• Aucun résultat trouvé

Mononucléose infectieuse [136] :

Dans le document SPLENOMEGALIES INFECTIEUSES. (Page 159-163)

DIAGNOSTIC PARA-CLINIQUE

TPHA +, VDRL + (ou titre élevé d’Ac)

2.1 Mononucléose infectieuse [136] :

En cas d’infection chez l’enfant, l’éviction scolaire n’est pas obligatoire. Aucune mesure prophylactique pour d’éventuels sujets contacts n’est à envisager. Il n’existe pas à ce jour de vaccin dirigé contre ce virus.

2.2 Cytomégaloviroses [20,137] :

Le traitement préventif n’a lieu d’être que chez les patients immunodéprimés et les femmes enceintes. Il n’existe pas de vaccin ni d’immunoglobulines anti-CMV.

En cas d’infection par le VIH, la prophylaxie n’est pas justifiée systématiquement, sauf si la surveillance de la PCR CMV effectuée tous les 3 mois

chez un patient avec un taux de CD4<100/mm3 se positive, dans ce cas, le traitement

préemptif en posologie d’attaque fait appel au valaciclovir (2 g 4 fois par jour chez l’adulte), le ganciclovir IV (5 mg/kg 1 fois par jour) et le valganciclovir (900 mg 1 fois par jour chez l’adulte).

Chez les patients immunodéprimés autres que VIH, la prophylaxie primaire se fait dans le contexte de la transplantation d’organes. Il faut fournir un greffon de donneur séronégatif à un receveur CMV négatif (idem pour les transfusions sanguines, associé à une déleucocytation des culots globulaires). À ces mesures s’ajoute le traitement préemptif qui est le même que chez les patients atteints par le VIH.

Chez les femmes enceintes, du fait de la gravité des primo-infections à CMV et de l’inefficacité des traitements dans la prévention de transmission à l’enfant, la prévention de l’infection par CMV repose sur les règles d’hygiène et le contrôle du statut sérologique des femmes débutant un travail en crèche ou en collectivité (et discuter l’éviction en cas de négativité) ainsi que la contre-indication de transfusions non CMV négatives.

2.3 Rubéole [70] :

La meilleure façon de prévenir la rubéole passe par la vaccination. Le vaccin antirubéoleux est préparé à partir d'un virus vivant atténué. Une seule dose confère une immunité durable supérieure à 95 %, similaire à l'immunité naturelle. Le vaccin antirubéoleux est disponible seul, mais, le plus souvent, il est associé à d'autres vaccins (antirougeoleux, antirougeoleux et anti-ourlien ou antirougeoleux, anti-ourlien et antivaricelleux). La vaccination est réalisée autour de l’âge de 12 mois avec un rappel autour de l'âge de 6 ans. Elle est aussi proposée chez les femmes en âge de procréer séronégatives. Le sérodiagnostic spécifique est obligatoire lors de la déclaration de grossesse, même s'il y a eu vaccination dans la petite enfance.

2.4 Hépatites virales :

2.4.1 Hépatite virale A [122] : 2.4.1.1 Mesures générales :

On peut limiter la propagation de l’hépatite A par les moyens suivants: un approvisionnement suffisant en eau potable, l’élimination des eaux usées dans de

2.4.1.2 Vaccination :

Plusieurs vaccins injectables inactivés contre l’hépatite A sont disponibles Près de 100% des sujets vaccinés ont présenté des concentrations d’anticorps protectrices dans le mois suivant l’administration d’une dose unique de vaccin. Même après exposition au virus, une dose de vaccin administrée dans les 2 semaines suivant le contact a des effets protecteurs. Cependant, les fabricants recommandent d’administrer 2 doses pour garantir une protection à plus long terme d’environ 5 à 8 ans après la vaccination.

2.4.2 Hépatite virale B [20,138] : 2.4.2.1 Mesures générales :

 Mise en œuvre de stratégies de sécurité transfusionnelle, y compris le dépistage (avec une assurance de la qualité) de tous les dons de sang et des composants sanguins utilisés pour les transfusions, peut permettre de prévenir la transmission du virus de l’hépatite B.

 Limiter le nombre des partenaires et utiliser des mesures de protection mécaniques (préservatifs), protègent aussi de la transmission.

 Utilisation de seringues à usage unique chez les usagers de drogues et prise en charge de ces derniers avec accès à des programmes de sevrage et traitement substitutif des opiacés le cas échéant.

 Protection des personnels de santé contre les contaminations : port de gants, de masques et de lunettes lors des examens invasifs, protection contre les piqûres accidentelles (interdiction du recapuchonage des aiguilles utilisées, conteneurs rigides pour les aiguilles usagées, incinération du matériel de prélèvement).

2.4.2.2 Vaccination :

Le vaccin contre l’hépatite B est la clé de voute de la prévention de cette maladie. L’OMS recommande d’administrer ce vaccin à tous les nourrissons dès que possible après leur naissance, et de préférence dans les 24 heures qui suivent. La dose à la naissance doit être suivie de 2 à 3 autres doses pour achever la première série vaccinale. La série vaccinale complète induit l’apparition d’une concentration d’anticorps protectrice chez plus de 95% des nourrissons, des enfants et des jeunes adultes.

La protection acquise dure au moins 20 ans et s’exerce probablement tout au long de la vie. Ainsi, l’OMS ne préconise pas de vaccination de rappel pour les personnes ayant reçu le calendrier complet de vaccination en 3 doses.

2.4.3 Hépatite virale C [139] :

Il n’existe pas de vaccin contre l’hépatite C; c'est pourquoi la prévention de l’infection par le VHC passe par la réduction du risque d’exposition au virus dans les établissements de soins et parmi les populations exposées à un risque accru, comme les consommateurs de drogues injectables, et par contact sexuel.

La liste qui suit est un exemple non exhaustif des interventions de prévention primaire recommandées par l’OMS :

 Hygiène des mains : y compris la préparation des mains avant une intervention chirurgicale, le lavage des mains et l’utilisation de gants;

 Usage sûr et approprié des injections dans le milieu des soins;

 Manipulation et élimination sans risque des objets tranchants ou piquants et des déchets;

 Dépistage des dons de sang pour l'hépatite C et B également ainsi que le VIH et la syphilis;

 Formation du personnel et promotion de l’utilisation régulière et correcte des préservatifs.

2.4.4 Hépatite virale E [125] :

La prévention est l’approche la plus efficace contre cette maladie. Au niveau de la population, on peut réduire la transmission du VHE et le nombre des cas d’hépatite E en maintenant des normes de qualité pour les approvisionnements publics en eau, mettant en place les systèmes d’élimination adéquats pour les selles.

Au niveau individuel, le risque infectieux peut être réduit en respectant des pratiques d’hygiène telles que le lavage des mains avec de l’eau propre, en particulier avant de manipuler des aliments, en évitant de consommer de l’eau et/ou des glaçons et de la glace de qualité inconnue et en respectant les pratiques d’hygiène de l’OMS pour la sécurité sanitaire des aliments. Il n’existe pas de vaccin commercialisé pour la prévention de l’hépatite E.

Dans le document SPLENOMEGALIES INFECTIEUSES. (Page 159-163)

Documents relatifs