Les sites retenus

Le Chaudron : aménagement du sentier littoral nord

Le sentier littoral nord, de Saint Denis (Barachois) à Sainte Suzanne (Rivière Saint Jean), se déroule sur 21 Km gérés par la Communauté Intercommunale du NOrd de la Réunion (CINOR). Son aménagement consiste en la recherche d’une certaine continuité et polyvalence d’utilisation (piétons/vélos) avec des plantations et des espaces verts entretenus, accompagnés d’équipements (réverbères, bancs, kiosques, places à feu, jeux, passerelles…).

Ce projet devrait être réalisé pour fin 2006. La maîtrise d’œuvre est assurée par la SODIAC.

Le maître d’ouvrage n’a pas encore été désigné en raison du retrait du précédent mandaté. La CINOR et le CEL prévoient de signer une convention sur ce projet afin de définir les choix d’aménagement les mieux adaptés au site.

La Pointe de Trois Bassins : mise en valeur et aménagement du littoral

Le TCO, en partenariat avec le CEL, la commune et la DIREN/DDE a lancé en 2005 une étude opérationnelle ayant pour objectifs principaux de redistribuer la fréquentation des plages de la côte ouest par une meilleure répartition, de développer les activités touristiques dans la commune et de la rendre plus attractive. Le contrat d’agglomération du TCO, le contrat de gestion du CEL, le projet de ZALM définissent plus précisément ces objectifs.

L’étude, réalisée par Impact Réunion, Synthèses, ARVAM PARETO et Paysag’Ylang, se déroulera en trois phases : un état des lieux et définition des enjeux, une proposition de scénarii, une mise en œuvre du scénario retenu. La Pointe de Trois Bassins correspond au segment nord de cette étude. Les premières conclusions s’orientent vers un tourisme de nature dans cette partie avec quelques aménagements légers à destination des surfeurs principalement et un sentier pour favoriser une fréquentation limitée.

La Grande Ravine : la ZALM

Le périmètre de la future ZALM est délimité par la Grande Ravine et la Souris Blanche, pour une surface de 40 ha. Les aménagements prévus sont liés aux activités, équipements et hébergements touristiques ainsi qu’aux constructions résidentielles. Des restructurations de réseaux (eaux usées et routier communal) et de lotissements ou des RHI sont également programmées. Des chemins piétons d’accès à la mer, des complexes hôteliers, des restaurants, des résidences, des bassins de baignade, un centre de la mer, et des commerces formeront cette ZALM. Il s’agit de réaliser un aménagement en lien direct avec la mer afin de structurer

88 le bourg et de le positionner dans l’ouest balnéaire, (SEDRE, 2005). Le CEL envisage cependant de récupérer, une fois le bail communal arrivé à terme (2009), une partie de la parcelle AB 712, encore naturelle, située au sud du projet.

Source : Etude de définition de la ZALM de Trois Bassins, 2005

FIGURE N°5 : PLAN DE LA FUTURE ZALM DE TROIS BASSINS

89 Les Souffleurs : la STation d’EPuration (STEP)

L’actuelle station d’épuration de la commune, située derrière le cimetière est saturée (5000 équivalents habitants). Il a donc fallu envisager la construction d’une nouvelle station afin de répondre aux besoins et de se conformer à la réglementation en vigueur. Les travaux devraient débuter en 2006 et durer une année avant la mise en service de la STEP. Celle-ci aura une capacité de 26 000 équivalents habitants et pourra donc prendre en charge les eaux usées des Avirons. Son emplacement, à proximité du chemin de Bois de Nèfles, sur les parcelles 69, 70, 71, 641, 642, 155, 156 et 268 de la section DD, correspond à un nœud de réseau stratégique pour la collecte des eaux usées. La conception a été confiée au bureau d’études SOGREAH avec une étude d’impact qui sera réalisée par la SAFEGE. Le projet bénéficiera d’une démarche Haute Qualité Environnementale (HQE) afin de limiter les impacts visuels par une intégration paysagère maximale et les nuisances olfactives par l’utilisation d’un procédé performant de séchage et de destruction des bactéries contenues dans les boues. Une conduite de rejet des eaux épurées sera construite en souterrain jusqu’à la mer et passera donc de façon certaine sous les terrains identifiés comme transférables du site des Souffleurs. Le fermage sera assuré par la CISE qui serait prête à engager une démarche de certification ISO 14001 afin de garantir la meilleure gestion environnementale possible.

