Chapitre II : Matériels et méthodes
III. Méthodes de caractérisation des adsorbants et des catalyseurs
C'est le pH de la solution en équilibre avec le matériau, et qui correspond à une densité de charge
électrique totale nulle. Il est déterminé par les mesures électrocinétiques (il est alors appelé le point
isoélectrique) ou par l'étude de phénomènes de floculation/dispersion qui dépend de la charge nette
totale des particules solides en suspension. [6]
Pour un pH de solution supérieur au pH
PZCla surface du charbon sera chargée négativement, et elle
sera chargée positivement si pH < pH
PZC. [7]
Le pH au point de charge nulle pH
PZCa été déterminé pour l’ensemble des charbons actifs préparés
selon le protocole expérimental suivant :
Cinq solutions, à 0,1 mol.L
-1de NaCl et de pH compris entre 2 et 10 (ajusté par ajout de NaOH ou
HCl et contrôlé par un pH mètre, ont d’abord été préparées.
0,1 g du CA qu’on veut mesurer son pH au point de charge nulle est mis en contact avec 20 ml de
chacune de ces solutions. Ces dernières sont scellées et agité pendant 24h à température ambiante.
Chaque échantillon est ensuite filtré et une nouvelle mesure du pH est effectuée. Les solutions qui
ont été en contact avec un même charbon présentent des valeurs de pH qui se rapprochent. Le pH
pour lequel il n’y a pas eu d’évolution après contact avec le charbon correspond au pH au point de
charge nulle. [7]
III.2. Identification des fonctions de surface par la spectroscopie Infra-Rouge (FTIR)
La spectroscopie Infra-Rouge est une méthode d’analyse non destructive, basée sur l’étude
d’adsorption d'un rayonnement infrarouge par le matériau à analyser , Elle permet via la détection
des vibrations caractéristiques des liaisons chimiques, d'effectuer l'analyse des fonctions chimiques
présentes dans le matériau. [8]
Lorsque la longueur d'onde (l'énergie) apportée par le faisceau lumineux est voisine de l’énergie de
vibration de la molécule, cette dernière va absorber le rayonnement et on enregistrera une
diminution de l'intensité réfléchie ou transmise. Le domaine infrarouge entre 4000 cm
-1et 400 cm
-1(2.5 – 25 μm) correspond au domaine d'énergie de vibration des molécules.
Toutes les vibrations ne donnent pas lieu à une absorption, cela va dépendre aussi de la géométrie
de la molécule et en particulier de sa symétrie.
La position des bandes d'absorption va dépendre en particulier de la différence d'électronégativité
des atomes et de leur masse. Par conséquent à un matériau de composition chimique et de structure
donnée va correspondre un ensemble de bandes d'absorption caractéristiques permettant d'identifier
le matériau.
Cette analyse a été réalisée a l’aide d’un appareil Shimadzu IRAffinity-1 spectrometre
III.3. Technique d’adsorption désorption de l’azote
La technique d’adsorption désorption a permis d’obtenir les isothermes d’adsorption de N
2et de
déterminer les surfaces spécifiques, le volume et la distribution de la taille des pores sur les
matériaux élaborés.
Les analyses ont été réalisées à -196 °C, le point d’ébullition de N
2. Au préalable, le dégazage de
l’échantillon s’est fait sous vide pendant 24 h, pour débarrasser la surface des échantillons de leurs
impuretés. Les surfaces spécifiques des CA ont été calculées par la méthode
Brunauer-Emmett-Teller (BET) appliquée aux pressions relatives correspondantes à l’adsorption de la monocouche
d’azote. La distribution de la taille des mésopores a été déterminée par la méthode BJH
Barett-Joyner-Halenda (BJH) appliquée à la courbe de désorption. Cette analyse est réalisée a l’aide d’un
instrument Micromeritics ASAP 2020.
III.4. Analyse par le microscope électronique à balayage (MEB)
La caractérisation par la microscopie électronique à balayage (MEB) est une technique qui
permet d'étudier l'état de surface des matériaux par observation directe des diagrammes (images), et
de déduire la rugosité de la surface.
