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2. Contexte

3.4 Analyse des besoins aux tpg

Avant de pouvoir entrer dans le vif du sujet, nous avons souhaité discuter de la collecte de données. En effet, seules quelques personnes internes à l’entreprise nous ont répondu, car, et c’est une réalité, peu de personnes sont concernées par la question des archives et les pratiques archivistiques aux tpg. C’est pourquoi nous n’avons pu interroger que deux personnes.

En premier lieu, nous avons observé nos participants afin de mieux les connaître et de comprendre leurs motivations. Grâce à la question 1 centrée sur eux, nous avons pu récolter quelques données. Il s’agit de deux collaboratrices travaillant aux tpg avec plus de 5 ans d’expérience au sein de l’organisation. Toutes les deux sont âgées de moins de 45 ans et toutes les deux ont eu accès à une éducation universitaire.

Tableau 2 : Caractéristiques des employés tpg interrogés

Caractéristiques Employés tpg

Nombre 2

Sexe (M / F) M : 0% ; F : 100%

Âge Entre 37 et 42 ; moyenne : 39.5 ans

Années au sein des tpg Entre 17 et 7 ans ; moyenne : 12 ans

Niveau d’études Universitaire : 100%

Ces données nous permettent de voir que malgré un âge moyen ne dépassant pas 40 ans, la moyenne d’année d’expérience aux tpg dépasse les 10 ans. C’est la preuve que les collaboratrices tpg connaissent bien l’institution et sont, dans l’ensemble, satisfaites de leurs conditions de travail.

3.4.1 Résultats des entretiens

Comme expliqué en amont, cette étape a été constituée de deux entretiens. Malgré la qualité des entretiens et l’intérêt des personnes interrogées, nous devons reconnaitre que l’analyse des réponses, essentielle à ce moment-là de l’interprétation, ne nous a pas permis de sortir des schèmes généraux. En effet, deux avis ne constituent pas une généralité.

Pour analyser et interpréter les entretiens (voir les questions dans l’Annexe 3), nous avons utilisé une méthode de standardisation des réponses. Nous avons d’abord divisé les questions en sous-question. Puis, nous les avons classées selon deux types : ouvert, avec des réponses libres, ou fermé, avec des réponses standardisées. Pour opérer ce processus, nous avons en premier lieu simplifié les réponses, puis nous les avons homogénéisées, ce qui nous a permis de voir apparaitre des schémas de réponses. Homogénéiser des réponses, c’est choisir une terminologie pour celles-ci, mais aussi écarter certains termes (les synonymes), par exemple : choisir le mot « inventaire en ligne » et écarter les termes « catalogue », « liste en ligne », « document listant les pièces sur internet », etc.

La question 1 étant utilisée pour mieux connaître les participants, l’entretien commence à proprement parler à la question 2 qui concerne l’entreprise elle-même. Pour les deux personnes interrogées, l’importance de l’entreprise et son impact historique sont indéniables. Ce qu’on peut noter ici, c’est l’attachement des deux employées à leur organisation. La question suivante se concentre sur les archives et les manques de connaissance à leur sujet que ce soit à l’interne ou à l’externe. Pour les participantes, c’est une réalité, mais elles divergent sur la façon d’y remédier. Pour l’une des participantes, il faut élaborer un plan de communication à l’interne avec des publications, des présentations et une présence sur intranet plus importante, et il faut à l’externe offrir une visibilité accrue aux archives sur le site internet de l’organisation, participer à des groupes de travail entre professionnels de l’information et contacter des enseignants ; et pour l’autre participante, un partenariat de grande envergure avec le canton pourrait fortement aider les archives. Ensuite, nous avons demandé l’avis des participantes pour savoir si l’utilisation des archives à de fins marketing pour l’entreprise serait une bonne idée. Les réponses font état d’une réalité : « c’est déjà fait », mais une des participantes avoue que c’est assez limité, car il s’agit d’une publication Facebook de temps en temps. La question 5 est une question ouverte qui interroge sur les manques aux archives. Les réponses sont très intéressantes. Si une des participantes s’évertue à lister ce qui fait défaut (ressources humaines supplémentaires, du temps pour compléter l’inventaire et un budget), l’autre nous répond d’un « tout » global plein de sens. Les questions suivantes (6 et 7) s’intéressent aux solutions qui peuvent être adoptées dès maintenant et sur l’utilisation des réseaux sociaux. Les propositions de valorisation à mettre en place dès aujourd’hui doivent être simples et rapides (pour une implémentation facilitée) :

• Alimentation de la base de données et sa mise en ligne • Page descriptive des archives sur le site intranet et internet • Mise en ligne de photographies numérisées

L’utilisation des réseaux sociaux est, pour les participantes, une bonne idée, car elle est déjà en place (utilisation de Facebook). Cependant, aucun autre réseau social n’est cité. Finalement, les deux dernières questions portent sur l’intérêt de collaboration à l’interne et à l’externe. Pour les deux personnes interrogées, les collaborations internes sont importantes, notamment entre le service des archives et le service de communication. Cependant, leurs avis ne s’accordent pas sur la question de la forme de la collaboration. L’une propose de faire évoluer la forme suivant les objectifs escomptés de la collaboration, alors que l’autre estime qu’un rendez-vous par mois pour faciliter la communication entre les deux services serait une bonne base. Sur les collaborations à l’externe, les deux personnes interrogées pensent qu’il s’agit d’une bonne idée. Elles proposent une liste intéressante de partenariats comme piste à creuser :

• Groupe de travail entre professionnels

• Contact avec des archivistes des entreprises de transports de Suisse • Partenariat avec la ville de Carouge en vue d’une exposition

Élaboration d’une stratégie de valorisation des archives des tpg