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Section1 : Contextualisation et motifs de la coopération pour l’innovation

3. Les Motifs de la coopération

La revue de la littérature a mentionné multiples motifs de la coopération, on retient ceux qui suivent étant mentionnés dans presque toute la bibliographie consultée :

- Mobiliser et dynamiser le capital humain au sein du processus

d’innovation.

- Impliquer l’enseignement supérieur, la recherche et le transfert de savoir

et de savoir faire dans le processus d’innovation.

- Mettre en place des réseaux d’acteurs capables de susciter et d’identifier

des projets innovants pour s’ouvrir résolument sur de nouveaux marchés extérieurs.

- Mobiliser toutes leurs ressources et compétences et garantir toutes les

conditions de réussites aux projets innovants.

Ø La mobilisation du capital humain au sein du processus d’innovation.

Quand on parle du capital humain, on cible le facteur humain au sein de l’entreprise et les compétences externes requises pour l’innovation.

s’agit de consolider le lien Formation Supérieure – Emploi et de moyenner les programmes de formation continue pour renforcer les capacités et développer de nouvelles compétences chez les ressources humaines au sein de l’entreprise innovante. Ce lien Formation Supérieure – Emploi est valable dans les deux directions le feedback des entreprises dans le cadre de coopération est d’ultime importance pour adapter et développer les cursus et les formations pour mieux répondre aux évolutions techniques, technologiques et managériales.

Ces formations peuvent contribuer aussi à l’intégration de nouvelles technologies ou pratiques innovantes au sein de l’entreprise. Elles peuvent être destinées pour supporter et motiver des entrepreneurs innovants.

Le capital humain ne se limite pas aux ressources humaines de l’entreprise et aux compétences et expertises externes à acquérir, il peut toucher à une autre catégorie celle des jeunes étudiants stagiaires ou stagiaires potentiels au sein de l’entreprise en vue de mieux les former et dans l’objectif d’employabilité et de participation a l’économie locale ou régionale, ainsi que celle des jeunes chercheurs en vue d’optimiser l’utilisation de leurs compétences.

La coopération scientifique facilite l’identification, l’accueil et l’intégration de nouvelles compétences autour de projets de recherche dans une optique d’innovation. Cela peut être mis à disposition de montage de nouveaux projets innovants et/ou de l’intégration au sein de projets innovants existants qui requièrent des compétences non existantes au sein de l’entreprise.

Ceci dit la coopération permet de mobiliser et d’accompagner le facteur humain - qu’il s’agit de ressources humaines au sein d’une entreprise ou de compétences et d’expertises externes ou d’étudiants futurs professionnels compétents en vue d’une meilleure intégration et d’une contribution active à l’innovation et d’une rationalisation des activités et des programmes de recherche dans une perspective de rapprochement Sciences, Entreprenariat et Innovation.

Ø L’implication de l’enseignement supérieur, la recherche et le transfert de savoir et de savoir faire dans le processus d’innovation.

Dans le cadre du rapprochement Sciences, Entreprenariat et Innovation ci-dessus mentionné, l’implication de l’enseignement supérieure et de la recherche demeure une évidence qui incite à la coopération et qui en dérive.

Il s’agit de coopérer pour « Donner au secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche des infrastructures à la hauteur des enjeux », et aussi coopérer pour Accélérer le processus de transfert de savoirs, pour mettre en œuvre les réseaux et les outils d’interface et pour Valoriser plus efficacement les projets innovants issus de la recherche » 18.

Ø La mise en place des réseaux d’acteurs capables de susciter et d’identifier des projets innovants.

La mobilisation de réseaux d’acteurs comme motif de coopération demeure de grande importance. C’est a ce niveau que la revue de la littérature a affirmé que la coopération est un des moyens les plus utiles voire indispensable utilisé par les entreprises pour innover (DORE, 1983 et 1998). Il s’avère difficile même impossible de parler d’entreprises autosuffisantes capables d’innover seules par leurs moyens internes du fait de la complexité pour les firmes d’intégrer de multiples facettes. Pour cette raison, les entreprises doivent développer des savoirs et des savoirs faire avec des partenaires. Elles sont dans l’obligation d’élaborer de nouvelles stratégies de coopération en vue d’acquérir les ressources, les compétences et les capacités nécessaires pour innover. Il s’agit de coopérer pour :

- Créer un réseau de réflexion « un pool de matière grise ». - Renforcer la capacité d’accompagnement des entreprises.

- Mettre en œuvre des dispositifs de conseil et d’ingénierie en faveur de la structuration du numérique dans l’entreprise au service de sa compétitivité. - Importer et Exporter savoirs et savoir-faire.

- Développer et amplifier l’action régionale en faveur de l’incubation de projets innovants.

Ø La mobilisation de toutes les ressources et compétences et la garantie des conditions de réussites aux projets innovants.

L’innovation dépend de maints facteurs et accéder à l’innovation cela exige la mobilisation de ressources humaines qualifiées, de ressources physiques et matérielles, de ressources technologiques, non technologiques et techniques. Comme déjà ci-dessus mentionné une entreprise à elle seule ne peut pas accéder à l’innovation, pour en faire elle doit absolument avoir recours à des stratégies de coopération en vue de mobiliser les ressources nécessaires et d’assurer les conditions de réussites pour ses projets innovants :

- Explorer et s’ouvrir sur de nouveaux marchés pour commercialiser les innovations en termes de produits/services développés.

- Mettre en place des actions de veille stratégique et d’intelligence économique. - Mettre en œuvre un accompagnement sur les innovations non technologiques

(nouvelles formes de marketing, d’organisation et de management). - Mettre les outils financiers au service de l’innovation.

- Rendre accessible des expertises manquantes.

- Développer et Accéder aux résultats des recherches scientifiques, technologiques et techniques.

Coopérer est utile voire indispensable pour innover, le pourquoi de la coopération ne peut pas être limité aux quatre motifs déjà avancés, et les enjeux de la coopération ne peuvent pas être réduits à ce qui suit non plus :

o Renforcer le partenariat comme vecteur décisif de l’innovation.

o Envisager une coopération qui inclue tous les secteurs influant le cycle de production et l’activité économique de l’entreprise.

o Identifier et accéder aux réseaux externes d’innovation qu’ils soient locaux, régionaux, nationaux ou internationaux.