La microscopie électronique à balayage (MEB) est une technique de microscopie basée sur le
principe des interactions électrons - matière. Un faisceau d'électrons balaie la surface de
l'échantillon à analyser qui, en réponse, réémet certaines particules. Différents détecteurs permettent
d'analyser ces particules et de reconstruire une image de la surface en trois dimensions. [9]
Les observations en microscopie électronique à balayage ont été réalisées sur un microscope de type
Quanta 200et un autre de type Hitachi S4800. Les échantillons sont préparés en déposant la poudre
sur une pastille recouverte d’une fine couche de graphite dont la surface est adhésive.
III.5. Spectroscopie X à dispersion d’énergie
La technique est couplé au MEB a permis de rechercher la présence et la teneur des éléments
chimiques majeurs (C, H, O…) présents à la surface des matériaux. En réalisant plusieurs analyses à
des localisations différentes du matériau.
III.6. Spectroscopie RAMAN
similaire à l’analyse par spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier (FTIR). Toutefois, la
méthode utilisée par l'analyse Raman produit une meilleure résolution spatiale et permet d'analyser
des échantillons plus petits.
Le Raman est une bonne technique d'analyse quantitative des matériaux mélangés organiques
et/inorganiques et peut aussi servir à faire des analyses semi-quantitatives et quantitatives. On
l'utilise souvent pour :
Identifier des molécules organiques, des polymères, des biomolécules et des composés
inorganiques à la fois dans des densités globales (bulk) et dans des particules individuelles
L'imagerie et le profilage en profondeur de l'analyse Raman servent à cartographier la
distribution des composants dans les mélanges, comme les médicaments dans les excipients,
les comprimés et les enrobages permettant l'absorption différée des médicaments
Déterminer la présence de différents types de carbone (diamant, graphite, carbone amorphe,
carbone adamantin, nanotubes) et leurs proportions relatives, chose à laquelle elle convient
tout particulièrement
Déterminer les oxydes inorganiques et leur état de valence
Mesurer la contrainte et la structure cristalline des semi-conducteurs et d'autres matériaux
III.7 Indice d’Iode
La valeur d'Iodine (mg/g ) ou la quantité d'iode en milligrammes adsorbé par un gramme de
charbon actif a été déterminé en utilisant la méthode standard indiquée dans ASTMD4607 [10].
Cette méthode d'essai couvre la détermination du niveau d'activation relatif des des carbones
réactivés par adsorption d'iode à partir de solution, où trois échantillons secs de charbon actif ont été
mélangé avec des solutions standard d'iode 0,1 N, le contenu a été vigoureusement secoué pendant
30 s et immédiatement filtré, Une portion aliquote de 50 ml de chaque filtrat a été titrée en utilisant
solution standard de thiosulfate de sodium (0,1 N).Pour chaque échantillon, la concentration
minimale en iode devrait être inclus dans 0,008 N et 0,04 N. La quantité d'iode absorbé par gramme
de sorbant tracé en fonction de la concentration d'iode donne une ligne droite qui permet à la
détermination graphique de l'iode.
IV. Analyse des solutions par spectrophotométrie UV/Visible
La spectrophotométrie UV/Visible est basée sur l’interaction des radiations lumineuses et de la
matière dans le domaine du proche ultraviolet (UV) au très proche infrarouge (IR), soit entre 180 et
1100 nm. Cette partie du spectre apporte peu d’informations structurelles, mais a beaucoup
d’importance en analyse quantitative. Les calculs d’absorbance des composés dans le proche UV et
le visible par application de la loi de Beer-Lambert constituent la base de la méthode connue sous le
terme général de colorimétrie pour tout spectre enregistré dans le visible.
La longueur d’onde de travail est choisie suite à un balayage spectral de l’échantillon : cette
longueur d’onde correspond à un maximum d’absorbance.
La lumière arrivant sur un échantillon peut être transmise, réfractée, réfléchie, diffusée ou absorbée.
La loi de Beer-Lambert, qui ne concerne que la fraction absorbée, n’est vérifiée que dans les
conditions suivantes :
La lumière utilisée doit être monochromatique ;
Les concentrations doivent être faibles ;
La solution ne doit être ni fluorescente ni hétérogène ;
Le soluté ne doit pas donner lieu à des transformations photochimiques.
Expérimentalement, on commence par établir une droite d’étalonnage A = f(C) à partir de solutions
de concentrations connues du composé à doser.
