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Cette méthode de mise en forme arch ite c­ tu ra le , conçue par les arch itectes Perry, Dean et Stew art, est une méthode de t r a i ­ tement d'un progranme, structurante et o b je c tiv is te . Par ce tte méthode P, D, S , peuvent engendrer d iffé re n te s so lu tio n s, puis sélectionner c e lle qui s'accomode le mieux des exigences de départ.

La nremière p artie de la procédure con­ s is te à séparer les "données" (programme) en éléments plus fin s qui peuvent alors être analysés puis réassemblés.

Quatre principales catégories d'informa­ tion sont é ta b lie s :

1) les "Constituants"

groupant les a c tiv ité s e t les fonctions concernées.

d) les "Modèles"

inhérents au problème architectural ou aux relations entre les a c tiv ité s e t les déplacements q u 'e lle s entraînent. 3) les "Services"

qui supportent le système : ê le c , plomberie, évacuations, g a in e s ... 4) 1'"Enveloppe"

qui e st une d é fin itio n physique de l ’ objet étud ié.

Chacune de ces catégories e st alors "éclatée" en plusieurs parties s p é c ifi­ ques déterminant un grand nombre de sous- problèmes intervenant â p e tite échelle.*

Après avoir a rticu lé verbalement chacun de ces sous-problèmes en|termes d'inven­ ta ir e s , de b u ts, de besoins e t de para­ mètres, on passe & l'étape suivan te, appelée "générateurs" e t qui consiste en une transposition des informations ver­ bales sous forme de schémas e t diagrammes. C 'e s t un orocêdê au travers duquel les

idées sont ébauchées e t qui devien t, dans le sens le plus important du terme, le premier lie n entre les aspects verbaux et visuels du p ro je t.

Ces diagrammes pour chaque sous-problème sont alors transposés en une série d'op­ tions (pour celui du degré de ce n tra lisa ­ tio n , 3 options sont dessinées, qui cer­ nent l'ensemble des altern atives connues : c e n tr a lis e r , disp erser, e t l'interm édiaire plusieurs points de ce n tr a lis a tio n ).

L'asp ect verbal de la méthodologie est présenté comme le chamo du Droblème ; les options constituent le champ de la so lu tion .

une fo is que les options pour chaque sous-problème sont é ta b lie s , des séries d'options compatibles sont formées. Le nombre de combinaisons possibles avec quatre options ou plus pour chacun des s ix ou sept sous-problèmes de chacune des quatre catégories de départ, peut devenir "impressionnant".

A u ssi, par une méthode a n alytiq u e.: uné matrice ofi la com p atibilité des d i­ verses options e s t évaluée de i à 6 , on peut regrouper l'ensemble des options e t le s introduire dans un ordinateur qui les combinera e t cherchera les d t 3 , 8

ou 10 m eilleures "sé rie s" d'options. Ces séries englobent la t o t a lit é du pro­ blème e t peuvent être rapidement dessi­ nées sous forme de schémas. (Pour le Massachussets General Hospital/Special & Surgical s e r v ic e s , les cinq membres de l'équipe ont pu dessiner en quelques semaines les 8 m eilleures séries d'op­ tions en 8 solutions d iffé r e n te s ).

s i i p p o n r s

inventaire

buts

paramétré

Struc tore

C l r M i i l a n c t d e s 'Txjlrn ou j

f i tension

1*

fumes

il »

besoins

g é n é r a t e u r s

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tartan tr av aux é tu d ia n ts a lt -e s a

/'près que ces schémas de solutions aient été dessinés, i l est oossible de les examiner d'un point de vue général, a fin de vo ir dans quelle mesure i l s s a tis fo n t aux buts, o b je c tifs et besoins du pro­ p rié ta ire , des s u rv e illa n ts , du p u b lic, de la communauté et des malades.

L'évaluation de ces solutions est un problème plus comDelxe car e lle s regrou­ pent les besoins de diverses catégories d 'u tilis a te u r s .

Ces besoins sont d iv isés en 3 groupes : 1. d irects ou personnels

2. in d ire cts ou pratiques

J. intangibles ou métamorphiques. t t cnacun des groupes est examiné selon tro is points de vue :

1. personnel

2. ce lu i de la communauté

(restreinte des u tilis a te u rs ) 3. ce lu i de la société.

Uans la m atrice, les tr o is groupes de besoins, chacun avec 4 à 6 sous-groupes et examinés de 3 points de vue d iffé re n ts , engendrent un champ de 36 à 54 in te rse c­

tions.

personnel communauté société

A .. 1 ... . . . i3 ... .. 2b personnel B C .. 2 . . . .. 3 .. . . . . i4 .. . . . . i5 .. . .. 26 .. 27 D .. 4 .. . . l6 ... .. 28 A .. 5 .. . . i7 .. . .. 29 pratique ü • • 6 . •. .. . 18 ... .. 30C .. 7 .. . . . . 19 ... .. 31- D .. 8 .. . . 20 ... .. 32 A .. 9 .. . . . . z l ... .. 33 intanqib h " ■ ? ..10 . . . . . I l ... . . . 22 ... . . . 23 ... .. 34 .. 35 D ..12 ... . . . 24 ... .. 36

Chacune de ces in tersectio n s contient un c ritè re de base, orâce auquel les so lu ­ tions envisagées oeuvent être évaluées par chaque groupe. Une évaluation de 1 à 5 et une simole addition fournissent

une vue d'ensemble de la façon d2Üt la solution recoupe bien les buts exposés. D'un bout à. l'a u tre de la méthode, toute l'in fo rm a tio n est équitablement mesurée, Cependant, â ce point du procédé, des p rio rité s deviennent éléments détermi­ nants pour juger de la justesse d'une quelconque so lu tio n . Divers points de vue peuvent être accentués, certains buts également, et une so lu tio n , qui répond le mieux au plus grand nombre de p rio rité s , apparatt a lors d'elle-même.

