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QUAND LE NATUREL REVIENT AU GALOP !!!

Dans le document LE FILS PARALLELE, Lionel LANGLEUR (Page 153-175)

« Bonjour Paul, comment vas-tu ? »

Bien que plongé dans un dossier, Paul reconnait immédiatement la voix.

« Très bien, Bertrand, et toi, où es-tu ? Il y a un moment que nous ne nous sommes pas parlé. »

« Oui, en effet. Là, je suis en vacances quelques jours avec Marianne en Normandie. Excuse-moi de te déranger pendant que tu travailles, mais c’est à ce sujet que je te téléphone. »

« Ah, bon, très bien. Je dois rentrer en réunion et je n’ai pas beaucoup de temps à t’accorder, mais je t’écoute. »

Paul est un peu sur le qui-vive. Bertrand ne l’appelle jamais au bureau et sa curiosité est soudain éveillée. Leurs rapports se sont beaucoup améliorés ces dernières années, il en est même arrivé à le considérer presque comme un fils maintenant. Pourquoi Bertrand l’appelle-t-il ? Il ne va quand même pas oser lui demander de lui trouver un nouveau traval’appelle-t-il ? Il ne va pas lui demander de l’argent ? Non, Il ne peut pas croire que le but de son appel soit l’une de ces deux raisons.

« Je ne serai pas long, lui répondit Bertrand. Tu m’as parlé des franchises que la société TYRES avait déjà ouvertes en France et j’ai cru comprendre que tu cherchais à en ouvrir d’autres. Donc, c’est la raison pour laquelle je te téléphone. Une de mes anciennes connaissances vient de m’apprendre qu’il y avait un local à céder au Havre. Je me suis dit que cela pourrait t’intéresser. »

« Pourquoi pas, en effet. Cependant, l’ouverture d’une franchise est sujette à plusieurs critères et je ne peux pas m’avancer sans venir voir l’emplacement ainsi que vérifier deux ou trois autres points importants. »

« Oui, oui, bien sûr, lui répondit Bertrand. Je peux déjà te dire que ce local est situé sur une route très passagère au Havre. Il me semble qu’un point de vente ne pourrait pas être mieux placé, mais je comprends qu’il soit nécessaire que tu te déplaces. Je prends quelques photos et te les montrerai à mon retour. »

Paul raccrocha et se replongea immédiatement dans sa lecture qu’il avait abandonnée pour parler à Bertrand. Il lui restait quelques documents à lire avant sa réunion et il ne voulait pas se laisser absorber par d’autres idées : chaque chose en son temps, pensa-t-il. Sa personnalité lui permettait tout à fait de traiter plusieurs sujets à la fois, mais, là, il préféra mettre de côté cette conversation. Était-ce un pressentiment ? Non, non, il s’en défendait. Cela n’avait pas un caractère d’urgence, tout simplement.

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À son retour de vacances, Bertrand rendit visite à Paul au Luxembourg et lui montra les quelques photos qu’il avait prises. La description faite par téléphone correspondait exactement à ce que Paul voyait sur celles-ci. Ce local, anciennement magasin de meubles, avait une surface suffisante pour l’activité de montage de pneus avec son atelier, ses bureaux et une salle de réunion ou d’attente pour les clients. Il était également facile d’accès puisque situé sur une nationale très fréquentée et avec un grand parking où les camions de livraison pourraient manœuvrer sans problème.

Paul voulait surtout connaître le projet imaginé par Bertrand et il profita de l’avoir en face de lui pour lui parler franchement :

« Dis-moi, est-ce vraiment sérieux ? Dans quel but me montres-tu ce local ? »

Et là, soudain, il lui sembla avoir devant lui « le « Bertrand des premières années travaillant à la SSA. Un homme structuré, un homme ayant décidé d’avancer dans la vie. Un Bertrand enthousiaste !