Le domaine de linéarité est généralement compris entre A = 0 et A = 1,5. Une valeur maximale
de 1,5 correspond à une intensité lumineuse transmise de 3%. A partir de cette valeur nous avons
considéré que le détecteur reçoit une intensité lumineuse trop faible et perd ainsi en sensibilité. Ce
choix sera par la suite vérifié de façon à obtenir des coefficients de corrélation R
2= 0,99 au
minimum. Au cours de l’analyse des solutions, si l’absorbance mesurée se trouve hors du domaine
de linéarité défini, les solutions seront diluées. [11]
-Mesure par UV-visibleen cas de chevauchement de pic d’absorbance de deux colorants
La mesure de solution contenant deux ou plusieurs colorants peut causer des complications dans
la mesure, si les longueurs d’onde max des deux colorants a mesurer sont très proches, un
chevauchement des pics peut être entrainé, dans ce cas la l’absorbance à λ
maxdonnée est la somme
des absorbances des deux polluants.
Méthode de mesure : Dans une solution de mélange à deux colorants; en supposant qu'il
n'y a pas interaction entre les deux colorants; l'absorbance globale est égale à la somme
d'absorbance pour chaque colorant :
....(34)
Où A est l'absorbance du spectromètre UV à gamme de longueurs d'onde lambda et A
1et A
2sont les
absorbances de colorant (A) et colorant (B) à la même longueur d'onde.
La concentration de chaque colorant dans une solution binaire a été calculée
a partir des équations ci-dessous :
A
λ2=ɛ
1Al C
A +ɛ
2Bl C
B……….(36)
Où A
λ1et A
λ2sont l'absorbance dans un spectrophotomètre UV-visible à la longueur d'onde λ1 et
λ2 respectivement. ɛ
1Aest le coefficient d'absorbance de A pur à la longueur d'onde λ1. ɛ1B et ɛ2B
sont les coefficients d'absorption de B pur à λ
1et λ
2respectivement, C
Aet C
Bsont les concentrations
de A et B dans les solutions de mélange, l est la largeur de cellule (1 cm), λ1 (665 nm) est
l'absorbance maximale de longueur d'onde pour A et λ2 (530 nm) est l'absorbance maximale de
longueur d'onde pour B [12].
Dans le cas du BM et E127, on remarque un chevauchement très faible dont on peut le négliger
comme le montre la Figure II.1.
400 450 500 550 600 650 700 750 longeur d'onde(nm) -0.5 0 0.5 1 1.5 2 2.5 Absorbance
Figure II.1: Tracé de l’absorbance en fonction de la longueur d’onde pour une solution binaire du
E127 et BM (pH=6)
Courbes d’étalonnage
Les courbes d’étalonnage ont été établies pour : le BM, MO, E127; représentés sur les figures
ci-dessous :
E127
0 2 4 6 8 -0,1 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 A b s o rb a n c e concentration (mg/L) E127 R2=0,999 y=0,097x 0 2 4 6 8 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 A b s o rb a n c e concentration (mg/L) BM R2=0.999 y=0.19x 0 5 10 15 20 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,4 A b s o rb a n c e Concentration (mg/L) MO pH neutre R2=0.999 y=0.067x
Figure II.2: Courbes d’étalonnage du BM, MO, E127 à pH neutre
Effet du pH sur les courbes d’étalonnage
Pour un pH acide nous avons bien remarqué que la couleur du MO change et devient plus foncé
ce qui peut affecter l’absorbance du colorant en cas de mesure avec l’UV-visible ; pour cela 3
solution de MO de même concentration et de différent pH acide,neutre et alcalin (pH=3, 7, 11) ont
été passée a l’UV-visible sur un intervalle d’onde de 420 nm a 540 nm et les résultats obtenus sont
représentés sur la Figure II.3. Il est clair d’après la figure que pour un pH acide la longueur d’onde
max d’absorbance s’est changée de 465nm à 505nm, dont une 2ème courbe d’étalonnage à cette
longueur d’onde (505nm) à pH acide est indispensable.
