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Les moyens de mise en œuvre

4 Contenu du schéma directeur d’aménagement

4.1 Les moyens de mise en œuvre

Ainsi le tableau suivant sert de boussole pour les gestionnaires de la collectivité lors de l’élaboration des autres outils de planification mais aussi lors de la prise de décisions sur des actions pouvant avoir une influence important sur le sol.

Tableau 12 : Le tableau des moyens de mise en œuvre des orientations et des objectifs d’aménagement

Orientation stratégique 1 : Renforcer les échanges commerciaux

Objectifs Moyens de mise en œuvre

Par les affectations Par les contraintes Par le plan d’action/activités Améliorer les infrastructures et

équipement marchands.

-Identifier les marchés existants et à créer et leur affecter des espaces conséquents ;

-délimiter les zones commerciales dans les grandes agglomérations.

-Définir les règles d’occupation des espaces publics pour le commerce ;

-définir les règles d’hygiène et de salubrité sur les espaces commerciaux.

-Construction de nouveaux marchés ; -construction des marchés ;

-renforcer les capacités des acteurs économiques.

Assurer la circulation des biens et des personnes à l’intérieur et à l’extérieur de la commune.

-Identifier et hiérarchiser les routes et pistes de la commune ; -prévoir des parkings de stationnement dans les agglomérations.

-Définir les caractéristiques de chaque type de routes et pistes ; -définir les règles d’occupation des abords des routes.

-Aménagement des routes intercommunales ;

-ouverture des pistes de désenclavement des villages et des zones de production.

Organiser la circulation des personnes et des biens par les voies d’eau.

Identifier les voies d’eau. Définir les règles de navigation et les matériels de sécurité.

Création des voies navigables en période de crues.

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Objectifs Moyens de mise en œuvre

Par les affectations Par les contraintes Par le plan d’action/activités Mettre en œuvre des plans

d’urbanisme et des programmes de développement des quartiers.

-Identifier les quartiers pour des aménagements spécifiques ; -spécialiser des espaces dans les agglomérations (commerce, administration, industrie, résidence, etc.) ;

-délimiter les zones d’extension.

-Décrire les normes de densité, les normes de construction ; -identifier les usages de chaque zone ;

-identifier les normes d’installation dans la zone.

-Création de réserves pour le développement de l’université ;

-création de réserves administratives pour accueillir des infrastructures régionales ;

-élaboration de plan d’urbanisme ;

-élaboration de programmes d’aménagement des quartiers.

Organiser l’urbanisation des agglomérations secondaires.

Identifier les agglomération à urbaniser.

Identifier les critères de choix des agglomérations.

-Réalisation des plans d’urbanisme ; -réalisation des lotissements ;

-délimitation des zones de risques dans les zones agglomérées.

Identifier et viabiliser les zones prioritaires d’installations des agglomérations en milieu inondable.

-Délimiter les milieux innondables de la commune ; -identifier et délimiter les zones les plus élevées dans les villages.

-Déterminer les restrictions d’installation humaine dans les zones inondables ;

-identifier les normes d’installation dans la zone.

-Délimitation et viabilisation des espace les plus élevés des terroirs villageois pour en faire des zones d’habitation ;

-construction des digues de protection ; -construiction des collecteurs.

Orientation stratégique 3 : Assurer la maîtrise de l’eau et le développement des productions porteuses en agricultures, élevage, pêches et l’artisanat

Objectifs Moyens de mise en œuvre

Par les affectations Par les contraintes Par le plan d’action/activités Développer les filières porteuses

dans l’agriculture, l’élevage, la pêche etc.

Délimiter les grandes affectations en agriculture, élevage et pêche.

-Identifier les usages compatibles et incompatibles de chaque zone ;

-déterminer les normes d’occupation pour chaque zone.

Réalisation de plan de développement des filières retenues.

Promouvoir l’installation des

unités modernes de

transformation alimentaire

Identifier les zones d’installation des unités industrielles de transformation des produits agricoles en milieu urbain.

Définir les normes d’installation dans la zone

Définir les conditions d’accès au foncier dans cette zone

Acquisition d’un domaine à cet effet par la commune.

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Objectifs Moyens de mise en œuvre

Par les affectations Par les contraintes Par le plan d’action/activités Poursuivre l'aménagement des

terres pour l’agriculture, l’élevage et la pêche.

