NB Les qualités d’un bon enseignant

Le métier d’enseignant mérite de prendre en compte toute la dimension humaine pour accoucher un bon résultat. C’est un processus très délicat et difficile par ce que c’est un métier sacerdotal qui demande un engagement. Être enseignant, c’est exercer un métier qui demande beaucoup de compétences pour le professer : car l’homme, un être infiniment complexe, un être

infiniment divers, on doit… comme l’a dit Montaigne «infiniment fragile» c’est-à-dire il ne faut pas laisser l’administration de l’école aux charlatans mais à ceux qui en sont formés. Comme les américains disent «the right man, the right place» (l’homme qu’il faut à la place qu’il faut) c’est le grand principe de l’Amérique des Etats-Unis. En bref, il faut tout un savoir, savoir-faire, savoir

être avec et pour le plus grand bienfait et la satisfaction de l’apprenant. Dans ce cas, nous comprenons que chacun doit occuper une place mais en fonction de leur formation, par exemple que le médecin reste dans le champ de la médecine, que l’avocat gère les dossiers juridiques. Quand chacun reste dans son secteur, il serait très performant et c’est cela qui explique une profession. Par exemple, l’école est le lieu par excellence de transmission du savoir, d’apprentissage, du lien social. Elle a comme mission fondamentale d’apprendre aux élèves à penser par eux-mêmes, à développer le sens critique, agir librement, apprendre par expérience,

développer le sens de l’observation avec le support incontournable d’un(e) enseignant/e. Si on laisse l’administration de l’école aux mains des gens peu qualifiés, nous risquons de plonger la société dans un sous développement, dans le désordre. Mais quand nous avons des enseignants qualifiés, ils pourraient aider les élèves à penser par eux-mêmes. Cette autonomie de pensée permet aux élèves d’assurer leur participation dans la vie socio-économique de la société. Autrement dit, c’est préparer l’enfant dans la perspective de son avenir afin d’être un bon citoyen, heureux de remplir ses droits et devoirs dans la société dans laquelle il vit. Voilà, la mission d’un enseignant par le biais de l’éducation d’entrer dans la vie mentale, cognitive, morale de l’apprenant.

Il a décrit les caractéristiques d’un bon enseignant: Les mecs qui ont vraiment le pouvoir dans

l’enseignement, ce sont des mecs qui savent ce qu’ils font. Ce sont ceux qui savent transmettre, enseigner, susciter la passion des gens, ils se créent une forte admiration. Ce sont eux, qui ont le pouvoir. Nous pouvons interpréter cette séquence de son discours a u regard de la pensée de Jean

Jures qui disait que : « On ne peut enseigner que ce que l’on est. Chaque professeur exerce sa personnalité dont il imprègne son enseignement220».Un bon enseignant c’est quelqu’un qui sait communiquer sa confiance, son enthousiasme. Un bon enseignant est celui qui sait transmettre un savoir avec ses apprenants. Disons de manière plus claire, mais pour bien transmettre, il faut savoir ce qu’on transmet. Il faut être à l’école, il faut avoir l’esthétique de la discipline qu’on enseigne. C’est extrêmement important pour un enseignant. Nous interprétons l’esthétique de la discipline de cette manière : chaque discipline a une terminologie qui doit-être apprivoisée, dominée, nuancée à chaque circonstance, en fonction des conduites, des points de vue des apprenants. Cette qualité là revient aux gens qui sont formés, qui ont une formation, étudié une discipline pour enseigner. Ce n’est pas donner à n’importe à tout le monde. Si une personne entre dans ce métier sans aucune formation soit pour se débrouiller parce qu’il n’a pas d’autre issu, soit il essaie avec la complicité des directeurs d’écoles ou encore les propriétaires d’écoles qu’il arrive à intégrer dans le système, dans ce cas, nous ne pouvons pas parler ces gens là comme des enseignants. Cependant nous ne minimisons pas l’apprentissage sur le tas car quelqu’un peut apprendre une profession sur le tas mais, il doit dans l’avenir suivre des formations. C’est pourquoi, de nos jours, on fait la valorisation des acquis de l’expérience à l’université.

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Dans sa tête, selon notre interprétation, être enseignant doit obéir à un ensemble de principes telles : formation, recherche, passion pour la discipline, c’est-à-dire qu’on aime ce qu’on fait, on le fait bien. Ces exemples témoignent qui devraient être enseignant. Que ce soit je parle de

maître Bruce, que ce soit Fréderic Benêche, que ce soit Roger Petit- Frère, tant d’autres encore que je côtoyais dans ma vie, ils ont étudié, ils ont montré la détermination dans leur étude, ils ont fait des recherches dans la discipline qui témoignent de leur passion, de leur volonté de se former, de donner aux générations qui viennent des outils, des choses pour comprendre, pour orienter l’avenir. Quand je parle de l’esthétique de la discipline, je parle la manière dont se fait la transmission du savoir c’est-à-dire pour transmettre quelques choses, il faut comprendre la discipline, la maitriser pour pourvoir partager avec les élèves. Et toutes les disciplines ont leur terminologie, leur concept. Par exemple, l’histoire, la sociologie, la science de l’éducation, la philosophie, toutes ces disciplines ont leurs concepts. Je te dis dès qu’on est dans une discipline, on est forcément d’avoir la maitrise des concepts appropriés. Ceux qui ont constitués l’histoire, demandent du temps, de formation c’est-à-dire, cela n’est pas donner à n’importe qui. C’est en faisant cela que ça peut forcer l’admiration des étudiants ou encore des élèves parce que, on ne va pas avoir cette esthétique, on n’a pas étudié l’histoire, on peut y avoir exceptionnellement.