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La Sociocritique comme approche empirique du texte

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La sociocritique est ainsi une théorie littéraire qui cherche à corréler la littérature avec la société par l’intermédiaire des structures linguistiques. Elle est selon Duchet16, l’un des principaux moteurs de la sociocritique, celui du rapport au monde du fait qu’elle met l’accent sur la « socialité du texte », Depuis le marxisme, la sociologie tente d’expliquer et d’interpréter les textes philosophiques soient-il ou littéraires dans leur contexte social. La sociologie de la littérature telle que défendue par des théoriciens comme Goldmann ou Lukàcs, part du principe que « toute œuvre littéraire a un équivalent conceptuel et peut être réduite en système »17, il est donc possible d’appréhender la littérature comme système de valeurs et de signifiants ayant tous une corrélation avec les structures sociales du contexte de production de l’œuvre. A partir de l’approche de Zima, nous tâcherons d’appréhender le texte littéraire non pas du point de vue de son seul aspect sémantique, mais aussi en prenant en considération son aspect langagier, afin de redonner son poids et son importante au mot :

« (…) on tentera d’inverser et de radicaliser la perspective en s’interrogeant sur le caractère linguistique des idéologies, des philosophies et des mots(…) Et ces mots ne sont-ils pas à leur tour liés à des structures sémantiques qui décident en dernière instance, des parcours syntaxiques et narratifs des discours ? »18

Dans le même ordre d’idées, Angenot19 écrit que ce qui se dit dans un texte littéraire n'est jamais aléatoire ni «innocent ». Pour cet auteur, les « règles » du discours littéraire forment un objet particulier, pleinement autonome, essentiel à l'étude de l'homme en société et immergé dans sa culture. C’est donc parce que tout texte littéraire forme une entité propre et un système global d'interaction, un discours social dans toute sa complexité, sa topologie, sa division du travail (Angenot, ibid.), que nous nous proposons de l’aborder en tenant compte des idéologies dont celui-ci rend compte à travers des structures linguistiques particulières dans lesquelles la place du mot prend toute son importance. Il se trouve que la sociocritique est susceptible de mettre en évidence le rapport entre structures sociales et structures linguistiques à travers leurs correspondances sémantiques dans le texte lui-même. Par ailleurs, la sociocritique de la

16 Duchet, C. (Duchet, C. dir.) (1979). Sociocritique. Paris : Nathan.

17 Zima, P. (2011).Texte et société, perspectives sociocritiques. Paris : l’Harmattan, p.10.

18 Ibid., P.11.

19Angenot M. (1992). Que peut la littératur? Sociocritique littéraire et critique du discours social dans La Politique du texte, enjeux sociocritiques pourClaude Duchet. Lille : Presses Universitaires de Lille, pp.

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littérature telle que définie par Zima se veut non seulement une théorie littéraire, mais également une critique de la société :

« On verra que cette sociologie, loin d’être une simple méthode d’analyse de textes ou une « technique », se conçoit elle-même comme une critique de la société et en particulier de son état actuel »20

Notre propos est justement de mettre en évidence la critique de la société dans les discours des deux écrivains à travers leurs œuvres respectives. Cette idée de concevoir les rapports entre le texte et la société comme une relation linguistique signifiante a vu le jour grâce aux travaux des formalistes russes, dont Tynianov, lesquels ont permis d’appréhender ce lien existant entre le texte littéraire et la société. Tynianov insiste en effet sur le caractère linguistique de cette « corrélation » entre la littérature et la société, s’opposant ainsi à la critique marxiste des années 20 qui tendait à réduire la littérature à des structures conceptuelles :

« La littérature entre en corrélation avec la littérature avant tout par son aspect verbal. De même pour les séries littéraires mises en corrélation avec la vie sociale. Cette corrélation entre la série littéraire et la série sociale s’établit à travers l’activité linguistique, la littérature a une fonction verbale par rapport à la vie sociale »21

