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RIEN NE VA PLUS

Dans le document LE FILS PARALLELE, Lionel LANGLEUR (Page 175-200)

Cette histoire d’arnaque à la Sécurité sociale et Médecine du Travail que Bertrand, tout fier, venait de lui raconter avait réveillé en Paul des souvenirs qu’il aurait préféré laisser enfouis dans sa mémoire. Il n’y a pas si longtemps encore, Bertrand avait détourné des fonds ou des objets appartenant à autrui. Son ami Jean-Louis Latour en avait été victime et cela, il ne pouvait pas l’oublier. Il avait bien d’autres histoires le confortant dans la malhonnêteté de Bertrand. Une en particulier lui revint en tête. Il se tourna vers son ami François et lui dit :

« Tu te rappelles ce site à Beauvallon où mon fils exerce son activité, n’est-ce pas ? Le bâtiment était tellement grand que j’en avais loué une partie à un maçon. Celui-ci y avait installé ses locaux administratifs. À l’extérieur, une parcelle avait été dédiée à son activité où il pouvait y entreposer son matériel. Pendant de nombreuses années, tout s’est bien passé. C’était un homme très sympathique, nous entretenions d’excellentes relations. Il était très travailleur et sa société fonctionnait bien. Il payait son loyer « rubis sur ongles ». Puis, fin 2004, je ne me souviens plus exactement à quelle époque, je n’ai pas reçu le virement du loyer. J’ai attendu quelques jours et lui ai passé un petit coup de téléphone :

« Bonjour, comment allez-vous ? Les affaires marchent bien ? »

« Bonjour, oui, merci, Paul, j’espère que vous allez bien aussi. Quant aux affaires, non, je ne peux pas dire qu’en ce moment, cela soit parfait. Non seulement il est difficile de décrocher des chantiers, mais en plus, il faut courir après l’argent une fois le travail effectué. Vous savez, mon métier c’est la maçonnerie, réclamer les paiements, je n’aime pas cela. J’espère qu’il y aura des jours meilleurs. D’ailleurs, j’allais vous téléphoner pour vous demander un petit délai de paiement pour les 2 – 3 prochains loyers. D’après ma comptable, c’est seulement une petite baisse sur ce trimestre, et les perspectives sont meilleures pour le début de l’année prochaine. De plus, vous savez notre activité est quand même très perturbée en hiver. Nous sommes tributaires des intempéries. »

« Je n’avais eu aucun précédent avec cette personne, François. Nous avons donc conclu un accord : il paierait les deux derniers loyers de 2004 et j’ai accepté le report du premier trimestre 2005 en avril. C’était un honnête homme, je ne me faisais aucun souci. Je sais ce que sont les affaires, il y a toujours des hauts et des bas. Donc, si je pouvais l’aider un peu, cela me faisait plaisir. »

« Je te reconnais bien là, Paul. Mais quel est le lien avec Bertrand ? »

« Tu as raison. A priori, aucun… Je ne sais pas comment il avait eu vent de cette histoire. Peut-être m’a-t-il entendu en parler avec David ? De mon côté, je suis certain de ne jamais avoir abordé le sujet avec lui, cela ne le concernait en rien. Bref, toujours est-il, que les mois sont passés, l’entreprise de maçonnerie a eu d’autres problèmes et ce monsieur n’a pas honoré notre accord en avril 2005. J’avais aussi appris, entre temps, que ces affaires n’allaient pas