420 440 460 480 500 520 540 0,0 0,2 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 Ab so rb an ce Longueur d'onde (nm) pH acide pH neutre pH alcalin
Figure II.3: Longueur d’onde correspond à l’absorbance maximale pour le MO à différent pH
2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 A bs or ba nc e Concentration (mg/L) MO pH acide y=0.109x-0.216 R2=0.999
Figure II.4: Courbe d’étalonnage du MO à pH acide
V. Dosage du Zinc
Les ferrocyanures de potassium réagissent avec le Zinc pour donner un précipité colloïdal de
Ferrocyanure de Zinc susceptible d’un dosage photo calorimétrique. [13]
Réactifs :
-Acide chlorhydrique d=1,19
-solution de chlorure d’ammonium a 10%
-solution de sulfite de sodium a 10%
-solution de ferrocyanure de potassium a 0.5%
Solution mère étalon de zinc a 1g.L
-1Eau distillée : 1000ml
-Solution fille étalon de zinc a 0,010g.L
-1Amener 10ml de solution mère à 1000ml avec de l’eau distillée.
Tableau II.6 Courbe d’étalonnage du Zinc
Numéro de tube T I II III IV V VI
Solution étalon de Zinc à 0,01 g/L (ml) 0 1.25 2.5 3.75 5 6.25 12.5
Eau distillée (ml) 25 23.75 22.5 21.5 20 18.75 12.5
Acide chlorhydrique concentré (ml) 1 1 1 1 1 1 1
solution de chlorure d’ammonium a 10% (ml) 20 20 20 20 20 20 20
solution de sulfite de sodium (goutte) 1 1 1 1 1 1 1
Correspondance en milligramme de Zinc par
litre 0 0.5 1 1.5 2 2.5 5
0 1 2 3 4 5 0,00 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30 A bs or ba nc e Concentration (mg/L) Zn R2=0,998 y=0,055x-0,04Figure II.5: Courbe d’étalonnage du Zinc à pH=6,5
VI. Procédé d’adsorption
Des expériences cinétiques ont été réalisées dans des flacons de 1 L contenant différentes
solutions de teinture avec différentes concentrations, une masse égale à 1 g de charbon actif a été
ajouté à chaque flacon. Des échantillons aqueux ont été prélevés à différents intervalles de temps.
Les courbes cinétiques ont été obtenues en traçant la capacité d'adsorption q
t(mg/g) en fonction du
temps t (min) [14]. Pour toutes les expériences d'adsorption, les concentrations des colorants étaient
déterminé au moyen d'un spectrophotomètre UV-visible (Optizen pop) avec un pic d'absorbance
maximum de 665 nm pour MB et 530 nm pour E127 et 465nm pour le MO.
Avec :
q
eest la quantité adsorbée sur le charbon actif par g de charbon actif (mol (ou g)/gCA) ;
C
eqest la concentration de l’espèce qui s’adsorbe à l’équilibre (mol ou g/L) ;
C
oest la concentration initiale de l’espèce (mol (ou g)/L) ;
V est le volume de solution introduit au départ (L) ;
m
CAest la masse de charbon actif (g).
Les isothermes d'adsorption ont été atteints avec un ensemble de Flacons Erlenmeyer contenant
(50 ml) de solutions de teinture avec différentes concentrations initiales de 10-200 mg/L pour le CA
préparé a partir de la sciure de bois et 10-400 mg/L pour le CA préparé a partir de résidu de café,
une masses 0,05 g de charbon actif ont été ajoutés aux solutions de teinture ,ces derniers, ont été
maintenus sous agitation pendant 12 h afin d’assurer l’équilibre solide-solution. Pour Obtenir les
isothermes d'adsorption, la capacité d'adsorption q
e(mg/g) a été tracée en fonction de la
concentration résiduelle en solution du colorant à l'équilibre Ce (mg/L).
VII. Procédé de photocatalyse
Avant de réaliser la photocatalyse, une étude d’adsorption du MO avec nos photocatalyseur est
primordiale pour s’assurer que la disparition des polluants sous irradiations solaire est une
dégradation photocatalytique et non pas une adsorption et pour savoir la quantité éxacte du colorant
éliminer par le procédé d’adsorption. Pour cela avant chaque étude de photocatalyse, une adsorption
est réalisée durant un temps bien précis.
VII.1Etude du procédé de la photocatalyse pour le Zn-CA
4Pour une expérience d’adsorption, 0.1g du matériau Zn-CA
4est introduite dans une solution de
100 ml contenant du MO avec une concentration initiale de 20 mg/L. Des échantillons aqueux ont
été prélevés à différents intervalles de temps pour être mesuré. Les expériences d’adsorption
s’effectuent en absence d’irradiation, condition dans laquelle le polluant s’adsorbe sur le matériau
sans être dégradé.
