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épigastralgies 2 est Douteuse :

Les références bibliographiques sont les mêmes que ceux de l’observation 2.

Concernant l’évitabilité, les deux effets indésirables sont considérés comme

inévitables.

L’évitabilité de cet événement indésirable : Il est côté Inévitable. Effet Indésirable Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

1* C2 S2 I2 B3

Observation № :4

N.M est un enfant âgé de 10 ans, sans antécédents, hospitalisé dans le service de pédiatrie chirurgicale pour une fracture de fémur.

L’enfant a été mis sous Flucloxaciline en intraveineuse à raison de 1g/8h/IV. Vingt-quatre heures après, l’enfant a présenté un érythème au point d’injection. Le traitement a été arrêté. Aucun traitement correcteur n’a été instauré, L’évolution était favorable.

 L’imputabilité du cas a révélé que la relation de cause à effet entre L’antibiothérapie et l’érythème est Vraisemblable car il y a notion de

réadministration positive.

Les recherches bibliographiques montrent que les pénicillines auxquels appartient flucloxacilline peuvent engendrer comme effet indésirable un érythème (précisément une toxidermie de 8 %) (15,16).

 Concernant l’évitabilité de cet événement indésirable, il est côté

Inévitable.

Observation № 5 :

Z. M est un nourrisson de 8 mois, de sexe féminin, de 7Kg, sans antécédents,

suivie dans le service de pédiatrie médicale pour une polyradiculonévrite aigue. L’enfant a présenté deux jours après un traitement par Céfaclor à raison de

Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

20mg/Kg/j, une éruption cutanée érythémateuse fébrile, suivie d’une mono

parésie du membre inférieur droit. Le traitement a été arrêté. Aucun traitement

correcteur n’a été instauré. L’effet indésirable a entraîné la prolongation d’hospitalisation. L’évolution était favorable.

 L’imputabilité du cas a révélé que la relation de cause à effet Douteuse entre la prise de Céfaclor et l’éruption cutanée 1*, ainsi que la mono parésie du membre inférieur 2* est Douteuse.

Les recherches bibliographiques ont montré que les Eruptions cutanées, éruptions morbilliformes, prurit, urticaires, oedème de Quincke et rarement choc anaphylactique ont été décrites pour le Céfaclor. Les réactions anaphylactiques sont plus fréquentes chez les patients déjà sensibilisés à la pénicilline, des réactions allergiques sévères de type syndrome de Stevens Johnson et nécrolyse épidermique ont été également été signalées (14, 15,16 23).Les Bêta Lactamines sont neurotoxiques mais pas au niveau périphérique ce qui justifie l’absence de données bibliographiques concernant la monoparesie du membre inférieur. Effet Indésirable Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

1* C1 S2 I1 B1

 Concernant l’évitabilité de cet événement indésirable, il est côté

Potentiellement Evitable. Observation № :6

F.R est une enfant âgée de 12 ans, sans antécédents, hospitalisée dans le service de pédiatrie médicale. Elle a été mise sous Vécuronium 0,1mg/Kg par voie Intraveineuse en préopératoire. Dans la minute qui suit, l’enfant a présenté

un rash cutané généralisé. Un corticoïde par voie intraveineuse a été instauré

comme traitement correcteur. L’événement indésirable a mis en jeu le pronostic vital de l’enfant. L’évolution était favorable.

Selon la méthode française la relation de cause à effet est Douteuse.

La recherche bibliographique montre que ce médicament peut donner un rush cutané généralisé. Cette réaction est liée à une histaminolibération directe produite par les curares, il s’agit d’une réaction anaphylactoide (14,15)

.

 Conformément à l’échelle d’évitabilité suscitée, cet effet indésirable est considéré comme Inévitable.