Identifier les espaces d’aménagement agricole.

-Déterminier les critères de choix de terre à aménager ; -définir les conditions d’accès à ces terres.

-Sécurisation des terres villageoises et des zones d’aménagement -élaboration des projets à cet effet.

Orientation stratégique 4 : Assurer la gestion durable des ressources naturelles et touristiques

Objectifs Moyens de mise en œuvre

Par les affectations Par les contraintes Par le plan d’action/activités

Mettre en œuvre un plan de gestion des plans d’eau et des zones humides de la commune.

Identifier et délimiter les plans d’eau et zones humides à aménager.

-Déterminer les critères de choix des zones à aménager ;

-identifier les usages compatibles et incompatibles de chaque zone ;

-déterminer les normes d’occupation pour chaque zone.

Identifier les plans d’eau et zones humides Elaboration des projets.

Mettre en œuvre un plan de gestion et d’exploitation des carrières de graviers, de sables et de calcaires

Identifier les zones d’exploitation des carrières.

-Déterminer les critères de choix des zones ; -identifier les usages compatibles et incompatibles de chaque zone ;

-déterminer les normes d’occupation pour chaque zone ;

-définir les règles de gestion des anciens sites d’exploitation du gravier.

-Réalisation d’études sur les potentialités en gravier, sable et calcaire de la commune ;

-sécurisation foncière des zones de carrière.

Valoriser les atouts touristiques de la commune

Identifier et délimiter les sites touristiques ;

-identifier et délimiter les zones d’intérêt esthétique, écologique etc.

-Identifier les usages compatibles et incompatibles de chaque zone ;

-déterminer les normes d’occupation pour chaque zone.

-Protection des forêts sacrées ;

-protection des sites et ressources naturelles d’intérêt écologique ou touristique.

Objectifs Moyens de mise en œuvre

Par les affectations Par les contraintes Par le plan d’action/activités Poursuivre la construction des

infrastructures et équipements scolaires en fonction des besoins.

Choisir les villages et localités à bénéficier des infrastructures et équipements .

Déterminer les caractéristiques des sites d’implantation des infrastructures (sites, superficie, condition d’accès etc.)

Augmenter la couverture sanitaire et sociale.

Améliore le taux de couverture en énergie et en eau.

Négociation avec la SONEB et la SBEE pour un plan de developpement de leurs services dans la commune

Installer les équipements et infrastructures de gestion des déchets solides et liquides.

Identifier et délimiter les sites de regroupement et de traitement et d’enfouillissement.

Déterminer les normes et les usages de ces sites.

-Elaboration des documents de projets ; -réalisation des études.

Source : AOC, octobre 2011

40 4.2 LES GRANDES AFFECTATIONS DU TERRITOIRE

Les grandes affectations du territoire sont une opérationnalisation des grandes orientations d’aménagement et de développement. Il s’agit d’affecter une partie du territoire à une utilisation, à une fonction ou à une vocation déterminée. La détermination de ces grandes affectations tire sa racine des usages dominants actuels dont il faut accorder un espace mais aussi des potentialités ou des contraintes ainsi que des vocations du milieu. Les travaux de terrain et les discussions de groupes sur l’utilisation et les usages du territoire ont permis de distinguer les grandes affectations suivantes : L’affectation agro sylvo pastorale, l’affectation zone de productions halieutiques et affectations agglomérations urbaines. (Cf tableau suivant)

Tableau 13 : Les grandes affectations du territoire de la commune de Lokossa

Grandes affectations du territoire Superficie (ha)

Observations

Affectation agro sylvo pastorale 21 873 Il faut soustraire les carrières des graviers dont la cartographie n’a pas été possible dans le cadre de ce SDAC faute de données

Affectation agro halieutique 7 832

Affection agglomérations urbaines 2 318 Ça prend en compte les espaces des villages

Total 32 023

Source : AOC, octobre 2011

4.2.1 L’affectation agro sylvo pastoral

C’est la principale grande affectation du territoire. Elle comprend toutes les mosaïques de champs, jachère et formations végétales naturelles.

La principale orientation qui détermine la gestion de cette affectation est formulée comme suit : Assurer la maîtrise de l’eau et le développement des productions porteuses en agriculture, élevage, pêche et l’artisanat.

