• Aucun résultat trouvé

Mon Christian »

Dans le document Ethnologue, passionnément. (Page 46-56)

Jean-Pierre digard

Interrogée sur mon rôle en cette circonstance et sur le type de prestation que j’allais devoir fournir – panégyrique, éloge funèbre, que sais-je encore ? –, la maîtresse de cérémonie, Valérie Feschet, me précisa ma mission en ces termes : « décris-nous ton Christian en vingt minutes » . Ça tombait bien : ainsi que l’avait remarqué Boris Vian, « les vieux cons aiment se raconter » ; de plus, cela allait me donner l’occasion, longtemps attendue, mon vieux Christian, de régler quelques comptes avec toi…

Mais commençons par le commencement . Notre compagnonnage est né au Musée de l’Homme, sur les bancs de la salle de cours du troisième étage pour les enseignements du certificat d’ethnologie en 1965-66, avec pour principaux professeurs André Leroi-Gourhan et Roger Bastide, sans oublier le pittoresque et sulfureux Raoul Hartweg, puis, surtout, dans le cadre du CFRE (Centre de formation aux recherches ethnologiques) et de son « stage » sur le terrain à Bonneval-sur-Arc (Haute-Maurienne), le tout sous la férule d’Hélène Balfet, en 1968-69 .

Tout nous séparait au premier abord . Tu habitais le Ve arrondissement de Paris, moi la banlieue . Tu venais des lettres classiques – tu as passé l’agrégation en 1968, année où, comme chacun sait, elle a été bradée (la preuve : mon autre vieux copain et ton condisciple Jean Derive l’a eue en même temps que toi !) –, moi des sciences naturelles, avec un goût appuyé pour leurs applications agricoles et zootechniques, dont j’aimais parler, ce qui te paraissait peu chic et que tu me signifiais en émettant pendant mes exposés des bêlements moqueurs… Surtout, en 1968, alors

1 Ce texte reprend, à quelques retouches et précisions près, l’allocution prononcée lors de la cérémonie amicale organisée le 26 juin 2013 à la Maison méditerranéenne des sciences de l’homme à l’occasion du départ à la retraite de Christian Bromberger .

que j’hésitais entre le Parti communiste et divers groupuscules trotskistes, tu ne craignais pas de te réclamer du gaullisme, qui, même de gauche, témoignait, à l’époque, d’un certain panache !

Pour couronner le tout, toi et moi, mais indépendamment l’un de l’autre – moi à la suite d’un voyage en 1965, toi sur les conseils de Leroi-Gourhan en raison de ta connaissance du russe –, nous jetâmes notre dévolu d’ethnologues débutants sur l’Iran, mais, heureusement pour nous, loin l’un de l’autre : toi au nord, dans l’étuve du Gilân, moi au sud, dans les hautes, belles et saines montagnes du Zâgros . Quand, à partir de 1970, il nous arrivait de nous croiser à Téhéran, nous nous racontions nos aventures : alors que je m’amusais volontiers à jouer les Lawrence d’Arabie en chevauchant avec « mes » nomades, tu te rendais, toi, chez « tes » villageois gilakis muni d’un costume-cravate pour les visites protocolaires : je me souviens d’un certain costume jaune moutarde que tu t’étais fait faire sur mesure par un tailleur de l’avenue Lâlezar à Téhéran et dont tu n’étais pas peu fier.

Ces aventures iranologiques, tantôt parallèles, tantôt communes, se sont poursuivies jusqu’à aujourd’hui . Ce fut d’abord l’aventure du PECEI (Programme d’établissement de cartes ethnographiques de l’Iran), initialement au Musée de l’Homme en 1972 dans le cadre de l’ERA 53/ « Cultures matérielles asiatiques » du professeur Jacques Millot, ancien directeur du Musée, par ailleurs grand bibliophile, découvreur et disséqueur tous les jeudis du cælacanthe, ainsi que, last but not least, spécialiste d’« anthropologie des parties molles », selon l’inscription qui ornait une porte du troisième étage et qui nous ravissait . Ces aventures iranologiques se sont ensuite « délocalisées » (pour employer un terme alors en vogue), à partir de 1978, dans les locaux du CNRS à Ivry, où nous fondâmes la RCP 586/ « Iran contemporain : espace, culture et société » (1980), puis l’UPR 252/ « Sciences sociales du monde iranien contemporain » (1982) – à Ivry où, après diverses péripéties administratives, se trouve toujours ce prolongement de notre passé qu’est l’UMR 7528/ « Mondes iranien et indien » .