Observation № :7

A.Y est un bébé âgé de 7 mois de sexe féminin, de 8Kg, sans antécédents, hospitalisé dans le service de pédiatrie médicale pour des

Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

vomissements. Le bébé a été mis sous métoclopramide à raison de 1 ml IV (une demi ampoule de 2 ml correspondant à 5mg) en une seule prise, à noter que la posologie usuelle est de 0,1mg/Kg/6h, soit 0.4mg/kg /j, quinze minutes plus tard, l’enfant a présenté une crise tonique rentrant dans le cadre d’un syndrome extra pyramidal. Un antiémétique dompéridone est utilisé comme

traitement alternatif, ce dernier est également un anti dopaminergique et donc on devrait s’attendre à voir réapparaître une autre crise tonique (syndrome extra pyramidal) mais cela n’a pas été le cas. Normalement dans ce cas on devait instaurer le diazépam ou un anticholinergique comme traitement correcteur. L’effet indésirable a entraîné la prolongation d’hospitalisation. L’évolution s’est faite vers la guérison sans séquelles.

 Selon la méthode française la relation de cause à effet entre la prise du métoclopramide et l’apparition de crise tonique est Plausible.

Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

C2 S2 I2 B3

Selon des recherches bibliographiques le métoclopramide peut entraîner une crise tonique rentrant dans le cadre des troubles extrapyramidaux apparaissent chez 70% des enfants et des adultes avec une prédominance féminine (14, 15,16).

 Conformément à l’échelle d’évitabilité suscitée, cet événement indésirable est considéré comme Evitable.

Observation № :8

D.A est un bébé de 7 mois (Poids 7 kg), de sexe féminin, sans antécédents,

hospitalisée dans le service de pédiatrie médicale pour une méningite. Le bébé a été mis sous :

Métoclopramide : 7 gouttes toutes les 8 heures ; Céfixime : La dose usuelle 2 fois / jour ;

Paracétamol : La dose usuelle 4 / jour ; Ceftriaxone : 800mg / IV /24h ;

Acide fusidique : 40-60 mg / Kg / jour en 2 prises ;

Douze heures après, la patiente a présenté une hypertonie axiale des 4

membres (refus de téter). Le traitement a été arrêté. Aucun traitement correcteur

n’a été instauré par le médecin traitant, le sujet ne s’est pas rétabli au cours de notre période d’étude :

 Selon la méthode française la relation de cause à effet entre la prise du

Métoclopramide et l’apparition de l’effet secondaire est : Plausible.

Classification de l’EIM Description

Niveau de survenue dans

le circuit du médicament Erreur de prescription

Type de l’erreur Erreur de dose

Gravité de l’erreur

Catégorie F : une erreur s’est produite et a motivé un traitement ou une intervention en provoquant un préjudice

Sur le plan bibliographique, il s’agit d’un effet notoire côté B3 car il est rapporté dans les ouvrages de base de pharmacovigilance (14, 15,16).

Avec le Métoclopramide, le risque de survenue est majoré chez l'enfant, l'adulte jeune et/ou lorsque la dose conseillée est dépassée. Il s'agit de dystonies aigues en

rapport avec l’activité anti dopaminergique du métoclopramide pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos.

Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre une à trois heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration (23).

 Conformément à l’échelle d’évitabilité suscitée, cet effet indésirable et considéré comme Inévaluable.

Observation № :9

S.B est un enfant âgé de 6 ans, sans antécédents, hospitalisé dans le service de pédiatrie médicale pour une fièvre typhoïde. L’enfant a été mis sous

Thiamphénicol à raison d’un comprimé 3 fois /jour. A J8 du traitement, l’enfant

a présenté une pancytopénie. Par conséquent, sa durée d’hospitalisation a été Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

prolongée. Le médecin a changé le Thiamphénicol par la Ceftriaxone à raison de 1g / 24h. L’enfant a bien évolué.

Les examens complémentaires effectués ont montré que le médulogramme est normal.

 Selon la méthode française la relation de cause à effet entre la prise des médicaments et l’apparition de l’effet indésirable est Douteuse.

