• Aucun résultat trouvé

Tableau VI : la prévalence des événements indésirables par service :

L. Limites de l’étude :

Les limites de notre étude sont :

- L’étude est réalisée par un seul enquêteur alors qu’il faut au moins deux enquêteurs pour faire une comparaison significative entre les deux résultats et donc avoir des résultats beaucoup plus fiables et représentatifs de la réalité des EIM évitables au Maroc.

- Le problème des dossiers inévaluables à cause du mauvais remplissage des fiches jaunes de notification des EIM (9,52%), ce qui entrave l’analyse optimale des données. Une sensibilisation des professionnels de santé pour les inciter à remplir de manière exhaustive serait la bienvenue.

Ainsi, dans un tel type de système, le nombre de déclarations dépend de l’aptitude des professionnels de santé à reconnaître un effet indésirable grave ou inattendu et à le déclarer. Pour certains professionnels de santé, les EIM ne constituent pas une priorité, ce qui explique les dossiers inévaluables.

- La Sous notifications : La pharmacovigilance à l’image des autres systèmes de santé basés sur la notification, souffre de sous notifications de la part des professionnels de santé et ce, pour diverses raisons : négligence, manque de sensibilisation, difficulté d’établir la relation de cause à effet et donc peur du ridicule, publications internationales, manque de temps, peur de poursuites judiciaires par les firmes pharmaceutique, la sous notification des EIM est fréquente, en particulier quand les effets ne mettent pas en jeu le pronostic vital du patient ou quand ils n’impliquent pas de médicaments récemment mis sur le marché(72,73,74). De plus une étude anglaise récente a montré que les médecins étaient moins enclins à reporter les EIM que les autres professionnels de santé(75), et surtout quand il s’agit des erreurs médicales, violation de protocoles ou quand les EIM mettent en jeu le pronostic vital du patient(75,76) ; en effet, les professionnels de santé peuvent s’inquiéter des conséquences de ces déclarations, que ce soit sur le plan judiciaire (plainte des patients, demande d’indemnisation) ou disciplinaire(77)

.

-L’Automédication : L’accès libre aux médicaments sans prescription médicale favorise également l’apparition d’effets indésirables qui échappent à la surveillance de la pharmacovigilance.

R

Déclarer pour savoir ;

Savoir pour prévenir ;

Analyser pour comprendre ;

Faire savoir pour prévenir ;

Signaler permet de savoir comment agir ;

Ce sont les concepts qu’on a essayé de transmettre durant notre étude.

Les erreurs médicamenteuses sont multiples et fréquentes. Elles sont potentiellement et réellement dangereuses pour la santé publique suite à la Diminution d’efficacité, l’iatrogénie (78).

La très grande majorité d’entre-elles sont évitables si un Système d’assurance de qualité efficace est mis en place. Le médecin et le pharmacien, en ville et à l’hôpital, doivent s’impliquer, totalement dans ce système et en être l’instigateur. C’est la justification du rôle social de tous les deux.

 Pour protéger la santé publique, toute la chaîne du médicament est encadrée par des mesures législatives et réglementaires dans tous les Etats du monde. Un contrôle de l’application de ces mesures est nécessaire depuis la production jusqu’à la dispensation, voire jusqu’à la destruction des produits non utilisés. En l’absence de contrôle, on voit surgir un marché illicite qui répond à la loi de l’offre et de la demande, comme une quelconque marchandise, dans les pays où se dégradent les conditions socio-économiques, notamment au Maroc où, les ventes d’Aspro étant ostentatoirement effectués en épicerie depuis des années. Ce commerce au noir a permis l’écoulement, au cours des deux dernières années, de 7,5 millions boîtes de médicaments, dont 5,7 millions d’Aspro. Un trafic qui engendrait un chiffre d’affaires substantiel. En pharmacie, le prix public marocain

bien sûr la marge (10%) du grossiste et celle (30%) du pharmacien. Ce qui implique que les médicaments sont achetés au laboratoire entre 10 et 10,50 DH. Dans le circuit illégal, le grossiste achète la boîte à 11 ou 11,50 DH, selon le produit, et le détaillant vend le comprimé à 1 DH ou 1,50 DH, selon le produit. Le gain partagé entre grossiste et détaillant est de 9 DH par boîte d’Aspro (79)

. L’article 29 stipule en effet que «la dispensation des médicaments ou autres produits pharmaceutiques est réservée aux pharmaciens d’officine»(80)

. Ce qui signifie que tout autres personnes non pharmacien qui contribue à la distribution illégale de ce médicament sera sanctionné.