Parallèlement à tout cela – principalement, devrais-je dire –, il y a eu Aix-en-Provence, où tu es arrivé avec Hélène Balfet, comme assistant, pour la rentrée universitaire de 1970 .

Je ne m’étendrai pas sur ta vie aixoise, sur ton enseignement, sur ton rôle dans la création, avec Georges Ravis, du Département d’ethnologie de l’Université de Provence, puis dans celle du LEMC (Laboratoire d’ethnologie méditerranéenne et comparative), devenu IDEMEC (Institut d’ethnologie méditerranéenne et comparative), dont tu as été le directeur jusqu’en 2006 – et dont j’ai l’honneur d’être membre associé – car tous, ici à Aix, connaissent cela aussi bien, voire mieux que moi .

Je ne m’étendrai pas non plus sur ta carrière, également connue de tous : HDR (Habilitation à diriger des recherches) le 2 février 1990 ; professeur en 1993 ; membre élu de la 20e section du CNU (Conseil national des universités) de 1983 à 1987, puis membre nommé de la même section en 1991 ; membre senior de l’Institut universitaire de France de 1995 à 2005 ; membre élu de la section 38 du Comité national de la recherche scientifique en 1995 et dont tu n’as pas hésité à démissionner en 1998 alors que j’en étais le président… pour prendre la présidence du Conseil du patrimoine ethnologique de 1998 à 2001 ; directeur de l’Institut français de recherche en Iran de 2006 à 2008 – et j’en passe . . .

Ce tableau serait incomplet si je ne signalais pas un détail piquant : le gaulliste que tu disais être arborait dans les années soixante-dix (ainsi d’ailleurs que Georges Ravis, mais qui était d’un tout autre bord) une barbe fournie de soixante-huitard : pas une barbe soignée, domestiquée comme la mienne, non, plutôt une sorte de paillasson que Sabine, dans sa grande sagesse, a fini par réussir à te faire raser. La photographie ci-dessus montre que, contrairement aux principes de sémiologie trichologique que tu as développés2, les attributs pileux ne disent pas toujours ce que l’on pourrait attendre .

2 C . Bromberger, 2010 .

De gauche à droite : Georges Ravis-Giordani, Thomas Schippers, Christian Bromberger (cliché anonyme) .

Je m’en voudrais aussi de ne pas avoir ici une pensée pour Annie-Hélène Dufour, figure marquante du Département d’ethnologie de l’université d’Aix où elle fut maître de conférences de 1994 à 2002, année où une maladie foudroyante l’emporta prématurément, à l’âge de cinquante-cinq ans . Si j’évoque aujourd’hui Annie-Hélène, c’est parce qu’elle nous connaissait bien, toi et moi . Une anecdote en témoigne : dans un séminaire, nous avions ferraillé à propos de je ne sais plus quoi – c’était une époque stimulante où l’on débattait ferme à l’IDEMEC… –, à un point tel que des étudiants s’en étaient inquiétés auprès d’Annie-Hélène . Elle les avait rassurés en ces termes (je m’en souviens comme si c’était hier) : « Bromberger et Digard, c’est comme un “vieux couple” ; ils se chamaillent, mais ils sont inséparables » .

Plutôt que sur ta carrière, donc, c’est sur ton œuvre que je voudrais insister, œuvre remarquable, tant par son ampleur et sa diversité, que par sa constante qualité .

J’ai le souvenir des rêves d’étudiants que nous échangions :

« Moi, me disais-tu, ce sera l’Archéologie du Pacifique-Nord3, La

Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II 4 ou rien ! » .

Bon, ça n’a été ni Leroi-Gourhan ni Braudel, mais ça n’a pas non plus été rien, il s’en faut de beaucoup . Du reste, il y avait déjà des accents braudéliens dans le titre de ton mémoire d’HDR (1990) : Des marais de l’Iran caspien

aux stades de football des métropoles nord-méditerranéennes . Recherches ethnologiques sur les fondements, les modes d’expression et d’affirmation des identités collectives .