« Je t’ai déjà parlé de mon ami Gilles, je crois. Il a une menuiserie, à quelques kilomètres d’Épouville. Sa société marche très bien, mais il cherche à se diversifier. C’est en lui parlant du local que j’avais vu et de ton activité qu’ensemble, nous avons monté ce projet. Il m’a demandé de te le soumettre et est prêt à te rencontrer lorsque tu viendras voir le site. Gilles est quelqu’un de très sérieux, il te plaira. Je pense, par contre, que tu comprends que je n’ai pas d’argent de côté et que je ne peux pas me permettre de financer l’achat de la franchise. Nous voulions te proposer, Gilles et moi, de ne pas acquitter celle-ci, mais en contrepartie, tu bénéficierais d’un tiers des parts sociales de la société qui serait constituée. Qu’en penses-tu ? Il faudrait aussi que tu nous donnes quelques facilités de paiement pour le premier stock de pneus. Quand je dis « tu », je parle de la Société TYRES, bien sûr. »

Le dossier était bien ficelé. Paul comprit que Bertrand et son ami y avaient mis tout leur cœur. Après un certain temps de réflexion personnelle, il en parla à son ami et patron, qui lui confirma ne voir aucun inconvénient à se lancer dans cette nouvelle franchise, sous condition que Paul se rende sur place voir le site et le valide.

Paul était content. Le dernier point de vente ouvert à Orléans était géré par un ancien instituteur qui voulait changer de voie et fonctionnait bien. Cette prochaine ouverture lui semblait prometteuse également. Il analysa à nouveau mentalement la situation. Quels risques courait-il ? Aucun, puisque ni lui ni la Société n’investissaient. Compte tenu du contrat d’exclusivité, la Société TYRES était le seul fournisseur et il serait très facile pour Paul de connaître à tout moment le chiffre d’affaires précis. Cela serait très facile de suivre l’évolution de cette franchise.

C’est ainsi que Paul se rendit sur les lieux. Après une visite méticuleuse de l’ensemble du local, il donna son accord pour la création d’un nouveau point de vente. Celui-ci ouvrit ses portes sans aucune difficulté quelques mois plus tard avec l’aide de Paul et l’aval des deux actionnaires, propriétaires de la société TYRES.

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« Tu vois, François, c’est ainsi que cette franchise fut ouverte avec Bertrand qui n’apporta aucune contribution financière. Tout en étant gérant, il continuait de travailler en tant que magasinier dans son usine de fabrication de matériaux et dirigeait l’affaire du Havre de son domicile. Pour tenir le magasin, il avait embauché Christophe Boudin, une connaissance de longue date à qui David, mon fils, avait donné une formation de technicien en pneumatiques. De par ses responsabilités et sa présence sur place, Christophe était devenu de fait le gérant. Le troisième associé, Gilles, passait chaque soir récupérer les recettes du jour.

Voilà, nous savions, et l’avions accepté, que pendant les deux premières années, nous ne nous partagerions aucun bénéfice afin de laisser l’affaire se développer. Bertrand venait une fois par mois au Luxembourg pour faire un point de la situation. Pendant ses séjours, il procédait aux achats de pneus nécessaires. Nous savions qu’il avait embauché une personne supplémentaire en 2002, puis une autre en 2003. Lors de ses venues, nous parlions de l’évolution de l’affaire. Bien que n’étant pas sur place, Bertrand connaissait parfaitement la situation de sa société et était capable de répondre à toutes les questions posées. Tout se passait très bien, l’affaire prospérait et j’avais une confiance totale en lui et Gilles. J’avais déjà rencontré la comptable qui m’avait paru très compétente et c’est par pure formalité que j’avais quand même demandé à Bertrand de me communiquer le dernier bilan lors de l’une de ses prochaines visites. »

Malgré cette demande, Paul n’avait jamais reçu le document, mais il se souvient qu’à ce moment-là, ils étaient déjà en train de penser à créer un nouveau point de vente. En effet, Bertrand lui avait soumis cette idée en arguant avoir trop de marchandises au Havre et qu’il pourrait ainsi approvisionner l’autre magasin et écouler ce surplus. Il avait déjà trouvé le local « idéal », disait-il.

