ARNi-‐diap1 Sauvage
HOW(L) Reaper
3. Les facteurs pro-apoptotiques de la famille RHG
Un crible génétique, réalisé en 1994 par l’équipe d’Hermann Steller, a révélé que les embryons homozygotes mutants pour la délétion H99 ne présentent pas de mort cellulaire développementale et sont résistants à l’apoptose induite par irradiation (White et al., 1994). Cette délétion élimine 300kb d’ADN génomique dans la région 75C1 du chromosome 3. Des études ont permis de mettre en évidence que cette région contient trois gènes, reaper (rpr), hid (head involution defective) et grim et qu’ils sont tous les trois requis pour l’apoptose (Chen et al., 1996b; Grether et al., 1995; White et al., 1996). Ces gènes sont communément appelés
3
2
1
sauvage grim R/grima.
b.
Figure n°10 : Les mo:fs IBM des protéines RHG présentent de fortes similarités mais ne sont pas interchangeables.
(a) Alignement du domaine conservé N-‐terminal de Rpr, Grim, Hid et Sickle. Ce domaine de 14 acides
aminés, présent dans les 4 protéines, est responsable de l’interacDon avec le domaine BIR des IAPs. On parle de moDf IBM ou RHG.
Issu de Claveria and Torres, 2003
(b) Un marquage anD-‐β Galactosidase permet de visualiser les cellules gliales de la ligne médiane du
système nerveux central embryonnaire en ventral ainsi qu’un sous-‐type de neurones. Suite à
l’expression de grim (2) on observe une nebe diminuDon du nombre de cellules gliales par rapport à
un embryon sauvage (1). Cebe observaDon est cohérente avec la foncDon pro-‐apoptoDque de Grim.
Par contre, suite à l’expression de R/grim (3) (forme chimérique dans laquelle le moDf RHG de Grim
a été remplacé par celui de Rpr), on n’observe pas de variaDon du nombre de cellules gliales par rapport à un embryon contrôle (1). Le remplacement du moDf RHG de Grim par celui de Rpr élimine la capacité de Grim d’induire la mort cellulaire dans la ligne médiane du système nerveux central embryonnaire.
Issu de Wing et al., 1998 et Wing et al., 2001
Figure n°9 : Représenta:on schéma:que de la structure des membres de la famille RHG chez la drosophile
Toutes les protéines RHG possèdent un moDf RHG également appelé IBM. Pour être foncDonnel, ce moDf doit être localisé en N-‐terminal de la protéine. Cela survient après éliminaDon de la méthionine iniDatrice pour Rpr, Grim, Hid et Sickle. dOmi/HtrA2 et Jafrac2 exposent le moDf RHG/IBM à leur extrémité N-‐terminale après un clivage post-‐traducDonnel qui élimine une séquence d’adressage, respecDvement à la mitochondrie et au réDculum endoplasmique.
Adapté de Xu et al., 2009 et Bergmann, 2010.
Rpr Grim Hid Sickle dOmi/HtrA2 Jafrac2 RHG RHG RHG RHG RHG RHG
26 RHG pour Rpr, Hid et Grim. La surexpression de n’importe lequel de ces trois gènes est suffisante pour induire une mort cellulaire dépendante des caspases. Chez la drosophile, trois gènes supplémentaires appartenant à cette famille ont été identifiés : jafrac2 (Tenev et al., 2002), sickle (skl) (Christich et al., 2002; Srinivasula et al., 2002; Wing et al., 2002a) et dOmi/HtrA2 (drosophila Omi/high temperature requirement A2) (Challa et al., 2007; Igaki et al., 2007; Khan et al., 2008). Ces trois gènes étant moins bien caractérisés génétiquement et biochimiquement que rpr, hid, et grim, leur mode d’action ne sera pas détaillé ici (pour dOmi/HtrA2 voir paragraphe I.B.4.d).