Sur le plan bibliographique, il s’agit d’un effet notoire côté B3 car il est rapporté dans les ouvrages de base de pharmacovigilance (15,16).

Les effets indésirables hématologique du Thiamphénicol : la pancytopénie

rare mais mortelle dans 50% des cas, une cytopénie dose dépendante réversible, un déficit transitoire hematopoiese précoce et réversible après arrêt du phénicol, une Anémie ± Leucopénie ±Thrombopénie modérées

Il s’agit d’un effet dose dépendant : si concentration plasmatique phenicolé > 25mg/l d’où la nécessité d’une surveillance hématologique : NFS + réticulocyte 2 fois par semaine, d’où la limitation de la durée du traitement, pas plus de 3 semaine, surveillance de la fonction hépatique (24).

 Conformément à l’échelle d’évitabilité suscitée, les événements indésirables sont côtés Inévitables.

Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

Observation № :10

L. M est un bébé âgé de 10 mois de sexe masculin, sans antécédents, hospitalisé dans le service de pédiatrie médicale pour une leishmaniose viscérale de type méditerranéen. Le bébé a été mis sous l’antimoniate de méglumine selon le schéma suivant :

Le 27/04/07 : 20mg/Kg/j en IM ; Le 28/04/07 : 40mg/Kg/j ;

Le 29/04/07 : 60mg/Kg/j ; Le 30/04/07 : 80mg/Kg/j ;

A j4 du traitement le nourrisson a présenté une hépatite Cholestatique, Le bilan hépatique a révélé une augmentation des transaminases (SGOT et SGPT) à six fois la normale, ainsi qu’une augmentation des phosphatases alcalines et de gamma GT à trois fois la normale.

La dose d’antimoniate de méglumine a été réduite chez le bébé, avec une surveillance régulière de sa fonction hépatique et rénale, ainsi que sa numération formule Sanguine, le bébé n’était pas encore rétabli durant de la période de l’étude. Il est sorti avec un rendez vous dans les 15 j pour évaluer le bilan hépatique.

L’imputabilité du cas a révélé une relation de cause à effet Douteuse entre la prise du traitement et la survenue de l’effet indésirable.

Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

Sur le plan bibliographique, il s’agit d’un effet notoire côté B3 car il est rapporté dans les ouvrages de base de pharmacovigilance (14, 15,16).

Néanmoins, la leishmaniose viscérale (L.V.) ou Kala-azar viscérale peut s’accompagner d’une atteinte hépatique comme dans l'observation rapportée par le pédiatre Dr. N MIKOU en 1999 au sein du CHU IBN ROCHD, où une fille de 5ans hospitalisée pour hépato splénomégalie fébrile a 15 jrs de son traitement par Glucantime, elle a présenté un ictère Cholestatique après les examens complémentaires le médecin traitant a confirmé qu'il s'agit d'une hépatite leishmanienne sévère (24).

 Conformément à l’échelle d’évitabilité suscitée, les effets indésirables sont côtés Inévitables.

Observations № :11

C.F est une enfant âgée de 2 ans et 4 mois, sans antécédents, hospitalisée dans le service de pédiatrie médicale pour une intoxication accidentelle par un comprimé de Gliméperide, traitement de sa maman.

A son admission, l’enfant était inconsciente, son Glasgow était à 7, avec hypoglycémie à 0,23g/l. l’enfant a été mise sous Diazépam en intra-rectal, et sérum glucosé à 10%.

Le bilan de suivi a révélé une glycémie à jeun à 0,75 g / l, deux jour après une Tomodensiométrie (TDM) a été effectuée et révélée à une absence d’anomalie, l’enfant a bien évolué.

 Selon la méthode française la relation de cause à effet entre la prise des médicaments et l’apparition de l’événement est Douteuse.

Sur le plan bibliographique, il s’agit d’un effet notoire côté B3 car il est rapporté dans les ouvrages de base de pharmacovigilance (14,15).