Ses caractéristiques :

- Elle occupe la plus grande partie du territoire de la commune

- Correspond aux parties où se pratiquent les activités d’agriculture, de plantations et d’élevage domestiques

- L’occupation du sol est importante et se poursuit à cause des pratiques et la nature extensive des systèmes de production.

- Elle intègre aussi les zones agglomérées où des habitations sont regroupées (villages et hameaux)

Le territoire ainsi défini occupe toutes les terres à l’exception des plans d’eau, des espaces marécageux permanents de la commune, les agglomérations urbaines (Lokossa urbain et Agamè centre). Il comprend donc deux ensembles : les villages/hameaux et leurs terroirs

41 4.2.1.1 Les villages et hameaux

Ce sont les espaces habités du milieu rural. Il s’agit des villages et hameaux dispersés sur l’ensemble du territoire et de taille différente. Certains sont de grand regroupement de maisons et de concessions, d’autres sont par contre constitués seulement de quelques maisons plus ou moins en matériaux définitifs.

Vocation :

Ces espaces sont destinés à la construction des habitations de la population résidente mais aussi pour les ressortissants de ces villages qui vivent hors du village et qui éprouvent la nécessité d’y revenir pour des raisons sociales ou sentimentales. Les maisons servent d’habitation mais aussi dans la production et la transformation des productions agricoles : greniers, ateliers, fétiches, maisons de culte etc.

L’un des objectifs d’aménagement du territoire est consacré aux villages situés dans la zone de débordement des eaux du mono et des plans d’eau. Il est formulé comme suit : Identifier et viabiliser les zones prioritaires d’installation des agglomérations en milieu inondable

Les activités

Les principales activités compatibles et autorisées sont : Habitation

La construction des infrastructures socio communautaires Elevage domestique

Jardinage de case Artisanat

Activités sociales (religieuses, culturelles, etc.) Mesure à prendre

Ils s‘agit des mesures qui permettent la structuration de l’espace habité, la sécurité de la population et la salubrité.

i. Les constructions de maison devront être faites de manière à ce que chaque concession s’ouvre ou soit attenante à une rue.

ii. Dans les zones inondables, le village s’agrandira sur les terrains les plus élevés du village. La commune devra identifier et délimiter ces espaces qui pourraient bénéficier prioritairement des actions de viabilisation : tracer de rue, mise en place des points d’eau, installation des digues de protection, construction des fosses de drainage etc.

iii. La construction des ouvrages de protection des villages et hameaux contre les inondations doit être fortement envisagée dans l’arrondissement de Ouèdèmè et les villages des zones de production halieutique. La construction de digues de protection des terrains les plus élevés ainsi que de fosse d’accumulation des eaux permettront de lutter plus ou moins contre ce phénomène annuel.

Il est nécessaire aussi de définir des normes de construction des cases dans cette zone.

42 4.2.1.2 Les terroirs villageois

C’est la zone d’influence des villages et hameaux. Les populations y exercent les activités de production et sociale de toute sorte.

Vocation :

Le territoire tel qu’il se présente est multifonctionnel où dominent les activités agricoles, d’élevage et de foresterie. Les agglomérations rurales (villages, hameaux etc.) y sont intégrées. Cependant c’est la zone des champs, des plantations de palmiers, de bananiers ou des arbres pour le bois de services et de chauffage (neem, teck etc.) qu’elles soient communautaires ou individuelles. Cet espace comprend par endroit de zones humides étroites. Les espaces non valorisables pour les cultures pluviales sont laissés en friche où se développent des savanes arbustives denses soumises au pâturage.

Les activités prioritaires ou compatibles : L’agriculture pluviale

La plantation de palmiers, bananiers, de cannes à sucre La plantation des bois de services et de chauffage La cueillette

Le pâturage contrôlé de bovins

La recherche du bois de chauffe ou de service Mesures à prendre :

- Encourager la mise en valeur des espaces impropres à l’agriculture dans cette affectation pour la sylviculture et le pâturage ;

- encourager l’exploitation des bas-fonds et zones humides ou pour l’agriculture de contre saison ou pour la pêche ;

- prévoir des petits couloirs de circulation des animaux domestiques entre les secteurs de pâturage dans cette zone ;

- protéger les ressources en eau de cette zone (rivière, galerie, plan d’eau etc.) ;

- délimiter la zone de fermes modernes et clarifier le statut foncier et les modalités d’accès de ces espaces ;

- délimiter les espaces riches en ressources minières (graviers, sable calcaire) qui sont dans cette zone ;

- acquérir des terres pour l’installation des fermes modernes ;

- -identifier et aménager des zones de hautes altitudes dans les zones inondables pour concentrer l’installation des populations.