Selon Tynianov, le rapport entre littérature et société s’établit donc avant tout au niveau verbal, ce qu’il appelle « la corrélation de la littérature avec les séries voisines » est précisément ce lien auquel s’intéresse le critique littéraire qui tente de faire ressortir le rapport entre les structures verbales du texte (donc au niveau du discours) et les structures sociales du contexte de production de l’œuvre. A propos du rapport entre sociologie de la littérature et structures sociales, selon Popovic22, certains courants récents de la sociologie de la littérature ont conduit leurs affiliés à intégrer le texte littéraire dans leurs problématiques. Leur postulat est que tout est passible de sociologie,

20 Zima, P. (2011).Texte et société, perspectives sociocritiques. Paris : L’Harmattan, p.11.

21 Tynianov. I. (1965). De l'évolution littéraire », dans Théorie de la littérature. Textes des formalistes russes, édition par Tzvetan Todorov. Paris : Seuil.

22 Popovic, P. La sociocritique. Définition, histoire, concepts, voies d’avenir, Pratiques [En ligne], 151- 152 | 2011, mis en ligne le 13 juin 2014, consulté le 17 février 2017. URL :

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le texte littéraire autant que l’influence des pratiques religieuses sur les mœurs alimentaires et sur les modes de socialisation. Notre démarche s’appuie sur ces présupposés théoriques, sur la sociologie de la littérature de Zima, elle-même inspirée des travaux des formalistes russes et leurs recherches sur le rapport entre littérature et société. En recourant aux outils de l’approche sociocritique pour l’analyse des œuvres de notre corpus, nous nous proposons de démontrer de quelle façon est « corrélée » la fiction avec les évènements sociopolitiques qui caractérisent le contexte de production par le biais du langage. Et c’est précisément au niveau du discours que nous tenterons de faire apparaitre cette corrélation :

« Les philosophies, les idéologies politiques et les théories scientifiques sont considérées, à l’instar des textes littéraires, comme des langages. Ce point de vue « textuel » permet d’envisager toute société sous son aspect verbal sans toutefois la réduire aux textes »23

C’est au niveau textuel et linguistique que nous tenterons de faire apparaitre les structures sociales telles qu’elles s’inscrivent dans l’imaginaire des deux écrivains, pour ensuite essayer de prouver qu’ils s’inscrivent dans un courant réactionnaire critique vis-à-vis des bouleversements sociaux de grande échelle que connaissent leurs sociétés respectives.

Ce projet de mettre en rapport la société avec la littérature au niveau linguistique a déjà fait partie des travaux des formalistes russes, parmi lesquels Tynianov, qui ont tenté de définir le rapport linguistique entre texte littéraire et société. Zima, dans sa sociologie du texte, rappelle « qu’il s’agit de relier la littérature à la société par le biais de la langue au lieu de parler de « thématique », de « contenus » de la « vision du monde » ou de « l’idéologie » de l’auteur »24. Même si dans l’approche de Zima, l’idéologie et la vision du monde de l’auteur sont secondaires, nous en feront dans notre démarche un objectif car c’est en s’intéressant à l’aspect linguistique et discursif du lien entre littérature et société que nous parviendrons à faire apparaitre l’idéologie de l’auteur, Zima rappelle néanmoins que :

23 Zima, P. Texte et société, perspectives sociocritiques, op.cit. p.11.

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« A ce niveau, la sociologie du texte se transforme en une critique du discours idéologique et une épistémologie sociale qui s’interrogent sur le discours théorique »25

Selon Zima, l’approche sociocritique elle-même se trouve être une critique du discours idéologique, nous verrons à cet effet de quelle manière se construit cette critique au niveau discursif et lexical en partant du principe que c’est au niveau du discours que Tahar Djaout, et Atiq Rahimi expriment leur rejet des bouleversements sociaux de masse qui affectent leurs sociétés. Dans cette optique, nous concevons la littérature comme un espace ou s’expriment les divergences de discours d’une même société :