La Ravine des Sables : Résorption de l’Habitat Insalubre (RHI)

Toute une série de cases en tôles ont été construites au sud de la commune, à Bois Blanc, à proximité de la Ravine des Avirons, de façon illégale, car situées sur le DPM. Une opération RHI a été engagée afin de résoudre cette situation par la réhabilitation des maisons et la viabilisation des terrains ou la démolition si nécessaire, la construction de logements sociaux pour replacer les habitants délogés et permettre la décohabitation. Les travaux devraient débuter fin 2006. Cette opération se situe en marge ouest du site de la Ravine des Sables et sera à prendre en compte dans la réflexion à mener sur ce site.

La Marine de Vincendo : Port de plaisance et de pêche

Ce projet, inscrit au SMVM et porté par la commune, est en cours d’élaboration, soumis à une révision du POS valant PLU au préalable (zone classée naturelle Espaces Boisés Classés, NDEBC). Il sera constitué d’un ensemble d’équipements et d’infrastructures : des boxes pour les pêcheurs, des sanitaires et douches pour les plaisanciers en escale, un atelier de réparation, une capitainerie, un centre de pêche professionnelle, des commerces et des restaurants,

un logement pour le gardien, un stationnement de 245 places, des voies d’accès aux piétons et aux deux-roues, un chemin d’accès véhicules reprenant le chemin d’accès actuel (chemin rural du Père Moret et chemin du port) après rectification du tracé et élargissement, le tout en

90 arrière d’un bassin d’une capacité de cinquante anneaux et d’un port à sec en cas de cyclones.

Pour réaliser ce projet, la commune devra acquérir environ une quinzaine de parcelles totalisant plus de sept hectares. Des espaces seront aménagés pour la détente et la promenade : des aires de pique nique et le sentier littoral du Sud sauvage. Les objectifs principaux de ce projet ont été identifiés par la commune comme suit :

- Amélioration des conditions de travail des pêcheurs locaux et création d’emplois dans un secteur en difficulté

- Equilibrage de l’offre en matière de plaisance largement présente dans l’Ouest aujourd’hui - Développement économique via le tourisme lié à la mer, pour une commune au taux de chômage record (52%) et en pleine expansion démographique (+15% entre 1990 et 1999 pour le quartier de Vincendo).

Les conséquences d’un tel projet sur le milieu naturel ne sont pas négligeables étant donné la nature du site. En effet, le Cap Poisson d’Ail concentre une végétation littorale indigène remarquable, présentant même des stations d’espèces protégées rares tels que le Bois de Matelot ou la Saliette. Le paysage constitué par le platier rocheux mérite également d’être préservé. Enfin, la cale de mise à l’eau des pêcheurs situé sur le récif constitue un patrimoine culturel devenu précieux à La Réunion puisqu’il s’agit de l’une des dernières de ce genre encore existante, (CODRA, 2005).

Source : Révision simplifiée du POS de Saint Joseph, 2005

FIGURE N°6 : PLAN DU FUTUR PORT DE VINCENDO

91 Cayenne : Pôle secondaire de développement du sentier littoral Est

Le site de Cayenne se trouve sur le passage du futur sentier littoral Est, qui a d’ailleurs fait l’objet d’un schéma directeur d’aménagement, au sein duquel ont été identifiées des zones prioritaires dites pôles « à protéger et à valoriser ». L’aménagement de ce pôle consiste en l’installation d’aires de pique-nique composées de tables, de bancs, et de coins feu, en la restauration du kiosque existant, au défrichement des zones masquant le sentier, à la plantation de vacoas ou de palmiers et à la mise en place d’un stationnement. Une maison d’accueil est également prévue, qui aura une fonction de « snack » et sera équipée de toilettes.

Un objectif de respect de l’environnement est énoncé avec les mesures suivantes : protection de l’avifaune par un faible éclairage, protection et mise en valeur des espèces indigènes du site par des panneaux d’interprétation, installation de fontaines « lontan », installation de panneaux solaires et de bornes de tri sélectif.