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mieux. Il ne payait plus les loyers et avait changé d’attitude J’ai donc chargé un avocat d’entamer une action en justice pour le faire expulser. Et c’est là que Bertrand, l’énergumène, apparaît à nouveau en scène. Un jour, j’ai reçu un appel de mon fils m’informant que dans la nuit, des personnes s’étaient introduites sur le site. Celui-ci était bien sûr sécurisé comme il devait l’être, mais cela n’avait pas arrêté les cambrioleurs : une effraction en bonne et due forme avait eu lieu ! Sur le moment, David s’était estimé heureux car rien n’avait été volé en ce qui concernait son activité. En effet, seule la partie dédiée à la maçonnerie de notre locataire avait été visitée et de nombreux « gros matériels » avaient disparu. Le matin même, notre locataire avait déposé plainte. David avait été interrogé, mais n’avait pas pu apporter de quelconques éléments. Par contre, il me raconta que l’enquête de voisinage avait rapporté des faits troublants. En effet, un des voisins disait avoir reconnu, dans la nuit, la silhouette de Bertrand… »

« Ah, bon, mais comment est-ce possible ? »

« Oh, tu sais, Bertrand et David se voyaient souvent. Bertrand venait faire changer ses pneus chez David ou passait sans raison discuter un peu avec lui. Donc, oui, il était connu puisqu’il habitait à 300 mètres du bâtiment. Et non seulement le voisin l’avait reconnu, mais il avait pu donner d’autres détails. Cette nuit-là, il avait entendu le moteur d’un camion. Cela n’était absolument pas l’heure habituelle des livraisons et cela lui avait paru étrange. Il était donc sorti et là, de loin, il avait vu trois hommes discuter ensemble, puis monter dans le camion et partir. Sur le coup, il n’a pas fait de rapprochement avec Bertrand. C’est seulement le lendemain, quand il a entendu parler du cambriolage que l’image entrevue la nuit lui est revenue à l’esprit. Il a déclaré à la police, être persuadé que l’un de ces 3 hommes était Bertrand. Au moment précis où David m’a raconté cela, je me suis souvenu d’une conversation que j’avais entendue peu de temps auparavant, entre Bertrand et Michel Stack, le frère du mari de la mère de Marianne et Barbara (son deuxième mari, en fait). Ils parlaient de matériels de maçonnerie à revendre. Sur l’instant, j’avoue ne pas y avoir porté vraiment attention, mais après le cambriolage de la veille, cela m’a perturbé. Que devais-je faire ? Si Bertrand avait vraiment quelque chose à voir dans ce cambriolage, je devais faire part de ce que je savais à la police. Je n’ai même pas eu le temps d’y aller. Sur les dires du voisin, la police convoqua Bertrand qui nia tout en bloc. Malgré cela, les personnes responsables de l’enquête avaient imaginé le scénario suivant : Bertrand, Michel Stack et le fils de celui-ci étaient venus dans un camion « emprunté » à la société dans laquelle ce dernier travaillait. Ils avaient volé le matériel et ensuite Bertrand et Michel s’étaient chargés de la revente. Les policiers sont allés chez Bertrand (et je suppose aussi chez les deux autres), mais évidemment, ils n’ont trouvé aucune trace des objets volés, ni rien qui ne puisse leur permettre d’inculper l’un des trois hommes. Peu de temps après, l’affaire a été classée sans suite… »

« Ce garçon est vraiment dans tous les mauvais coups ! Mais toi, tu étais certain qu’il était coupable, non ? Tu ne lui faisais plus confiance, je pense. »

« Non, c’était fini. La toute petite foi en lui qui me restait s’est évaporée avec cette histoire. J’ai réalisé qu’il avait vraiment le vice dans la peau. L’attrait du gain, de l’argent facilement gagné le faisait vibrer. À mon avis, il s’est toujours cru un peu « surhomme, infaillible ». Cette fois-ci, il n’avait pas imaginé que les voisins du local allaient, même de nuit, le reconnaître et le dénoncer. J’ai pensé que cela lui donnerait une leçon. Il aurait quand même

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dû réaliser être passé à deux doigts de la prison… Encore une fois ! Dans la vie, on dit que l’on apprend de ses erreurs, mais je ne suis pas certain que cela soit vrai pour Bertrand. »

Paul ne savait pas non plus que les conséquences de cette affaire lui retomberaient dessus beaucoup plus tard…

Suite à ces nouveaux événements, l’évocation seule du prénom « Bertrand » réveillait en Paul, doute et méfiance. En plus, depuis le dépôt de bilan des points de vente de Dieppe et Rouen, il soupçonnait de plus en plus des irrégularités dans la comptabilité du site du Havre. Il se devait vraiment maintenant de vérifier la bonne marche des franchises encore ouvertes, et en particulier celle du Havre.