De l’avis général, le succès de la lutte contre le marché illicite repose aussi sur la

simultanéité des interventions dans les différentes villes du pays. Ces interventions demanderont du temps, notamment pour sensibiliser les consommateurs aux risques encourus et faire changer les comportements soit par des programmes de sensibilisation ou par des moyens publicité touchant les différents niveaux socio-économique de notre société. Pour cela, des moyens financiers sont à trouver sur le plan national, et avec l’appui des bailleurs de fonds.

 Notre étude pratique a dévoilé d’autre erreurs résultant de techniques d’administration de médicament par les intranules.

La prévention des erreurs de voie d’administration est fondée tout d’abord sur le contrôle du point d’insertion de la voie, une mesure active dont la nécessité doit être périodiquement Rappelée. Cependant, en raison de défaillances toujours possibles, ce contrôle devrait être Complété par des mesures passives destinées à accroître son efficacité et diminuer les erreurs de sélection. Les voies

d’administration doivent être identifiées à l’aide d’étiquettes mentionnant explicitement leur nature. Ces étiquettes devraient être apposées à proximité du Patient et de tous les points d’entrée de la voie. La présence de robinets sur les cathéters et tubulures destinées à l’anesthésie loco-régionale devrait être évitée. Le recours à des systèmes physiques de limitation des erreurs, fondés sur une connectique différente (détrompeurs) en fonction de la voie d’administration, ainsi qu’à des cathéters de couleur et/ou de forme différentes (ex : hélicoïdal), devrait être considéré.

La prévention des erreurs de seringues utilisées pour l’administration directe ou continue repose en premier lieu, de manière active, sur le contrôle par lecture attentive des informations notées sur l’étiquette. Cette nécessité doit être périodiquement rappelée. Afin d’accroître l’efficacité des contrôles, les mesures passives suivantes doivent être adoptées.

Les seringues sont systématiquement étiquetées. L’étiquette doit être apposée de manière à être lisible sans masquer les graduations de la seringue. L’utilisation d’une seringue sur Laquelle manque soit le nom de la spécialité, soit sa concentration doit être prohibée.

Un système uniforme d’étiquetage des seringues doit être mis en place au sein de la structure (81).

 Même pour les effets indésirables non évitables parfois, on a des préventions à suivre pour diminuer l’incidence de ces effets telle la chimiothérapie ou La chute des cheveux peut être atténuée par des mesures prophylactiques prônant l'utilisation d'un casque réfrigérant lors de la chimiothérapie. L'efficacité est imprévisible et dépend du médicament utilisé, du temps de perfusion, de la dose administrée (82)

C

La sécurité est un principe fondamental de l’attention au patient et un component critique de la gestion de la qualité, l’amélioration demande un travail complexe qui affecte tout le système, implique une décision politique et rôle de leader, elle comprend presque toutes les disciplines et les acteurs de l’attention sanitaire, donc il parait primordial d’aligner des stratégies et mettre en place des mesures dans les organisations, renforcer la compétence professionnelle et la diffusion de la connaissance concernant ces événements et surtout les erreurs médicamenteux, l’implantation et l’impulsion des systèmes de notification et recueil des incidents/accidents, communication et analyse des incidents , afin d’éviter les erreurs et les effets indésirables secondaires à cause d´une mauvaise identification des patients hospitalisés dans un hôpital ou un centre de soins.

Notre étude a permis de confirmer les dysfonctionnements et pratiques à risque iatrogène au sein des services étudiés. Elle a permis de promouvoir la notion du risque auquel conduisent les approximations sur le circuit du médicament, d’autant que les spécificités hospitalières les favorisent. La maîtrise du circuit du médicament de la prescription jusqu’à l’administration au patient semble être une des raisons fréquemment retrouvée dans les études réalisées dans nos services sur la survenue des erreurs, notamment dans les unités de soins intensives. La sensibilisation en cours des personnels de santé à la déclaration des événements médicamenteux est également une voie importante d’optimisation du travail. Cela a également conduit les médecins des services ainsi que les autres professionnels de santé à prendre conscience des conséquences potentielles des erreurs médicamenteuses.

