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Le Maire, une nappe et un lit ;

Dans le document MASTER NEGATIVE NO (Page 47-53)

Farnoulxl'aîné 7«, une

nappe

et six serviettes;

71 IIs'appelait Charles.DeuxFarnouxsiégeaient à celteépoque danslesConseils delaVille:CharlesFarnoux,l'aîné;CharlesFarnoux,lejeune.

Le premier,S' de laClocheterie, procureur au Présidial, professait le culte létorméet avaitétécondamné àmortpar l'arrêtdu Parlement de Bordeaux du 6avrilJ569.Ufutprovisoirement suspendu deses fonctions d'Échevin en 1572.Le Corps deVille ledésigna en1576,avec JehanRelyon, pouraller àBrouage com-plimenterleroideNavarre. 11était,dèscetteépoque,leplus ancienmembreJe

71

De

Prahée72, autant;

Couldreau 73, autant. 11 offrit de plus de procurer

un

chasht,en payantlalocation;

Pichon74,

deux

chandeliers,

une nappe

etsixserviettes;

Guillaume Martineau75,une demi-douzaine de serviettes et

une nappe

;

l'Êchevinage,oh nouslevoyonsjusqu'en 1585.Est-il lemêmequeCharlesFarnoux,

S""delaClocheterie,Maire en 1548?

Lesecond, Charles Farnoux,S»-de laBéraudière,étaitcatholique. En 1584,il exerçaitlesfonctionsde Procureur delaVille.En1589,ilétaitdevenul'aîné,età cette époque unautre CharlesFarnoux,ditlejeune, S' dela Gatessière (la Gadessière prèsde Thenac?),conseillerduRoi, lieutenantgénéraldel'Élection, figuraitpareillement àl'Êchevinage.

C'estde Prahec. Arnaud dePrahec,S"-de Therac,conseillerduRoi, élu en l'ÉlectiondeSaintes,Maire delavilleen1558.Il étaitdelareligionréforméeet cette circonstanceluivalutle retraitprovisoirede sacharge en1572.Nous trou-vons danslesregistres des délibérations quedepuis « il afaict profectionetva àlamesse.«En1577, Arnaud de Prahecfutenvoyé auprès du Roi pourobtenir laconfirmationdesprivilègesdelaVille.ThomasDreulx leremplaçaà l'Êchevi-nage en1586.

Lafamillede Prahecfigure depuisune époquefortancienne danslesassemblées delaMaisonCommune.GeoffroydePrahec, licenciéenlois,étaitl'undes deux Jurésen1487;ilavaitpourcollègueJehan Roy.

Les armoiriesdes Prahec,d'après lapierre tumulairede Guy-Geoffroy,dont M. Briand a relevé l'inscription dans sa Notice sur l'église Sainte-Colombe, offrent,suivant M. Audiat,un écussonainsi écartelé:Au/" unefasce;au3-"

troisbesants,tourteaux ou annelets;au2'''et4'^'unchevronaccompagnéde troistours,deux enchefetune enpointe.

•73HenriCouldreau,Sous-Maire en1584. (Voirlanote26.)

74AntoinePichon, reçuÉchevinle12 janvier 1571 àlaplacede sonpère, Fran-çois Pichon.IlétaitdelaR. P.R.et futprovisoirement suspendu en1572.Nousle voyonsassisteraux assemblées delaMaisonCommunejusqu'en 1608.

75GuillaumeMartineau, Échevin, installéà la séancedu19 janvier 1572, àla placede Baudet.IlétaiidelaR. P. R. etilfutmomentanémentsuspendu pour ce faitpendantladiteannée et remplacé par un catholique.Commesescollègues, Martineaufutrétablidanssacharged'Échevin.L'annéesuivante,ilfutdéputé avec FrançoisEschasseriaux auprèsdu roide Pologne pourle solliciterenfaveurdela Ville.En1584, il remplissait l'officede Receveur de la MaisonCommune. On le voitfigurerencoresurles listesdel'Êchevinageen1607.

Lafamille Martineau aproduit entre autres: Girard Martineau,S"^de Fontau-tivc,Juré avant 1487,Maire en 1502et 1503.

é^

•o».

t^ lyon76^ autant;

Hriiict7^,autant;

Cyvadier78^

une

poêleà frire et

un

potdecuivre; Soulet79,

un

grandpot d'étaintenant troispintesdevin,

deux

chandeliers,

une

broche de fer,

un

seilleau et une cassotte;

Aiorignac^o,

une

nappe, six serviettes etune broche de

r,>.'

Dubourg

««, un chaudron de

deux

seiUrauxet

un

poêlon qui avaient coûté46 sols;

Ogier«2,

un

chaslit;

Aymard

«3^ une

nappe

etsix serviettes;

Charles Farnoulx le jeune ^\

un

lit garnide traversiers ei une couverte;

Enfin la Fief-Gallette (nous dirons damoiselle de

Fief-'6JehanRelyon. (Voirlanote12.)