4.2.2 L’affectation agro halieutique

Cette affectation comprend les plans d’eau et les espaces marécageux de la commune ainsi que les terres environnantes de ces espaces. Sa gestion doit être faite au regard des objectifs suivants :

i. Mettre en œuvre un plan de gestion des plans d’eau et des zones humides de la commune ii. Poursuivre l'aménagement des terres pour l’agriculture, l’élevage et la pêche

iii. Identifier et viabiliser les zones prioritaires d’installations des agglomérations en milieu inondable

43 Ses caractéristiques :

Il s’agit des lacs, les marécages et les terres environnantes. Les villages pécheurs y sont associés.

L’agriculture pluviale est secondaire et n’y trouve pas vraiment un sol apte. Les zones agro halieutiques sont localisées en grande partie :

dans l’arrondissement de Houin autour du lac Toho et de ses marécages ;

dans l’arrondissement de Ouédèmè, les espaces localisés entre le lac Doukon et Togba mais aussi vers le fleuve mono aux environs de Livémè ;

ces affectations sont aussi localisées autour de Kplogodomè et Gbèdji dans l’arrondissement de Koudo.

Vocation :

Comme son nom l’évoque, les activités halieutiques y seront prioritaires. Ce sont des zones de pêche sur les plans d’eau mais aussi de développement des activités piscicoles. Cependant, on y pratique l’agriculture et surtout les cultures de contre saison.

Les activités prioritaires ou compatibles : - La pêche

- La pisciculture

- Le maraichage de contre saison - Le tourisme

- L’agriculture notamment du riz, de la canne à sucre et de la banane Mesures à prendre :

o Aménager les terres o Aménager les plans d’eau o Aménager les voies d’eau

o Construire des digues de protection o Drainer des terres agricoles

o Créer des ceintures vertes de protection et de conservation des plans d’eau et des marécages.

La carte suivante présente les grandes affectations du territoire

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Carte 2: Les grandes affectations du territoire

45 4.2.3 Les territoires d’intérêts divers

Sous ces termes, le SDAC met ensemble, les espaces du territoire de la commune présentant un intérêt touristique, écologique, esthétique, et à risques (sensibles). La gestion des territoires d’intérêts est encadrée dans le SDAC par l’orientation suivante : Assurer la gestion durable des ressources naturelles et touristiques

4.2.3.1 Zone touristique et de loisirs

Les ressources touristiques de la commune de Lokossa bien que modestes devront être valorisées.

La ville ne dispose d’aucune aire d’attraction touristique aménagée. Cependant, les potentialités existantes peuvent être valorisées. Des aménagements sont à prévoir autour du lac Doukonta, du Lac Toho et l’étang Djeto pour en faire de véritables parcs d’attraction touristique qui comprendront des aires de jeux et détente, des bars- restaurants et des hôtels.

Les autres points touristiques sont le musée GNONNAS Pédro, la Place Kossou Agbon, Le fétiche Lon’vo, Botin : jeune pousse de l’Iroko, et autour des grands hôtels de la ville de Lokossa.

Dans les autres arrondissements, il faut signaler les Forêts sacrées de Tinou, de Houédaho, Ouèdèmè-Adjakomè, Dansihoué et les nombreux points d’eau artésiens de Vèha, Tinou- Hounsa, Ouèdèmé centre qui sont autant de curiosités touristiques à intégrer dans les circuits touristiques à mettre en place.

4.2.3.2 Les forêts sacrées

Les forêts sacrées sont peu nombreuses mais prennent de l’importance dans un milieu ou la végétation naturelle a presque disparu. Il s’agit des forêts sacrées de Tinou, de Houédaho et Ouèdèmè-Adjakomè, Dansihoué. Ces espaces sont autant des réserves de biodiversité que des curiosités touristiques.

4.2.3.3 Zone d’inondation

Tous l’arrondissement de Ouèdèmè est réputé être une zone de débordement des eaux du fleuve Mono à l’exception de certains espaces élevés.