« Viens voir de toi-même, il est situé à Dieppe, ce qui est à peine à 60 km du Havre. Le beau-frère de Christophe, le Gérant de l’affaire du Havre, eh bien, il est intéressé et prêt à investir. On pourrait procéder au même montage que la première fois : pas de franchise à payer et en contrepartie, tu serais le troisième associé. »

Devant l’emballement de Bertrand, Paul alla visiter le local. Il ne put que reconnaître que sa situation géographique, son agencement intérieur pouvaient tout à fait répondre à une nouvelle implantation de magasin. C’est donc, sans crainte, qu’en cette année 2003, un deuxième point de vente fut ouvert.

« La seule mauvaise surprise que nous ayons eue est que ce fameux beau-frère avait quelques tendances hum, hum… à boire. Son comportement avait une répercussion sur son travail et ça, nous ne pouvions pas l’accepter. J’avais appris que certains après-midi, il dormait pour ne pas dire « cuvait » dans son bureau et que les clients se faisaient rembarrer quand ils arrivaient. Cela réveillait Monsieur ! Non, non, cela n’était plus possible. J’ai donc chargé Bertrand de lui dire que nous allions leur retirer l’enseigne s’il n’arrêtait pas immédiatement. Mais cela n’a pas suffi et d’un accord commun, il a démissionné. La conséquence est que Bertrand s’est retrouvé à la tête de deux franchises, sans avoir investi un sou ! »

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de bien, en qui tu pouvais avoir confiance. Je suis certain que ta fréquentation lui a été bénéfique, dit François, songeur, il a dû réaliser que l’on pouvait gagner sa vie honnêtement et en plus, en tirer une certaine satisfaction. » .

« Oh, je ne sais pas si ma fréquentation y était pour quelque chose, mais je sais que lors de ses déplacements au Luxembourg, c’était avec plaisir que je l’accueillais chez moi. Nous passions de très bonnes soirées à parler de tout, de rien. Il me semblait équilibré et parfaitement satisfait de sa vie, de son niveau de vie qui était devenu très correct. Je me souviens de cette soirée où j’ai fait un malaise. Nous étions tous les deux chez moi et discutions tranquillement de nos affaires, quand soudain… »

« Tu ne te sens pas bien, Paul ? » entendis-je de très loin. Sans m’en rendre vraiment compte, je m’enfonçais dans un brouillard sans pouvoir réagir. J’entendais Bertrand, mais ne pouvait lui répondre. Je ressentais une très forte douleur dans la poitrine. Je voulais parler, mais j’étais tellement essoufflé, je suffoquais, qu’aucun son ne sortait de ma bouche. »

Immédiatement, Bertrand appela les secours et Paul fut emmené à l’hôpital très rapidement. Là, les médecins lui dirent que sans la vive réaction de Bertrand et son sang-froid, il aurait certainement conservé des séquelles de cet accident vasculaire.

« Tu vois, à partir de ce moment-là, j’ai regardé Bertrand d’un autre œil. Je n’arrivais pas à croire qu’il ait pu changer du tout au tout, que le loup, avide, tricheur semblait s’être transformé en agneau. Mais par la suite et à plusieurs occasions, il a su me montrer que je pouvais compter sur lui. Oh ! pour des faits de moindres importances, c’est certain ! Ce changement de comportement était également visible vis-à-vis des autres personnes et ceci me rassurait. En effet, le fait que ses bonnes actions ne soient tournées que vers moi aurait éveillé mon attention. Cela aurait pu sous-entendre une idée de manipulation perfide et nos relations professionnelles n’auraient pas pu fonctionner si je m’étais méfié de lui. Mais non, son attitude de « très bon « garçon était générale. »

« Oui, tu ne pouvais pas oublier qu’il aidait Barbara quand elle avait des problèmes dans votre maison. Cela devait être un énorme soulagement pour toi de le savoir prêt à répondre à ses appels « remarqua François.