Les protéines RHG présentent peu de similarité mais elles possèdent un motif conservé en N-terminal appelé motif RHG ou IBM (IAP binding motif) (Figures 9 et 10). Ce motif est nécessaire pour que les protéines RHG assurent pleinement leurs fonctions pro-apoptotiques (Vucic et al., 1998; Vucic et al., 1997b; Wing et al., 1998) (Haining et al., 1999; McCarthy and Dixit, 1998; Wing et al., 2001). De façon intéressante, ces motifs ne sont pas interchangeables (Figure 10). En effet, contrairement à l’expression de grim, l’expression d’une forme chimérique R/grim (dans laquelle le motif RHG de Grim a été remplacé par celui de Rpr) ne permet pas d’induire la mort des cellules de la ligne médiane du système nerveux central embryonnaire (Wing et al., 2001). Les motifs RHG de Grim et de Rpr sont donc fonctionnellement différents. Cette donnée est en accord avec la faible redondance fonctionnelle entre les membres de la famille RHG. Il existe de nombreux cas d’apoptose développementale nécessitant spécifiquement un des gènes de la famille RHG. Par exemple, Hid est essentiel pour la mort des cellules inter-ommatidiales dans l’œil en développement (Yu et al., 2002), alors que Grim est requis, d’une part, pour l’apoptose des cellules gliales dans le lignage des microchaetes (soies mécano-sensorielles présentes sur le thorax de la drosophile) (Wu et al., 2010), et d’autre, pour la mort des précurseurs des neurones sensoriels au niveau de la marge postérieure de l’aile (Rovani et al., 2012). En outre, Rpr et Hid sont spécifiquement requis pour la mort de différents sous-types neuronaux au sein de la médulla pendant la neurogenèse du cerveau larvaire (Bertet et al., 2014). Toutefois, une coopération entre les différents membres de la famille RHG est nécessaire pour induire efficacement la mort de certains types cellulaires (Draizen et al., 1999; Jiang et al., 2000; Lee et al., 2013; Robinow et al., 1997; Tan et al., 2011; Wing et al., 1998; Zhou et al., 1997).
Le profil d’expression des gènes RHG reflète assez bien le profil de mort cellulaire, notamment au stade embryonnaire. En effet, grim et rpr sont transcrits uniquement dans les cellules destinées à mourir (Chen et al., 1996b; Robinow et al., 1997; White et al., 1994). hid fait exception en étant exprimé à la fois dans les cellules destinées à mourir et dans les cellules qui survivent (Bangs et al., 2000). Ce profil dynamique d’expression des RHG reflète une régulation complexe de ces gènes (principalement transcriptionnelle). En effet, les promoteurs de rpr, hid, et grim sont capables de répondre à divers signaux développementaux et environnementaux contrôlant l’apoptose (Jiang et al., 1997; Kang et al., 2014; Kurada and White, 1998; Nordstrom et al., 1996; Robinow et al., 1997). Ces gènes partagent des régions régulatrices contenant de nombreux éléments « enhancer » ou « silencer » qui sont la cible de divers facteurs de transcription (Link et al., 2013; Lohmann, 2003; Tan et al., 2011; Zhang et al., 2008). Par exemple, en réponse à l’irradiation, le facteur de transcription Dmp53
RING
BIR1 BIR2 Ubc
D 1 Morgue Hid Gri m , Rp r Ub Ub Ub ? Poly-‐ubiqui:na:on K48 Ub Ub Ub Ub Ub Ub Dégrada:on par le protéasome
Figure n°12 : Ubiqui:na:on de Diap1 et des RHG
Rpr, Hid et Grim favorisent la poly-‐ubiquiDnaDon de Diap1 et sa dégradaDon de façon dépendante de UbcD1. Morgue interagit avec Diap1 et pourrait coopérer avec UbcD1 pour induire la dégradaDon de Diap1. A l’inverse, les protéines Rpr, Hid et Grim sont poly-‐ubiquiDnées par Diap1, elles sont par conséquent adressées au protéasome pour être dégradées.
Adapté de Vaux and Silke, 2005
Figure n°11 : Résumé des différents mécanismes de régula:on du facteur pro-‐apopto:que Hid
Hid est capable d’inhiber les IAPs et ainsi induit une apoptose dépendante des caspases. La transcripDon
du gène hid est contrôlée par de nombreux facteurs de transcripDon (comme p53 ou E2F) et diverses
voies de signalisaDon telle que la voie JNK. Le niveau de Hid est de plus contrôlé par des microARNs. Enfin, la voie MAPK inhibe l’acDvité de Hid par phosphorylaDon. Les régulaDons posiDves sont indiquées en bleu alors que celles ayant un effet négaDf sur Hid sont en rouge.