'7 Cen'estpas Déchet,c'estJehanBuhet. (Voirlanote 60.) 78ThomasCyvadier. (Voirlanote46.)

79EtienneSoulet.(Voirlanote 48.)

80 François Queii, éc,S'de Mérignacetdela Tousche, conseiller duRoi au PrésidialdeSaintes,Échevindès 1570.Ilavait étécomprisl'annéeprécédente au nombre des rebellescondamnés à mort parl'arrêtdu Parlement de Bordeaux du 6avril.En1572, il fut suspendu de ses fonctions d'Échcvincomme huguenot.

Le 20août 1589,ilobtintavecson neveuLaur. nt Queu, éc,S"-deChastelars,un arrêtdu Parlement de Paris confirmatifde sa noblesse. M. de Mérignuc figurait encoreà l'Échevinagcen1604.IlavaitépouséFrançoiseleBreton.

Cette famille adonné Arnaud Queu,S'deChastelars, licenciéen lois,Maire en 1525,1526et1527.

SI Dominique du Bourg.(Voirlanote34.) RaymondOgier(Voirlanote20.)

w

JehanAymardétaitJuge delaVilleen1584. (Voirlanote 27.) 8*CharlesFarnoux,lejeune.(Voirlanote71.)

K

Gallet, ignorantla cause de cette locution famihère),

une

couverte^^.

Nous

croyons cet état incomplet; ou, pour

mieux

dire,

iln'énumère pastoutle mobilierdel'hôtel

du

Président.

Mais, si nous jugeons de l'inconnupar le connu, si nous réfléchissons

aux

malheurs

du

temps, nous nous figurons

qu'il n'y eutni profusion niluxe dans l'ameublement

du

logisprésidentiel; et

même,

sans refuser àAntoine Séguier ces goûts modestes, ces habitudes simples qui comptent parmiles quahtés

du

magistrat, nous

sommes

induits à penserque,dans la circonstance,ilfit

beaucoup

de néces-sitévertu.

La

tenue dela

Gourde

Justice devaitattireràSaintes, de tousles pointsde la Sénéchaussée,

un

p:rand

nombre

de personnes de l'une et l'autre rehgion. Les partis d'alors étaient prompts à supposeràleursadversaires desprojets hostiles. 3? de Ruflec

recommanda

d'approvisionner le

château de grains etde vins, « auxfinsque, parfortune,

« s'il venoitquelquesinconvénients par ceulx de la

reli-« gion, pourraisonde la

Chambre

de Justice, on pourvût

« auxinconvénients qui pourroient advenir. »

Les hauts mandataires du Roi tinrent leur audience d'entréele 20 février 1584.Le Corps deVille crut devoir s'y fairereprésenter,pour/'/lonnewrquildebvoitàlaCourt.

88M"« deFief-Galletdevaitêtre filledePierreGallet, S'deFief-Galletenla paroissedePessines, avocatdu Roi auPrésidial,Échevinde 1570à1577,mariéà Jeanne Farnoux.

LesGallet, Se" deFief-Gallet,deTliézac,deThains, de Feuzes,etc.portent:

D'or,auchevronde gueules, accompagnéde3coqsde sable,pattes,béquéset crêtesd'or,2eti.

Là Chenayedes Bois leur attribue d'autresarmes:D'azur, à ungalletd'or.

Le

Procureur général avait

annoncé

qu'une place serait réservée

aux

Échevins

delà

cité, i Maire, Relyon, de Prahée ^^,

Aymard

et Cyvadier, députés à cet effet, al-lèrent,précédés des Sergents-Gagers,prendrelePrésident àsonlogis, àsixheuresdumatin.

Cettesolennitéjudiciaire attira

un

grand concours d'au-diteurs. Là, setrouvèrent réunis<( M. de Ruffec,

Gouver-« neur, avecque grand

nombre

de gentilshommes

du

<( pays; révérend père en Dieu Monseigneurl'Évêque de

« Xaintes^7; lesLieutenants général et criminel, Maireet

« Eschevins de ladicte ville; le Chapitre de Xaintes, et

<( le

Doyen

etle Syndicdudict Chapitre; grand

nombre

de

« gens, tantadvocats,procureursetaultre

nombre

de

aul-« trèsgens. Et estant tous sur leurs lieulx, M. l'advocat

(( général,

nommé

M. de Lozet, fit une grande

remons-(( trance qui dura une grande heure et quart, au

conten-« tement

du

peuple. »

Le

17 juin suivant, laCour deJustice avaitremplisa mis-sion. LePrésidentSéguier partaitpourretourner à Paris, etilétaitconduit jusqu'àlaCharlotterie parM. de Ruflec, lesLieutenants général et criminel, Henri Roulx, Sous-M tre88,tousles Échevinset

un

grand

nombre

d'habitants.

Nous

voudrions pouvoir parler ici des travaux de cette Cour. Peut-être en aurions-nous besoin pourjustifierplus complètementle titre

donné

àcetravail.Cette éludeaurait

86 Lire:dePrahee. (Voirlanote72.)

87NicolasleCornu delaCourbe de Brée(1576-1617).