La suite a montré que tes ambitions de jeunesse n’étaient pas de vaines rodomontades . De L’Architecture rurale française : Provence5à Un autre

Iran6, en passant par Gilân et Azarbâyjân oriental . Cartes et documents ethnographiques7, Habitat, architecture et société rurale dans la plaine du Gilân8, Le Match de football9, Football, la bagatelle la plus sérieuse du monde10, et les monumentales Trichologiques11, sans oublier la direction ou la codirection de plusieurs ouvrages collectifs particulièrement marquants

3 A . Leroi-Gourhan, 1946 . 4 F . Braudel, 1949 .

5 C . Bromberger, J . Lacroix, H . Raulin, 1980 .

6 C . Bromberger, 2013 .

7 M . Bazin, C . Bromberger, 1982 .

8 C . Bromberger, 1986a . 9 C . Bromberger (et coll .), 1995 . 10 C . Bromberger, 1998b . 11 C . Bromberger, 2010 .

tels que les Passions ordinaires12 ou L’Anthropologie de la Méditerranée13, sans oublier non plus de nombreux articles, tous aussi novateurs et roboratifs les uns que les autres, dont certains célèbres comme ceux consacrés à l’onomastique14, à la sémio-technologie15, aux lames orientales16, aux blagues rashti17, à la comparaison des « passions » du Christ et de l’imam Hosseyn18, à la place et au rôle des références religieuses dans la révolution islamique en Iran19, etc ., ton œuvre a amplement et magistralement montré que tu n’es pas l’ethnologue d’un seul sujet, d’un seul pays, d’une seule culture . Tu t’es également imposé comme un virtuose des changements d’échelle, aussi à l’aise à l’échelle micro-régionale (Gilân, Provence) qu’à l’échelle planétaire des Trichologiques . Et quel style ! Depuis nos débuts, j’admire la plume capable d’écrire certains passages devenus entre nous sujets de private jokes .

Par-delà sa diversité, deux questions principales traversent, me semble-t-il, ton œuvre de part en part : celle des passions qui animent, mobilisent et révèlent les hommes, et celle des traits distinctifs qui tantôt les séparent, tantôt les rassemblent. Le moment étant venu de mettre la touche finale au portrait tout personnel que je viens de dresser de toi, « mon Christian », je dirai que ces deux fils rouges de ton œuvre, les passions et les différences, me paraissent avoir aussi constitué des lignes de faîte de ta vie .

La passion de leur métier, les ethnologues l’ont tous plus ou moins, pour le motif qu’indiquait Lévi-Strauss dans Tristes tropiques :

« Comme les mathématiques ou la musique, l’ethnographie est une des rares vocations authentiques. On peut la découvrir en soi, même sans qu’on vous l’ait enseignée20 » .

Toi venant des lettres et moi de la biologie, avons fait et approfondi en même temps cette découverte, et cette simultanéité a sans doute très tôt contribué à nous rapprocher…

J’en arrive à la question des différences . Le moins que l’on puisse dire est que je t’ai toujours senti aussi attentif à ta propre différence qu’à celles des autres . Et ce trait de ta personnalité n’est sans doute pas étranger au choix que tu as fait de l’ethnologie . Car, comme l’écrit Michel Leiris dans son Journal,

12 C . Bromberger (éd .), 1998a .

13 D . Albera, A . Blok, C . Bromberger (éd .), 2001 . 14 C . Bromberger, 1982 . 15 C . Bromberger, 1979a . 16 C . Bromberger, 1981 . 17 C . Bromberger, 1986b . 18 C . Bromberger, 1979b . 19 C . Bromberger, 1980 . 20 C . Lévi-Strauss, 1966, p . 41 .

« L’ethnographe est assurément un snob dans toute l’acception du terme puisqu’il aspire à être admis dans une société dont il n’est pas un ayant droit21 » .

Plus explicite encore, le Petit bourgeois de François Nourissier recommande :

« Parlez, je ne sais pas, moi, parlez de l’érotisme, de Stendhal, des Chinois, ou bien d’ethnologie . Ça, l’ethnologie, c’est intelligent, c’est très bien considéré. Même les gens de droite n’attaquent pas les ethnologues tant ils sont à la mode22 » .

Ce point de vue me fut confirmé d’une manière imprévue par une gigantesque publicité murale du Gymnase Club Adidas vue à Paris en avril 2005, publicité qui prêtait à une jeune femme l’idéal de vie suivant :

« Faire deux enfants, un roman, le tour du monde, de l’ethnologie et moins que mon âge » .

Bref, comment aurais-tu pu ne pas choisir l’ethnologie ?