Un surdosage conduit à une hypoglycémie, pouvant durer de 12 à 72 heures et récidiver après récupération. Les symptômes peuvent survenir jusqu'à 24 heures après l'ingestion. En général une surveillance en milieu hospitalier est recommandée. Des nausées, des vomissements ainsi que des douleurs épigastriques peuvent survenir.L'hypoglycémie peut généralement s'accompagner de symptômes neurologiques tels qu'agitation, tremblements, troubles visuels, problèmes de coordination, somnolence, coma et convulsions (25).

 Conformément à l’échelle d’évitabilité suscitée, cet effet indésirable est considéré comme Evitable.

Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

C1 S2 I1 B3

Classification de l’EIM Description Niveau de survenue dans

le circuit du médicament Erreur d’administration,

Type de l’erreur Erreur de médicament,

Gravité de l’erreur

Catégorie H: une erreur s’est produite et a provoqué un accident mettant en jeu le pronostic vital du patient.

Observations № :12

G.N. est un enfant âgé de 11 ans, de sexe masculin sans antécédents, ayant présenté le jour de son admission au service de pédiatrie médicale une

hématémèse aiguё avec Melena 24h après la prise d’un comprimé d’Acide acétylsalicylique dosé à 500mg par automédication pour une fièvre. L’enfant a

été transfusé par un culot globulaire et mis sous le traitement suivant :  Cimétidine 200mg 1 ampoule par quelle voie ;

 20cc sérum salé 9%/8h par quelle voie ;  Oméprazole 20 mg 2 gel/j puis 1gel/j ;  Amoxicilline 1g : 1cp 2fois/j ;

Les examens complémentaires effectués ont révélé que :

La Numération Formule Sanguine (NFS) : GB =13700, HB=7,4g/l, PQ=19400/mm, VGM=72, CCMH=36,9g/dl ;

Les tests d’exploration de la coagulation ont montré après le traitement correcteur TP=87%, TCA=30%, INR=1, 09 ;

La fibroscopie œsogastroduodénal (FOGD) a confirmé l’existence d’un ulcère bulbaire.

Il s’agit d’effet indésirable grave puisqu’il a mis en jeu le pronostic vital de l’enfant. L’évolution était favorable ;

 Selon la méthode française la relation de cause à effet entre la prise de l’Acide acétylsalicylique 500 et l’apparition du syndrome hémorragique est

La recherche bibliographique a montré que parmi les effets indésirables de "l’aspirine" Acide acétylsalicylique, on retrouve des troubles digestifs liés à son action inhibitrice da la synthèse des prostaglandines (douleurs abdominales, ulcérations gastrique, hémorragie digestive…) et des syndromes hémorragiques en rapport avec son activité inhibitrice de l’agrégation plaquettaire (épistaxis, gingivorragie, hématémèse, melæna…).

Les principales urgences en hépatogastrœntérologie sont : les hémorragies digestives hautes et basses aiguës,

La prise en charge de ces pathologies correspond à 11 % des hospitalisations en secteur public. L'endoscopie digestive haute et basse à une place importante, la prise en charge de ces urgences. Les hémorragies digestives et les douleurs

Abdominales aiguës sont les deux urgences les plus fréquentes (25, 26, 27,28).

 Conformément à l’échelle d’évitabilité suscitée, cet événement indésirable est considéré comme Evitable, Erreur d’administration, Erreur de médicament, Catégorie H: une erreur s’est produite et a provoqué un accident

mettant en jeu le pronostic vital du patient. (Description idem a l’observation 12).