Et comme des études semblables, la notre a démontré que la fréquence des événements médicamenteux est élevée, la souffrance et l’incapacité pour les

d’autres cas l’événements a pu causé l’hospitalisation du patient, ces résultats nous ont orienté et nous ont permis d’établir des priorités pour garantir la sécurité clinique du patient.

Il est fort probable que les problèmes soulevés dans le cadre de cette étude soient également rencontrés, non seulement dans les autres services de l’hôpital, mais aussi dans l’ensemble des services de soins et hôpitaux. Une concertation et une mise en commun des informations des solutions apportées localement peuvent favoriser une évolution positive.

Enfin, il est important de rappeler l’intérêt de la présence d’un pharmacien au sein même des unités de soins, cette démarche prenant particulièrement tout son sens au CHU. Plusieurs études ont effectivement montré l’intérêt de la présence d’un pharmacien dans les services, présence qui pourrait prévenir les erreurs médicamenteuses et événements indésirables (83,84).

Malheureusement, l’intervention du pharmacien d’officine en pharmacovigilance reste modeste par rapport à ses compétences dans ce domaine. « Les pharmaciens d'officine et l'industrie pharmaceutique représentent respectivement 2.5 et 5% des cas de l'ensemble des notifications pour l’année 2005 » (85)

.

Un effort pour la notification des EI par les pharmaciens d’officine reste attendu pour une meilleure qualité de soins de nos patients.

R

Résumé

Introduction : Les événements indésirables médicamenteux sont un

problème majeur vu leur incidence élevée, les conséquences sanitaires et économiques qui en découlent. Partant de ce constat, nous avons réalisé une étude prospective du 01/01/2007 au 30/06/2007 au niveau des services de chirurgie, de médecine, de gynécologie, et de pédiatrie du CHU Hassan II de Fès.

Objectif : Evaluer la prévalence des Evénements Indésirables au sein du

CHU de Fès, ainsi que leur évitabilité.

Résultats : Parmi les 2937 admissions, 63 patients ont présenté 104

événements indésirables médicamenteux soit une prévalence de 3,54%. Il s’agissait d’événements indésirables graves, 30 % ont engagé le pronostic vital et 70% ont prolongé l’hospitalisation. La moyenne d’âge des patients ayant développé un événement indésirable touchés est de 34,78 ± 21.01 ans avec prédominance du sexe féminin. L’acide acétylsalicylique a été le médicament le plus impliqué dans la survenue de ces événements. La moitié des EIM avaient une imputabilité intrinsèque douteuse. A noter, que presque un tiers des événements indésirables étaient évitables. Les erreurs médicamenteuses ont impliqué par ordre décroissant l’acide acétylsalicylique, les dispositifs médicaux précisément les intranules et le métoclopramide. Les événements indésirables ont concerné essentiellement le système gastro-intestinal, le système hématologique et le système nerveux central.

Discussion : Nos résultats, sont en parfaite concordance avec la littérature.

L’évaluation des événements indésirables évitables, nous a permis de noter que ces erreurs résultent essentiellement de l’automédication.

Conclusion : Cette étude, première du genre dans les différents services

impliqués va constituer le prélude pour le lancement de la pharmacovigilance au sein du CHU de Fès.

3,54%

30%

70%

34,78±21,01

Summary

Introduction: The undesirable drug events are main issue considering

their raised incidence, the medical and economic consequences which result from this. On the basis of this report, we carried out an exploratory study of the 01/01/2007 to the 30/06/2007 on the level of the departments of surgery, medicine, gynaecology, and paediatric of the CHU HASSAN II of Fès.

Objective: To evaluate the prevalence of the Undesirable Events within

the CHU of Fès, like their advisability.