Devenu ethnologue, tu ne t’es pas calmé pour autant, si j’en juge à l’acharnement que tu as toujours mis à ne jamais rien faire comme les autres en général, et comme moi en particulier . J’en veux pour preuves : ton gaullisme en 1968 ; ton choix du Gilân, cette horrible cuvette littorale où la touffeur vous colle les vêtements à la peau et où des nuées de moustiques vous laissent exsangue, alors que les ethnologues normalement constitués – mais sans doute, pour toi, trop nombreux ou pas assez imaginatifs (dont j’étais) – préféraient, eux, les tribus nomades ; ton admiration précoce pour Lévi-Strauss, pour le moins inhabituelle chez les élèves de Leroi-Gourhan ; ton inimitable sens de la provocation, qui te fit, par exemple, te présenter d’un air amusé et satisfait à André Michel, conseiller culturel en Iran au tournant des années soixante-dix, en ces termes, à une époque où la mode était plus que jamais à l’anthropologie avec un grand A : « moi, Monsieur, je suis ethnographe ! » ; ta mauvaise foi dès qu’il est question du CNRS (qui te permit pourtant de bénéficier d’un poste d’accueil de 1983 à 1985), mauvaise foi dont tu sais qu’elle m’exaspère et que tu ne rates par conséquent aucune occasion d’étaler…

Je ne saurais clore cet inventaire contentieux sans évoquer la question, sensible entre toutes, de nos rendez-vous . Alors que, l’exactitude étant la politesse des rois, je mets un point d’honneur à toujours arriver en avance de peur d’être en retard, tu arrives, toi, systématiquement en retard, en

21 M . Leiris, 1992, p . 777 . 22 F . Nourissier, 1963, p . 277 .

affectant des airs (faussement et vainement) désolés . En quarante-huit ans, les temps que j’ai passés à t’attendre mis bout à bout totalisent au moins – j’ai fait le calcul – quelque trois cents heures !

Mais ce temps, je l’ai mis à profit, d’abord en ayant toujours un whisky d’avance sur toi, ensuite en essayant de percer ce qu’il me faut bien appeler un « mystère Bromberger » : par quel miracle ai-je, presque un demi-siècle durant, conservé mon amitié à un animal que j’aurais pourtant eu toutes les raisons de détester ?

Et voici les principaux résultats auxquels je suis parvenu .

Première explication possible : la curiosité. L’être organisé jusqu’à la maniaquerie que je suis s’est toujours demandé comment quelqu’un d’aussi brouillon et désordonné que toi avait bien pu pondre des cours et des travaux scientifiques comme les tiens ! À cet égard, un de mes premiers souvenirs marquants de toi est la façon très spéciale que tu avais de commencer un nouveau travail . Tu posais les deux mains au milieu de ton bureau, puis tu les écartais de manière à pousser sur les côtés tout ce qui s’y trouvait ; il se formait ainsi avec le temps, sur le sol, à chaque extrémité de ta table de travail, ce que les géologues appellent des « cônes de déjection » constitués ici, non de débris minéraux, mais de carnets, fiches, livres, crayons et autres instruments ordinaires des gratte-papier que nous sommes .

Seconde explication (au demeurant non exclusive de la première) : outre nos différences, dont je pense avoir donné suffisamment d’exemples, nous partageons aussi bon nombre de choses : des goûts – le jazz, le whisky, les brunes (je parle, bien sûr, des cigarettes, du temps où nous clopions…) – ; des convictions, des valeurs – l’humanisme, la laïcité, une bonne dose de jacobinisme… – ; des doutes, aussi, beaucoup de doutes sur tout un tas de sujets ; et des agacements, comme ceux que provoquent, par exemple, ces tyrannies intellectuelles de l’hyper-relativisme23 ou de la patrimonialisation24 que nous voyons s’insinuer partout, même en anthropologie… Des qualités, enfin, nombreuses et remarquables, mais que, par égard pour nos modesties respectives, je me garderai d’énumérer ici ! Et puis il faut bien laisser subsister une part du « mystère Bromberger » . . .

L’heure de la retraite a donc sonné pour toi aussi, mon vieux Christian (entre nous, quel vilain mot, aux consonances militaires, que celui de « retraite » qui rime avec « défaite ») . Je sais qu’elle t’inquiète, cette retraite . Je comprends qu’elle va peut-être te demander de solliciter davantage

23 J .-P . Digard, 2012 . 24 C . Bromberger, 2014 .

ce « surmoi » que tu dis m’envier, avec le risque, pour paraphraser Michel Tournier25, que ton surmoi complote avec ton ça à l’insu de ton moi .

Mais pour le reste, je t’assure, elle ne va pas changer grand-chose à ta vie : je continuerai à poireauter à nos rendez-vous et nous continuerons à nous chamailler .