4.2.3.4 Les zones humides

Le SDAC prévoit de mettre en œuvre un plan de gestion des plans d’eau et des zones humides de la commune. Il s’agit des différents plans d’eau, des fleuves, zones marécageuses qui sont importantes pour le bon fonctionnement des systèmes écologiques de la vallée du fleuve Mono.

C’est une zone sensible et très importante pour le maintien de la biodiversité. Cette zone doit être perturbée le plus faiblement possible afin que toutes ces fonctions soient préservées.

Les principales mesures à prendre pour ces territoires sont : 1. Identifier les plans d’eau et les zones humides ;

2. élaborer des projets d’aménagement et de gestion rationnelle de ces espaces.

46 4.2.3.5 Zone de servitude

Il s’agit des espaces dont l’utilisation est soumise à des conditions strictes pour des raisons de sécurité ou de protection. Il s’agit de :

Le long de la ligne haute tension de la CEB (63 kV) : La bande de 52 mètres le long de la ligne haute tension est soustraite à l’occupation pour les habitations. Les autres exploitations doivent respecter les dispositions de la CEB

Il faut classer dans cette catégorie la zone de la palmeraie industrielle de Houin-Agamè dont la gestion et le statut sont en discussion entre parties prenantes.

Les autres espaces qui méritent une exploitation sous conditions sont la dépression de Lowounvodo et la vallée du Salédo. Les magnifique vues panoramiques sont à protéger. Des constructions et aménagement ne doivent pas perturber ces espaces.

Le site de décharge et d’enfouissement des déchets solides de 20 ha dans la palmeraie de Houin.

En tant que zones sensibles, les interventions sur ces espaces doivent être faites avec circonspection.

4.2.3.6 Zone de sécurité frontalière

Il est prévu une bande de 100 m de large le long de la frontière avec le Togo pour servir de zone de sécurité frontalière. Cette zone pourra recevoir des équipements touristiques et des aires de jeux et de détente par endroits.

4.2.3.7 Zone de mines (gravier, sable et calcaire)

Ce secteur est abordé dans le SDAC à travers l’objectif suivant : Mettre en œuvre un plan de gestion et d’exploitation des carrières de gravier, de sable et du calcaire.

Le territoire de la commune de Lokossa est réputé receler le gravier et du calcaire. Si les gisements de calcaire sont localisés surtout à Tinou et à Fongba, le gravier quant à lui est rencontré partout dans le sol de la commune. On peut cependant déplorer la faible connaissance des gisements en ce qui concerne leurs limites (cartographie) et l’importance des quantités. Ceci n’a pas permis une cartographie précise de ces ressources minières.

Un croquis ou schéma est réalisé pour traduire sur une carte les déclarations des populations. Cette carte n’est ni exacte ni précise scientifiquement. Cette carte matérialise les informations qui suivent : Les principaux villages des gisements de gravier sont :

Lokossa : Tchicomey-Toguemey, Adjakomey, Hounkpo, Agnivèdji (zone Barbo), derrière la résidence du Préfet, Agonvè-Akodédjro, Fongba, Zongo, Agondékè, Géhouncon

Houin : Tokpa, Kessawè, Kpéta

Agamè : Agnigbavèdji, Adrogbo,Azizonsa,Ahotinsa Les zones regorgeant le sable sont :

Lokossa : Djèhadji ; Tchicomey Agamé : Agnigbavèdji, Ahotinssa

Koudo : Adrodji, Kplogodomè, Ablodé, Koudo Ouèdèmè : Tokpa à Dansihoué)

47 Les gisements connus du calcaire se localisent à Tinou et Fongba. Le gisement de calcaire de Fongba couvrirait près de 2000 ha et Todéado d’une part et Fongba et Agnito d’autre part. Ainsi une grande partie de la palmeraie a, sous les pieds des palmiers, de grande quantité du calcaire.

Du fait de l’insuffisance de connaissance des sites du point de vue des quantités et de la délimitation, le schéma considère tous ces espaces comme des zone d’intérêts qui méritent des actions afin

Du fait de l’insuffisance de connaissance des sites du point de vue des quantités et de la délimitation, le schéma considère tous ces espaces comme des zone d’intérêts qui méritent des actions afin