Results: Among the 2937 admissions, 63 patients presented 104 drugs

undesirable events is a prevalence of 3.54%. They were serious undesirable events, 30% engaged the vital prognosis and 70% prolonged the hospitalization. The average age of the touched patients having developed an undesirable event is of 34.78 ± 21.01 years with prevalence of the female sex. The acetylsalicylic acid was the drug more implied in occurred of these events. Half of the EIM had a doubtful intrinsic imputability. To note, that almost a third of the undesirable events was avoidable. The drugs errors implied by decreasing order the acetylsalicylic acid, the devices medical precisely the intranules and the metoclopramid. The undesirable events primarily related to the gastro-intestinal system, the haematology system and the central nervous system.

Discussion: Our results are in perfect agreement with the literature. The

evaluation of the avoidable undesirable events enabled us to note that these errors result primarily from self medication.

Conclusion: This study, first of the kind in the various implied services

will constitute the prelude for the launching of the pharmaco-vigilance within the CHU of Fès.

R

Rééfféérreenncceess

b

(1) Organisation Mondiale de la Santé conseil exécutif eb109/9cent neuvième session 5 décembre 2001point 3.4 de l’ordre du jour provisoire

(2) Pr. A, Astier. Pharmacie Clinique Fac Pharmacie UHP-Nancy-1. 4 novembre 2003 circuit du médicament en ville et a l’hôpital

(3) S, Gaubert. 2eme Forum AAQTE, 1998 : "lutter contre l’erreur médicamenteuse" et aux 4emes journées de l’AAQTE, Le 22 avril 2006

(4) J. Paul Gardner, G. Ross Baker, Peter Norton, Adalsteinn D. Brown. Rapport définitif Préparé pour le Comité consultatif sur les services de santé Groupe de travail sur la qualité des services de santé Août 2002.

(5) Extraits du livre d'information "Drogues : savoir plus, risquer moins" réalisé par la MILDT et l'INPES. Ce livre est publié à compter de janvier 2001 (6) Actualité sur les erreurs médicamenteuses .SFPC13 mars 2007

(7) Points d’actualité sur la PV : Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ateliers « topos » du médecin 2007 : 14 & 16 mars 2007. (8) Bonne Pratique de Fabrication

(9) C. Heusghem, G. Lagier, P Le chat, Risques et maladies liées aux médicaments, Masson Ed.

(10) British pharmacopaeia. Advice for the patient

(11) R.Benkirane, R.Soulaymani. Réflexion sur les effets indésirables des médicaments. Espérance Médicale, mars 2006, Tome 13, №125, p : 138-139.

(12) P.Olivier, J. Caron, F.Haramburu, JL. Imbus, AP Joinville Béralde, George Lagier, et al. Validation d’une échelle de mesure : Exemple de l’échelle Française.

(13) H.Lansyah, Z.Alione, M.AIL ougharouil. K.Senowi, B.Hassan. Diagnostic des toxidermies médicamenteuses. Espérance Médicale, mars 2006, Tome 13, №125, p : 153-156.

(14) Le mécanisme d action du vecuronium, le Vidal 2006

(15) F.J.Morales-olivas, Imparting-Min, Fever, E.Rubo, V.Palop, Martindale: the extra pharmacopoeia (Reynolds J.E.F pharmaceutical press Ed) Pharmacoepidemology Report.

(16) Meyler’s side effect of drugs (Duke MNG, Elsevier Ed)

(17) Hémorragies digestives hautes sous AINS chez des enfants. La revue Prescrire, octobre 2005, Tome 25, №265, p : 675

(18) Kaushal R, Bates DW, Landriganc, Mc Kenna KJ, Chapp MD, Fedrico F, et al. Medication errors and adverse drug events in paediatrics. JAMA 2001; 285: 2114-20.

(19) E. Autret-Leca. Infos médicaments. Archives de pédiatrie 2003 ; 10 : 540-543.

(20) Fonton JE, Mille F, Brion F. L’administration des médicaments à l’enfant hospitalisé. Arch Pediatr 2004; 11: 1173-84.

(21) Menniti-Ippolito F, Raschetti R, Dacas R. Active monitoring of adverse drug reactions in children. Lancet 2000; 335: 1613-4.