Quant aux autres, tu verras, ce sera comme s’ils avaient attendu ta retraite pour découvrir ton existence . Tantôt – « l’enfer, c’est les autres » –, tu les maudiras de te harceler ; tantôt – « l’enfer, c’est soi-même » –, tu attendras, tu espèreras leurs harcèlements. Voilà, en définitive, ce qu’est la retraite : un constant balancement entre Sartre et Lévi-Strauss – autrement dit : le contraire du repos . Bon courage, mon vieux Christian !

Références bibliographiques

Albera D ., Blok A ., Bromberger C . (éd .), 2001, L’Anthropologie de

la Méditerranée / Anthropology of the Mediterranean, Paris,

Maisonneuve et Larose-MMSH .

Bazin M ., Bromberger C . (avec la coll . d’A . Askari et Karimi), 1982, Gilân et Azarbâyjân oriental . Cartes et documents ethnographiques, Paris, Éditions Recherche sur les Civilisations / Téhéran, Institut Français d’Iranologie de Téhéran, 24, coll . « Bibliothèque iranienne » . Braudel F ., 1949, La Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque

de Philippe II, Paris, Armand Colin, 2 vol .

Bromberger C ., 1979a, « Technologie et analyse sémantique des objets . Pour une sémio-technologie », L’Homme, XIX, 1, p . 105-140 . Bromberger C ., 1979b, « Martyre, deuil et remords, horizons mythiques

et rituels des religions méditerranéennes . À propos des “passions” du Christ et de l’imâm Hoseyn : essai d’analyse comparée », Études Corses, 12-13 (La mort en Corse et dans les sociétés

méditerranéennes), p . 129-156 .

Bromberger C ., 1980, « Islam et révolution en Iran : quelques pistes pour une lecture », Revue de l’Occident Musulman et de la Méditerranée, 29 (Islam et politique), p . 109-130 .

Bromberger C ., 1981, « Pourquoi des lames orientales fascinèrent les Occidentaux ? », Archives des Cahiers du Sud, Marseille, Archives de la Ville de Marseille (Rivages des origines), p . 348-353 .

Bromberger C ., 1982, « Pour une analyse anthropologique des noms de personnes », Langages, 66, p . 103-124 .

Bromberger C ., 1986a, Habitat, architecture et société rurale dans la plaine du Gilân (Iran septentrional), Paris, UNESCO [trad . en

anglais : Habitat, Architecture and Rural Society in the Gilân

Plain (Northern Iran), Bonn, Ferd Dümmlers Verlag (Bonner geographische Abhandlungen, Heft 80), 1989] .

Bromberger C ., 1986b, « Les blagues ethniques dans le nord de l’Iran . Sens et fonction d’un corpus de récits facétieux », Cahiers de Littérature

orale, 20, p . 73-101 .

Bromberger C . (avec la coll . d’A . Hayot, J .-M . Mariottini), 1995, Le Match

de football . Ethnologie d’une passion partisane à Marseille, Naples et Turin, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l’homme .

Bromberger C . (dir .), 1998a, Passions ordinaires . Du match de football au

Bromberger C ., 1998b, Football, la bagatelle la plus sérieuse du monde, Paris, Bayard, coll . « Société » .

Bromberger C ., 2010, Trichologiques . Une Anthropologie des cheveux et

des poils, Paris, Bayard .

Bromberger C ., 2013, Un autre Iran . Un ethnologue au Gilân, Paris, Armand Colin .

Bromberger C., 2014, « Le “patrimoine immatériel” entre ambiguïtés et overdose », L’Homme, 209, p . 143-151 .

Bromberger C ., Lacroix J ., Raulin H ., 1980, L’Architecture rurale

française : corpus des genres, des types et des variantes – Provence,

Paris, Berger-Levrault .

Digard J .-P ., 2012, « Le tournant obscurantiste en anthropologie . De la zoomanie à l’animalisme occidentaux », L’Homme, 203-204, p . 555-578 .

Leiris M ., 1992, Journal 1922-1989, Paris, Gallimard .

Leroi-Gourhan A ., 1946, Archéologie du Pacifique-Nord. Matériaux pour

l’étude des relations entre les peuples riverains d’Asie et d’Amérique,

Paris, Institut d’Ethnologie .

Lévi-Strauss C ., 1966, Tristes tropiques, Paris, 10/18 [1e éd . : Plon, 1955] . Nourissier F ., 1963, Un Petit bourgeois, Paris, Grasset, coll . « Le Livre de

Poche » .

I

Bibliographie

Dans le document Ethnologue, passionnément. (Page 46-56)