Observation № :13

I.B est un enfant âgé de 8 ans, sans antécédents, admis au service de pédiatrie médicale suite à 6 épisodes d’hématémèse de faible abondance avec

Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

Méléna, 24h après la prise d’un sachet d’acide acétylsalicylique 250 mg sachet

par automédication pour une fièvre. L’enfant a présenté cette fièvre dans le cadre d’une méningite ;

L’enfant a été mis sous l’Oméprazole 10 mg par voie orale ; Les examens complémentaires effectués sont :

La NFS (GB =13700, HB=7,4g/l, PQ=19400/mm, VGM=72 ; CCMH=36,9g/dl ;

Le test d’exploration de la coagulation TP=79% ;

La fibroscopie gatro-oesophagienne a révélé un ulcère gastrique ;

Il s’agit d’un effet indésirable grave puisqu’il a entraîné la prolongation d’hospitalisation de l’enfant. L’évolution était favorable ;

Selon la méthode française la relation de cause à effet est Douteuse entre la prise de l’Acide acétylsalicylique 250 mg et la survenue du syndrome hémorragique.

Les recherches bibliographiques de base ont montré que 15 pour 100 000 patients prenants l’Acide acétylsalicylique pendant une année peuvent présenter une hématémèse (25,26).

 Conformément à l’échelle d’évitabilité suscitée, cet événement indésirable est considéré comme évitable,Erreur d’administration, Erreur de médicament, Catégorie H: une erreur s’est produite et a provoqué un accident

Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

mettant en jeu le pronostic vital du patient. (Description idem à l’observation № 12)

Observation № :14

S.I enfant âgé de 2 ans de sexe masculin, ayant comme antécédent une méningite, a présenté le jour de son admission au service de pédiatrie médicale des épisodes d’hématémèse avec Un Epistaxis de moyenne abondance quatres heures après la prise d’un sachet d’Acide acétylsalicylique 100mg par automédication pour une fièvre.

Le traitement correcteur instauré est la cimetidine, les examens complémentaires effectués sont :

La NFS a révélé une anémie hypochrome ; Le test d’exploration de la coagulation ; TP=90% ;

Il s’agit d’un effet indésirable grave puisqu’il a entraîné la prolongation d’hospitalisation de l’enfant. L’évolution était favorable

 Selon la méthode française la relation de cause à effet entre la prise de l’Acide acétylsalicylique 500mg et l’apparition de l’événement (syndrome hémorragique) est Douteuse.

Les recherches bibliographiques ont montré que la consommation de médicaments gastro-toxiques a été évaluée chez les malades hospitalisés pour une

Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

hémorragie communautaire (c'est-à-dire survenant en dehors de l'hôpital) : AINS : 13 %, aspirine : 18 %, anti-coagulants : 9 %., corticoïdes : 3 % (27).

 Conformément à l’échelle d’évitabilité suscitée, cet événement indésirable est considéré comme Evitable, Erreur d’administration, Erreur de médicament, Catégorie H: une erreur s’est produite et a provoqué un accident

mettant en jeu le pronostic vital du patient. (Description idem à l’observation

№12)

Observation № :15

A.B adulte âgé de 32 ans de sexe masculin, sans antécédents, a présenté le jour de son admission au service de l’hépatogastrœntérologie hématémèse de grande

abondance et Méléna après deux jours de la prise d’un 1 CP/VO De l’Acide acétylsalicylique par automédication pour une céphalée.

Le patient est soumis sous la Cimétidine, les examens complémentaires effectués sont :

La NFS : Hb =5,6g/dl ;

La fibroscopie œsogastroduodénale (FOGD) a montré l’existence d’un ulcère duodénal ;

Il s’agit d’un effet indésirable grave puisqu’il a entraîné la prolongation d’hospitalisation de l’enfant. L’évolution était favorable.

 Selon la méthode française la relation de cause à effet entre la prise de L’Acide acétylsalicylique 500 mg et l’apparition d’un syndrome hémorragique est Douteuse.

Les hémorragies correspondent en général au saignement d'un ulcère préexistant (25, 26,28).

 Conformément à l’échelle d’évitabilité suscitée, cet événement indésirable est considéré comme Potentiellement Evitable,

Observation № :16

D, A adulte âgé de 53 ans de sexe masculin, ayant comme antécédent un ulcère gastroduodénal depuis 8ans, a présenté le jour de son admission au service de l’hépatogastroentérologie des hématémèse avec une lipothymie après quatorze heures la prise d’un 1 cp/vo de l’acide acétylsalicylique par automédication pour des céphalées.