(22) Jonville-Béra AP, Blan P, Autret-Leca E, Giraudeau B- Beau-Salimos F. Frequency of adverse drug reactions in children: A prospective Study. Br Jclin Pharmacol 2002; 53: 207-10

(23) Réf .officielle (s) rectificatif AMM française 09/11/2005

(24) PHENICOLE(http://pm.bertrand.free.fr/documents/internat/atb/phenicole .pdf)

(25) Martindale Reference to salicylate toxicity an its management P114 (26) Meyler’s side effect of drugs (Duke MNG, Elsevier Ed) P160

(27) Le Livre Blanc de l'Hépato Gastrœntérologie SNFGE, 2001

(28) Committee on Safety of Medicines/Medicine Control Agency. Relative Safety on oral non-Aspirin NSAIDS. Current Problems 1994; 20: 9-11.

(29) Biscarini L. Non-steroidal anti-inflammatory drugs. In: Dukes MNG and Aronson JK, Eds. Meyler's side effects of drugs. Amsterdam: Elsevier, 14ème Ed, 2000: 246-309.

(30) Relative Safety on oral non-Aspirin NSAIDS. Current Problems 1994; 20: 9-11.

(31) JJ.saukkonen JJ , DL.Cohn, RM Jasmer, S.Shenker, JA.Jereb et al. An official ATS statement: hepatotoxicity of antituberculosis therapy .Am J

(32) http://www.cregg.org/rubrique.aspx?page=309

(33) C. Denantes, D Diango : http://www.devsante.org/IMG/html/doc-10833.html par Médecin anesthésiste réanimateur. Hôpital Avicenne, Bobigny, France. Médecin anesthésiste réanimateur. Hôpital Nianankoro Fromba, Ségou, Mali.

(34) http://www.santetropicale.com/resume/103908.pdf

(35) Pr J. FOURNET, Médical Ŕ Faculté de Médecine de Grenoble Les vomissements (345) Avril 2003.

(36) A.Schaffner, R.Walter, Antifungal drugs. In: Dukes MNG and Aronson JK, Eds. Meyler's side effects of drugs. Amsterdam: Elsevier, 14ème Ed, 2000: 922-46.

(37) B.Dean, Drug events: what’s the truth? Qual Saf Health Care 2003; 12:165 (38) Article de la presse médicale 683.le 26 avril 2003 tome 32 numéro 15 (39) N. Hurwitz. Predisposing factors in adverse reactions to drugs. Br. Med J

1969 ; 1 : 536-49

(40) J.Lavarenne, R.Dumas, C. Cayrol. Effets indésirables des médicaments. Bilan des observations recueillies pendant un an par l'Association française des centres de pharmacovigilance. Thérapie 1983 ; 38 : 485-93

(41) FC.Hugues, CL. Le Jeunne, S. Labatide Alanore. Tillement JP, Soubrie C, Defer G. Thérapeutique Générale. Paris : Frison Roche, 1993. Pharmacocinétique et interactions médicamenteuses chez le sujet âgé. In : Montfort M, Manus H, Piette F, Ed. Guide pratique de psychogériatrie. Paris : Elsevier, 1992.

(42) Yannick Aujard, Elisabeth Autret, Gérard Lenoir. Pharmacologie et thérapeutique pédiatrique : Pharmacogénétique. Médecine-sciences, flammarion. p : 24-26.

(43) Bucheler R, Schwad M, Moricke K. Off label prescribing childrens in primary care in Germany. Retrospective cohort sudy.BMJ 2002; 324: 1311-12

(44) http://ecoetsante2010.free.fr/article.php3?id_article= 500

(45) Gholami K, Shaliviri G (1999) , factors associated with preventibility, predictability, and serverity of adverse drug reactions, Ann Pharmacother, 33,2,336-240.

(46) BOND CA, Reahl CL, Frank T (2000). Clinical pharmacy services, pharmacy staffing, and the total cost of care in United States hospitals, pharmacotherapy

(47) Leape ll, cullen DJ,clap MD, ET AL. (1999).pharmacist participation on physician rounds and advers drug events in the intensive car units, JAMA, 282, 3, 267-270.

