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4. MATÉRIEL ET MÉTHODES

6.3 Les normes d'intervention forestière

L'exploitation forestière est considérée bénéfique au lièvre à court terme (Telfer 1974, Thompson 1988, Koehler et Brittell 1990, Monthey 1986, Gauthier et Guillemette 1991), ce qui explique probablement le fait que les normes d'intervention actuelles (MER 1989b) ne prévoient rien pour cette espèce. Nos résultats démontrent que le lièvre délaisse complètement les bûches récents dans la pessière noire, même après une CPR qui laisse sur pied un sous-bois en apparence assez dense. Il est probable que le milieu sera réoccupé dans quelques années (environ 5 ans), dès que la strate herbacée se développera et que la strate arbustive offrira un meilleur abri contre les prédateurs. Faut-il dès lors prévoir des modifications aux normes d'intervention pour favoriser le lièvre?

On peut fixer 3 niveaux différents d'objectifs en regard de l'habitat du lièvre. Un premier niveau vise à assurer la présence de populations viables à l'intérieur de grands territoires forestiers, dans le cadre du maintien de la biodiversité. Comme le lièvre est bien adapté à la forêt boréale, qu'il y est largement distribué et qu'il réagit bien à l'exploitation forestière, un tel objectif est facilement rencontré sans qu'on ait à faire de normes particulières pour l'exploitation forestière. Un deuxième niveau d'objectifs veut le maintien des populations de lièvre à une échelle plus locale, même après coupe, tant pour les chasseurs que comme source alimentaire de première importance pour les prédateurs aviens et terrestres. C'est dans cet esprit que O'Donoghue et al. (1993) considèrent le lièvre comme une espèce de base {keystone species) en forêt boréale. Dans ce cas, il faut permettre à l'animal de conserver son domaine vital ou de se relocaliser à faible distance.

Un troisième niveau d'objectifs vise à offrir des conditions d'habitat optimales par le biais d'un aménagement intensif. Cette approche convient davantage à des boisés privés ou à des secteurs particuliers mais serait difficilement justifiable à

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une échelle très extensive. Nous nous attarderons donc au deuxième niveau d'objectifs.

Dans la pessière noire, la dimension moyenne des domaines vitaux mesurés était de l'ordre de 20 ha, soit un cercle d'environ 250 m de rayon ou un carré de 450 m de côté. Les plus grandes distances de relocalisation de lièvres que nous avons mesurées en été sont du même ordre (400-700 m). Une mosaïque forestière composée de bûches d'une largeur maximale de 500 m, entrecoupés de portions de forêt résiduelle de largeur comparable, devrait permettre aux lièvres de se maintenir. Cette mosaïque pourrait prendre la forme d'assiettes de coupe d'environ 20 à 25 ha réparties régulièrement sur 40 à 50 % d'une unité d'intervention. Dans la sapinière, ces distances devraient être sensiblement diminuées car le domaine vital du lièvre y est beaucoup moins grand (Ferron et Ouellet 1992).

Les normes actuelles limitent à 250 ha la superficie maximale des assiettes de coupes. Elles fixent à 20 m la lisière boisée à laisser de part et d'autre d'un cours d'eau, à 60-100 m la largeur des séparateurs de coupe et à 3-10 ha les îlots de confinement à laisser pour l'orignal. Ce type d'intervention offre au lièvre un habitat suffisant après coupe uniquement là où des blocs de forêt résiduelle de bonne dimension (> 20 ha) sont présents. Même si la CPR accélérera son temps de retour, le lièvre délaissera de vastes étendues pour quelques années après déboisement. H serait donc nécessaire de revoir les normes actuelles si l'on veut que des «réservoirs» de populations de lièvres se maintiennent immédiatement après coupe.

La dimension des coupes suggérées ailleurs varie beaucoup d'un auteur à l'autre, passant de 4 ha (Brocke 1975), à 8 ha (Elliot 1988) et même 40 ha (Koehler et

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Brittel 1990). Royar (1986) propose de couper 1,2 ha par période de 5 ans à l'intérieur de blocs de 8 ha, sur une révolution de 60 ans. Conroy et al. (1979) pour leur part suggèrent une distance maximale d'éloignement au couvert résiduel de 200 à 400 m. Plusieurs de ces recommandations visent surtout un aménage-ment de type intensif. Dans un objectif de maintien des populations et à la lumière de nos résultats, des coupes de l'ordre de 20 à 25 ha et couvrant 50 % d'un secteur d'intervention seraient bénéfiques pour le lièvre dans la pessière noire au Québec. La superficie résiduelle pourrait être récoltée 20 à 30 ans plus tard. La CPR est la technique de coupe à adopter.