L’Oméprazole 20mg a été instauré comme traitement correcteur.

Les examens complémentaires effectués sont: la NFS Hb =5,6g/dl, Cet effet a causé la prolongation d’hospitalisation, l’évolution s’est faite vers la guérison sans séquelles.

 Selon la méthode française la relation de cause à effet entre la prise d’aspirine 500 mg et l’apparition de deux événements indésirables Hématémèse

1*, lipothymie 2* est Douteuse :

Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

Pour les salicylés, il existe aussi un effet érosif direct par augmentation de la perméabilité de la muqueuse gastrique à l'acidité (29).

 Conformément à l’échelle d’évitabilité suscitée, cet événement indésirable est considéré comme Evitable, Erreur d’administration, Erreur de médicament, Catégorie H: une erreur s’est produite et a provoqué un accident

mettant en jeu le pronostic vital du patient. (Description idem a l’observation 12)

Observation № :17

F.M adulte âgé de 25 ans de sexe masculin, ayant comme antécédent notion de moelena il y a 3 mois, a présenté le jour de son admission au service de l’hépatogastroentérologie pour une épigastralgies d’allure ulcéreuse, des

vomissements post prandiaux, et une anémie après trois jours de la prise

d’un CP/2fois/j/VO de l’Acide acétylesalicylique par automédication pour des céphalées. L’Oméprazole a été administré comme traitement correcteur. Les examens complémentaires effectués sont :

La NFS : Hg= 4,8g/dl, la FOGD a confirmé l’existence de l’ulcère bulbaire stade III de Forrest ;

Il s’agit d’un effet indésirable grave puisqu’il a entraîné la prolongation d’hospitalisation de l’enfant. L’évolution était favorable.

Effet indésirable Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

1* C1 S2 I1 B1

 Selon la méthode française la relation de cause à effet entre la prise de traitement et l’apparition de ces événements indésirables, des épigastralgies

d’allure ulcéreuse 1*, les vomissements 3* est plausible, pour l’Anémie 2* est vraisemblable.

Les recherches bibliographiques sur les documents de base ont montré que Les effets indésirables digestifs de l’acide acétylsalicylique tels que ulcération duodénale ou gastrique, perforation digestive, hémorragies digestives patentes (hématémèse, méléna...) ou occultes, responsables d'une anémie ferriprive et réctorragie, sont communs à tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens. Ces effets indésirables sont liés à un effet indirect par inhibition de la synthèse des prostaglandines qui sont douées d'un effet cytoprotecteur et antisécrétoire sur la muqueuse gastrique. Les perturbations digestives mineures (nausées,

vomissements, diarrhées...) sont fréquentes. Les AINS peuvent augmenter les

incidences des hémorragies digestives et des perforations mais les complications sérieuses sont relativement rares (25,26).

Les AINS peuvent augmenter les incidences des hémorragies digestives et des perforations mais les complications sérieuses sont relativement rares (28).

Conformément à l’échelle d’évitabilité suscitée, cet événement indésirable est considéré comme Potentiellement Evitable.

Effet indésirable Imputabilité Intrinsèque Extrinsèque Score chronologique C Score sémiologique S

Score imputabilité intrinsèque

I B

1*et 3* C1 S3 I2 B3

Observation № :18

C.M adulte âgé de 19 ans de sexe masculin, ayant comme antécédent une prise d’AINS 6jours auparavant, admis au service d’hépatogastrœntérologie pour

Un Méléna après quatre jours de la prise d’un 1 CP/2fois/j de l’acide acétylsalicylique par automédication pour des céphalées.

Le patient a été mis sous une trithérapie : l’Omeprazol, clarithromycine 500 et amoxicilline1g ;

Les examens complémentaires effectués sont la NFS : Hg= 4,8g/dl, la fibroscopie

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