(48) Benkirane R SoulaymaniA, ET al 2004, prévalence et évitabilité des effets indésirables médicamenteux a l hospital IBN SINA Bulletin d information de pharmacovigilance, volume 2, Numéro 2, Février 2005 enquête sur la prévalence des effets indésirables a l hôpital Ibn Sina de rabat du 13 decembre au 17 dec

(49). Hamilton J, Yonkers KA. Sex differences in pharmacokinetics of psychotropic

(50) Kando JC, Yonkers K, Cole JO. Gender as a risk factor for adverse events to medications. Drugs 1995 ; 50 : 1-6.

(51) Tudoux Perrine. Evaluation de l’évitabilité des effets indésirables médicamenteux : étude rétrospective au sein du CHU d’Angers, (13 Décembre 2004).

(52) Kanjanarat P, Winterstein AG, Johns TE, et al. (2003). Nature of preventable adverse drug events in hospitals : a literature review, Am J Health Syst pharm, 60, 17, 1750-1759 ;

(53) Hallas J, Herald B, Gram LF, Grodum E, et al drug related hospital admissions: the role of definitions and intensity of data collection, and the possibility of prevention. J Intern Med 1990, 228, 83-90

(54) Pirmohammed M, Sally J, Shaun M, et al .2004 adverse drug reactions as cause of admissions to hospital: prospective analysis of 18820 patients,BMJ 329,15-19

(55)Pub Med Ŕindexed for MEDLINE: Adverse events in New Zealand public hospitals department of Public Health and General Practice, Christchurch school of medicine, University of Otago, Christchurch, New Zealand.

(56) Bates DW, Cullen DJ, Laird N, et al. (1995).Incidence of advers drug events and potential adverse drug events .Implication for prevention .ADE Prevention Study croup,JAMA ,274,1,29-34

(57) Pearson, Pittman DJ, Longley JM ,et al .(1994)Factors associated with preventable adverse drug reactions ,Am J Hospital Pharm, 51,18.2268.2272 (58) Seeger JD, Kong SX ,Shumock GT (1998).Characteristics associated with

ability to prevent advers drug reactions in hospitalized patients ,Pharmacotherapy ,18,6.1284-1289

(59) CULLEN DJ, BATES DW, LEAPE LL (2000) prevention of adverse drug events a decade of progress in patient safety, J Clin Anesth, 12, 8,600-614. (60)Bulbes Olivier, incidence et évitabilité des effets indésirables

médicamenteux conduisant a l hospitalisation : étude prospective dans le service d admissions médicales de l hôpital purpan, CHU de Toulouse, (16 juin 2000)

(61) Queneau P, Bannwarth B, Carpentier F, ET al. (2003) Effets indésirables médicamenteux observes dans des services d accueil et d urgence français (étude prospective de l APNET et propositions pour de mesures préventives).

(62) R.Benkirane, R.Soulaymani ; CMPV Cahiers d'études et de recherches francophones / Santé. Volume 15, Numéro 2, 113-7, Mai-Juin 2005, Étude originale

(63)Cryer B., Feldman M.Effects of very low dose daily, long-term aspirin therapy on gastric, duodenal, and rectal prostaglandin levels and on mucosal injury in healthy humans. Gastroenterology- 1999, 117, 17-25.

(64) Derry S., Loke Y.K. Risk of gastrointestinal haemorrhage with long term use of aspirin: meta-analysis. BMJ, 2000, 321,

(65)Hochain P., Cape T., Colin R.Complications digestives de l’aspirin e. Rev. Med. Interne, 2000, 21 (suppl. 1), 50-59.

(66)Duhamel C., Czernichow P., Dechelotte P., Ducrotte P., Lere bours E., Colin R. Hémorragies digestives hautes sous ant in f l a m m a t o i r e s. Gastroenterology. Clin. Biol., 1989, 13, 239-244

(67) Raoul J.L., Emery P., Bretagne J.F. et al.Hémorragies digestives par ulcérations gastroduodénales secondaires aux gas r o t o x i q u e s. Gastroenterol. Clin. Biol., 1991, 15, 950-955.

(68) Holvoet J., Terriere L., Van Hee W., Verbist L., Fierens E., Hautekeete M.L. Relation of upper gastrointestinal bleeding t non-steroidal anti-inflammatory drugs and aspirin: a case Control study. Gut., 1991, 32,

Documents relatifs