Il y a d iffé re n ts aspects uniques a cette méthode de traitements des informations. Tout d'abord, le c lie n t est considéré comme un groupe avec des d iv e rs ité s , des c o n flit s possibles et des in té rê ts , q u 'il peût résoudre â travers le projet.

Pour "ré c o lte r" les réponses, un cahier avec les dessins des divers composants : chambre, s a lle de soins, e t c . .. a été remis aux interressés pour être revus, corrigés e t commentés. L 'im p lic a tio n de ceux-ci dans l'é v a lu a tio n de la solution f in a le , g a ra n tit le choix de la so lu tion qui accomode le plus grand nombre de conr tra d ic tio n s . Ce qui est important, c 'e s t l'a t t it u d e o b je c tiv is te du procédé envers

les informations et par conséquent, le développement d'une su ite de solutions possibles. Cette méthode transforme le processus habituel im p lic ite et i n t u i t i f en un processus e x p lic ite qui tie n t comp­ te de l'ensemble de l'in fo rm a tio n .

Avant de produire nos ré su lta ts , nous voudrions exprimer quelques réflexions c ritiq u e s .

Tout d'abord, concernant l'in t é r ê t d'une t e lle méthode : cet in té rê t est co nsi­ dérable car le découpage systématique du

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inventaire

b u t s

.. c reff un espocr i#cur,$nnf cnimt — Ou y f ' l u f * Su' » x t » n e u r - utiliser les Q\ïqc*\ pour

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générateurs

c i r c u l d t i o i i s

CONFIGURATION boucl» linôair» 3 = 4 orthogonal» CARACTERISTIQUES ♦ *o**o*-*o d-* d ir» ct»

9

9 9

cour M v » ♦ h i« ra rch iq u » indirect I - * 0 - * 0 * O-* J»gu»nti»ll»

. 9 -°

9

tn t » r d » p » n d a n l

PIIFÏtTflH

3 travau x é tu d ia n ts a lt -e sa

programme permet de v is u a lis e r l'ensemble des informations et donc de n'en o u b lie r aucune.

De même, au niveau de la génération des options, le f a it de dessiner schémati­ quement toutes les réponses possibles à chaque question, amène à n'en exclure aucune de prime abord. Cette méthode permet d'autre part, de revenir f a c ile ­ ment en a rrière et de prendre une autre

"option" s i, au moment de la mise en forme du projet, apparaît une contra­ d ic tio n flagrante sur un point donné. Par contre, cette méthode présente deux inconvénients majeurs :

la lourdeur et la complexité du procédé en ce qui concerne la dernière opération, la phase d'évaluation des options qui nécessite le remplissage d'une matrice carrée dont le nombre d'éléments peut être considérable, et son traitement par ordinateur ;

e t surtou t, un des grands dangers d'un te l procédé, e st son u t ilis a tio n comme d'un "truc rapide" permettant, par l ' a ­ grégation d'éléments morphologiques va­ r ié s , de constituer un projet du type "manteau d'Arlequin".

Moqélisatinn des connaissances.

Le courant actuel (post-moderne pour sim p lifie r) s 'e s t désintéressé du pro­ blème méthodologique, en lu i su b stitu ­ ant une réthorique de l'e sth é tiq u e e t de l'esp ace a r c h ite c tu r a l, é v ita n t par là le problème de la technique. Par con tre, rares sont les méthodologies du projet qui ne relèvent d'une vision mecaniste du processus de conception.

Les boîtes morphologiques découoent l'o b je t en sous-systèmes, sans te n ir compte de la structure de l'o rg a n is a ­ tion d'ensemble : les Interactions en­ tre sous-systèmes ne sont pas représentées, e lle s interviennent â la f in du processus dans le choix des solu tion s. Peut-on ima­ giner par exemple, un projet où les con­ traintes techniques, tout en étant domi­ nantes, interviendraient au même niveau que les contraintes de fonctionnement

(constituants), ou inversement ? L ' i n t é r ê t des b o î t e s m o rp h o lo g iq u e s r é s i d e dans l a m o d é l i s a t i o n du passage de l'i m a g e v e r b a l e à l ' i m a g e g r a p h i q u e . Les diagrammes, générateurs et solutions modélisent le discours graphique, sa dynamique dans le temps, is o la n t les invariants en niveaux de plus en olus instables.

Par exemple, au niveau du diagramme, i l n 'e x is te que tr o is ordres classiques : dorique, ionique e t corynthien. La ty ­ pologie des solutions architecturales induite pour ces tro is modulatoires, e st infinim ent plus v a ste .

Les’ boftes morphologiques ont moins d 'in té r ê t que le modèle d'emboîtement, de génération de solutions qui le sous- tend.

Du point de vue que nous avons p r is , ce modèle illu s t r e bien la différen ce entre les informations représentées par

les op tion s, composants techniques ou éléments architecturaux e t la connais­ sance des règles de production de ces éléments, représentée»par l'ensemble des images verbales e t graphiques et leur génération progressive.

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