« Tu as raison. De plus en 2004, Les actionnaires m’ont informé qu’ils désiraient se retirer de l’affaire. N’étant pas personnellement intéressé à la reprendre, ils s’étaient mis en contact avec des repreneurs. Je commençais à réfléchir à mon futur, et j’étais tellement heureux de ce que Bertrand semblait être devenu que j’avais imaginé, bien que cela ne soit pas encore tout à fait d’actualité, qu’il pourrait me remplacer au sein de l’entreprise au Luxembourg. Je savais que David ne serait pas intéressé et donc cette perspective me semblait tout à fait plausible. Ah, la vie nous réserve de réelles surprises ! Ne dit-on pas que les grands manipulateurs trahissent toujours leurs proches ? Avec le recul, il est évidemment facile d’analyser la situation, mais à l’époque, tout semblait tellement limpide et calme entre nous… »

Dans cette période d’entente cordiale, Paul accepta, à la demande de Bertrand, de se porter acquéreur du local du Havre loué depuis le démarrage de leur activité. Paul, déjà propriétaire de biens immobiliers, lui proposa de constituer une SCI dans laquelle ils seraient tous les deux associés en parts égales et co-gérants. La location de l’appartement situé au premier étage du local permettrait de rembourser le prêt obtenu pour son acquisition. En contrepartie de l’apport initial, de l’acquittement des frais de notaire et des frais relatifs à la constitution de la société acquittés par Paul, Bertrand s’était engagé à procéder à toutes les formalités administratives et était surtout responsable de la location de l’appartement et donc de

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l’encaissement des loyers.

« Vois-tu, Bertrand, je n’ai absolument pas le temps de m’occuper du suivi de cette location. Tu me dis que ton ami Christophe Boudin sera le locataire, eh bien, je te laisse faire afin que tous les loyers encaissés soient versés sur le compte désigné au remboursement du prêt. »

Paul s’aperçut, plus tard (ne comprenant pas vraiment comment et pourquoi il n’avait pas été informé par la banque) que les loyers n’arrivaient pas sur le compte ni d’ailleurs ceux relatifs aux deux bureaux du rez-de-chaussée que Bertrand louait à la femme de Christophe Boudin ayant installé dans ceux-ci, une société de location de voiture.

Lors d’une conversation téléphonique, Bertrand répondit d’une façon très évasive à Paul qui le questionnait sur le retard de versements dont la banque venait de l’informer :

« Tu me surprends, je suis persuadé d’avoir fait le nécessaire récemment à ce sujet. Il est vrai que j’avais pris un peu de retard à effectuer les virements, mais tu sais ce que c’est, une chose, une autre, nous sommes tous débordés. Mais je vérifie et te confirme. Ne t’inquiète pas.

Le Bertrand diabolique avait commencé son œuvre. Il agissait telle une araignée et tissait sa toile. Vigilant, il arrivait même à anticiper les évènements :

« Au fait, Paul, Dieppe ne va pas bien du tout. J’ai dû agir très vite afin d’arrêter l’hémorragie. Cela faisait un petit moment que j’avais un pressentiment, mais j’en ai eu la confirmation lors de ma dernière visite sur le site. Les stocks diminuaient d’une façon étrange et j’en suis arrivé à la conclusion que certains me volaient. J’ai donc été obligé de déposer le bilan. Malheureusement, je ne pourrai pas payer les factures en cours… »

Paul fut surpris. Il eut un instant d’incompréhension », comment une telle situation était-elle possible ? Fermer du jour au lendemain une franchise, sans l’en consulter et surtout sans lui avoir fait part de ses doutes. Bertrand exagérait. Mais, dans un esprit de gestionnaire aguerri, il para au plus pressé et donna ses instructions :