Dans une perspective de diversité biologique et de gestion intégrée, il convient toutefois de nuancer une telle stratégie. Plusieurs espèces associées à des forêts jeunes seraient favorisées par l'approche proposée pour le lièvre, notamment l'orignal, le renard, le castor, la souris sylvestre, etc. (Gauthier et Guillemette 1991). D'autre espèces par contre requièrent des forêts plus âgées (tétras, campagnol) et de plus grande étendue (martre) (Thompson 1988, 1991). Une vision plus globale amène donc la nécessité de planifier et de diversifier les interventions forestières pour prévoir, à l'échelle d'un paysage forestier (landscape), une distribution plus espacée des assiettes de coupe, un allongement de la révolution, un accroissement des superficies de forêt résiduelle et une plus grande variabilité dans la superficie des bûches (Blouin et Comeau 1991, Thompson et Welsh 1993). Ces thèmes seront abordés dans le rapport final du projet actuellement en cours en Abitibi-Témiscamingue (Courtois et Potvin 1994).

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7. CONCLUSION

La principale conclusion de notre étude est que les lièvres ont systématiquement délaissé les bûches, même si la coupe à blanc avec protection de la régénération (CPR) a laissé une bonne partie du milieu moins perturbé qu'une coupe à blanc conventionnelle au niveau des strates herbacées et arbustives. Certains lièvres ont conservé sensiblement le même domaine vital dans les portions de forêt résiduelle laissées à proximité alors que d'autres se sont complètement relocalisés 400 à 700 m plus loin. L'obstruction latérale du couvert n'était plus que de 38 % après coupe contre 71 % avant, ce qui est insuffisant pour assurer au lièvre une protection efficace contre les prédateurs. Nous croyons que les conditions de couvert vont changer rapidement et que le milieu redeviendra propice dans quelques années.

Il semble y avoir une période critique située entre 2 à 5 jours après coupe, alors que les lièvres doublent l'ampleur de leur déplacement quotidien. Après cette phase d'exploration et de relocalisation, la situation redevient comparable à celle avant coupe. Le domaine vital en été est plus grand après coupe, augmentant de 60 % en moyenne. Malgré tout, les principales caractéristiques de l'habitat fréquenté après coupe sont restées comparables à celles avant coupe, particulièrement au niveau du couvert (débris au sol, obstruction latérale, densité arbustive) et de la nourriture (plantes herbacées, arbustes feuillus). Même si 2 mortalités sont survenues au moment même de la coupe, le taux de survie global en été fut comparable après le déboisement à ce qu'il était avant.

Les normes actuelles d'intervention en milieu forestier ne proposent aucune mesure directement orientée en fonction de l'habitat du lièvre. Comme cette espèce doit se relocaliser immédiatement après une CPR, nous avons proposé

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certains ajustements pour assumer le maintien des populations de lièvres à un niveau local dans la pessière noire.

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REMERCIEMENTS

Ce projet a été rendu possible grâce au support financier et logistique du Ministère de l'Environnement et de la Faune, de la Fondation de la faune du Québec et du Fonds institutionnel de recherche de l'Université du Québec à Rimouski. Par son excellente collaboration sur le terrain, la société Domtar a grandement facilité la réalisation de notre étude. Nous remercions Richard Couture, Réhaume Courtois et Jean-Pierre Ouellet pour leurs commentaires appropriés lors de l'élaboration du projet ou leurs remarques constructives lors de la rédaction du rapport. La prise de données sur le terrain a été réalisée grâce à la précieuse collaboration de Jean-Luc Bugnon, Michel Pouliot et Maryse Bélanger. Merci également à la pourvoirie Lynus Langevin qui a assuré un hébergement chaleureux. Francis Turcotte et Jean Bertiaume ont participé à la réalisation des figures. Enfin, nous avons également apprécié le soutien de Marco Rodriguez pour des conseils de traitement statistique.

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ANNEXE A

Superficie des domaines vitaux (ha) avant coupe, par lièvre

N

( ) N localisations totales retenues.

a Excluant 1 localisation distante de 750 m du point le plus rapproché, 7 jours avant le début de la coupe.

b Excluant 1 localisation distante de 850 m du point le plus rapproché, 2 jours après la capture.

c Un chiffre en caractère gras indique que la courbe superficie-nombre d'observations se rapproche d'une asymptote.

ANNEXE B

Superficie des domaines vitaux (ha) après coupe, par lièvre

N

( ) N localisations totales retenues.

a Excluant 2 localisations distantes de plus de 500 m du point le plus rapproché, 19 (550 m) et 40 jours (600 m) après coupe.

b Excluant 3 localisations distantes de plus de 500 m du point le plus rapproché, 13 (1200 m), 17 (950 m) et 20 jours (950 m) après coupe.

c Un chif&e en caractère gras indique que la courbe superficie-nombre d'observations se rapproche d'une asymptote.

I Gouvernement du Québec Ministère de l'Environnement I et de la Faune

Direction de la faune et des habitats

SP 2387-O4-94

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