« Dans cette perspective, la littérature en tant que texte fictionnel pourrait être définie comme une réaction intertextuelle aux sociolectes et discours d’une situation sociolinguistique particulière »26

Comme toute œuvre littéraire, celles de notre corpus véhiculent une certaine vision du monde qui correspond à celle que se font les auteurs, Tahar Djaout et Atiq Rahimi, de leurs sociétés respectives et c’est ce qui leur donne une dimension éminemment anthropologique. Reconnaitre le caractère anthropologique du texte littéraire, c’est reconnaitre sa nature sociale ainsi que son caractère linguistique, il s’agit donc de faire une lecture du texte littéraire en le considérant comme une réaction aux discours de son époque.

En concevant le texte littéraire comme support textuel où se reflètent les conflits sociaux, l’écrivain peut être considéré alors comme étant le témoin de son époque, il est celui qui traduit les réalités sociales de son environnement en faits textuels. Le discours de l’écrivain peut alors refléter la réalité sociopolitique d’une époque si l’on met de côté le caractère fictionnel du texte littéraire. C’est ainsi que nous accordons tout son crédit au discours de l’auteur, le considérant comme un témoignage authentique, et donc crédible, sur le contexte sociopolitique auquel nous nous intéressons. Le discours de l’écrivain rend compte de l’espace où apparaissent les structures sociales si l’on considère le texte littéraire comme reflet de la réalité, un reflet

25 Zima, P. Texte et société, perspectives sociocritiques, op.cit., pp.37-38.

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bien évidemment à prendre avec prudence car c’est avant tout la vision du monde de l’auteur, donc particulière, que nous étudions, comme ne manque pas de le souligner Zima dans ce passage :

« L’écrivain ou l’écrivaine se constitue en tant que sujet en adoptant une attitude spécifique à l’égard des discours qui l’entourent et qui articulent (en tant que réalisations de sociolectes particuliers) des intérêts collectifs »27

Donc, l’écrivain réagit, ou interagit, aux changements qui l’entourent en adoptant un discours particulier face aux discours environnants. Nous démontrerons ainsi de quelle façon chacun des deux écrivains, Tahar Djaout et Atiq Rahimi, adapte son discours en fonction des bouleversements auxquels sont confrontées leurs sociétés respectives, et en réaction directe à ceux-ci. Etant donné les évènements auxquels sont confrontées les sociétés afghane et algérienne durant la même période résultent de la montée d’un islamisme radical, nous relèverons certaines similitudes entre leurs discours.

En considérant le texte littéraire comme une réaction aux discours et aux sociolectes de son époque, Zima considère donc qu’une approche sociologique du texte littéraire est possible au niveau linguistique et ce, en se basant sur les premiers travaux des formalistes sur une corrélation linguistique entre société et littérature. Le texte littéraire est donc une réaction linguistique aux discours qui l’entourent, il est le fruit de son contexte de production dans la mesure où il réagit directement en réponse aux sociolectes environnants. Dans ce cens, Zima donne la définition suivante du texte littéraire :

« Il est possible de définir le texte littéraire comme une structure autonome qui, loin de refléter le réel (selon les lois mimétiques d’un réalisme quelconque) réagit à ses différents langages. »28

Le choix d’aller vers une approche sociocritique de notre corpus en nous basant sur les travaux de Zima sur la sociologie de la littérature est aussi motivé par le fait

27Zima, P. Texte et société, perspectives sociocritiques, op.cit., p.45

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qu’une telle approche nous permet d’aborder le texte littéraire comme un fait social. Le texte littéraire n’est donc pas seulement la production de l’auteur, mais aussi l’émanation de son environnement, de sa société. La complexité de la littérature ne saurait alors être traitée au niveau individuel. Il est impossible de la concevoir à une si petite échelle, tout individu étant partie prenante d’une société, il est évident que le texte littéraire doit être considéré comme la résultante d’un phénomène collectif, ce que Zima considère comme une conscience collective29. Lucien Goldmann, considéré comme le représentant de la critique marxiste, fait partie également de ceux qui s’opposent à une conception du texte littéraire comme émanation d’une individualité, thèse défendue également par Charles Mauron dans sa théorie psychanalytique :