27 active l’expression de rpr, skl et hidvia l’enhancer IRER (Irradiation-Responsive Enhancer Region) situé en amont de rpr (Brodsky et al., 2000).Pour illustrer cette régulation transcriptionnelle des RHG, on peut également citer le fait qu’en réponse à l’hormone stéroïdienne ecdysone, le complexe récepteur à l’ecdysone/ultraspiracle s’associe à la déméthylase dUTX et lie le promoteur de rpr pour augmenter sa transcription (Denton et al., 2013b). En outre, les protéines Hox, Deformed et Abdominal B, régulent la transcription de rpr au cours du développement (Alonso, 2002; Lohmann et al., 2002). L’expression de hid est elle directement régulée par le facteur de transfection dE2F1 ce qui module la sensibilité à l’apoptose induite par dommages à l’ADN (Moon et al., 2005). Au-delà de ces régulations transcriptionnelles, la voie EGFR/Ras/MAPK induit la phosphorylation de la protéine Hid à l’origine de son inactivation (Bergmann et al., 1998). Cette régulation survient notamment dans l’embryon au sein d’un sous-groupe de cellules gliales de la ligne médiane pour assurer leur survie (Bergmann et al., 2002). Le niveau de Hid est donc contrôlé à de multiples niveaux (Bilak and Su, 2009) (Figure 11). L’ensemble de ces régulations des différents membres de la famille RHG permet une régulation fine de la mort cellulaire en réponse à une grande variété de signaux et évite qu’une cellule ne soit tuée de façon accidentelle par l’activation inappropriée d’un facteur pro-apoptotique de la famille RHG. Ces protéines RHG sont capables de réguler l’activité des caspases à plusieurs niveaux.
Tout d’abord, par l’intermédiaire de leur motif IBM N-terminal, les protéines RHG sont capables de lier les domaines BIR de Diap1 (Chai et al., 2003; Christich et al., 2002; Srinivasula et al., 2002; Tenev et al., 2002; Vucic et al., 1997a; Vucic et al., 1998; Wu et al., 2001; Yan et al., 2004) et donc par compétition de perturber l’interaction entre Diap1 et les caspases. Rpr et Grim lient avec la même affinité les domaines BIR1 et BIR2 de Diap1 alors que Hid, Skl et Jafrac2 lient préférentiellement le domaine BIR2 (Zachariou et al., 2003). Par conséquent, Rpr et Grim sont capables de lever l’inhibition sur les caspases effectrices et l’ensemble des RHG s’opposent à l’inhibition de Dronc par Diap1.
Toutefois, l’activité pro-apoptotique des protéines RHG ne réside pas uniquement dans cette compétition de liaison. En effet, la liaison des RHG à Diap1 d’une part, stimule l’auto-ubiquitination de Diap1 en changeant la spécificité de substrat du domaine RING de Diap1 et, d’autre part, favorise son ubiquitination par d’autres enzymes E3 ubiquitine ligases (Figure 12) (Hays et al., 2002; Holley et al., 2002; Ryoo et al., 2002; Wing et al., 2002b; Yoo, 2005; Yoo et al., 2002). Ainsi, Rpr, Hid et Grim réduisent le niveau protéique de Diap1 en favorisant sa dégradation par le protéasome. Les enzymes E2 de conjugaison de l’ubiquitine impliquées dans l’ubiquitination de Diap1 ont été identifiées : Morgue (Modifier of reaper and grim ubiquitously expressed) et UbcD1 (Hays et al., 2002; Ryoo et al., 2002; Wing et al., 2002b; Yoo, 2005). La perte de fonction de l’un ou l’autre de ces gènes réduit la mort cellulaire induite par l’expression ectopique des RHG. ubcD1 code pour une E2 classique alors que morgue code pour un variant d’enzyme de conjugaison de l’ubiquitine dépourvu du résidu cystéine catalytique (Vaux and Silke, 2005). Toutefois Morgue possède un domaine à boite F caractéristique des E3 ligases. UbcD1 et Morgue pourraient donc agir de concert pour ubiquitiner Diap1, mais le mécanisme précis d’ubiquitination reste à déterminer (Zhou et al 2013).
