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2. Contexte

3.3 Identification des fonds : typologie

3.3.2 Les archives en chiffres

Grâce à toutes les données de la typologie, nous pouvons faire apparaitre les grandes lignes de notre analyse des fonds. Nous avons commencé par comparer leur taille. Cette comparaison, illustrée par le graphique 1 de l’annexe 7, nous permet de mieux comprendre comment s’organisent les espaces des locaux des archives. On voit bien que les fonds des anciennes compagnies représentent peu de mètres linéaires : le plus grand fonds est celui de la Compagnie Genève-Veyrier et mesure 3 ml. Et pourtant, d’un point de vue historique, ils sont primordiaux. On peut également apercevoir que le fonds le plus important est celui non délimité CGTE-tpg avec environ 284 ml. Il va sans dire que lorsque le fonds CGTE-tpg sera traité, les 284 ml seront redistribués dans le fonds tpg et dans le fonds CGTE qui sera alors à créer. Dans les 284 ml de ce fonds, il faut aussi compter les dix meubles à plans remplis de plans et de dessins d’archives. Nous avons estimé le métrage linéaire des meubles à plans à 14,60 ml, en utilisant uniquement la longueur des meubles (146 cm) en ignorant la largeur (70 cm) et la profondeur (110,5 cm). Parmi les archives des tpg, il se trouve trois fonds ouverts : le fonds tpg, le fonds Michel Buffo et le fonds TP-Publicité, ce qui signifie que les données concernant la taille de ces fonds sont évolutives. Le deuxième fonds important est le fonds tpg avec ces 144 ml. On peut également noter qu’il s’agit du fonds ouvert dont la croissance est

la plus forte. Il faut encore relever que le fonds Michel Buffo, issu d’un don, et non d’un versement interne ou d’une filiale, est intéressant, car il est imposant en termes de taille (43ml), ce qui prouve que les archives des tpg sont capables d’accueillir les dons privés, peu importe leur importance.

En outre, hormis la taille, nous avons voulu savoir de quoi se composent matériellement les fonds. C’est là que le terme « typologie » prend tout son sens, car nous avons observé les types de supports présents dans les fonds ; c’est aussi à ce moment-là que le choix des critères d’observation est crucial, tout particulièrement le critère « unité matérielle » et son sous-critère « type ». Cette étape nous permet de nous rendre compte du travail de reconditionnement qu’il reste à faire et nous offre également un aperçu de ce qui peut être numérisé dans le cas où une campagne de numérisation est mise en place. Nous avons choisi d’illustrer les unités matérielles observées avec un histogramme qui représente la présence de tel ou tel type d’unité matérielle (UM) en pourcentage sur l’ensemble du fonds (graphique 2 de l’annexe 7). Ainsi, on peut se rassurer de voir que la plupart des fonds contiennent des boîtes d’archivage adaptées à l’archivage à long terme. On observe également que la présence de livres est plus importante dans les fonds des anciennes compagnies. Cet élément peut s’expliquer par l’ancienne habitude de relier certains procès-verbaux en des volumes afin de les préserver. Du côté des fonds plus récents, on retrouve un fort pourcentage de classeurs, inadaptés à la conservation à long terme, qui s’explique par le manque de temps alloué au reconditionnement des archives versées. On voit ici une conséquence directe du manque de ressources humaines et comment cela affecte les pièces d’archives. De plus, on peut s’intéresser à la présence plus marquée qu’ailleurs de supports audiovisuels dans les fonds CGTE-tpg et tpg. Comme pour tout support audiovisuel, leur lecture se fait à travers un biais, un lecteur. S’il y a quelques lecteurs aux archives (notamment le lecteur microfilm, ou encore le lecteur de diapositives), il n’en existe pas pour tous les supports. On peut alors se demander quel est l’intérêt de la conservation de ces pièces d’archives.

Grâce à ces observations, nous avons pu évaluer la quantité des pièces d’archives numérisables. Comme nous l’avons expliqué, lors du point 3.3.1 sur le choix des critères, nous avons évalué la possibilité de numérisation de chaque versement grâce à un sous-critère : la réponse « oui », indique que le versement est entièrement composé de texte et/ou d’images et que la communication de ces derniers n’est pas restreinte ; la réponse « non » indique qu’il s’agit d’objets ; et la réponse « confidentiel » indique que le versement est composé de textes et/ou d’images, mais qu’il existe des restrictions de communication. Nous avons ensuite fait la somme de toutes les réponses et nous avons choisi de figurer les réponses avec un pie chart ou graphe en secteur en français (figure 3 de l’annexe 7). On peut ainsi voir que la plupart des fonds et des versements qui les composent sont numérisables avec une écrasante majorité (72%), les documents confidentiels représentent 17% et les objets seulement 11%. Cette information permet d’argumenter en faveur de campagnes de numérisation.

Enfin, après avoir regardé l’espace occupé par les fonds, nous avons souhaité voir quelle était la taille des collections (graphique 4 de l’annexe 7). Malheureusement, comme nous l’avons précédemment écrit, deux collections sont en cours de création et ne peuvent donc pas être mesurées (collection des vêtements de travail et collection des trophées des associations de loisirs des tpg). On peut ainsi voir que la collection des publications et des articles de presse est la plus importante avec près de 40 mètres linéaires. Cependant, il faut également noter que les données de tailles des collections suivantes sont évolutives, car elles sont encore en cours de constitution.

Élaboration d’une stratégie de valorisation des archives des tpg