Henri Roulx:c'est un nom maldéchiffré;il s'agit ic deHenryCouldreaii.

alors Sous-Maire. (Voirlanote26.)

75

de l'intérêt; malheureusement, les

documents

nous font défaut, quantàprésent

du

moins.

Cependant n'y a-t-il dans ce que nous venons de dire qu'unedate intéressante, l'époque dela constructiond'un édifice où siégea, pendant plusde

deux

siècles, une

Com-pagnie qui ne fut pas sans

honneur

pournotre province, parsesmagistratsetsesjurisconsultes?Devons-nousrester indifférentsauxpetitsincidentsdelaviede nospères?

Nous

nelepensonspas.

Ce n'est pas uniquement dansd'orageuses commotions, dans des rivahtés passionnées, que nous devons prendre plaisirà étudier notre passé.Lesjoursdesérénitéetd'union ontaussileurattrait etleursenseignements.

Nous

compre-nons qu'on s'intéresse peu, au premier coup d'œil, à ces pauvres Échevins, si déchus de leur vieille fierté munici-pale, voyageant avecseize écuspourentendre, à quarante lieuesdeleurcité, lavolonté duRoi.

On

ritavecle procu-reur des Jacobins aux dépensdes magistrats réduits à

de-mander un

asile pour la loi,

un

siègepour sesministres.

Et puis, qu'importent ces

ombrageux

Échevins se croyant déjà à

demi

dépossédés parce qu'un Présidial, chassé par desmoines capricieux, vient

demander un

abri dans leur Hôtel-de-Ville? Ces faits, nous ra\ouons, saisissent peu;

cependantils révèlent lesidées, les

mœurs,

les pratiques del'époque. Sinous voulonssavoir cequefurentnosaïeux, ne nous arrêtons pas seulement

aux

grands événements;

voyons-lesdans toutes lessituationsde leurvie.

R

ne faut pas séparerlecalme dela cité de ses agitations; ily ades leçonsdansl'un

comme

dansles autres.

Dans

ces joursde repos siraresdurantlalonguepériodedesguerresde reli-gion, aimonsàvivre, quoiqu'unpeu obscurément, avec nos

^

76

devanciers. Le

moment

est favorable pour pénétrer dans leur intimité.

Demandons

à leurs actionsde chaque jour,

même

auxplusindifférentesen apparence,leurshabitudes, leurs opinions, leurs préjugés,etjusquesà leurs défauts: ainsiseulementnous apprendronsàlesbien connaître età lescomprendre.

ERRATA

Note14.Corrigerainsinotre appréciationfinalesurlesPichon:

Les lettres d'anoblissement de 4700 attribuent à cettefamille les armoiries suivantes:D'azur,aucfievrond'or^accompagnédedeuxétoilesdemêmeen chef, etd'uncroissant aussid'or enpointe^surmonté d'unagneaupassantd'argent.

Ce sont les armes des Pichon de Longueville et de Parempuyre, avec cette légère différencequeceux-ciportent des molettesaulieud'étoiles.

Cette note rectifieégalementl'articlePichon de la Noblessede Saintonge et

d'Aunis convoquée pourlesEtatsGénérauxde 1789.

Note16.Lignes 6et 7.Lire ainsi: FranzoisedeLa Valade,damoizelle-famme denobleHoffîtiei senome sievr deLadovr, désédée le30mayi588 enlage de 87ans.

Lignes iOet12.Aulieude Ladovr,mettre Ladovre.

Lignes 22et 23.Lesfersà chevalpourraient bien êtredescroissants;etalors, sauflasubstitution despommesde pin,onretrouveraitdansledessindelapierre turaulairequelque chose du blason des laValade, telque Lainel'aempruntéà l'Armoriaigénéralde1696,pourunelaValade épouse d'unGuillier.Quant aux pommesde pin,si,à leur place,ilétaitpossibledevoir desfeuillesde séné,on trouveraitun decesrébushéraldiquessifréquentsdanslesarmoiriesdela Bour-geoisie:l'artisteauraitmarié decette façonlesarmesdefantaisie d'YthierSenné aveccellesdesafemme

Note34i.Ligne8.Aulieude:Anviliers,lire:Auvilliers.

Note47.Ligne17.Aulieude:à unerencontre.

.

. bouclée.

préférablement:aurencontre..

. bouclé...surmonté.

surmontée... lire

Page60.Ligne4. Place Belair:nousavions toujourscruquecetteplace prenait sonnom,plutôtdel'intendantBlair,que desa situation.

Note72.Ligne3.Lire sacharge d'Échevin en1572.

LigneH.Observation:D'aprèsM.Audiat,cePrahecportaitseulementleprénom deGeoffroy : c'estM.l'abbéBriand, qui dansle textedel'inscription:nomen eutGodofriduserat,a trouvé Guy-Geoffroy.

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