« Bon, ok, on en reparlera plus tard ou tout du moins, on reparlera de la façon dont tu as procédé. J’aurais aimé être averti avant que tu n’agisses et non pas être mis devant le fait accompli. Tout d’abord, tu transfères immédiatement les stocks de pneus impayés au HAVRE ainsi que tout le matériel. Il faut absolument essayer de réduire les pertes. »

Charmeur, calculateur, Bertrand savait endormir son monde. Il s’excusa auprès de Paul, reconnaissant son manque de concertation. Il était tellement certain que Paul serait d’accord sur sa façon d’agir qu’il n’avait pas voulu l’embêter avec cette histoire. Bien sûr, il faisait le nécessaire afin que tout rentre dans l’ordre au plus tôt et procèderait au transfert dès le lendemain.

Peu de temps après, Bertrand proposa à Paul l’ouverture d’un autre point de vente. Il avait trouvé via un certain Denis Conti, un local à Villeurbanne qui correspondait tout à fait à leur activité. De plus, il connaissait très bien Denis puisqu’il était son interlocuteur lors de ses achats de pneus en provenance du dépôt en Allemagne. Denis était prêt à s’associer à Bertrand pour gérer cette nouvelle franchise et c’est donc ensemble qu’ils présentèrent à Paul leur projet :

« Voici les photos du local, Paul. Qu’en penses-tu ? Facile d’accès, de surface parfaite pour accueillir l’atelier et les bureaux administratifs. Nous te proposons comme les affaires précédentes, d’avoir une part dans la société contre le non-paiement de la franchise. »

« Il est évident que si après visite, je trouve le local adapté, je ne vois pas pourquoi je refuserais le même principe de création de sociétés. Au fait, Bertrand, tu n’oublieras pas de

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me faire parvenir les bilans du Havre s’il te plait. Cela fait trois ans que l’activité a démarré et comme nous l’avions estimé au départ, l’affaire devrait commencer à être rentable maintenant. »

Bertrand, tout heureux de l’accord de principe de Paul quant à l’ouverture de ce nouveau point de vente acquiesça d’un signe de tête. Comme les fois précédentes, il oublia d’envoyer les documents à Paul.

Cette troisième ouverture fut suivie de près par une quatrième, située à Rouen. Christophe Boudin, l’ami et employé du dépôt du Havre s’associa à Bertrand dans cette nouvelle aventure. Les deux compères ne pouvant ni l’un ni l’autre investir leurs propres deniers, la Société TYRES accepta de procéder de façon identique aux franchises précédentes. Par contre, pour celle-ci, les deux actionnaires imposèrent une condition. Commençaient-ils à avoir un doute sur Bertrand ? Le nombre de franchises sous sa responsabilité de Bertrand commençait-il à leur faire peur ? Ils ne l’expliquèrent pas ainsi à Paul :

Au Luxembourg, Jean et Adriana, les deux actionnaires et proprietaires de la SA TYRES demandèrent à PAUL, compte tenu des difficultés que posait Bertrand, de modifier instamment les relations commerciales avec Bertrand.

« Vous comprenez, Paul, nous pensons quand même qu’il faut que votre ami se mouille un peu et prenne ses responsabilités. Il faut qu’il prenne conscience de l’enjeu de ses demandes d’ouverture de franchise. Si c’est un vrai business man, il comprendra que tout ne tombe pas, si je puis me permettre l’expression », rôti dans le bec ». Donc, cette fois-ci, nous lui demandons de s’engager en se portant caution de ce projet. »

Bertrand accepta et un contrat incluant cette clause fut établi et signé en bonne et due forme. Le quatrième point de vente vit le jour peu de temps après celui de Villeurbanne. Ces deux points de vente étant récents, ils ne devraient être rentables que dans deux ou trois

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