« J’ai donc profité d’une de mes visites là-bas pour agir. J’ai invité à déjeuner Christophe Boudin, l’ami de Bertrand, mais aussi employé et gérant du site. J’avais choisi un très bon restaurant, mais surtout et sciemment, un restaurant où le service était long. Je voulais avoir tout mon temps pour l’interroger, car c’était bien dans un dessein de l’interroger que je l’invitais. Je te laisse imaginer la scène ! »

« Alors Christophe, tout va bien ? Tu es content de la façon dont le magasin fonctionne ? » « Tu sais, Paul, si tu veux parler des résultats, je ne saurai pas t’aider. Il faudrait voir Bertrand pour cela. Moi, je ne fais que tenir le magasin et transmettre les chiffres, mais je suppose que tout va bien et que tu dois être content, non ? »

« Eh bien, justement, je suis un peu surpris. Par rapport aux quantités de pneus achetés, il me semble que vous devriez avoir un chiffre d’affaires beaucoup plus important. Rien ne te paraît bizarre ? Je pense que tu ne me dis pas tout… »

Paul avait une petite idée de ce qui se passait au Havre, mais voulait l’entendre dire par Christophe.

« Je ne vois pas de quoi tu veux parler, Paul. Je suis au magasin, à l’atelier, je passe les chiffres chaque soir ou chaque fin de semaine à Bertrand. Gilles vient chercher le liquide, les pièces comptables (chèques, relevés de cartes bleues, etc.) régulièrement. Tu sais mon rôle s’arrête là. Vraiment, tu devrais parler aux autres pour avoir des informations complémentaires si tu en veux. »

« Non, Christophe, c’est de toi que je veux entendre la vérité. Le chiffre d’affaires que vous nous déclarez n’a rien à voir avec le montant des achats. Vous achetez beaucoup plus que vous ne vendez… Et… Il n’y a pas de stock, non plus. Sinon, on saurait au moins où est la marchandise ! La conclusion est simple : de l’argent disparaît. Bertrand, ou toi, ou Gilles… voire les 3, détournez une partie de la recette, j’en suis certain. Alors, raconte-moi tout, tu fais partie de la chaîne, donc ne me dis pas que tu ne sais rien. De toute façon, je finirai par savoir comment vous agissez, cela sera par toi ou sans toi, mais la vérité éclatera un jour ou l’autre… ! »

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et puis, soudain, il craqua…

« Bertrand supprime tous les paiements en espèces. »

Bien que peu surpris, Paul reste la fourchette en l’air, comme suspendue. Son esprit ne fait qu’un tour :

« Vous déclarez moins de vingt mille euros par mois, combien faites-vous réellement de chiffre d’affaires ? Demanda-t-il à Christophe. »

Eh bien… À peu près – entre 35 et 40 000 euros Et combien d’argent vous gardez pour vous ?

« Oh, je ne sais pas exactement, cela doit être environ quinze à vingt mille euros par mois » Mais tu sais, je ne suis pas responsable, j’exécute les ordres de Bertrand »

« Autant d’argent ! interrompit François, mais comment est-ce possible ? »

« C’est très simple, pour avoir plus de paiements en espèces, il disait aux clients que son lecteur de cartes ne fonctionnait pas. Pour ceux qui n’avaient pas de liquide sur eux, et bien,

il y avait un distributeur juste à côté du magasin, tout simplement. Aussi, les gens allaient retirer de l’argent… Et payaient en espèces. Pour les chèques, il leur disait qu’il mettrait l’ordre lui-même. Ce qu’il faisait c’est vrai, mais il n’écrivait pas du tout le nom de la Société, mais celui correspondant à un compte personnel qu’il avait ouvert au Luxembourg. Tu vois, c’est assez facile, en fait, de détourner de l’argent. »