« (…) une œuvre littéraire, en tant que structure esthétique et système de valeurs, est avant tout un phénomène collectif qui ne peut être compris et expliqué que par rapport à un groupe »30

Pour nous, il est important de mettre en avant le caractère collectif de la production littéraire dans le but de prouver que les œuvres de Tahar Djaout et celle de Atiq Rahimi sont non seulement des témoignages subjectifs de leur vision du monde, mais aussi, et c’est sur quoi nous allons nous baser, la réaction directe aux évènements qui allaient toucher leurs environnements sociaux respectifs. Leur littérature est donc la conséquence de ces bouleversements et ce n’est qu’en concevant le texte littéraire comme phénomène collectif, que nous pourrons expliquer les mécanismes autour desquels s’articule le discours afin de produire le sens. D’autres théoriciens, dont Durkheim, ont déjà tenté de démontrer que le texte littéraire ne peut être appréhendé que dans son caractère collectif puisque « certains phénomènes sociaux ne peuvent être expliqués de manière satisfaisante que par rapport à des facteurs collectifs. »31

Le tout est maintenant de savoir de quelle façon ces facteurs collectifs interviennent dans le texte littéraire, sous quelle forme. Zima indique qu’il s’agit là d’introduire des notions telles que norme ou valeur, les normes qui sont partagées par l’ensemble d’un groupe, et les valeurs telles que « liberté » ou « travail » qui peuvent

29 Zima, P. (2000). Manuel de sociocritique. Paris : l’Harmattan, p.18.

30 Ibid., p.15.

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caractériser la conscience collective d’une classe sociale32. Au-delà du fait que la sociologie de la littérature aborde le texte littéraire comme phénomène collectif, il est aussi important d’expliquer la démarche de cette théorie concernant l’approche concrète qu’elle fait d’une œuvre. En effet, afin de parvenir à des résultats pertinents lors de l’étude d’une œuvre, il est indispensable d’étudier l’œuvre dans son ensemble. Faire l’étude d’un roman ou d’un seul poème par exemple se révèlera insuffisant pour en expliquer le sens. Lucien Goldmann défend la théorie selon laquelle le sens d’un texte littéraire ne peut être suffisamment appréhendé que si on l’explique dans le cadre d’une structure globale :

« Goldmann part de l’idée que les phénomènes individuels ne peuvent être compris de façon concrète que dans le cadre d’une cohérence globale »33

Selon Goldmann34, le sens d’un texte littéraire ne peut être expliqué que dans le cadre d’une structure globale. Pour interpréter un texte, il faut non seulement prouver qu’il fait partie de la problématique d’un ensemble de textes, d’un tout, mais aussi l’inverse, c'est-à-dire que la problématique est susceptible d’apparaitre au niveau d’un même texte et/ou au niveau de chacune des parties de ce texte. Zima abonde dans le même sens. En effet, pour lui afin d’arriver à des résultats pertinents, il est important de mettre en relation les textes littéraires les uns avec les autres. Le premier texte sera alors expliqué par rapport à sa relation au second, l’interprétation doit ensuite être mise en rapport avec une structure plus grande, qui n’est autre que la vision du monde, celle de l’auteur qui apparait dans l’ensemble de son œuvre littéraire :

« (…) la description de la cohérence interne d’une structure (d’une maxime, d’une pensée de Pascal, par exemple) conduit à la compréhension de cette structure, à sa définition immanente. Mais pour pouvoir expliquer cette structure, il est indispensable de la mettre en rapport avec les structures englobantes : d’abord le texte entier des Pensées. La forme et le contenu de ce texte seront à leur tour expliqués par rapport à une structure encore plus générique »35.