Protéasome 26S
Condi&ons de survie
X
Protéasome 26SCondi&ons de mort
Figure n°13 : Régula&on de Grim par Diap1 et par les caspases
Grim interagit avec Diap1 par l’intermédiaire de ses domaines BIR1 et BIR2. Grim liée au domaine BIR2 est ubiquiBnée sur la lysine 136 (K136). Dans des condiBons de survie, le niveau de Grim dans la cellule est bas. Par conséquent la plupart des protéines Grim sont ubiquiBnées et dégradées par le protéasome. Toutefois, dans des condiBons de mort, le niveau de protéine Grim est élevé, la caspase effectrice Drice est acBvée et peut cliver Grim au niveau de l’Asparagine 132 (D132). La porBon C-‐ terminale de Grim comportant les chaines d’ubiquiBnes liées à la lysine 136 est éliminée. Grim peut s’accumuler et amplifier l’acBvaBon des caspases.
Adapté de Yeh and BraTon, 2014
Mitochondrie Monomère APAF-‐1 Forma&on de l’apoptosome Pro-‐caspase 9 Cytochrome c
Smac et Omi
XIAP
Recrutement et ac&va&on de la caspase 9 APOPTOSE Mort cellulaire indépendante des caspases Ac&va&on des caspases 3/7
Perte de la fonc&on mitochondriale
Libéra&on de protéines mitochondriales toxiques Perméabilisa&on de la
membrane externe mitochondriale induite par
Bax/Bak
Figure n°14 : Régula&on mitochondriale de la mort cellulaire chez les mammifères
La perméabilisaBon de la membrane externe mitochondriale induite par Bax/Bak peut conduire à une apoptose dépendante des caspases (à gauche) ou à une mort cellulaire indépendante des caspases (à droite). Après ceTe perméabilisaBon, des protéines solubles sont libérées depuis l’espace intermembranaire mitochondrial dans le cytoplasme. Le cytochrome c lie APAF-‐1 ce qui induit son oligomérisaBon et le recrutement de la pro-‐caspase 9 au sein de l’apoptosome. Cela conduit à l’acBvaBon de la caspase 9 qui va ensuite acBver, par clivage, les caspases 3 et 7. Smac et Omi facilitent l’acBvaBon des caspases en neutralisant XIAP. La perméabilisaBon de la membrane externe mitochondriale permet également une mort cellulaire indépendante des caspases par le biais d’une perte graduelle de la foncBon mitochondriale et par la libéraBon de protéines toxiques.
28 De façon intéressante, les protéines RHG, qui induisent l’ubiquitination de Diap1, sont elles-mêmes ubiquitinées par Diap1 et adressées au protéasome (Figure 12) (Olson et al., 2003b; Yeh and Bratton, 2013). ReaperKR, une forme mutante de Reaper dans laquelle toutes les lysines (résidus accepteurs d’ubiquitine) ont été substituées par des arginines, est un meilleur inducteur de mort que la forme sauvage de Reaper. L’ubiquitination de Rpr par Diap1 restreint donc son activité pro-apoptotique. Par conséquent, Diap1 et les protéines RHG contrôlent mutuellement leur abondance. Le « gagnant » de cette bataille Diap1 versus RHG va déterminer le devenir de la cellule. Toutefois, on ne connait pas encore aujourd’hui précisément les éléments qui vont faire pencher la balance en faveur de la mort cellulaire. La présence de l’enzyme E2 atypique Morgue pourrait favoriser la dégradation de Diap1 et donc l’apoptose. Par ailleurs, il a été récemment mis en évidence que la caspase effectrice Drice, sous sa forme active, clive Grim en C-terminal au niveau de l’Asparagine 132. Ce clivage empêche et/ou élimine l’ubiquitination de Grim en éliminant le seul résidu lysine présent dans la séquence de Grim. Sous sa forme clivée, Grim reste lier à Diap1 et favorise ainsi un niveau élevé d’activation des caspases (Figure 13) (Yeh and Bratton, 2013; Yeh and Bratton, 2014). Par conséquent, un faible niveau de caspases actives suffit à déséquilibrer la balance en faveur des RHG et déclenche ainsi la mort cellulaire.