« En effet, il suffit d’y penser. Toi et moi, honnêtes comme nous le sommes, cela ne nous viendrait pas à l’esprit, mais pour celui qui a un peu d’imagination… »

« Eh, oui, François, certains font fonctionner leurs cervelles de façon différente… Mais attends d’entendre la suite. Ce Christophe qui a essayé de se faire passer pour l’oie blanche de l’affaire, j’ai bien réussi à le faire avouer les faits ! »

« Paul, tu sais, je ne suis pas responsable, je ne faisais que ce que m’ordonnait Bertrand. » « Tu me l’as déjà dit. Essaie de me faire croire ce que tu veux. Tu as quand même accepté de l’aider à détourner l’argent. Pour la loi, tu es complice. »

« Paul, j’ai une famille, comment voulais-tu que je refuse. J’ai besoin de ce travail. » « Oui, peut-être ! Mais non seulement tu l’as aidé, non seulement tu ne l’as pas dénoncé, mais je suppose qu’il te payait pour cela aussi. Combien… Combien, as-tu touché, toi, pour ce travail de fraude. Je ne peux pas imaginer que tu aies accepté de le faire gratuitement.

Alors, tu me dis combien et ensuite, nous allons à la police et tu leur redis exactement ce que tu viens de me raconter. »

Christophe pâlit. Il sait qu’il ne peut plus reculer. Il en a trop dit à Paul maintenant. Mais, aller à la police, jamais.

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« Écoute Paul, je te raconte tout, d’accord, mais je ne vais pas à la police. Je ne veux pas aller en prison. Oui, je recevais entre 1500 et 2000 euros par mois pour l’aider à détourner les fonds. Des fois, c’était plus, des fois moins et il en donnait aussi à Gilles. Mais il me tenait. Je ne pouvais pas refuser. Il connaissait ma vie, savait que j’avais fait d’énormes emprunts que je devais rembourser. Comment veux-tu reculer une fois que tu as commencé ? »

Paul ne se laissa pas attendrir. Christophe était complice et la justice devrait en tenir compte. Afin de connaître la vérité, il devait, pour le moment, continuer à mettre toute la pression dont il était capable sur Christophe. Sans relâche, il posait des questions, interrompait Christophe parti comme dans un monologue sans fin, demandant des explications complémentaires si certains points ne lui paraissaient pas clairs. C’est seulement une fois, sûr d’avoir tous les éléments nécessaires pour lui permettre de mettre un terme à cette histoire, qu’il déclara :

« Je regrette, Christophe, mais les choses sont ce qu’elles sont. Tu n’as pas résisté à l’appel de l’argent et maintenant, il va te falloir répondre de tes actes devant la justice. Celle-ci fera son travail, je ne peux rien pour toi… »

« En fait, Christophe m’a avoué que tous les dépôts étaient gérés de la même façon. Tu te souviens, François, ce qui s’était passé à Dieppe, mais aussi dans le dépôt de Rouen ? »

« Oui, oui, en plus d’éliminer des recettes les paiements en espèces et par chèques comme on vient d’en parler, il ne passait qu’une facture d’achat sur deux en comptabilité. »

« Tout à fait, tu as bonne mémoire. Donc, d’une façon pratique, quand il recevait la feuille avec le détail des versements, il supprimait les montants des paiements en espèces, mais aussi par chèque avant de passer les chiffres définitifs en comptabilité. Ceci explique le chiffre d’affaires dérisoire qu’il nous déclarait en fin de mois. J’ai vérifié à nouveau les bilans depuis l’année d’ouverture jusqu’en 2006, et en vérifiant les commandes passées à Tyres, j’ai calculé qu’il avait fait disparaître plus de 70 % du chiffre d’affaires réel. Il procédait de la même façon dans tous les dépôts, mais il a déposé le bilan avant que nous ne mettions vraiment notre nez, si tu me permets l’expression, dans la comptabilité des premiers points de vente qu’il a fermés. Nous ne pouvions donc pas découvrir la fraude ! »

