdèmé par l’énergie solaire ;

-Seuls les chefs lieu des autres arrondissements sont desservis par le réseau électrique.

Existence d’un projet d’électrification de 3 villages de Koudo et de Ouèdèmè centre.

-Disponibilité limitée de l’énergie électrique de la CEB ;

-coupure parfois de l’électricité.

Les communications - Existence de plusieurs opérateurs de téléphonie dans la commune (Moov,

-Connexion limitée au réseau téléphonique conventionnel national et

Existence d’un programme de modernisation du réseau

(22)

22 Libercom, Bell Bénin, Glo, Zékédé et

MTN etc. ) ;

-présence du réseau internet au centre urbain de l’arrondissement de Lokossa ;

- existence d’une radio communautaire qui couvre entièrement la commune ;

-existence de magasine d’information communale ;

-forte représentation d’organes de presse et de télévision (le Matinal, le challenge, le Matin, le confrère de la Matinée, Adjinakou, Agence Bénin Presse , Canal 3 TV ) et l’antenne régionale de la HAAC.

aux réseaux GSM à savoir les réseaux Moov, Libercom, Bell Bénin, Glo, Zékédé et MTN dans la commune ;

-connexion internet limité au centre urbain de l’arrondissement de Lokossa ; -vétusté et non modernisation du réseau conventionnel ;

-la diminution d’année en année des abonnés du téléphone conventionnel au profit des GSM ;

-vols répétés de câbles téléphoniques ; -interférence des réseaux de téléphonies du Togo dans la communication surtout avec les réseaux GSM.

téléphonique conventionnel.

Hôtellerie et Tourisme - Bonne capacité d’infrastructures d’accueil et des centres d’intérêts pour les sorties pédagogiques (SITEX, CBT, hôtel et motel) ; - existence de quelques sites

touristiques.

-Potentialité touristique peu connue et non aménagée ;

-faible organisation du secteur touristique (absence d’acteurs, de produits et de circuits touristiques) -Risques de disparition des hippopotames.

Activités de séminaires, ateliers et sortie pédagogiques.

Dégradation de la voie Cotonou Lokossa Abomey .

L’eau potable -Existence de la SONEB dans la ville de Lokossa et de plusieurs AEV dans la commune ;

- bonne couverture du réseau de la SONEB de la ville de Lokossa ;

- bonne disponibilité de ressources en eau ;

-début d’affermage des AEV ;

- Mauvaise gestion des ouvrages d’hydrauliques par les comités de gestion ;

-non fonctionnement de certains comités de gestion des ouvrages d’hydrauliques ;

-inégale répartition des ouvrages d’hydrauliques sur le territoire communal ;

-faible entretien des infrastrucures hydrauliques.

-Existence d’appui du PPEA pour l’élaboration des plans communaux d’eau ;

-Disponibilté des partenaires pour appuyer la réalisation des AEV.

Pistes rurales et transport -Existence d’une voie nationale -Etat dégradé de la plupart des pistes La commune est retenue -Crues fréquentes du

(23)

23 bitumée (RNIE 1) ;

- ouverture de plusieurs pistes rurales qui desservent les arrondissements, villages et quartiers de ville ;

-efforts d’entretien périodique de certaines pistes par la mairie ;

-existence de gares routières ; -existence d’un nombre important de Zémidjan qui désservent entièrement la commune.

rurales et urbaines ;

- l’insuffisance ou inexistence d’ouvrages de franchissement (ponts, caniveaux, collecteurs) dans certaines localités ;

-pistes impraticables en saison pluvieuse notamment celles de l’arrondissement de Ouèdèmè.

dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Appui au Secteur Routier, phase 2 (PASR2).

mono endommageant les pistes et enclavant ainsi plusieurs localités.

Education

Enseignement maternel et primaire

-Tous les arrondissements sont dotés d’écoles primaires ;

-tous les arrondissements sont dotés de maternelles sauf l’arrondissement de Ouèdèmè ;

-amélioration continue des infrastructures et équipements scolaire ;

-décision du Conseil Communal de construire chaque année un module de deux ou trois salles de classes par arrondissement ;

-distribution de fournitures scolaires aux écolières et écoliers de la commune.

-Inondations cyclique de certaines écoles ;

-insuffisance de salles de classe dans certaines écoles ;

-insuffisance d’enseignants.

La décision du conseil communal de doter chaque année une école de deux salles de classe.

Inondations cycliques de certaines écoles

Enseignement secondaire

-Existence d’enseignement général dans tous les arrondissements de la commune ;

-existence de collège d’enseignement technique à Lokossa centre par le biais des privés.

-inexistence d’enseignement technique professionnel public

- insuffisance des infrastructures scolaires.

Enseignement supérieur

Existence de l’Institut Universitaire et de la Technologie et de deux autres universités privés (IGM et le Citoyen)

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24 Santé et social - La commune dispose des centres de

santé publics répartis dans tous les arrondissements, des centres privés et des dépôts pharmaceutiques ;

- l’existence du CHD dans la commune.

-Insuffisance de personnels qualifiés ; -manque d’infrastructures adéquates ; -insuffisance de matériels médico- technique ;

-Pénurie en médicaments même ceux qui sont dits essentiels ;

-vente illicite de médicaments ;

-existence de cabinets de soins privés non agrées dans la commune.

Sport, loisirs et culture -Existence d’un stade municipal, d’un centre de sport des mains, d’une maison des jeunes et loisirs et d’une maison du peuple ;

-organisation, le 13 février de chaque année des jeux traditionnels dans la commune.

-Toutes ces infrastructures sont localisées dans l’arrondissement urbain mais ne font objet d’aucun entretien ; -aire de jeu impraticable ;

-centre des jeunes et de loisirs non fonctionnel.

La possibilité du développement de diverses disciplines sportives.

Sécurité Existence de la police, de la gendarmerie, du groupement régional des sapeurs pompiers, et l’organisation des brigades civiles de sécurité.

- La concentration de ces organes dans l’arrondissement centre ;

- la faible collaboration des Chefs de village (CV) et les Chefs de Quartiers de Ville (CQV) avec les agents de sécurité -brigades civiles de sécurité non fonctionnelles ;

-hébergement clandestin d’étrangers à moralité douteuse.

Le taux grandissant de chômage.

Source : Atelier diagnostic de la commune septembre 2011

Références

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