Par ailleurs, Rpr et Grim ont la capacité d’inhiber la traduction générale dans la cellule (Holley et al., 2002; Tait et al., 2004; Yoo et al., 2002). Diap1 ayant une courte durée de vie, cette inhibition de la traduction conduit à une rapide déplétion de Diap1 et donc à une activation des caspases. Le mécanisme d’action de Rpr a été précisé : Rpr lie la petite sous-unité ribosomale (40S) et inhibe l’étape d’initiation de la traduction en altérant la reconnaissance du codon d’initiation (Colon-Ramos et al., 2006; Pestova and Hellen, 2006). Les transcrits de rpr, hid, et grim possèdent dans leur région 5’UTR une séquence IRES (Internal Ribosome Entry Site) (Hernandez et al., 2004; Vazquez-Pianzola et al., 2007). Par conséquent, ils peuvent être traduits par un mécanisme alternatif en dépit de l’inhibition exercée par la protéine Rpr sur la petite sous-unité ribosomique.
Ainsi les membres de la famille RHG induisent l’apoptose d’une part en libérant les caspases de Diap1 par compétition de liaison, et d’autre part, en favorisant la déplétion de Diap1 via une stimulation de sa dégradation ou une inhibition de sa synthèse de novo. L’activité pro-apoptotique de ces protéines réside également dans leur capacité à induire une voie de mort mitochondriale. Cette fonction des RHG sera détaillée dans le paragraphe I.B.4.c.
Chez les mammifères, la protéine Smac/Diablo contient un motif IBM et fonctionne de façon similaire aux protéines RHG. En effet, Smac/Diablo interagit avec de nombreuses protéines de la famille des IAPs et lève ainsi l’effet inhibiteur que les IAPs exercent sur les caspases (Figure 14) (Chai et al., 2000; Srinivasula et al., 2000). Smac/Diablo représente donc l’homologue fonctionnel des protéines RHG de drosophile. Ceci illustre bien la conservation de la machinerie de mort cellulaire au cours de l’évolution. Toutefois, le mode d’activation de Smac/Diablo diffère de celui des RHG : Smac/Diablo est une protéine mitochondriale qui suite à un stimulus apoptotique est libérée dans le cytosol où elle va assurer sa fonction pro-apoptotique. Cette donnée laisse
a) Transfert de lipides b) Perméabilisa&on de la membrane externe mitochondriale
c) Perte de fonc&on mitochondriale
Gonflement d) Fragmenta&on
e) Remodelage des crêtes
Altéra&ons mitochondriales pendant l’apoptose RE Bax ac&f Drp1 Mfn2 Cyt c Complexe OPA1
Désassemblage du complexe OPA1 Cardiolipin
Phospha&dylethanolamine Lipides provenant du RE
tBid Bcl-‐XL
Facteurs apopto&ques Bax inac&f
Bax/Bak ac&f
Figure n°15 : Altéra&ons mitochondriales au cours de l’apoptose chez les mammifères
Au cours de l’apoptose, plusieurs altéraBons mitochondriales peuvent être observées :
(a) Un transfert de lipides entre les membranes mitochondriales ou entre la membrane du réBculum endoplasmique et les membranes mitochondriales
(b) Une perméabilisaBon de la membrane externe mitochondriale
(c) Une perte de la foncBon mitochondriale : du fait de la perméabilisaBon, la membrane gonfle et le potenBel de la membrane interne chute (ΔΨm)
(d) Une fragmentaBon du réseau mitochondrial (e) Un remodelage des crêtes mitochondriales Adapté de CosenBno and García-‐Sáez, 2014
29 entrevoir un rôle de la mitochondrie dans la mort cellulaire chez les mammifères. Nous verrons dans la suite de cette introduction que ce rôle n’est pas aussi évident chez la drosophile.