Pour une expérience type de photocatalyse, 0.04 g de matériau Zn-CA
4est introduit dans un bécher
de 250 mL contenant 100 mL de solution de MO à une concentration de 40mg/L, 30mg/L, 20mg/L.
Ces concentrations ont donc été choisies afin que les deux phénomènes étudiés puissent être suivis
expérimentalement.. Le bécher contenant la suspension (solution polluée + matériau) est placé sur
un agitateur magnétique, l’agitation magnétique assure l’homogénéisation de la solution tout au
long de l’expérience ; notre dispositif a été exposé complètement au soleil dans des heurs bien
défini allant de 11h jusqu'à 14 h ou le soleil est en plein chaleur. A des intervalles de temps donnés,
des volumes de ~ 5 mL de la suspension sont prélevés puis les particules en suspension sont
séparées à l’aide de la centrifugation et les mesures sont réalisés a l’aide d’un UV-visible (Figure
II.6). Les courbes de photocatalyse du polluant sont représentées par , Ct/Co représentant la
concentration réduite normalisée par rapport à la concentration initiale.
Figure II.6 : Dispositif expérimentale du procédé de la photocatalyse pour Zn-CA
4VII.2 Etude du procédé de la photocatalyse pour le RC-T-800
Un test de photocatalyse a été réalisé en ajoutant 25 mg de photocatalyseur à 50 ml de solution
contenant 30 mg /L du MO. Préalablement à l'irradiation, les dispersions sont agitées 90 min à
l'obscurité pour réaliser l'établissement adsorption / désorption [16] .L'adsorption provoque une
diminution plus ou moins importante de la concentration du composé en solution, variable selon le
couple catalyseur / composé en solution.
Après 90 minutes, les lampes ont été allumées (t = 0). Aux intervalles de temps fixes (toutes les
10 minutes) à partir de zéro, 5 ml de solution ont été prélevés avec une seringue du système,
centrifugés pour éliminer le catalyseur en suspension et analysés par spectrophotomètre UV-VIS.
L'échantillon prélevé à t = 0 donne des informations sur l'adsorption du polluant sur la surface du
catalyseur, en considérant la différence entre la concentration initiale du polluant et la concentration
restante en solution avant d'allumer les lampes UV.
Les lampes UV (CMERCIAL MARQUE) utilisées pour les expériences consistent en un système
de deux lampes disposées en série qui irradient la lumière UV à une longueur d'onde de 310 nm
avec une intensité de 90 μW / mm
2. Les lampes UV étaient placées sur les échantillons à une
distance de 10 cm et le temps d'irradiation était de 60 minutes pour toutes les expériences.
Figure II.7: Lampes UV utilisées pour les expériences
Dans cette étude, nous avons utilisé le photocatalyseur RC-T-800 que nous avons préparé ainsi
que T-800 en comparant les résultats obtenus au TiO
2-P25 (fourni par Degussa Company) testé dans
les mêmes conditions.
Essais de conditions de lumière visible et d'obscurité
Des essais sous lumière visible et dans des conditions sombres ont été réalisés dans les mêmes
conditions expérimentales et en utilisant les mêmes quantités des tests précédents pour touts les
polluants. Pour l'essai de la lumière visible, le système était simplement laissé dans la pièce à la
lumière du jour, tandis que pour l'essai effectué dans des conditions sombres, l'échantillon était
placé dans une boîte qui empêchait la lumière visible de passer. Chaque test a duré 120 minutes et
des échantillons de 5 ml ont été prélevés toutes les 10 minutes; les concentrations de catalyseur (0.5
g / L) et de polluant (30 mg / L) ont été maintenues égales aux expériences de lumière UV. Les
échantillons ont été centrifugés et analysés avec un spectrophotomètre UV-VIS. La Figure II.8 et
(b) montre les conditions de fonctionnement des tests de lumière visible et d'obscurité
respectivement.
Figure II.8: conditions de fonctionnement de l'essai de la lumière visible (a) et de l'essai de
conditions d'obscurité (b)
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Dans le document
Étude de l’élimination de polluants dans l’eau sur des déchets valorisables par adsorption et catalyse hétérogène
(Page 84-98)