Les deux hommes restent silencieux, appréciant chacun à leur manière, le côté machiavélique de la situation. Aucun des deux n’ose poser la question qui lui brûle les lèvres : Bertrand est-il plus intelligent ou plus véreux que les autres pour avoir réussi à tromper son monde aussi longtemps ? De l’intelligence, il en faut certainement, mais Paul sait aussi que la malhonnêteté est ancrée dans cet homme au plus profond de lui.

« Oh, attends, je ne t’ai pas encore tout raconté, dit Paul. Après mon déjeuner avec Christophe Boudin, j’en savais assez pour mettre Bertrand au pied du mur. Donc, je n’ai pas hésité à lui téléphoner et à le mettre face à ses actes. Figure-toi que monsieur a joué les grands seigneurs, les offusqués ».

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les chiffres ? Qui t’a raconté de telles bêtises ? Vraiment, Paul, tu divagues. »

« Il a essayé de me faire passer, moi, pour un fou. Pour se défendre, il avait pris la technique de l’attaque. »

« C’est vrai, cela peut-être une solution si tu ne sais pas quoi dire, dit François. »

«Ensuite, il m’a raccroché au nez en me disant qu’il était le gérant et faisait ce qu’il voulait. Deux jours après, je recevais, en recommandé avec accusé de réception, une lettre m’indiquant qu’il rompait tous les contrats d’exclusivité avec Tyres et qu’il achèterait ses pneus, à partir de maintenant, à d’autres fournisseurs. Cette rupture était évidemment illégale. Mais le plus fou reste à venir. Afin de se dédouaner des accusations de vols et de détournement de marchandises dont il était accusé, il a fait constater par huissier que les pneumatiques que nous avions livrés n’étaient pas conformes à ses commandes «.

« Ah, bon, vraiment, ce personnage n’a peur de rien. Mais nous savons, toi et moi, qu’il n’a aucun sens moral. J’aurais presque tendance à te dire que plus rien ne peut m’étonner de sa part ! »

« Oui, tu as raison… On pense que plus rien ne peut nous surprendre, mais en fait, cela n’est pas vrai. Chaque nouvel événement est une surprise, mauvaise… c’est certain, mais une surprise. Pour ce dépôt du Havre, Bertrand avait fait remplacer nos pneus par ceux retirés des voitures des clients et il a affirmé à l’huissier qu’ils correspondaient à la dernière livraison de Tyres. Celui-ci a donc constaté par écrit la non-conformité de la marchandise. »

« Incroyable, impensable ! Mais jusqu’où ira-t-il ? Dis-moi, Paul, est-ce que cette expertise a de la valeur sur un plan juridique ? C’était ta partie, quand même. »

« Aucune valeur, car nous, la partie adverse, n’avions pas été informés ni convoqués et aucun expert n’avait été nommé pour une contre-expertise. Par contre, cela confortait Bertrand dans ce qu’il avait écrit dans sa lettre recommandée, c’est-à-dire qu’il n’allait plus s’approvisionner chez Tyres. J’ai vite découvert qu’il se faisait livrer des pneus par CONTI, tu sais celui qui avait quitté notre société pour créer sa propre activité à quelques kilomètres de notre dépôt, ou tout du moins, notre ex-dépôt, en Allemagne. Bien sûr, il n’avait aucune facture pour ces livraisons… »

« On peut dire qu’il retombe toujours sur ses pieds, celui-là. En fait, tu étais entouré d’un véritable réseau de malfaiteurs. Ils avaient tissé une superbe toile d’araignée de laquelle tu ne pouvais plus sortir indemne. »

« Quand tu parles de réseau, tu ne crois pas si bien dire. Après avoir eu Bertrand au

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