32Zima, P. Manuel de sociocritique, op.cit.

33 Ibid., p.37.

34Goldmann, L. (1964).Pour une sociologie du roman. Paris : Gallimard.

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Dans le cadre du présent travail, notre choix s’est porté sur deux romans de chacun des deux auteurs parce qu’ils correspondent à une époque bien déterminée et qu’ils représentent une réponse à ce qui se passait à cette époque en Afghanistan puis en Algérie. Nous avons voulu expliquer chacune des œuvres de notre corpus par rapport à sa structure interne, pour ensuite la mettre en rapport avec une structure englobante qui correspond à la vision du monde de chacun des auteurs afin de mettre en relief le décalage entre celle-ci et celle véhiculée par les prédicateurs d’un genre nouveau.

Cependant, Zima tient à préciser qu’une telle approche du texte littéraire a ses limites, tandis que pour Goldmann, une œuvre littéraire, comme toute œuvre artistique possède un système conceptuel qui a pour fonctions :

- d’organiser l’unité de l’œuvre de sorte que les structures internes de celle-ci restent cohérentes,

- d’exprimer une certaine vision du monde en adéquation avec la conscience collective d’un groupe social donné, comme expliqué précédemment.

En effet, l’œuvre littéraire n’est pas seulement le produit de l’auteur, elle est également le fruit d’un environnement social et d’un contexte de production particulier. Selon Goldmann, l’œuvre littéraire relève de la conscience collective, les valeurs d’un groupe social peuvent alors apparaitre dans la cohérence de l’œuvre. Zima, réagit à ce sujet comme suit :

« La vision du monde telle qu’elle a été définie par Goldmann, n’est pas un fait empirique. Elle n’appartient pas au monde des expériences quotidiennes caractérisées par des échelles de valeurs plus ou moins stables. Ce n’est que dans une « grande » œuvre que la conscience d’un groupe social est structurée d’une telle façon qu’elle fait apparaître une « vision du monde » : une totalité significative de valeurs et de normes »37

Zima relativise ainsi l’idée selon laquelle la vision du monde peut être systématiquement décelée dans la cohérence d’un texte littéraire, car peu de productions littéraires peuvent être considérées comme parfaitement cohérentes. La vision du monde, celle qui révèle la conscience collective d’un groupe social, dépend, selon ce

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dernier, de la cohérence de l’œuvre littéraire. Par ailleurs, puisque peu d’œuvres littéraires peuvent être considérées comme parfaitement cohérentes, la vision du monde telle que définie par Goldmann et qui dépend de la cohérence de l’œuvre ne peut être perçue aisément dans toutes les productions littéraires, et c’est là qu’intervient le travail du sociologue de la littérature qui tâchera de faire ressortir cette conscience collective à travers l’étude et l’analyse minutieuse du corpus. C’est ce à quoi nous allons nous attaché dans notre étude à travers les éléments du texte littéraire, susceptibles de renvoyer à une conscience collective « à l’état latent » :

« Il s’agit d’une conscience potentielle parce qu’on la trouve à l’état latent dans l’œuvre analysée et reconstruite par le sociologue de la littérature »38

Pour parvenir à donner un sens social à un texte littéraire, il faut questionner ses structures internes. Le texte doit prévaloir et l’aspect linguistique de celui-ci doit primer sur son caractère conceptuel, thématique et idéologique. Pour arriver à cerner de façon pertinente la vision du monde d’un auteur ou d’un groupe social, la cohérence du texte est cruciale, mais elle n’est pas la seule dimension à prendre en compte qui serait susceptible de révéler le sens social d’une œuvre littéraire. Goldmann a développé l’idée selon laquelle une œuvre littéraire ne peut être abordée avec pertinence que si on considère celle-ci comme faisant partie d’un ensemble. Un texte littéraire devra donc être mis en relation avec d’autres textes afin de faire ressortir les points communs qui